Le 06/10/12, 17:04
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Du 6 au 8 octobre
Les 15h de bus entre Jaisalmer et Udaipur ont été des plus incroyables. J’étais installé dans une couchette tel une sardine dans sa boîte, avec une des deux fenêtres manquante, mon sac me servant tour à tout de dossier et d’oreiller, tout en veillant à ce que mes chaussures ne se retrouvent pas éjectées par les nombreux écarts que ne manquait pas de faire notre bus en cherchant à éviter les nids de poules et ou les ruminants jalonnant le trajet.
La boîte de vitesse (ou l’embrayage) lançait à chaque changement de rapport de longs cris d’agonie et au fur et à mesure que les kilomètres défilaient, l’idée de tomber en panne au beau milieu de nulle part commençait à prendre racine dans mon esprit.
Arrivé à Jodhpur, 5 heures après notre départ, on nous fit changer de bus! Le nouveau moyen de locomotion était d’un modèle identique au précédent tout en étant plus récent, de plus il possédait toutes ses fenêtres et était un poil plus confortable.
Notre bus alternait entre routes convenables et pistes en terre. Autant sur les premières nous roulions à une allure convenable, autant sur les secondes, nous nous trainions tels des escargots en nous faisant secouer dans tous les sens. Par chance pour nos corps endoloris, nous nous arrêtions environ toutes les deux heures pour des pauses plus ou moins longues dans des endroits improbables. Un chaï, une cigarette, un petit biscuit, quelques pas nous permettaient d’affronter le trajet jusqu’à la prochaine étape.
Nous sommes arrivés à 5h30 à Udaipur, et c’est avec des visages soulagés que nous avons affronté la nuée de chauffeurs de rickshaws qui s’est abattue sur nous. Après une rapide négociation concernant le tarif, je me suis fait emmener à la pension dans laquelle j’avais réservé une chambre. Une fois la clé récupérée et le sac posé, je me suis empressé de prendre une douche afin de faire disparaître la poussière incrustée sur ma peau et j’ai dormi 3 heures afin de soulager mon corps des traumatismes subis pendant le voyage.
Après un rapide petit déjeuner, je suis allé visiter le City Palace, un bel édifice qui est malgré tout loin d’être aussi impressionnant que le fort d’Amber ou celui de Jodhpur. J’y suis retourné le soir pour voir un spectacle son et lumière racontant l’histoire du palais et de la région.
Le lendemain, la journée a été bien plus calme car j’étais encore épuisé du trajet en bus. En Inde, il faut savoir se ménager car entre les trajets, les visites et la chaleur, on se fatigue très rapidement... j’ai donc passé une bonne partie de la journée à lire et l’autre à visiter la ville. J’ai retrouvé en fin d’après midi Sarah et Jean-Baptiste, un couple de grenoblois qui voyage depuis 10 mois en asie que j’ai rencontré à la gare routière de Jaisalmer, afin de boire un verre. Puis je suis allé voir un spectacle de danse et de marionnette dans une ville « haveli » et j’ai enchaîné avec mes compatriotes sur un excellent petit restaurant familial.
Lundi nous avons pris un taxi afin de visiter la citadelle de Kumbhalgar et les temples Jaïns de Ranakpur, situés tous deux à environ 80km d’Udaipur. Les deux sites étaient magnifiques, peu touristiques et d’un calme absolu ! Ce bol d’air nous a fait le plus grand bien !!
Les 15h de bus entre Jaisalmer et Udaipur ont été des plus incroyables. J’étais installé dans une couchette tel une sardine dans sa boîte, avec une des deux fenêtres manquante, mon sac me servant tour à tout de dossier et d’oreiller, tout en veillant à ce que mes chaussures ne se retrouvent pas éjectées par les nombreux écarts que ne manquait pas de faire notre bus en cherchant à éviter les nids de poules et ou les ruminants jalonnant le trajet.
La boîte de vitesse (ou l’embrayage) lançait à chaque changement de rapport de longs cris d’agonie et au fur et à mesure que les kilomètres défilaient, l’idée de tomber en panne au beau milieu de nulle part commençait à prendre racine dans mon esprit.
Arrivé à Jodhpur, 5 heures après notre départ, on nous fit changer de bus! Le nouveau moyen de locomotion était d’un modèle identique au précédent tout en étant plus récent, de plus il possédait toutes ses fenêtres et était un poil plus confortable.
Notre bus alternait entre routes convenables et pistes en terre. Autant sur les premières nous roulions à une allure convenable, autant sur les secondes, nous nous trainions tels des escargots en nous faisant secouer dans tous les sens. Par chance pour nos corps endoloris, nous nous arrêtions environ toutes les deux heures pour des pauses plus ou moins longues dans des endroits improbables. Un chaï, une cigarette, un petit biscuit, quelques pas nous permettaient d’affronter le trajet jusqu’à la prochaine étape.
Nous sommes arrivés à 5h30 à Udaipur, et c’est avec des visages soulagés que nous avons affronté la nuée de chauffeurs de rickshaws qui s’est abattue sur nous. Après une rapide négociation concernant le tarif, je me suis fait emmener à la pension dans laquelle j’avais réservé une chambre. Une fois la clé récupérée et le sac posé, je me suis empressé de prendre une douche afin de faire disparaître la poussière incrustée sur ma peau et j’ai dormi 3 heures afin de soulager mon corps des traumatismes subis pendant le voyage.
Après un rapide petit déjeuner, je suis allé visiter le City Palace, un bel édifice qui est malgré tout loin d’être aussi impressionnant que le fort d’Amber ou celui de Jodhpur. J’y suis retourné le soir pour voir un spectacle son et lumière racontant l’histoire du palais et de la région.
Le lendemain, la journée a été bien plus calme car j’étais encore épuisé du trajet en bus. En Inde, il faut savoir se ménager car entre les trajets, les visites et la chaleur, on se fatigue très rapidement... j’ai donc passé une bonne partie de la journée à lire et l’autre à visiter la ville. J’ai retrouvé en fin d’après midi Sarah et Jean-Baptiste, un couple de grenoblois qui voyage depuis 10 mois en asie que j’ai rencontré à la gare routière de Jaisalmer, afin de boire un verre. Puis je suis allé voir un spectacle de danse et de marionnette dans une ville « haveli » et j’ai enchaîné avec mes compatriotes sur un excellent petit restaurant familial.
Lundi nous avons pris un taxi afin de visiter la citadelle de Kumbhalgar et les temples Jaïns de Ranakpur, situés tous deux à environ 80km d’Udaipur. Les deux sites étaient magnifiques, peu touristiques et d’un calme absolu ! Ce bol d’air nous a fait le plus grand bien !!
