Le 18/04/15, 22:28
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Jour 19
Monteverde a une histoire un peu étrange car fondée bizarrement dans les années 50 par des quakers américains attirés par la neutralité costaricienne (ils étaient objecteurs de conscience). Ces derniers sont pour beaucoup dans l’essor du lieu et son développement dans l’écotourisme.
Monteverde est ainsi devenue l’un des principaux centres touristiques du pays, tout en possédant une vie culturelle assez dense (nombreuses galeries et quelques festivals musique) que l’on ne retrouve pas forcément ailleurs. Nous nous y trouvons bien car l'air est moins humide qu'à Osa ou Arenal, mais il faut un peu de temps à Jana pour s’adapter à chaque nouveau lieu. La nuit a donc été un peu mouvementée ce qui nous a amené à réduire nos ambitions de la journée en terme d’activités.
Nous avons donc décidé de profiter de notre lodge et de sa piscine dans la matinée et en début d’après-midi.
Finies les lunettes de piscine style première de la classe, faut pas déconner non plus.
Désormais Jana ne veut plus boire son biberon si elle n'est pas au bord de la piscine...
Puis nous sommes allés visiter un très beau jardin d’orchidées sauvages contenant plus de 450 espèces. C’est énorme sachant qu’elles proviennent toutes de Monteverde. Mais c’est relativement faible quand sait qu’il y a plus de 30 000 espèces dans le monde... .
Quelques spécimen rares en photos :
Monkey face orchidée (ressemble à une tête de singe)
Upside down orchidée (couleur différente dessus dessous)
Spider orchidée (form)e d'araignée
Shoes orchidée (forme de chaussure)
Mais nous avons aussi particulièrement aimé 2 espèces :
l’aristolochia grandiflora (ouvert et fermé)
et le giant authurium
Demain matin, excursion aux "hanging bridges » (ponts suspendus) au programme
Citation voyage du jour : "Courir le monde de toutes les façons possibles, ce n’est pas seulement la découverte des autres, mais c’est d’abord l’exploration de soi-même, l’excitation de se voir agir et réagir. C’est le signe que l’homme moderne a pris conscience du gâchis qu’il y aurait à rendre passive une vie déjà bien courte. »
Xavier Maniguet
