Le 28/08/15, 16:50
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Loin des plages du Sud, nous voilà dans ce qui ressemble à une autre Thaïlande : celle du Nord, de ses montagnes couvertes de jungle, de ses routes sinueuses que l’on parcourt en scooter, des villages et des rizières.
Bien sûr à Pai on sent aussi la présence du tourisme, mais à une autre échelle. Dans cette petite ville nichée dans les montagnes, entre les guesthouses qui ont poussé comme des champignons, les stands de vêtements et de souvenirs, se glissent des dizaines de petites échoppes de nourriture où l’on picore spring rolls, pad thai, soupes de nouilles et divers trucs séchés et frits indéfinissables (on n’a pas tenté !).
Au programme ici :
Visite de temple avec des bouddhas, toujours des bouddhas : des grands blancs, des petits dorés (dont un portant ce qui semble être une grosse carotte ou le plus grand sucre d’orge jamais créé), des bouddhas en prison, un bouddha squelettique à qui un bonhomme verdâtre joue la sérénade... On y trouve aussi des scènes d’une violence dépassant celle de tous les épisodes de Game of Thrones réunis (âmes sensibles s’abstenir) (et dire qu’on pense que le bouddhisme est une religion pacifiste....).
On a sacrifié au rituel touristique local en allant faire une balade à dos d’éléphant. Jamais pris un moyen de transport aussi inconfortable... Un éléphant, c’est haut (donc c’est très difficile de monter dessus sans perdre toute dignité) et c’est large (donc ça fait mal aux fesses et aux cuisses). Bon c’est rigolo quand même, surtout qu’on a eu droit à une petite baignade (forcée) avec l’éléphant dans la rivière, et ensuite à une baignade (pas forcée du tout) dans les sources d’eau chaude pour se rincer !
Balade au Pai Canyon, où la tradition (pour les touristes chinois en tout cas à consiste à se prendre en selfie dans les positions les plus avantageuses : cheveux relevés, moue boudeuse, déhanché étudié... J’ai essayé, mais sans la perche à selfie, c’est Thib qui m’a servi d’assistant (je vous laisse juger du résultat, visible dans l'album photo).
A défaut un selfie à deux c'est bien aussi
Pour aller de Pai à Mae Hong Son, il y a 2h30 de route ou 2 jours de rafting. On a choisi la 2e option et c’était carrément une bonne idée ! Seuls dans notre petit bateau avec Mike, notre guide Lahu, on a descendu la rivière Pai le long du courant et de la soixantaine de rapides sur les 60 km de trajet.
Les sensations sont au rendez-vous, entre le sentiment d’être seuls au milieu de la jungle, quelques petits frissons dans les rapides, sans compter les surprises de notre guide qui, pour pimenter la descente un peu trop calme à son goût, nous a offert quelques bonus (dérapage sur rocher, mini « washing machine »...). Entre deux rapides, une petite baignade dérivante dans la rivière pour se rafraîchir (pour ma part, après avoir vu le bateau partir sans moi, je n’ai pas oser retenter le coup), un plongeon dans les mini cascades (massage du dos un peu violent pour Thib), on se laisse parfois dériver au rythme du courant, ce qui permet une pause bien méritée pour nos petits bras fatigués (surtout les miens – Thib ayant lui épaté le guide en remontant dans le bateau à la force des bras après son bain dans la rivière, alors qu’il a fallu me hisser lamentablement comme un sac à patates).
A mi-chemin, on fait étape dans un camp où vivent deux « campmen » issus des tribus montagnardes. Le confort est sommaire, on dort dans des ½ cabanes (1/2 car il n’y a qu’un sol en dessous et une bâche au-dessus). La moustiquaire est bienvenue pour donner l’impression d’être un peu séparé des bébètes – mise à part l’araignée qui a élu domicile dans la mienne...
Bon à savoir : il n’y a absolument rien, mais rien à faire dans ce camp. Une fois le diner avalé à 18h30, le whisky local goûté (ça picote)... au lit à 20h et le pire, c’est qu’on s’est endormis presque tout de suite !
Drôle d’impression que cette nuit passée à des kilomètres (et des heures de marche) de tout, mais pas si désagréable finalement... Au total, ces deux jours ont été incroyables de dépaysement, de nature et d’échanges avec notre guide, adorable ! Une super expérience (au prix de quelques courbatures...) !
Le coin des bébètes
Après 48h passées au milieu de la jungle, le bilan est finalement assez léger ! On nous avait promis des milliers d’araignées (merci Mathieu), on n’en a vu que 3 (+ ma compagne de moustiquaire). Le guide, qui est vraiment très gentil et a vite compris mon aversion pour ces bestioles, les sortait en douce du bateau avant qu’elles ne nous grimpent dessus. Celles que nous avons croisées ne se mangent pas, mais les grosses noires velues si, elles servent mêmes d’arôme pour le whisky...
Un bébé python sur une branche d’arbre et des cris de gibbons dans la forêt, et c’est tout !
Le retour à la civilisation à Mae Hong Son n’est pas trop violent, cette toute petite ville à quelques kilomètres de la frontière birmane est plutôt paisible. Comprendre : il n’y a rien à faire, à part visiter le temple du coin (plutôt pas mal, même s’il y a autant de photos du roi et de la reine que de statues de Bouddha... et une partie du temple interdite aux femmes, quasiment de la provoc, ça me démangeait d’y aller !).
Bien sûr à Pai on sent aussi la présence du tourisme, mais à une autre échelle. Dans cette petite ville nichée dans les montagnes, entre les guesthouses qui ont poussé comme des champignons, les stands de vêtements et de souvenirs, se glissent des dizaines de petites échoppes de nourriture où l’on picore spring rolls, pad thai, soupes de nouilles et divers trucs séchés et frits indéfinissables (on n’a pas tenté !).
Au programme ici :
Visite de temple avec des bouddhas, toujours des bouddhas : des grands blancs, des petits dorés (dont un portant ce qui semble être une grosse carotte ou le plus grand sucre d’orge jamais créé), des bouddhas en prison, un bouddha squelettique à qui un bonhomme verdâtre joue la sérénade... On y trouve aussi des scènes d’une violence dépassant celle de tous les épisodes de Game of Thrones réunis (âmes sensibles s’abstenir) (et dire qu’on pense que le bouddhisme est une religion pacifiste....).
On a sacrifié au rituel touristique local en allant faire une balade à dos d’éléphant. Jamais pris un moyen de transport aussi inconfortable... Un éléphant, c’est haut (donc c’est très difficile de monter dessus sans perdre toute dignité) et c’est large (donc ça fait mal aux fesses et aux cuisses). Bon c’est rigolo quand même, surtout qu’on a eu droit à une petite baignade (forcée) avec l’éléphant dans la rivière, et ensuite à une baignade (pas forcée du tout) dans les sources d’eau chaude pour se rincer !
Balade au Pai Canyon, où la tradition (pour les touristes chinois en tout cas à consiste à se prendre en selfie dans les positions les plus avantageuses : cheveux relevés, moue boudeuse, déhanché étudié... J’ai essayé, mais sans la perche à selfie, c’est Thib qui m’a servi d’assistant (je vous laisse juger du résultat, visible dans l'album photo).
A défaut un selfie à deux c'est bien aussi
Pour aller de Pai à Mae Hong Son, il y a 2h30 de route ou 2 jours de rafting. On a choisi la 2e option et c’était carrément une bonne idée ! Seuls dans notre petit bateau avec Mike, notre guide Lahu, on a descendu la rivière Pai le long du courant et de la soixantaine de rapides sur les 60 km de trajet.
Les sensations sont au rendez-vous, entre le sentiment d’être seuls au milieu de la jungle, quelques petits frissons dans les rapides, sans compter les surprises de notre guide qui, pour pimenter la descente un peu trop calme à son goût, nous a offert quelques bonus (dérapage sur rocher, mini « washing machine »...). Entre deux rapides, une petite baignade dérivante dans la rivière pour se rafraîchir (pour ma part, après avoir vu le bateau partir sans moi, je n’ai pas oser retenter le coup), un plongeon dans les mini cascades (massage du dos un peu violent pour Thib), on se laisse parfois dériver au rythme du courant, ce qui permet une pause bien méritée pour nos petits bras fatigués (surtout les miens – Thib ayant lui épaté le guide en remontant dans le bateau à la force des bras après son bain dans la rivière, alors qu’il a fallu me hisser lamentablement comme un sac à patates).
A mi-chemin, on fait étape dans un camp où vivent deux « campmen » issus des tribus montagnardes. Le confort est sommaire, on dort dans des ½ cabanes (1/2 car il n’y a qu’un sol en dessous et une bâche au-dessus). La moustiquaire est bienvenue pour donner l’impression d’être un peu séparé des bébètes – mise à part l’araignée qui a élu domicile dans la mienne...
Bon à savoir : il n’y a absolument rien, mais rien à faire dans ce camp. Une fois le diner avalé à 18h30, le whisky local goûté (ça picote)... au lit à 20h et le pire, c’est qu’on s’est endormis presque tout de suite !
Drôle d’impression que cette nuit passée à des kilomètres (et des heures de marche) de tout, mais pas si désagréable finalement... Au total, ces deux jours ont été incroyables de dépaysement, de nature et d’échanges avec notre guide, adorable ! Une super expérience (au prix de quelques courbatures...) !
Le coin des bébètes
Après 48h passées au milieu de la jungle, le bilan est finalement assez léger ! On nous avait promis des milliers d’araignées (merci Mathieu), on n’en a vu que 3 (+ ma compagne de moustiquaire). Le guide, qui est vraiment très gentil et a vite compris mon aversion pour ces bestioles, les sortait en douce du bateau avant qu’elles ne nous grimpent dessus. Celles que nous avons croisées ne se mangent pas, mais les grosses noires velues si, elles servent mêmes d’arôme pour le whisky...
Un bébé python sur une branche d’arbre et des cris de gibbons dans la forêt, et c’est tout !
Le retour à la civilisation à Mae Hong Son n’est pas trop violent, cette toute petite ville à quelques kilomètres de la frontière birmane est plutôt paisible. Comprendre : il n’y a rien à faire, à part visiter le temple du coin (plutôt pas mal, même s’il y a autant de photos du roi et de la reine que de statues de Bouddha... et une partie du temple interdite aux femmes, quasiment de la provoc, ça me démangeait d’y aller !).