Le 04/04/10, 14:10
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Départ de Lyon tôt le matin, direction Londres. Cette première journée sera longue, j'arrive à 9h du matin pour repartir à 9h du soir. Je trouve le courage d'aller passer la journée en ville, pour une visite touristique typique. Je me retrouve dans un bus londonien à 2 étages sans toit toute seule pour faire un tour rapide des coins les plus connus du centre ville : Piccadilly Circus, Big Ben, Golden Garden, que j'ai le temps de découvrir à pieds par la suite.
Je me lasse vite, aucune raison de faire du shopping, mon sac est déjà trop lourd! Et de toutes les façons tout est fermé, c'est le dimanche de pâque et il fait un froid de canard! Retour anticipé à l'aéroport. Le vol est à l'heure, l'enregistrement est un peu long, l'hôtesse ne comprend pas, ma date de retour est dans 4 mois ?? Elle me demande si j'ai un visa pour le Kenya valable pour cette durée. J'essaie de lui expliquer que je ne reste pas au Kenya mais voyage dans toute l'Afrique de l'Est, compliqué à comprendre pour elle. Ça commence bien!
Arrivée tôt le matin à Nairobi, je retrouve Wisley avec sa petite pancarte comme nous avions convenu par mail. La mauvaise surprise est qu'il n'a pas de voiture. Nous voilà a la recherche d'un bus. Ce n'est pas gagné et mon sac est trop lourd! On négocie un taxi pour aller rejoindre le Wildebeest, l'auberge de jeunesse que j'ai réserve sur internet qui s'avère être un très bon choix! Le jardin est magnifique, quelle chance, non loin du centre, remplie de jeunes routards, parfait! Un petit thé sur la terrasse, et hop direction le Victory Center, l'école de Wisley. Le trajet est long, taxi plus bus, ça nous laisse le temps de bavarder et de faire connaissance. Les élèves sont pour la plupart des réfugiés du Congo comme Wisley! Leur histoire est très dure. Terrorisme, viols, séparation, je suis directement baignée dans la réalité de l'Afrique. Nous arrivons enfin à destination en prenant un dernier taxi, dans les quartiers du nord de la ville qui ressemble déjà à des bidons villes, nous voila enfin arrivés! Une puanteur persistante de décomposition, une foule dense et curieuse des enfants laissés a eux même jouant dans la boue, je me laisse surprendre par le décor, ce voyage ne sera sûrement pas des plus reposant. La cour de l'école est complètement inondée, pleut-il tant que ça ? Ça me confirme la crainte de faire le mont Kenya, ce n'est sans doute pas une bonne idée de me retrouver seule à marcher sous la pluie pour ce début de voyage. Je vais être anéantie pour démarrer mon Overland. Je ferai mieux de garder mes forces! En parlant du projet avec Wisley, je me rends compte que les enfants n'ont pas de quoi dessinée. On s'arrête acheter des feutres et des feuilles blanches. L'accueil a l’école est très chaleureux, mais l'attente sûrement trop grande. Je n'ai pas la prétention de leur amener de l'argent, ni des contacts avec ONGs. Les enfants arrivent et la c'est vite la furie.
Ça va de 6 ans à 17 ans. Ils sont en admiration devant les dessins des français, que je leur demande de choisir face cachée pour éviter le désordre. Je leur explique un par un le rêve qui est représenté. Moment magique! Mais quand on leur demande de dessiner a leur tour leur rêve, ce n'est plus aussi simple, exercice difficile pour eux, ils n'ont peut être jamais pris le temps de rêver! Et ils ne dessinent jamais ou toujours les mêmes choses, ne connaissent pas le coloriage. L'institutrice donne des exemples, que veux-tu devenir? Infirmière? Ca n’aide pas les enfants à se servir de leur imagination. Il faut dire qu’ils n’ont pas l’habitude d’imaginer ni de rêver, on leur demande d’être adulte avant l’âge, d’effectuer les tâches quotidiennes, d’aider la famille des leur plus jeune âge. Les dessins sont donc bien différents de ceux des français. Ca risque d’être difficile de mettre en œuvre mon projet si les enfants n’ont pas de rêves !
Je me retrouve avec une quarantaine de dessins à trier, certains sont bâclés, je ne les garde pas tous ! Heureusement certains rêves sont originaux, une jeune fille veut devenir reine, un autre artiste, un autre veut un ordinateur. Il me reste des dessins des français, j’essaierai de mélanger les deux types dessins pour la prochaine étape en espérant que les prochains seront plus imaginatifs.
Retour bien mérité a l’auberge ou je vais passer cette première soirée de mon tour du monde.
Il y a beaucoup de touristes et je suis plutôt contente de retrouver des jeunes qui voyagent comme moi en Afrique. Beaucoup se font un break après leurs études en attendant de trouver un travail. D’autres sont ici pour assister a une conférence sur la micro finance, tous sont très jeunes, il faudra que je m’habitue.
Je me lasse vite, aucune raison de faire du shopping, mon sac est déjà trop lourd! Et de toutes les façons tout est fermé, c'est le dimanche de pâque et il fait un froid de canard! Retour anticipé à l'aéroport. Le vol est à l'heure, l'enregistrement est un peu long, l'hôtesse ne comprend pas, ma date de retour est dans 4 mois ?? Elle me demande si j'ai un visa pour le Kenya valable pour cette durée. J'essaie de lui expliquer que je ne reste pas au Kenya mais voyage dans toute l'Afrique de l'Est, compliqué à comprendre pour elle. Ça commence bien!
Arrivée tôt le matin à Nairobi, je retrouve Wisley avec sa petite pancarte comme nous avions convenu par mail. La mauvaise surprise est qu'il n'a pas de voiture. Nous voilà a la recherche d'un bus. Ce n'est pas gagné et mon sac est trop lourd! On négocie un taxi pour aller rejoindre le Wildebeest, l'auberge de jeunesse que j'ai réserve sur internet qui s'avère être un très bon choix! Le jardin est magnifique, quelle chance, non loin du centre, remplie de jeunes routards, parfait! Un petit thé sur la terrasse, et hop direction le Victory Center, l'école de Wisley. Le trajet est long, taxi plus bus, ça nous laisse le temps de bavarder et de faire connaissance. Les élèves sont pour la plupart des réfugiés du Congo comme Wisley! Leur histoire est très dure. Terrorisme, viols, séparation, je suis directement baignée dans la réalité de l'Afrique. Nous arrivons enfin à destination en prenant un dernier taxi, dans les quartiers du nord de la ville qui ressemble déjà à des bidons villes, nous voila enfin arrivés! Une puanteur persistante de décomposition, une foule dense et curieuse des enfants laissés a eux même jouant dans la boue, je me laisse surprendre par le décor, ce voyage ne sera sûrement pas des plus reposant. La cour de l'école est complètement inondée, pleut-il tant que ça ? Ça me confirme la crainte de faire le mont Kenya, ce n'est sans doute pas une bonne idée de me retrouver seule à marcher sous la pluie pour ce début de voyage. Je vais être anéantie pour démarrer mon Overland. Je ferai mieux de garder mes forces! En parlant du projet avec Wisley, je me rends compte que les enfants n'ont pas de quoi dessinée. On s'arrête acheter des feutres et des feuilles blanches. L'accueil a l’école est très chaleureux, mais l'attente sûrement trop grande. Je n'ai pas la prétention de leur amener de l'argent, ni des contacts avec ONGs. Les enfants arrivent et la c'est vite la furie.
Ça va de 6 ans à 17 ans. Ils sont en admiration devant les dessins des français, que je leur demande de choisir face cachée pour éviter le désordre. Je leur explique un par un le rêve qui est représenté. Moment magique! Mais quand on leur demande de dessiner a leur tour leur rêve, ce n'est plus aussi simple, exercice difficile pour eux, ils n'ont peut être jamais pris le temps de rêver! Et ils ne dessinent jamais ou toujours les mêmes choses, ne connaissent pas le coloriage. L'institutrice donne des exemples, que veux-tu devenir? Infirmière? Ca n’aide pas les enfants à se servir de leur imagination. Il faut dire qu’ils n’ont pas l’habitude d’imaginer ni de rêver, on leur demande d’être adulte avant l’âge, d’effectuer les tâches quotidiennes, d’aider la famille des leur plus jeune âge. Les dessins sont donc bien différents de ceux des français. Ca risque d’être difficile de mettre en œuvre mon projet si les enfants n’ont pas de rêves !
Je me retrouve avec une quarantaine de dessins à trier, certains sont bâclés, je ne les garde pas tous ! Heureusement certains rêves sont originaux, une jeune fille veut devenir reine, un autre artiste, un autre veut un ordinateur. Il me reste des dessins des français, j’essaierai de mélanger les deux types dessins pour la prochaine étape en espérant que les prochains seront plus imaginatifs.
Retour bien mérité a l’auberge ou je vais passer cette première soirée de mon tour du monde.
Il y a beaucoup de touristes et je suis plutôt contente de retrouver des jeunes qui voyagent comme moi en Afrique. Beaucoup se font un break après leurs études en attendant de trouver un travail. D’autres sont ici pour assister a une conférence sur la micro finance, tous sont très jeunes, il faudra que je m’habitue.