Le 23/10/15, 9:12
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On démarre la journée suivante en mode bébètes, avec ce drôle de hérisson à grand nez, qui s’appelle un échidné (à nez court, car malgré son long pif il a pour cousin... l’échidné à nez long !). Avec l’ornithorynque, c’est le seul mammifère à pondre des œufs (c’était la minute culture). Après l’avoir mitraillé de photos (et mis en boule), on poursuite notre route direction Wilsons Promontory, ou Wilsons Prom comme on dit ici.
Un petit aperçu de la route, prometteuse...
... et de l’arrivée, plutôt sympa !
Le parc est superbe. La végétation est en pleine floraison (c’est le printemps ici !) et les paysages, entre montagnes, plaines et plages, sont magnifiques.
Une plage au sable plus blanc que blanc
En se baladant, on découvre d’autres vues toutes aussi chouettes ; certaines me rappellent un peu la Corse, mais les kangourous et le wombat débusqués en chemin n’ont rien de corse...
Pas de photo pour le wombat, on n’a pas réussi à distinguer l’avant de l’arrière dans cette boule de poils et ça nous gênait pour lui (merci de votre compréhension).
Le beau temps étant revenu, on a décidé de retourner à Wilsons Prom le lendemain matin pour une petite balade très gratifiante : kangourou, kangourou sur ressort, troupeau de kangourous et émeus !
Ainsi qu’un wombat (toujours aussi peu photogénique, la pauvre bête).
On a déjà décidé, pour notre prochain voyage en Australie, qu’on reviendrait à Wilsons Prom...
On a beaucoup moins aimé l’étape suivante.
On est allés à Philipp Island pour voir les mini pingouins qui se baladent dans le coin, en se basant sur les retours très positifs des voyageurs qui y étaient passés.
On n’a pas vraiment compris ces retours positifs...
Déjà, en arrivant à 15 heures, on apprend qu’il faut poireauter jusqu’au coucher du soleil. Admettons, on ne force pas la nature. Donc on attend sagement le soir. Après avoir payé 25 dollars chacun, on se retrouve à la tombée du jour avec 3000 autres touristes sur des gradins en béton au bord de la plage pour assister de loin (de très loin) à la sortie de l’eau des pingouins qui rejoignent leur nid sur la terre ferme.
Après une très longue attente dans le froid et le vent qui nous transit les os, des tous petits pingouins de la taille d’un canard (donc de loin, ça fait vraiment pas grand) sortent de la mer. D’un coup, c’est l’émeute, les pingouins sont aussitôt assaillis par une foule de touristes. Même à moi, qui ne suis pas spécialement l’amie des bêtes, ça a fait mal au cœur de voir un pauvre minuscule pingouin sous le flash des 25 appareils photo (les photos sont interdites...), suivi dans ses moindres déambulations par une horde de touristes. A se demander comment la pauvre bestiole arrive à se rappeler son nom et l’endroit où elle a planqué son nid. On a fui rapidement les lieux...
Bref, un conseil aux voyageurs : n’y allez pas ! Vous économiserez 25 dollars, vous éviterez un détour sur votre trajet, et vous ferez une bonne action envers les animaux. Brigitte Bardot vous enverra une photo dédicacée de son bébé phoque préféré.
Coin des bébètes :
Voilà le seul et unique pingouin qu’on était autorisés à photographier : moi, je le trouve plutôt pas mal !
Et un petit frère de notre échidné d’hier matin :