Le 02/01/11, 5:02
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Le lendemain, je retrouve Lo sur Moorea. Franchement un peu speed... fatiguée (pas beaucoup dormie) et perdue... Je ne connais personne pour ce jour de l'an. Caro et Ben ne sont pas la. Une dizaine d'amis de Lo se retrouve chez lui pour 2 jours, nous commençons la fête avec eux. Nous finissons cette soirée au beau matin, je suis achevée, je manque de sommeil...fBonne annee 2011. Je pense que c'est pas trop mal parti pour moi!
Me voilà donc a rester 9 jours a Moorea que je connais déjà. Mais cette fois, je découvre l'ile de l'intérieur, étant logée chez un popa. N'ayant pas de moyen de transport, je fais du stop ce qui me permet de rencontrer pas mal d'habitants. Les premiers jours seront principalement consacre a me reposer. Je fais connaissance avec le fare local, le rythme polynésien. Je retrouve le mari d'Helene (elle est toujours a Huahine). Il ne travaille pas alors on passe un peu de temps ensemble a pêcher au harpon, faire un peu de vélo. On fera aussi l'ascension du mont Rotui, une vraie expédition! Le reste du temps consiste a faire le ménage, faire des recherches sur internet, faire les courses et faire bronzette. C'est fou, des que l'on s'éloigne des backpackers, on ne fait plus de rencontre et seule, sans moyen de transport, j'ai moins la motivation de bouger. Je replonge une dernière fois pour aller voir le requin citron, mais les fonds marins sont détruits ici. Je ne fais pas grand chose, mais je découvre la « vraie » vie polynésienne et je dois dire que ca me plait. J'essaie d'évaluer les aspects positifs par rapport aux aspects négatifs... car de plus en plus je me verrai bien vivre ici. Les aspects négatifs sont lies a la petitesse de l'ile. Ses 15 000 habitants se connaissent que trop bien et s'épient presque, il n'y a pas de ciné, ni de bar ici, on se retrouve chez les uns et les autres et... on se méfie des autres. Les aspects positifs, je les connais trop bien maintenant, ce sont ces couleurs, ces sourires, ce soleil...cette dame nature. J'ai rendez vous pour mon tatouage avec Efraima, je stresse un peu, le dessin qu'il m'a fait la dernière fois ne me convient pas tout a fait. Je passe la journée avec lui de 9h du matin. Il semble comprendre ce que je veux même s'il ne s'exprime pas. Il me fait le dessin final dans le dos avec tous les motifs. C'est précis, ca correspond! Je l'agrandis même! Et je me lance dans le tatouage...8h de tatouage. Au début, je suis rassurée, la douleur n'est pas aussi intense que je l'imaginais. Mais, il a commence par l'épaule, la partie la moins douloureuse et quand il s'attaque a l'omoplate ou le travers, je commence a serrer sérieusement les dents. Je souffre en silence, je ne veux pas faire de pause, lui non plus, on enchaine ces heures de tatouages. Je ne veux même pas regarder l'avancement du dessin. Des personnes passent dans le cabinet et regardent, j'ai envie de leur demander et alors, vous en pensez quoi? Mais je sais que c'est inutile, je fais confiance a l'artiste, il a su me rassurer et me convaincre. Je suis d'ailleurs très contente du résultat. On n'arrive pas a finir avant l'heure du dernier ferry pour Moorea, je pars en précipitation du cabinet avec une partie manquante a mon tatouage, je suis toute anesthésiée par la douleur et j'ai du mal a reprendre mes esprits. J'arrive sur le quai essoufflée, les réactions sont unanimes, tous sont surpris par la grandeur du tatoo, mais c'est ce que je voulais, un seul tatoo mais un grand pour avoir la place de s'exprimer a la fois pour l'artiste et pour moi! Je m'en vais bientôt et c'est dur de partir, j'ai l'impression de ne pas avoir tout saisi de ce que je pouvais faire ici. Je voudrais encore m'informer, prendre des contacts, connaître mieux Lo... alors la veille de partir, je, on décide de repousser mes billets d'avion (merci aux agents de Travel Nation qui savent être très réactifs). Je perds mon vol entre Santiago et Punta Arenas...sinon les autres vols sont décalés d'un mois, je partirai le 09 fevrier de Polynésie. 2,5 mois en Polynésie au total, on peut appeler ca une pause dans mon tour du monde. Mais trouver des raisons de partir m'est vraiment de plus en plus difficile. Je ne regrette pas même si le fait d'être seule chez Lo toute la journée me pèse parfois. Je continue mes démarches pour le boulot, je fais des allers retours sur Moorea...je profite du festival de la FIFO des reportages océaniens. Le temps passe vite aussi, je n'ai pas trouve de travail, et mes chances sont faibles d'en trouver dans ma branche. Ça aurait été tellement plus simple d'avoir pu profiter du plan de départ volontaire de ma boite, je suis dégoutée. Je pars tout de même avec un objectif atteint, connaître plus Lo, et la vie que je pourrait avoir ici. Je suis triste en partant mais excitée de reprendre mon aventure. J'ai oublie ce qu'était de porter mon sac sous la canicule, de trouver le bon bus, même de parler anglais. Je passe mes dernières heures sur Tahiti en compagnie de Yo et So qui me remontent le moral. Heureusement que je pars de nuit, je ne vois pas ce lagon et ses dégradés de bleus. Il faut maintenant que j'oublie ce paradis.
Me voilà donc a rester 9 jours a Moorea que je connais déjà. Mais cette fois, je découvre l'ile de l'intérieur, étant logée chez un popa. N'ayant pas de moyen de transport, je fais du stop ce qui me permet de rencontrer pas mal d'habitants. Les premiers jours seront principalement consacre a me reposer. Je fais connaissance avec le fare local, le rythme polynésien. Je retrouve le mari d'Helene (elle est toujours a Huahine). Il ne travaille pas alors on passe un peu de temps ensemble a pêcher au harpon, faire un peu de vélo. On fera aussi l'ascension du mont Rotui, une vraie expédition! Le reste du temps consiste a faire le ménage, faire des recherches sur internet, faire les courses et faire bronzette. C'est fou, des que l'on s'éloigne des backpackers, on ne fait plus de rencontre et seule, sans moyen de transport, j'ai moins la motivation de bouger. Je replonge une dernière fois pour aller voir le requin citron, mais les fonds marins sont détruits ici. Je ne fais pas grand chose, mais je découvre la « vraie » vie polynésienne et je dois dire que ca me plait. J'essaie d'évaluer les aspects positifs par rapport aux aspects négatifs... car de plus en plus je me verrai bien vivre ici. Les aspects négatifs sont lies a la petitesse de l'ile. Ses 15 000 habitants se connaissent que trop bien et s'épient presque, il n'y a pas de ciné, ni de bar ici, on se retrouve chez les uns et les autres et... on se méfie des autres. Les aspects positifs, je les connais trop bien maintenant, ce sont ces couleurs, ces sourires, ce soleil...cette dame nature. J'ai rendez vous pour mon tatouage avec Efraima, je stresse un peu, le dessin qu'il m'a fait la dernière fois ne me convient pas tout a fait. Je passe la journée avec lui de 9h du matin. Il semble comprendre ce que je veux même s'il ne s'exprime pas. Il me fait le dessin final dans le dos avec tous les motifs. C'est précis, ca correspond! Je l'agrandis même! Et je me lance dans le tatouage...8h de tatouage. Au début, je suis rassurée, la douleur n'est pas aussi intense que je l'imaginais. Mais, il a commence par l'épaule, la partie la moins douloureuse et quand il s'attaque a l'omoplate ou le travers, je commence a serrer sérieusement les dents. Je souffre en silence, je ne veux pas faire de pause, lui non plus, on enchaine ces heures de tatouages. Je ne veux même pas regarder l'avancement du dessin. Des personnes passent dans le cabinet et regardent, j'ai envie de leur demander et alors, vous en pensez quoi? Mais je sais que c'est inutile, je fais confiance a l'artiste, il a su me rassurer et me convaincre. Je suis d'ailleurs très contente du résultat. On n'arrive pas a finir avant l'heure du dernier ferry pour Moorea, je pars en précipitation du cabinet avec une partie manquante a mon tatouage, je suis toute anesthésiée par la douleur et j'ai du mal a reprendre mes esprits. J'arrive sur le quai essoufflée, les réactions sont unanimes, tous sont surpris par la grandeur du tatoo, mais c'est ce que je voulais, un seul tatoo mais un grand pour avoir la place de s'exprimer a la fois pour l'artiste et pour moi! Je m'en vais bientôt et c'est dur de partir, j'ai l'impression de ne pas avoir tout saisi de ce que je pouvais faire ici. Je voudrais encore m'informer, prendre des contacts, connaître mieux Lo... alors la veille de partir, je, on décide de repousser mes billets d'avion (merci aux agents de Travel Nation qui savent être très réactifs). Je perds mon vol entre Santiago et Punta Arenas...sinon les autres vols sont décalés d'un mois, je partirai le 09 fevrier de Polynésie. 2,5 mois en Polynésie au total, on peut appeler ca une pause dans mon tour du monde. Mais trouver des raisons de partir m'est vraiment de plus en plus difficile. Je ne regrette pas même si le fait d'être seule chez Lo toute la journée me pèse parfois. Je continue mes démarches pour le boulot, je fais des allers retours sur Moorea...je profite du festival de la FIFO des reportages océaniens. Le temps passe vite aussi, je n'ai pas trouve de travail, et mes chances sont faibles d'en trouver dans ma branche. Ça aurait été tellement plus simple d'avoir pu profiter du plan de départ volontaire de ma boite, je suis dégoutée. Je pars tout de même avec un objectif atteint, connaître plus Lo, et la vie que je pourrait avoir ici. Je suis triste en partant mais excitée de reprendre mon aventure. J'ai oublie ce qu'était de porter mon sac sous la canicule, de trouver le bon bus, même de parler anglais. Je passe mes dernières heures sur Tahiti en compagnie de Yo et So qui me remontent le moral. Heureusement que je pars de nuit, je ne vois pas ce lagon et ses dégradés de bleus. Il faut maintenant que j'oublie ce paradis.