Le 07/09/15, 16:59
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Le contact, ce n’est pas ce qui manque aux Philippines. Je ne sais pas quel est l’emblème du pays, mais ce pourrait être le sourire et la gentillesse dont les habitants sont si généreux. Nous n’avons passé que 24 heures à Manille, ce qui suffit pour se rendre compte que les Philippins entament volontiers la discussion et sont très accueillants ! Même à Manille, la capitale (si, si !). Nous avons appris nos premiers mots de tagalog avec un serveur du restau où nous avons pris notre premier repas philippin (avec un ice tea maison absolument dégueu) : magandang umaga / hapon / gabi (bonjour / bon après-midi / bonsoir), salamat (merci), palaam (au revoir)... Depuis, on les ressort à toutes les sauces, ça nous rend tous fiers et ça fait rigoler nos interlocuteurs !
De Manille nous avons rejoint l’île de Bohol, dans l’archipel des Visayas. Dans le petit village où nous logeons, nous sommes les seuls blancs (donc Américains, forcément – autant pour les Blancs qui considèrent que tous les Asiatiques sont Chinois) et nous ne passons pas inaperçus. Les enfants nous interpellent d’un « Hi sir ! », « Hi M’am ! » (parfois agrémentés d’un « give me money » !), les habitants nous saluent d’un « agao » (« my friend ») et entament la conversation à la première occasion... et aux suivantes.
On apprend plein de choses sur les différents types de tricyles (le tuk-tuk local, un scooter avec un side-car amélioré), tous décorés de citations bibliques et/ou philosophiques : « god is my shelter »..., et arborant fièrement le nom d’un saint ou autre référence catholique (Saint Peter, Lourdes...). Ici la religion est omniprésente : des églises de toutes sortes (catholiques, témoins de Jéovah, adventistes du 7e jour ( ???)), une petite croix enchaînée à notre scooter (si seulement elle pouvait nous protéger des chiens, vaches et autres poulets qui traînent sur la route). Ça change des bouddhas, même si on retrouve parfois un peu le côté kitsch !
A Bohol on visite les Chocolate Hills, des centaines de petites collines bombées ; l’occasion d’une balade en quad (moi au volant d’un véhicule motorisé à 4 roues, ça faisait longtemps). Grâce à notre guide, qui a insisté pour nous faire prendre la pose devant son objectif, nous en avons ramené des photos d’une belle originalité (cf. l'album photo).
Notre seconde étape à Bohol, à Panglao Island, est moins pittoresque. Un peu trop touristique pour nous, même si les plages sont jolies et qu’on y fait des rencontres sympas, l’occasion de descendre quelques bières avec Raphael et Manuela, 2 Brésiliens qui ont monté leur agence de voyage en ligne pendant leur voyage en Asie.
Coin des bébètes :
La bébète locale, c’est le tarsier, une espèce de petit singe de la taille d’un rat avec de gros yeux globuleux, qui dort le jour, ce qui permet de l’approcher assez facilement (nous, et un car de touristes chinois toujours très appliqués sur les selfies).
Une rencontre inattendue avec des singes, des varans, des serpents et un gros coconut crab, dans un mini-zoo perdu au bout du bout de Panglao.
On vous présente la star des bébètes, qu’on croise partout et qui chante à toute heure du jour et de la nuit, pour notre plus grand plaisir... !
Ce n’est d’ailleurs pas le seul à aimer pousser la chansonnette : les Philippins sont archi-fans de karaoké (Esther, rejoins-nous !). Le matin, l’après-midi, le soir, des karaokés partout où sont massacrées avec enthousiasme des générations de tubes internationaux ou locaux. On finit par s’y habituer et même par chantonner (faux) en rythme... Pour l’instant, on n’a pas encore osé se lancer, mais dès que c’est fait on partage la vidéo, promis !
Note pour les voyageurs
Sachez qu’on vous demandera un billet d’avion de sortie des Philippines avant de pouvoir prendre l’avion pour y aller. Vous avez 3 possibilités :
1/ Acheter en catastrophe un billet à l’aéroport 20 mn avant de prendre l’avion, et du coup le payer plus cher et ne pas se laisser le temps de choisir son itinéraire
2/ Prévoir son billet de retour en avance, moins cher mais même manque de flexibilité que le 1.
3/ Présenter au contrôle un faux billet d’avion sur votre smartphone, a priori ils n’y voient que du feu... (c’est ce qu’on aurait dû faire !).
De Manille nous avons rejoint l’île de Bohol, dans l’archipel des Visayas. Dans le petit village où nous logeons, nous sommes les seuls blancs (donc Américains, forcément – autant pour les Blancs qui considèrent que tous les Asiatiques sont Chinois) et nous ne passons pas inaperçus. Les enfants nous interpellent d’un « Hi sir ! », « Hi M’am ! » (parfois agrémentés d’un « give me money » !), les habitants nous saluent d’un « agao » (« my friend ») et entament la conversation à la première occasion... et aux suivantes.
On apprend plein de choses sur les différents types de tricyles (le tuk-tuk local, un scooter avec un side-car amélioré), tous décorés de citations bibliques et/ou philosophiques : « god is my shelter »..., et arborant fièrement le nom d’un saint ou autre référence catholique (Saint Peter, Lourdes...). Ici la religion est omniprésente : des églises de toutes sortes (catholiques, témoins de Jéovah, adventistes du 7e jour ( ???)), une petite croix enchaînée à notre scooter (si seulement elle pouvait nous protéger des chiens, vaches et autres poulets qui traînent sur la route). Ça change des bouddhas, même si on retrouve parfois un peu le côté kitsch !
A Bohol on visite les Chocolate Hills, des centaines de petites collines bombées ; l’occasion d’une balade en quad (moi au volant d’un véhicule motorisé à 4 roues, ça faisait longtemps). Grâce à notre guide, qui a insisté pour nous faire prendre la pose devant son objectif, nous en avons ramené des photos d’une belle originalité (cf. l'album photo).
Notre seconde étape à Bohol, à Panglao Island, est moins pittoresque. Un peu trop touristique pour nous, même si les plages sont jolies et qu’on y fait des rencontres sympas, l’occasion de descendre quelques bières avec Raphael et Manuela, 2 Brésiliens qui ont monté leur agence de voyage en ligne pendant leur voyage en Asie.
Coin des bébètes :
La bébète locale, c’est le tarsier, une espèce de petit singe de la taille d’un rat avec de gros yeux globuleux, qui dort le jour, ce qui permet de l’approcher assez facilement (nous, et un car de touristes chinois toujours très appliqués sur les selfies).
Une rencontre inattendue avec des singes, des varans, des serpents et un gros coconut crab, dans un mini-zoo perdu au bout du bout de Panglao.
On vous présente la star des bébètes, qu’on croise partout et qui chante à toute heure du jour et de la nuit, pour notre plus grand plaisir... !
Ce n’est d’ailleurs pas le seul à aimer pousser la chansonnette : les Philippins sont archi-fans de karaoké (Esther, rejoins-nous !). Le matin, l’après-midi, le soir, des karaokés partout où sont massacrées avec enthousiasme des générations de tubes internationaux ou locaux. On finit par s’y habituer et même par chantonner (faux) en rythme... Pour l’instant, on n’a pas encore osé se lancer, mais dès que c’est fait on partage la vidéo, promis !
Note pour les voyageurs
Sachez qu’on vous demandera un billet d’avion de sortie des Philippines avant de pouvoir prendre l’avion pour y aller. Vous avez 3 possibilités :
1/ Acheter en catastrophe un billet à l’aéroport 20 mn avant de prendre l’avion, et du coup le payer plus cher et ne pas se laisser le temps de choisir son itinéraire
2/ Prévoir son billet de retour en avance, moins cher mais même manque de flexibilité que le 1.
3/ Présenter au contrôle un faux billet d’avion sur votre smartphone, a priori ils n’y voient que du feu... (c’est ce qu’on aurait dû faire !).