blog de Marion et Nico

Bien le bonjour de l’ Argentine ou nous sommes arrivés depuis le 23 juillet. C’est l’avant dernier pays de notre magnifique et inoubliable tour du monde.
Nous arrivons par la région de SALTA, après avoir pris un bus de nuit entre Potosi & Villazón (la ville frontière de l’Argentine). Nous sommes arrivés à 5 h du mat, congelés. Les vitres du bus ont gelées à l’intérieur...Nous avons attendu 2h à la station de bus que le jour se lève en discutant avec une famille bolivienne très agréable. Nous passons la frontière en suivant les conseils donnés par la famille sans « l’aide » que nous propose une agence (on économise 40 pesos tout de même ! ). A nous l’Argentine !!
Nous faisons un premier stop au village de Humahuaca situé au cœur de la quebrada du même nom. C’est une région classée au patrimoine mondial de l’UNESCO pour la beauté de ses paysages. Le village est mignon, très touristique ! C’est les vacances pour les argentins et il semble que le nord soit une destination de choix. On se promène un peu, on profite du soleil qui bien que l’on soit encore 3000m d’altitude se montre très généreux.






Le lendemain nous partons en bus pour le village d’Iruya, niché au creux du canyon à 3h de trajet soit 70kms, 20 kms de goudron et 50 kms de terre. La route est belle et les couleurs des falaises qui surplombent le village sont impressionnantes. On se promène, grimpe, redescend, regrimpe pour parcourir les petites rues de ce petit bout du monde paumé. Le temps passe vite et nous repartons vers Humahuaca rejoindre Nadège et Ludovic rencontré à l’hôtel (salut a vous en passant !).





Nous continuons notre route en direction de Tilcara ou nous passons aussi 2 jours. Nous visitons des ruines pré-incas, le site est très bien préservé et les explications sur le mode de vie et la position du site très claires. Certaines maisons ont été reconstitué, c’était bien sommaire à l’époque !
Puis nous marchons jusqu’à la gargantua del diablo. Le paysage est très beau, difficile de décrire ces gorges aux couleurs dégradées. Le soir , pour le plus grand bonheur de Nicolas, on mangera de la bonne VIANDE , miam !






Le 26 nous allons à Purmamarca, à 40 minutes de bus de Tilcara, avec Thierry (un autre prof) c’est un village isolé avec une vallée aux milles couleurs, nous prenons un peu de hauteur et admirons le paysage, les couleurs sont chatoyantes, nous sommes émerveillés par cette beauté naturelle, qui a mit des millions d’années à se former.
Puis nous contournons la ville, pour effectuer une petite promenade, c’est toujours un spectacle magnifique les couleurs explosent sur la roche. Par moment on a l’impression qu’un un peintre est venu s’ éclater à peindre les roches, le CONTRASTE est trop beau.
Nous passerons toute la matinée ici, de retour à l’ hôtel, on se repose, et le soir nous irons à une PENA. Ca se passe dans un restau, et il y a un groupe de musiciens traditionnel qui chante et joue des instruments très divers ( flûtes de toutes tailles, flûtes de pan, guitares, batteries et une instrument que nous découvrons pour la première fois: une tige de bambou creusée d‘au moins 4 mètres qui se finit en forme de trompette et fit un son très grave), si vous désirez le groupe s’appelle TARPUY (on l’a trouvé sur deezer), nous avons passé une superbe soirée.







Le programme sera speed jusqu’au dernier jour car nous voulons en profiter à fond, c’est fini pour cette ville. Demain nous serons à SALTA, ou nous passerons aussi que deux jours. Bisous !

Les mines de Potosi

Le bus de Sucre à Potosi nous a offert de superbes paysages. Comme l’altitude nous manquait un peu, nous repartons pour 4070m !
On arrive vers 18h30, trouvons un hôtel (la casona, merki les copains Stevy et Gagui) et bookons un tour pour demain, direction les mines !
On nous équipe de pieds en capes de casque, pantalon, vestes et lampes frontales, on a TRES fière allure !
Direction le marché des mineurs pour acheter quelques présents : gants, jus de fruit et surtout feuilles de coca et alcool a 96 degré !
Il est bien précisé sur la bouteille que l’alcool est potable, mouais...
Notre guide est un ancien mineur, il nous explique l’importance de la coca et de l’alcool. Les mineurs se retrouvent 1 a 2 heures avant de commencer le boulot pour mâcher les fameuses feuilles, jusqu’à former une grosse boule dans leur joue, qui leur tiendra 5h avant le renouvèlement. La coca leur enlève la faim, la soif et les stimulent. Ils en mangent 1 a 2 paquets par jour !!! Pour l’alcool , ca leur enlève la peur et l’appréhension du travail et leur apporte chance et protection. Avant de s’en envoyer une rasade, ils en versent d’ailleurs une sur le sol pour la Pachamama, la terre-mère protectrice. S’ils n’en boivent pas, ils risquent de trouver moins de minéraux et d’être moins chanceux...
La visite démarre et je me sens rapidement claustro, dommage dans une mine...Le guide nous montre les galeries, certains endroits sont renforcés par des étais en bois qui menacent de s’effondrer. Les puits sont creusés a grands coups de dynamite, rapidement nous entendons 28 détonations au dessus de notre tête, trop effrayant ! Nous rencontrons des mineurs, leur distribuons nos « cadeaux ». Nous discutons avec Pablo, mineur de 51 ans qui a commencé a 10 ans dans la mine et qui a vu TOUS ces collègues ayant débuté avec lui, mourir les uns après les autres. Son fils de 17 ans travaillait a côté de lui. Maintenant les hommes peuvent y travaillé a partir de 15 ans, nous en avons vu plusieurs de ces jeunes hommes tirants déjà de lourds chargements, buvant et mâchant de la coca a longueur de journée. La durée de vie des hommes est de 45 ans en moyenne..
Nous passons devant des coulées d’arsenic, des extraits d’argent et de zinc.
Et pour finir nous passons devant le diablo de la mine, protecteur de chacun a qui on offre cigarettes, feuilles de coca, alcool...
La visite se finit enfin, je suis quand même soulagée de sortir et de retrouver l’air libre!!

C'était notre dernier message de Bolivie, demain nous allons en direction de l'Argentine, a nous les gros Steaks !!

Voici quelques photos :

Ola Ola !!!

Après des semaines de voyage, la charmante ville de SUCRE arrive à point nommé. C’est une ville très agréable, il fait bon et même chaud en pleine après-midi, nous y passerons 4 jours. Au programme grasse mat’ tous les jours, on se perd dans les rues pour admirer l’ architecture, les cathédrales, les églises, nous visiterons le musée FOLKORIQUE avec des masques traditionnels qui célèbrent les divinités, les mariages, les fêtes en gros.
Le premier jour nous sortons de l’ hôtel vers 16h, pour se balader vite fait. Le soir nous retrouverons nos amis TDM Fanny et Alex rencontrer au Chili puis au Pérou et enfin à La Paz.
Le lendemain idem grasse mat mais irons jusqu’au point de vue qui surplombe la ville, nous assisterons à un beau coucher de soleil. La chose la plus importante c’est le marché centrale ou nous allons déguster tout les jours un désert fait de fruit frais au yaourt, une montagne de délice.
Le seul hic c’est notre HOTEL avec 3 étoiles oui oui, cela arrive pour des TDM. Enfin c’est 3 étoiles boliviennes, ne l’oublions pas . La 1ere chambre impossible de ce doucher car il y a une infiltration d’eau donc les murs sont noirs de moisissure, la 2eme chambre un peu mieux, le seul problème encore la douche, l’eau déborde quand on se douche, inondation dans la chambre puis la mezzanine de l hôtel tout cela à 23h du soir.
La bonne chose c’est que nous ne payons que moitié prix soit 50 Bs au lieu des 100 Bs pour une chambre matrimoniale avec douche, c’est bon.
Le denier jour nous allons sur la place ou nous avons fait faire des protection de passeport en cuire, trop cool.
C’est marrant car la ville de Sucre regorge de coccinelle en super bon état, elles se vendent a 2000 $ ! On a voulu en acheter une mais c’est hors-budget
Nous avons assisté à 2 matches de demi-finale de la coupa america, qui suscite l’engouement de toute l’Amérique latine ! Evidemment ca s’accompagne de pizzas et de bière ( vendue au litre tant qu’a faire ! )
Le 21 après midi nous prenons un bus pour POTOSI., notre dernière étape en Bolivie !

Merci à tous de nous suivre si nombreux, même si on aimerait plus de commentaires, on sait on radote mais bon ça fait trop plaisir de vous lire aussi.

A très vitre les amis.






Même à 13000 km, on peut monter a la tour Eiffel, c'est dépaysant de voyager, non !!!

Pour notre 300ème jour de voyage, nous avons eu le souffle coupé dans tous les sens. Qu’est-ce que le Huayna Potosi : c’est une montagne de plus de 6000m, la plus accessible de la Bolivie selon les agences touristiques. Nous sommes partis pour 3 jours avec l’Agence TRAVEL TREK recommandée par Stan & Flo (salut à vous au passage).


1er jour
Rendez-vous à 9h15 à l’agence. Nous sommes donc partis vers 10h30 ( ah oui, on a oublié de prendre en compte la ponctualité bolivienne !!! ) après avoir récupéré notre équipement au milieu de la rue. Puis nous nous arrêtons 20 minutes pour graisser les rotules de direction du van qui nous emmène et enfin on peut partir... Nous nous dirigeons vers notre refuge, situé a quelques 4700m d’altitude... Nous faisons connaissance avec Silverio, notre guide. Nous déjeunons rapidement puis partons tester notre équipement. Nous enfilons donc casque, gant, pantalon, veste, chaussures qui s’apparentent à des boots de ski, prenons piolet et crampons. On s’exerce à marcher sur de la neige un peu gelée, en montée puis en descente et on continue en grimpant un petit mur de glace à l’aide de notre piolet. Et on y est arrivé ! Silverio est patient on monte et descend plusieurs fois ca nous plait bien !
En rentrant au refuge on fait connaissance avec Nicolas (encore un ! ) , on prend le thé et le maté de coca ( infusion avec des feuilles de coca, bonnes contre le mal d’altitude ) . A 17h30 nos guides nous amènent la soupe. Oh la on aurait pas du gouter autant... Mais le refuge n’a pas d’électricité alors il faut profiter de la lumière du jour pour diner !
Bon ben a 19h45 on est couché, j’ ai du mal a m’endormir si tôt , Nico pas du tout !



2ème jour
Levé vers 7h, il fait très beau. Nico est en pleine forme, moi je me sens moyen, un peu mal au bide, pas faim... Je me force a avalé un maté de coca, peine perdue, il repartira qq instants plus tard. Mal des montagnes me voila !! Pourtant on en a passé du temps a 4000 mais bon, il n’y a pas de règles. Après quelques hésitations, je décide de monter jusqu’au prochain refuge et de redescendre si ca ne va pas.
On commence à grimper avec nos gros sacs sur le dos ( qui contient notre équipement pour la grimpette finale et pèse entre 15 et 20kg ) . On mettra 3h à monter a 5130m d’altitude. Record du Népal battu !! Le cœur se met à s’agiter au moindre mouvement... On arrive vers midi, on mange puis on s’occupe, Nico en cousant ses drapeaux, moi en papotant avec les gens présents. La vue des environs est superbe : sommets, lac vert-gris et le coucher de soleil qui donnera des couleurs superbes. De nouveau dîner super tôt et au lit à 18h sur les petits matelas disposés sur le sol. La « nuit » sera agitée : allers retours aux toilettes, certains qui vomissent , un brésilien qui saigne du nez...et bien sur chaque mouvements qui provoque un emballement du cœur. Pour nous ca va ! A minuit on est tous au taquet pour l’épreuve qui nous attend...





3ème jour
Levé, habillage avec toutes nos couches soit 3 en bas et au moins 4 en haut et tout notre équipement. Maté de coca, tartine et c’est parti. Il est 1h20, nos lampes frontales sont installées sur nos casques et les crampons sont fixés aux chaussures. Silverio nous encorde, lui en premier, moi et Nico en dernier. Nous commençons la montée dans la neige. Après 40 minutes de marche nous atteignons 5300m. Le guide décide rapidement d’encordé Nico avec un autre grimpeur plus rapide car moi je suis TRES lente comme il me le rappelle
J’atteins 5500m vers 3h45 du mat’ et la le guide m’achève en me disant qu’on a fait ¼ du trajet et qu’il nous faudra entre 8h30 et 9h pour atteindre le sommet. Je réfléchis devant les lumières de l’alto que l’on voit au loin. La nuit est superbe, la pleine lune et le ciel étoilé nous éclaire, l’instant est assez irréel. Je décide de rentrer, c’est trop dur pour moi.
Nico quant à lui poursuit sans la frontale, les lumières de la nuit suffisent. 5600, 5700, les pas sont difficiles et le souffle est court. Lors d’une pause le guide lui dit que le sommet n’est pas loin. Combien ? 30min ? Et non c’est encore 1h30 de montée qu’il reste !! A 6h30 après 5h de montée, Nico atteint le sommet a 6088m d’altitude !!! Moment incroyable, véritable défi physique accompli. Il y verra les premières lueurs du jour et pourra admirer le sommet de l’Illiapu, le lac Titicaca et la ville de La Paz. A peine le temps de réaliser, de profiter et de prendre quelques photos qu’il faut redescendre. Moment pénible, la pente est raide et la fatigue bel et bien la.
Je le retrouve au refuge vers 9h30, épuisé. Il prend une soupe et déjà il faut repartir vers l’autre refuge. La dernière partie est dure car nous portons de nouveau nos gros sacs et on arrive enfin à la voiture qui nous ramène à La Paz vers midi. On rentre a l’hôtel un peu hébété de fatigue. On se repose, prend une douche et partons en fin de journée prendre un bus de nuit pour Sucre ou nous allons nous reposer !






Cette expérience de la haute montagne a été fabuleuse. Moments de fatigue intense mais découverte de vues imprenables ! Nous avons adoré faire cette ascension même si pour moi elle s’est arrêtée a 588m du sommet. Une aventure inoubliable !!!!!
Ps : Dom tu devrais pas dormir a 3h30 du matin ?? Merci pour ton message et bisesss a tous

Bonjour,

Une nouvelle épreuve sportive effectuée dans la région de La Paz. Le nom fait peur, j’ai parcouru les 63 kms de la route de la MORT qui se compose de 3 tronçons. La descente est impressionnante car nous sommes partis de 4700 m d’ altitude pour finir 4h30 plus tard à 1200 m.
Pour pourvoir profiter un maximum des sensations je me suis mis dans le premier groupe. Après 30 minutes de briefing c’est parti! J’ai commencé par 22 kms sur une route goudronnée avec un magnifique soleil avec comme arrière plan de sublimes montagnes enneigées. Nous avons pu tester nos machines car la vitesse était de 50 km/h environ. Nous étions 21 bikers par groupe de 7. Il fait très froid à plus de 4000m. Comme nous sommes en Bolivie la sécurité est de rigueur, nous sommes lancés sur route ouverte avec voitures, camions et bus. Il faut faire attention il y a des véhicules à doubler car les boliviens ne font pas attention sur la route. Il faut faire extrêmement attention et anticiper un max....je finis 3ème.
Malheureusement après le premier tronçon il y a une première chute à l’ arrière du peloton, bilan un nez abimé et qq égratignures







Deuxième debrif car nous attaquons la vraie route de la mort, c’ est un chemin en terre avec d’un côté la roche et de l’ autre un précipice de 1200 m. Malheureusement chaque année des personnes tombent....Nous sommes tous conscient que c’est un plaisir de faire du VTT mais a quel prix...Nous sommes prêt à repartir le seul hic c’est le temps le brouillard est épais et pour que la difficulté augmente il y a de la pluie. la c est vraiment chaud car le chemin est très gras, ca glisse, on a peu de visibilité mais nous sommes très bien encadrés les guides font très attention à nous, même si nous sentons la compétition monter au fur et à mesure que les kms défilent. Il y a tellement de bosses que mes poignets me font mal, le pire se sont mes doigts car je saute sur les freins à chaque moment entre les bosses. Un chien essaye même de mordre nos pneus lorsque nous traversons un village. Le plus grand danger, se sont les véhicules qui viennent en contre sens ou les autres vélos plus lent que nous doublons. Je finirais 2ème. Pas de chute. La température augmente après ces 1700m de dénivelé!








3ème et dernière partie, le temps est au beau fixe plus de pluie juste un peu de nuages, nous sommes très en confiance. Depuis le début je suis avec 2 belges et un australien, on fait une petite compet‘, on se double les une les autres on s’ éclate comme des oufffs et comme des cons car avec le recule par moment la vitesse est trop élevée mais bon pas de chute dans notre groupe. Nous nous posons qq minutes sur le rebord pour effectuer des photos. Le deuxième groupe passe devant, nous reprenons la piste de plus belle est là c’ est le drame un péruvien vient de faire une très grosse chute, la joue est touchér, et il ne peut plus bouger l’ épaule. Il a mal aux jambes et même avec tout l équipement une chute reste une chute. Donc nous repartons tranquillement mais les sensations fortes reviennent très vite nous passons sous des chutes d’ eau, traversons de petites rivières traversant la piste, il fait de plus en plus chaud, nous sommes en polo de cycliste mais toujours avec les protections des tibas, coudes, casque et gants...nous sommes lancés à toute vitesse pour la dernière descente finissons par une petite grimpette pour une arrivée à la piscine. Je finirais 1er, je suis content de ce nouvel effort sportif, le cadre est magnifique avec les montagnes tout autour.

Il est 14h30 juste le temps de déjeuner, je ne profiterais pas de la piscine car un van part plutôt pour amener le péruvien qui est tombé à l’ hosto, de plus ma doudou est restée à la Paz, donc je suis bien content de rentrer pour la retrouver.

Après avoir fait nos aux revoir a Dorothée et Nico ( dur dur d’ailleurs, j’aurais aimé qu’ils restent 2 mois de plus... peut être eux moins , nous prenons un bus en direction de Rurrenabaque, ville située a 300 km de La Paz, aux portes de l’Amazonie toujours en compagnie de nos amis Steeve et Gaëlle.
Nous partons avec 1h30 de retard, fort mal installé dans un bus local avec 23h de trajet devant nous. Et quel trajet ! La route chemine tout du long à côté...d’un ravin énorme (1200m de vide au plus haut) ! En effet nous partons de 4000m d’altitude pour arrivé a 0. C’est très impressionnant d’autant que nous ne sommes pas vraiment les seuls sur la route et que les chauffeurs commencent une sorte de compétition a celui qui ira le plus vite, ca klaxonne, se frôle, se pousse. Heureusement le notre semble moins taré que les autres et laisse passer. Nous avons eu a peu près 3h de route goudronnée avant d’attaquer la piste caillouteuse et chaotique.
Après 4h30 de route nous attendrons 1h car il y a des travaux et il faut attendre la fin de journée de travail des ouvriers... soit.
Nous arriverons à Rurrenabaque vers 11h, épuisés. Mais il fait chaud, ce qui ne nous était pas arrivé depuis le 10 Mai. L’hôtel que nous trouvons regorge de hamacs, parfait pour une sieste. Nous nous reposons et bookons un départ pour 3 jours dans la pampa amazonienne.
Durant ces 3 jours nous avons vu toutes sortes de bestioles : caïmans et aligators en quantité astronomique, tortues, singes hurleurs et petits singes jaunes, hérons, martins pécheurs, ara, plusieurs sortes d’oiseaux, des piranas et le plus surprenant de tout des dauphins d’eau douce !! Difficile de voir leur long nez car ils plongent très vite mais avec de la patience on y arrivera.
Nous sommes partis à la recherche d’anaconda dans un marais chaussés de nos bottes de 7 lieux. Nous avons pataugé dans des eaux plus que suspects pour revenir bredouille. Point d’anaconda ce jour la.
Les levés et couchés de soleil nous ont laissé songeurs , les ballades en pirogue rêveurs et la pêche aux piranas nous a bien fait rigolé. On a pu avalé notre butin le soir même en évitent soigneusement les dents de ces carnivores ! Nous avons fait une sortie de nuit pour voir les caïmans que nous reperons a l’aide de nos lampes frontales dont la lumiere donne une couleur jaune a leurs yeux. Le lendemain, certains iront même jusqu’à se baigner dans les eaux troubles qui nous entourent pour essayer de toucher les dauphins.






Le campements ou nous avons dormi était sommaire mais très ambiance jungle.
Nous avons passé 3 jours vraiment agréable sans même trop souffrir de la présence des moustiques ( pourquoi c’est pas eux qui sont en voit de disparition d’ailleurs, ca arrangerait tout le monde ! ) .
Pour revenir a la Paz, nous choisissons l’avion, pas moyen de se retaper cette route horrible ! Nous serons 18 passagers pour 16 sièges dans un vol de l’armée, ca fait bizarre tout de même de se faire servir un jus d’orange a bord par une militaire en treillis !! La vue de l’avion est superbe mais nous sommes content d’arrivé après ces 40 minutes de vol dans ce coucou.

Après Copacabana, on rejoint La Paz en 3h30 . On arrive vers 21h30 et on loupe la connexion pour Sucre. Tant pis on reste une nuit ici ! Hôtel moyen, diner infâme, beuuuurk.
On passe une bonne nuit et on fait une ballade le lendemain dans la ville. C’est animé, il y à des échoppes partout.
On reste l’après-midi puis on prend un bus pour Tupiza tout au sud du pays rejoindre Steeve et Gaelle, nos acolytes tourdumondistes. On nous a vendu des tickets pour un bus pas mal, on tombe sur un bus ultra-pourri. C’est parti pour 18h d’un trajet vraiment désagréable : route cahotique, mauvaises odeurs... Bref on est vraiment content d’arriver enfin !
On se pose un peu puis on réserve notre tour tous les 6 pour 4 jours dans le Sud Lipez et le Salar d’Uyuni !

Allez c’est parti ! Le premier jour sera surtout de la jeep, peu d’arrêts car nous devons rejoindre le village de San Pablo de Lipez, assez isolé, pour y passer la nuit. La terre prend une couleur ocre, on passe devant un sillar, des formations rocheuses en pics impressionnants. On croise quelques mini-villages qui sont en fait des habitations pour les mineurs qui extraits toutes sortes dee minéraux dans la région : souffre, cobalt... On rejoint notre première halte vers 17h, nous sommes a 4200m d’altitude et il fait froid ! On passe une bonne soirée avec 4 anglais et on va se coucher tôt pour essayer de se réchauffer avec succès : personnes n’a eu froid cette nuit !





Jour 2
Départ très matinal pour cette journée au programme chargée. Nous assistons au lever su soleil qui donne a toute la région de superbes couleurs. Nous arrivons au lac Hédionda, surface aux couleurs variées avec des montagnes enneigées en toile de fond. Une partie du lac est gelée, les températures la nuit atteignent les -15 degré.. On traverse le salar de Chalviri avant de découvrir les roches de Dali, montagnes qui offrent de parfait dégradés allant du blanc a l’ocre.
La route continue et nous apercevons le volcan Licancabur qui marque la frontière avec le Chili. A ses pieds la laguna verde, lac couleur émeraude. Fabuleux, trop beau, superbe !
L’après-midi commencera par une baignade pour Steeve et Nico dans les aguas clientes, l’eau est à 28 environs, l’air a qq degrés seulement, mais une baignade a plus de 4000m, c’est pas tous les jours !
On grimpe jusqu’à 5200m pour apercevoir les fumerolles des geisers et la journée se finira en beauté par la laguna colorada, lac à la couleur rouge ou se regroupe quelques dizaines de flamands roses.
Journée enchanteresse ou les paysages ont été plus beaux les uns que les autres. La nuit se fera a 4350m d’altitude et sera bonne malgré le froid !






Jour 3
Nous commençons par découvrir l’arbre de pierre, formation rocheuse qui doit sa forme au vent et la pluie qui balayent la région. Nous passons par une succession de lacs. De certains sont extraits du sel, du lithium et autres minéraux mais la Bolivie n’exploite pas beaucoup ses richesses et envoit tout au Chili ou les industries transforment la matière première. Nous arrivons de bonne heure a notre hotel. Particularité du jour, celui-ci est construit en sel : parpaings en sel, chaises, tables, commodes... tout est en sel !!
Nous jouons au times up en buvant du thé, l’après-midi est agréable mais le temps se couvre et semble assez menaçant.







Jour 4
Levé à 6h pour assister au levé du soleil sur le salar d’Uyuni. Mouais il n’est pas très motivé ce matin apparemment, il y a 10cm de neige et personne qui bouge dans l’hôtel. La visibilité est nulle, on se recouche et on attend. On prend un petit dej vers 8h et les guides se décident quand même à partir. On voit pas grand-chose. Le salar d’Uyuni est une étendue de 12000m2 de cristaux de sel complètement plate. C’est un peu sensé être le point d’orgue de ces 4 jours...raté ! On se fait quand même qq photos marrants et on regagne la ville d’Uyuni un peu dépité quand même. Pour l’anecdote, ca n’était pas arrivé depuis 15 ans toute cette neige sur le salar...
Et bien sur pas de bus pour rejoindre La Paz ce soir.. Ca sera jeux, recherche d’hôtel et bon restau quand même pour finir ces 4 jours !

Allez on enchaine les messages car avec tout ce retard on a encore du boulot !
Nous voila sur la route entre le Pérou et la Bolivie... on nous a prévenu, des manifestations paralysent le pays depuis des semaines, les mineurs sont en grève et ca rigole pas.
A la station de bus de Cuzco, le ton est plutôt rassurant, les grèves se sont allégées, on passera. On part donc de nuit, confiant.
On arrive a Puno, et on assiste a un levé de soleil incroyable sur la lac Titikaca, le plus haut du monde ( 4000m d'altitude ) . Whouaa, la journée commence bien !
On prend un petit dej' et un bus pour la Bolivie et Copacabana. Dans 3 heures c'est réglé !
1er stop apres 1h de route, il y a des pierres et des tas de terre sur la route, des villageois de partout. il est 8h30 du mat, on nous dit qu'on pourra passer vers 17h, bigre. finalement on passe vers 11h
Ca continue comme ca toute la journée, barrages, pierres sur la route, notre bus qui fait demi tour et nous laisse devant un mur de maninfestant, débrouille pour continuer jusqu’à la frontière, autre bus, passage de frontière et enfin collectivo pour Copacabana !!
Au final 8h30 de trajet au lieu des 3h prévu... mais on est en BOLIVIE !!!
On se trouve un hôtel car bien sur on a loupé le bateau qu’on voulait prendre a 13h30 et on se fait un très chouette restau ! On va pas se laisser abattre quand même !

A 8h du mat’ le 27 Juin on embarque pour l’isla del sol, île plantée au milieu de cet immense lac de ouf! On est accueilli avec 500 marches a gravir, de la gnognotte a côté du Machu,; mais la on a les gros sacs, bigre, le souffle est court. On trouve un bel hôtel avec un vue trop belle, on se repose et on fait une belle ballade jusqu’au point culminant de l’île ou nous seront rejoint par le petit Miguel, gamin de 6 ou 7 ans qui va rester avec nous quelques heures. Nous traversons un village en fin de journée ou l’activité est intense : les gens bossent dans les champs, ramènent les animaux , on voit des lamas.
L’ambiance de cette île nous séduit, pas de voitures, des gens charmant, on y est vraiment bien. Le soir ca sera début de dîner d’anniv’ de Dorothée a la chandelles car il n’y a pas d’électricité sur toute l’île. Mais ca revient et Dorothée soufflera enfin ces 27 bougies plantées sur une banane décoré de Tobblorone ! On sait marquer l’occasion nous !
Le 28 on profite et on fait rien pendant au moins 3 heures d’affilé, ca fait longtemps ! Puis on repart tranquillement vers le bateau qui nous ramène à Copacabana ou on attrape un bus pour La Paz.

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Changement d’auteur pour destination incroyable, nous voici en route pour mon anniversaire au Machu Picchu (c’est donc Dorothée, petite sœur de Marion, qui écrit !)
Mais aller au Machu Picchu n’est pas si simple, on part la veille dans l’après midi en taxi pour Ollantaytambo ou nous avons pris le train pour Agua Calientes. Apres une nuit dans un hotel -1 étoile (si si ca existe !!) lever à 3h45 pour commencer l’ascension à pieds (seuls les 400 premiers arrivés sur le site ont l’accès au Huayna Picchu, petit mont qui domine le site, on voulait pas rater ca !)
C’est donc vers 4h30 qu’on commence l’ascension des 1716 marches (400m de dénivelé, de bon matin) et on arrive juste avant l’ouverture du site pour faire la queue et recevoir le fameux tampon !! (Allez, pour récompenser l’effort fourni, voici l’ordre d’arrivée : Nico L 10eme, Nico P 25eme et Marion et moi 50eme, pas mal hein !)
Nous voici donc sur le site exceptionnel du Machu Piccu au petit matin, la brume recouvre la majeur partie des ruines et une atmosphère assez irréelle se dégage de l’ensemble.... On commence une visite guidée avec un guide descendant des Incas (les espagnols en ont pris pour leur grade !!) qui nous a bien expliqué l’histoire du site, l’architecture, les méthodes de construction etc. En milieu de matinée, la brume s’est complètement levée et on se lance pour l’ascension du Huayna Picchu, c’est reparti pour 400m de dénivelé sur chemin assez irrégulier mais la vue d’en haut nous fait vite oublié les « 3 « gouttes de sueur versées !!
Cette merveille du monde (première pour moi) est tout simplement époustouflante !! C’est immense, très bien entretenu, une précision de construction avec les moyens du bord (pour casser la roche en blocs de pierre, les incas y perçaient quelques trous, y glissaient des bouts de bois et arrosaient le bois jusqu’à ce qu’il gonfle et fasse éclater la roche, ca peut paraître assez imprécis et pourtant c’est au millimètre près, même pas besoin de ciment !!
En début d’après midi nous avons repris le chemin des 1716 marches (mais ca va mieux en descente), puis le train pour Ollantaytambo et le bus pour Cuzco.
On pourrait croire qu’après une telle journée un peu de repos serait bien mérité, mais c’est mal connaitre les backpackers qui ne s’arrêtent jamais ! Nous avons pris une douche à l’hôtel ou on avait laissé nos affaires, manger un poulet frites dans un boui boui lugubre (j’ai pas demandé de bougies sur mes frites !) et pris le bus de nuit de Cuzco à Puno dans l’espoir de passer la frontière bolivienne le 26, mais ca c’est encore une autre histoire !!!!
Bilan de ce 27eme anniversaire : époustouflant, grandiose, mais un peu fatiguant !!!
A très bientôt, gros bisous de nous 4 !!!