Le 18/12/11, 4:51
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Je reprends un pass Air Tahiti pour visiter les iles de la Société aussi appelée sous le vent. Je commence par la plus éloignée et la plus petite aussi, Maupiti ou je décide de rester 5 jours après deux nuits à Tahiti chez Cyril. J'arrive sur une île quasi déserte. Maupiti couvre un territoire de 11 kilomètres de superficie, atteint 380 mètres de haut et se trouve au milieu d'une lagune entourée de cinq mini-îles que l'on appelle les motus. Les logements sur les motus sont alléchants mais chers, je reste sur l'ile principale dans des pensions de famille. L’île débouche sur l'océan grâce à 2 passes, toutefois, l’une d’elles n’est plus accessible. Julien sera là ce WE, un interne en cardio, on s'était rencontré avec le couple des kinés à Fakarava. On se fait une marche pour atteindre le sommet de la falaise qui domine l'île. Arrivés en haut, la vue est superbe. Nous avons du mal à quitter l'endroit si ce n'est la chaleur et le manque d'eau. Nous prenons ensuite les vélos pour aller sur la seule plage de sable blanc, connue sous le nom de Terei baignée par des eaux peu profondes qui permet d'atteindre le motu d'en face a pieds. L'île est en pleine préparation des fêtes de Noël. Chaque église: protestante, adventiste, catholique, mormons...prépare sa fête de fin d'année. Les élèves partis étudier sur Tahiti ou les autres iles sont revenus pour l'occasion. J'assiste à ces fêtes traditionnelles avec tous ces enfants, toutes ces couleurs, ces couronnes de fleurs et ses rires. Je fais connaissance de Mathilde et Freddy et du belge, des TDMistes. On se marre bien, du coup je décide de les rejoindre dans leur pension de famille. On passe notre temps a bavarder, a rire. Je fais une sortie snorkeling avec le seul club de plongée de l'ile qui vient d'être repris par un jeune couple. Il me prend sur son bateau alors que je suis la seule a vouloir faire la sortie. Les touristes étant tellement rares. Du coup, on se retrouve en tête a tête sous l'eau. On joue avec un poulpe, on ramasse les fils de pêche échoués dans les beaux coraux encore préservés ici. Le lagon et la falaise vue du bateau offrent des vues spectaculaires.
Je fais le tour de l'ile en autostop, en vélo. La météo est fluctuante, je me prends de belles averses qui me font m'arrêter par hasard chez les habitants qui m'offrent parfois un café ou des mangues. Ça a du bon cette pluie, j'apprends énormément sur leur façon de vivre... tellement simple et répétitive. Et je contemple toujours ce beau rocher. Je comprends que l'on puisse être attaches a un lieu comme celui ci! Il y a du « mana » sur cette ile. Je la quitte sans regret, je commençais vraiment a en avoir fait 3 fois le tour.
Je fais le tour de l'ile en autostop, en vélo. La météo est fluctuante, je me prends de belles averses qui me font m'arrêter par hasard chez les habitants qui m'offrent parfois un café ou des mangues. Ça a du bon cette pluie, j'apprends énormément sur leur façon de vivre... tellement simple et répétitive. Et je contemple toujours ce beau rocher. Je comprends que l'on puisse être attaches a un lieu comme celui ci! Il y a du « mana » sur cette ile. Je la quitte sans regret, je commençais vraiment a en avoir fait 3 fois le tour.