Le 02/08/15, 14:18
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Mais vraiment en plein, plein cœur... avec les avantages et les inconvénients (mais surtout les avantages).
Comment vient-on à Mulu ?
Avec un petit avion dans lequel on survole une partie du Sarawak et l’état de Brunei, petite dictature sans intérêt (d’après ce qu’on nous a dit). De la jungle à perte de vue, coupée de rubans d’eau et de (très rares) routes. On arrive à Mulu dans un tout tout petit aéroport...
Vraiment tout, tout petit !
Que fait-on à Mulu ?
On marche !! On marche dans la jungle, on marche dans les grottes, on marche dans l’eau, on marche au-dessus de la jungle, on marche dans la merde (littéralement).
Le parc de Gunung Mulu est très bien (trop) balisé et les balades se font en partie sur des passerelles en bois. Pas assez aventurier pour nous, on a donc essayé de corser un peu les choses.
Première étape : la balade à 30 m du sol, dans la canopée (la cime des arbres), sur de petits ponts de singe suspendu dans les airs. C’est la plus grande « tree-based skywalk » du monde (près de 500 m de long accroché à des arbres), on en connait à qui ça n’aurait pas plu
Deuxième étape : la jungle en dehors des sentiers battus (enfin, surtout en dehors des passerelles en bois), avec ses rencontres sympathiques et la pluie battante pour rendre la balade plus rigolote !
Troisième étape : un trek d’une journée jusqu’au jardin d’Eden (c’est eux qui le disent), en traversant la Deer Cave (du nom de ces petits animaux qu’on n’a pas vus parce qu’ils n’habitent plus dans la grotte – vous pouvez faire comme nous et aller voir sur Google à quoi ça ressemble). L’entrée de cette grotte ouvre sur une salle de 150 m de haut (aux chiottes la grotte de Niah), dont le sol est jonché de guano largué par les millions de chauves-souris et d’hirondelles qui y vivent. Il faut d’ailleurs éviter de marcher sur le guano, car il s’agit d’immenses tas dans lesquels on risque de s’enfoncer jusqu’à 1 m de profondeur (on n’a pas tenté l’expérience).
Cerise sur le gâteau : des milliers (millions ?) de cafards se baladent sur les tas de guano. D’autres habitants de la grotte, plus ou moins hospitaliers, se sont trouvés sur notre chemin (et sous nos mains, car il y a quelques passages à escalader dans cette grotte...) : encore des criquets géants, une araignée gigantesque sortie tout droit d’un de mes pires cauchemars ; pour finir, les araignées fantômes imaginées par notre guide qui a découvert ma phobie et trouvait rigolo de me faire sursauter et pousser des petits cris à la moindre alerte. Pour les vrais bébètes, désolés, on n’a pas de photo, mais imaginez-vous les insectes surdimensionnés, aux pattes et antennes immenses, qui peuvent proliférer dans une grotte sombre et humide... vous y êtes ? Voilà.
La traversée de la grotte est malgré tout une expérience intéressante, et surtout débouche sur un petit coin de paradis, une piscine naturelle alimentée par des cascades au cœur de la jungle ; plutôt chouette !
A Mulu, on a aimé :
- Le côté paumé de ce parc naturel au milieu de rien ;
- L’accueil et la gentillesse des locaux, et leur compréhension !
- L’hébergement en homestay chez Lydia, une authentique Orang Asli (une locale quoi) ; et les bavardages le soir devant un verre de whisky...
C’était plus difficile pour :
- Le côté paumé ; l’absence de distributeurs automatiques, l’unique machine à CB de Mulu qui ne fonctionne que le matin lorsqu’il fait beau (véridique) ; l’aéroport qui ne prend pas la CB, et pas de connexion Internet, d’où quelques heures de galères pour arriver à prendre un billet d’avion.
- La douche exclusivement à l’eau brunâtre de la rivière... On a même essayé de se baigner directement dedans, mais pas évident de se faire un shampoing avec les flaques d’essence laissées par les longboats...
Malgré tout, difficile de quitter Mulu ! Petit coup de blues en partant rejoindre la civilisation et ses facilités (mais la douche à l’eau claire c’est cool quand même).
Le coin des bébètes :
Quelques rencontres junglesques...
Ainsi qu’une sangsue qui ne voulait plus quitter Thibault (à croire qu’il a la cote avec les bestioles, après le cafard de Tioman).
Note aux voyageurs :
Vous l’aurez compris, il vaut mieux prévoir des sous et son billet de retour avant d’aller à Mulu...
Comment vient-on à Mulu ?
Avec un petit avion dans lequel on survole une partie du Sarawak et l’état de Brunei, petite dictature sans intérêt (d’après ce qu’on nous a dit). De la jungle à perte de vue, coupée de rubans d’eau et de (très rares) routes. On arrive à Mulu dans un tout tout petit aéroport...
Vraiment tout, tout petit !
Que fait-on à Mulu ?
On marche !! On marche dans la jungle, on marche dans les grottes, on marche dans l’eau, on marche au-dessus de la jungle, on marche dans la merde (littéralement).
Le parc de Gunung Mulu est très bien (trop) balisé et les balades se font en partie sur des passerelles en bois. Pas assez aventurier pour nous, on a donc essayé de corser un peu les choses.
Première étape : la balade à 30 m du sol, dans la canopée (la cime des arbres), sur de petits ponts de singe suspendu dans les airs. C’est la plus grande « tree-based skywalk » du monde (près de 500 m de long accroché à des arbres), on en connait à qui ça n’aurait pas plu
Deuxième étape : la jungle en dehors des sentiers battus (enfin, surtout en dehors des passerelles en bois), avec ses rencontres sympathiques et la pluie battante pour rendre la balade plus rigolote !
Troisième étape : un trek d’une journée jusqu’au jardin d’Eden (c’est eux qui le disent), en traversant la Deer Cave (du nom de ces petits animaux qu’on n’a pas vus parce qu’ils n’habitent plus dans la grotte – vous pouvez faire comme nous et aller voir sur Google à quoi ça ressemble). L’entrée de cette grotte ouvre sur une salle de 150 m de haut (aux chiottes la grotte de Niah), dont le sol est jonché de guano largué par les millions de chauves-souris et d’hirondelles qui y vivent. Il faut d’ailleurs éviter de marcher sur le guano, car il s’agit d’immenses tas dans lesquels on risque de s’enfoncer jusqu’à 1 m de profondeur (on n’a pas tenté l’expérience).
Cerise sur le gâteau : des milliers (millions ?) de cafards se baladent sur les tas de guano. D’autres habitants de la grotte, plus ou moins hospitaliers, se sont trouvés sur notre chemin (et sous nos mains, car il y a quelques passages à escalader dans cette grotte...) : encore des criquets géants, une araignée gigantesque sortie tout droit d’un de mes pires cauchemars ; pour finir, les araignées fantômes imaginées par notre guide qui a découvert ma phobie et trouvait rigolo de me faire sursauter et pousser des petits cris à la moindre alerte. Pour les vrais bébètes, désolés, on n’a pas de photo, mais imaginez-vous les insectes surdimensionnés, aux pattes et antennes immenses, qui peuvent proliférer dans une grotte sombre et humide... vous y êtes ? Voilà.
La traversée de la grotte est malgré tout une expérience intéressante, et surtout débouche sur un petit coin de paradis, une piscine naturelle alimentée par des cascades au cœur de la jungle ; plutôt chouette !
A Mulu, on a aimé :
- Le côté paumé de ce parc naturel au milieu de rien ;
- L’accueil et la gentillesse des locaux, et leur compréhension !
- L’hébergement en homestay chez Lydia, une authentique Orang Asli (une locale quoi) ; et les bavardages le soir devant un verre de whisky...
C’était plus difficile pour :
- Le côté paumé ; l’absence de distributeurs automatiques, l’unique machine à CB de Mulu qui ne fonctionne que le matin lorsqu’il fait beau (véridique) ; l’aéroport qui ne prend pas la CB, et pas de connexion Internet, d’où quelques heures de galères pour arriver à prendre un billet d’avion.
- La douche exclusivement à l’eau brunâtre de la rivière... On a même essayé de se baigner directement dedans, mais pas évident de se faire un shampoing avec les flaques d’essence laissées par les longboats...
Malgré tout, difficile de quitter Mulu ! Petit coup de blues en partant rejoindre la civilisation et ses facilités (mais la douche à l’eau claire c’est cool quand même).
Le coin des bébètes :
Quelques rencontres junglesques...
Ainsi qu’une sangsue qui ne voulait plus quitter Thibault (à croire qu’il a la cote avec les bestioles, après le cafard de Tioman).
Note aux voyageurs :
Vous l’aurez compris, il vaut mieux prévoir des sous et son billet de retour avant d’aller à Mulu...