Le 18/11/15, 3:23
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En plus de 700 km de road trip le long de la West Coast, jusqu’au nord de l’île du Sud, on a croisé : des palmiers et des glaciers, des cascades, un fauteuil abandonné, la mer, la pluie, du kayak et des pancakes, des émeus, un alpaga et des moutons. Et tout ça en 3 jours.
L’étape glacier nous a un peu déçus. Si le Franz Joseph Glacier est presque aussi impressionnant que son nom vu de loin (et sans doute aussi du ciel, vu le ballet des hélicoptères au-dessus de la montagne), il perd un peu de sa grandeur au fur et à mesure qu’on s’en approche, et paraît presque riquiqui quand on arrive devant lui...
Finalement, la marche d’approche dans la vallée où s’étendait le glacier il y a des centaines (milliers ?) d’années est presque plus impressionnante que son but final.
La route qui remonte ensuite vers le nord traverse des dizaines de petits villages aux noms évoquant des îles polynésiennes : Whataora, Harihari, Hokitika, Punakaiki...
Côté décor, les montagnes et les rivières aux eaux limpides contrastent avec les palmiers qui se font plus nombreux dans la région de Punkaiki qui bénéficie d’un microclimat tropical. On se croirait presque revenus en Asie... Mais la fraîcheur de la rivière nous ramène en Nouvelle-Zélande, où la température avoisine plutôt les 15 degrés que les 30 !
Malgré cette fraîcheur, on a décidé d’arpenter la rivière en kayak, ce qui était très cool – si on oublie les moments où il fallait descendre du kayak pour le tirer sur les cailloux lorsque l’eau n’était pas assez profonde, ou dans les rapides quand nos petits bras n’étaient pas assez forts pour pagayer à contre-courant ! (ainsi que le moment où je suis tombée à l’eau, inévitable mais un peu froid).
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Un petit hors sujet pour vous parler un peu de notre van. Ce cher Jucy n’a pas pour lui que ses couleurs pétantes, il a aussi la particularité d’être « self-contained » ce qui, ici, est synonyme de liberté ! En gros, le van dispose d’un réservoir pour les eaux usées et surtout d’un WC à l’intérieur ; en réalité, il s’agit d’une espèce de boîte en plastique recouverte d’une lunette où on est censé faire ses besoins. Bref, un gadget soigneusement planqué sous la couchette, que personne n’utilise jamais. Mais sa simple présence nous permet de nous installer à peu près n’importe où pour passer la nuit (partout où ce n’est pas interdit), et ça c’est génial ! Un petit coin tranquille dans la forêt, une jolie plage à l’écart de la route... la liberté (quasi) absolue et un des aspects les plus sympas de ce voyage au pays des kiwis !
Fin de la pause pipi et retour à nos moutons.
Un petit tour aux Pancakes Rocks, de drôles de cailloux créés par l’interaction de la mer, des intempéries et des tremblements de terre – fréquents en Nouvelle-Zélande, le pays étant situé à la frontière de plusieurs plaques tectoniques (pas la danse techno-casquette des années 2000, l’autre). Bref, ces différents phénomènes ont créé ce qui à mon avis ressemble plus à un millefeuille qu’à des pancakes (mais culture anglo-saxonne oblige, restons-en aux pancakes).
Coin des bébètes :
Voilà les fameux émeus, aperçus au bord de la route :
Un peu plus loin, un alpaga tenait compagnie à une chèvre et un mouton...
Ah, et pour ce qui est de la pluie, elle est souvent annoncée mais finalement assez peu présente, ce qui est un peu étonnant dans une région tellement réputée pour son humidité qu’elle est surnommée « Wet Coast ». Mais d’après les habitants du coin, ici « quand il pleut, il pleut vraiment ! ». De notre côté, on a mis à profit les averses rencontrées pour faire de la route ou développer nos talents artistiques (en couture notamment).