On the roads again ...

Et voilà, tout a une fin....notre voyage en est aujourd'hui à son dernier jour.
Notre vol Miami/Londres est à 17h.

Notre dernier regard sur Miami est pour le quartier Art Deco de Miami Beach.
Une histoire qui commence mal avec l'ouragan de 1926 qui dévaste la pointe de Miami Beach, rasant les maisons qui s'y trouvaient. Il a fallu reconstruire avec des matériaux bon marché pour faire face au crach boursier de 1929. Les bâtiments étaient peints en blanc par souci d'économie et la couleur réservée aux ornements.
Au total, plus de 800 bâtiments construits entre 1926 et 1944 sur Ocean Drive, Washington Avenue et Collins Avenue, entre la 5ème et la 15ème rue.
L'Art Déco a rayonné jusqu'à la crise économique de 1974 qui assure au quartier une démolition certaine. C'est sans compter sur la ténacité d'architectes pionniers de ce style architectural. Ils ont investi dans la rénovation du quartier Art Déco.
Et l'histoire finit bien puisqu'aujourd'hui, 200 des 800 bâtiments de l'époque sont toujours debout, pimpants et colorés.
Notre hôtel, le Breakwater, est sur Ocean Drive au niveau de la 10ème rue. Il est dans le style "Streamline moderne", avec des bandes de couleur horizontales et une tour centrale aux allures de totem indien.
Nous avons apprécié notre soirée et notre avant-dernière nuit du voyage dans ce quartier animé et sympathique.

Maintenant, nous profitons de l'attente dans le salon d'American Airlines, avant l'embarquement, pour faire cette dernière mise à jour du blog.
Demain nous retrouverons notre "Chez nous", notre tour du monde sera terminé...
Et l'on pense déjà à notre prochain périple...
Merci à tous ceux qui nous ont suivi sur ce blog.
Un merci tout spécial à Aurélie et Arnaud, pour nous avoir donné l'envie de faire, nous aussi, notre "tour du monde" !

Pour finir, quelques pensées d'hommes célèbres à propos des voyages :

La vie est un long champ à cultiver.
Voyager c'est y semer la diversité de la Terre.
Voyager c'est l'embellir des couleurs du monde.
L. Lesven

Le voyage est un retour vers l'essentiel.
Proverbe tibétain

On ne fait pas un voyage. Le voyage nous fait et nous défait, il nous invente.
Le Breton

Route pour Key West, située à l'extrémité Ouest de l'archipel des Keys qui s'étire en une longue chaîne sur près de 180 kilomètres avec 42 ponts.
Nous allons jusqu'au bout de la route....... là où elle s'arrête.
La ville, Key West,  du même nom que l'île est cernée par les eaux de l'Atlantique, au Sud et le Golfe du Mexique, à l' Ouest.
Elle est de par sa latitude, la ville la plus au Sud des Etats Unis.
La borne, marquant ce point géographique, est la plus photographiée de la ville.
Et il est vrai que nous avons vu une file impressionnante de personnes attendant leur tour pour faire une photo à cet endroit, distant seulement de 150 kms des côtes de Cuba.

200 kms depuis Miami. Une seule et unique route reliant la Floride à Key West.
C'est en 1912 qu'un très riche Mr Flager qui avait contribué au développement de Miami en y amenant le chemin de fer, eut l'idée de continuer la liaison ferroviaire jusqu'à Key West en reliant les nombreuses îles de l'archipel par d'audacieux ouvrages d'art.
Malheureusement, cet "Overseas Railroad" fut détruit par un ouragan en 1935.
C'est alors que le gouvernement fédéral décida de construire une route sur le tracé de la voie ferrée. Le "Overseas Highway" fut terminé en 1938.

Au 19è siècle, l'économie était prospère grâce à la pêche à l'éponge, l'extraction de sel marin, la chasse aux épaves puis la fabrication de cigares.
Aujourd'hui, la ville vit essentiellement du tourisme. Plus de 300 bateaux de croisière déversent chaque année leurs flots de visiteurs.
Key West a acquis une notoriété internationale grâce aux personnages qui l'ont fréquenté ou qui y ont vécu, comme Ernest Hemingway ou Tennessee Williams (un tramway nommé Désir).
Nous avons visité la maison d'Hemingway, où l'écrivain américain a vécu de 1927 à 1939. C'est une très belle maison coloniale construite entièrement en pierres en 1851, contenant encore un grand nombre de ses objets personnels.
Un grand nombre de chats aussi, plus d'une trentaine, tous descendants des 100 chats d'Hemingway, vivent dans la maison.
Ils sont polydactyles, ils ont la particularité d'avoir plus de doigts que la normale. Ceux d'Hemingway ont tous 6 doigts au lieu de 4.
Ils sont vraiment chez eux. L'un d'entre eux, tout noir, se reposait, allongé de tout son long, super zen, sur le couvre-lit bien blanc de la chambre à coucher !
Contraste étonnant

Dans le quartier historique, l'architecture y a conservé son caractère colonial avec des maisons à un étage, construites en bois. Elles sont ornées de corniches et souvent entourées d'un porche ou d'une véranda, peintes en blanc ou en couleurs pastels, bleu ou rose.
Et nous avons bien sûr, tout comme les habitants de l'île, assisté au coucher de soleil au Mallory square, dans une ambiance bon enfant. Pour rester un peu plus longtemps dans la fête et la musique, nous avons opté pour un dîner dans un restaurant cubain.

Après une bonne nuit, nous avons flané à nouveau dans Key West avant de reprendre la route en sens inverse, jusqu'à Miami.

Route pour le parc des Everglades.
Un petit arrêt à Naples pour voir les dauphins près de la jetée. Magnifiques plages de sable blanc.
Nous programmons une visite de 2 heures en bateau sur les rivières d'eau douce coulant au milieu de ce grand marécage qu'est le parc des Everglades.
Nous voyons quelques oiseaux, un lamantin et seulement le dos d'un alligator qui nageait sous l'eau. Petite déception !
Heureusement, reprenant la voiture, nous traversons des mangroves remplies de palétuviers qui prospèrent dans l'eau salée et saumâtre.
Ces mangroves constituent la principale défense de la Floride face à la force destructrice des ouragans en absorbant les inondations et en empêchant l'érosion côtière.
Et le long de ces mangroves, des familles d'alligators sont au repos sur les berges ou nagent dans les canaux.
Nous avons pris tout notre temps pour les observer et les photographier.

Nous traversons la Floride d' Est en Ouest.
A Tampa, bordé par le Golfe du Mexique, nous descendons jusqu'à Sarasota.
Lunch avec Chris après une petite marche à la baie de Sarasota.
Nous n'avons pas eu le temps de visiter la ville, seulement une jolie maison moderne, claire et spacieuse où nous avons gravé nos noms sur une feuille de "l'arbre autographe".
Puis nous continuons pour Fort Myers. Nous visitons en soirée la presqu'île de Sanibel, où nous assistons à un superbe coucher de soleil.

Orlando...et le monde de Disney.
Nous avons choisi de visiter le parc à thème EPCOT.
Cet acronyme signifie "Experimental Prototype Community of Tomorrow" soit "Prototype expérimental d'une communauté du futur".
Nous entrons dans le parc à 9 h 30...
Le parc est divisé en deux cercles, faisant en quelque sorte un 8 vu du ciel. Un petit rond pour le haut est le Future World (monde du futur) et un plus grand pour le bas  est le World Showcase (vitrine mondiale).  

Monde du Futur
Une énorme géode recouverte de panneaux argentés à trois facettes est à la fois l'entrée et l'emblème du parc. Elle est nommée Spaceship Earth (vaisseau spatial Terre).
Nous y entrons et à bord d'un véhicule sur rail, nous explorons les communications depuis l'âge de la pierre jusqu'à l'âge de l'ordinateur. Romains, Grecs, Egyptiens, Arabes, Européens sont mis en scène au travers de l'histoire : pierre, papyrus, parchemin, scriptes, imprimerie.....Tout est superbement documenté. Excellent moment.

Puis dans la Mission Espace, nous continuons notre expérience NASA. Aujourd'hui, nous choisissons l'entraînement intense. Sensation d'un vol dans l'espace pour aspirants astronautes. Ce simulateur spatial tourne et provoque des turbulences. Il crée la force du lancement et lors de la séquence retour, des sensations diverses : chutes dans le vide, vitesse astronomique....
Beaucoup de fun (la tête tourne un peu, l'estomac un peu soulevé) mais c'est tout simplement génial !

Un autre excellent moment est le Test Track (test sur piste).
Chevrolet nous fait entrer dans ses laboratoires pour dessiner et concevoir sur ordinateur le bolide de nos rêves. Seconde étape, le test de notre bolide sur piste....
Nous nous installons dans une petite voiture, nous attachons notre ceinture, et c'est parti pour quelques minutes de sensations fortes sur une piste en montée, en descente, en lacets de façon à tester le comportement du véhicule sous diverses conditions. On penche tantôt en droite, tantôt à gauche, une impression grisante de vitesse !
Retour en enfance....

Puis dans l'animation Terre, nous survolons en deltaplane des paysages de Californie. Nous sommes ainsi passés virtuellement au dessus du pont de San Francisco après y être passés réellement en dessous, en bateau, il y a à peine une semaine.
Là aussi, c'est grandiose.
Leurs animations sont vraiment très bien faites et excellentes.  

Notre temps d'attente le plus long, une heure, a été pour la dernière activité. Pas plus de 5 à 15 minutes pour les autres...de même pour le restaurant.  

Nous avons poursuivi notre visite par la "vitrine mondiale", en commençant par le Canada. Un film de 15 minutes sur écran à 360 degrés nous en montre les plus beaux paysages.  Le Royaume Uni offre ses "fish and chips". Nous ne nous y attardons pas et lui préférons "Impressions de France". Un film de 20 minutes nous fait découvrir la campagne française avec ses traditions, ses châteaux, ainsi que villes, plages et forêts. Les vêtements des "acteurs"  disent que le film n'est pas récent mais c'est un très bon montage.
Nous ne résistons pas au plaisir d'entrer dans la boulangerie-pâtisserie pour déguster leurs éclairs au chocolat. Aussi bons qu'en France (normal, tout le personnel est français).
Nous traversons les pays du Maroc et du Japon et stoppons en Amérique pour explorer l'aventure américaine depuis l'arrivée des immigrants jusqu'à la conquête spatiale dans un film de 30 minutes. L'Italie et l'Allemagne ne proposent pas de documentaires, mais leurs monuments célèbres sont représentés tout comme la France a sa Tour Eiffel.
La Norvège nous offre un tour en drakkar sur les mers scandinaves, puis nous devenons Mexicains et découvrons aussi, en bateau, les paysages du Mexique.
Fin de ce que l'on voulait visiter, et il est 20h30.
Nous avons juste le temps de nous installer pour le feu d'artifice à 21 h.
Une clôture en beauté de notre journée.
Nous quittons le parc à 21h30.
12 heures pleines chez Disney, et nous avons beaucoup aimé.

Nous reprenons la route pour arriver au Kennedy Space Center, le centre de lancement spatial américain relevant de la NASA, près de Cap Canaveral.
Notre visite commence par le Rocket Garden (jardin des fusées) où sont exposées toutes les fusées utilisées par la NASA ainsi que les reconstitutions des capsules spatiales Mercury, Gemini et Apollo.
Et nous nous immergeons dans la conquête spatiale avec un film IMAX (3 D sur écran géant). Super intéressant et instructif.
Un tour en bus nous permet d'avoir une idée sur les rampes de lancement, modifiées pour lancer les premiers satellites et les astronautes puis plus tard pour permettre le lancement de la navette spatiale.
Le bâtiment d'assemblage de la navette avec ses 175m de haut est le plus grand bâtiment au monde à un seul étage. Il peut être aperçu à des kilomètres à la ronde.
C'est là que les navettes spatiales sont assemblées, puis installées sur un énorme transporteur à chenilles pour les envoyer sur l'aire de lancement (ou pas de tir). Le déplacement de ce transporteur (40 m de haut, 35 de large, 6 à 8 m de haut, 2721 tonnes) se fait à 1,6 km/h sur une route spécialement construite pour supporter les poids de la navette et du transporteur à chenilles.
Le trajet demande 5 à 6 h pour pour faire les 5 kms séparant le bâtiment d'assemblage au pas de tir le plus proche. Nous pouvons voir deux rampes de lancement, à peu près identiques, de forme hexagonale avec leur pas de tir surélevé. Au décollage de la navette, le bruit est si intense qu'il s'entend à plus de 30 kms. Pour le réduire, ils utilisent un déluge de 50 000 litres d'eau par seconde dans les 7 dernières secondes. C'est pourquoi on peut voir une vapeur intense entourant la navette au décollage.
La navette contient 1 728 tonnes de carburant explosif pour permettre à la partie allant en orbite d'atteindre la vitesse de 28 000 km/h en 15 minutes et la satelliser à 200 km/h. Chaque lancement de navette coûte environ 240 millions de dollars.
Le dernier vol d'une navette spatiale a eu lieu le 8 juillet 2011.
Au centre Apollo, nous pouvons admirer l'immense fusée Apollo/Saturn V, la plus grande jamais construite, entièrement restaurée. Nous revoyons les premiers pas de Neil Armstrong sur la Lune et pouvons même toucher une pierre ramenée depuis la lune !

Revenus au centre spatial, nous nous mettons dans la peau d'un astronaute, et nous entrons dans un module d'entraînement pour percevoir les sensations lors du décollage d'une fusée.
Entraînement pour visiteurs...les astronautes doivent certainement avoir plus de sensations.
Un dernier film en 3 D sur la vie à bord de la navette spaciale lors de la réparation du télescope Hubble dans l'espace.
Tout ne se passe pas toujours comme souhaité. En témoigne le mémorial des astronautes morts suite à l'explosion au décollage de la navette Challenger en 1986 et de Columbia au retour sur terre en 2003.
Il est déjà 19h. Fin de la visite.
Un lancement est prévu demain...mais nous ne serons plus ici.

Enchantés, ravis, captivés.....
après cette visite extrêmement intéressante et enrichissante.

Quittons San Francisco (côte Ouest) à 12h50. Arrivons à Miami (côte Est) à 21h20.
Le vol ne dure que 5h30. La Floride a 3h d'avance sur la Californie...et il fait plus chaud.

Dimanche 15 juin, Lundi 16 juin, Mardi 17 juin 2014

3 jours entiers pour visiter San Francisco. Beaucoup de vent mais le soleil brille. Nous laissons de côté nos vêtements d'été. Nos écharpes et coupe-vent nous rendent bien service.
Notre visite de San Francisco commence par son monument le plus célèbre, le Golden Gate Bridge. Ce pont suspendu de couleur rouille orangé enjambe le détroit du Golden Gate, là ou la baie de San Francisco rencontre l'Océan Pacifique.
Nous traversons en bus les 2 kilomètres737m du pont et arrivons à Sausalito, ville ayant accueilli les hippies dans les années 1960/1970. Ils vivaient sur des bateaux-maisons (house boats), faisant de Sausalito une ville flottante unique dans la baie de San Francisco. Aujourd'hui, la ville s'est embourgeoisée et ce sont les "bobos" ayant fait fortune dans la Silicone Valley qui désormais y vivent dans des maisons luxueuses.
Sausalito a aussi la particularité d'être ensoleillée, chaude et sans brume contrairement à San Francisco, car lorsque les courants froids de l'océan Pacifique rencontrent la chaleur de la Californie, cela produit de la brume sur San Francisco.
Si bien que durant l'été, c'est souvent que San Francisco et le Golden Gate Bridge se retrouvent dans le brouillard.
Et il ne fait pas chaud ! Marc Twain aurait écrit "l'hiver le plus froid que j'ai vécu est un été à San Francisco".
Nous visitons un autre secteur, Haight Street. Rue très animée avec de jolies maisons victoriennes repeintes de couleurs vives, de longues fresques murales, héritage du mouvement hippie. Des devantures de magasins où des sacs de marijuana sont exposés et des décos burlesques de ci de là.
Nous marchons ensuite jusqu'au quartier de Mission Dolores, une église catholique construite en 1776 par les pères franciscains. C'est le plus vieil édifice de San Francisco qui a survécu à tous les tremblements de terre de la région.
Non loin de là, le Women's Building, un bâtiment de 1910 devenu en 1979 un symbole de la contribution des femmes à travers l'histoire et dans le monde. Il est recouvert de peintures murales, tout comme l'est aussi, la Balmy Alley, quelques kilomètres plus loin, qui concentre la plus grande collection de peintures murales. A l'origine, c'était le travail de deux femmes connues sous le nom de "las mujeres muralistas". Depuis 1984, c'est la célébration des cultures autochtones d'Amérique Centrale en signe de protestation contre l'intervention américaine en Amérique centrale.
Et bien sûr, nous allons voir "la maison bleue, accrochée à la colline", de Maxime Le Forestier.
San Francisco est célèbre pour ses collines situées à l'intérieur de la ville. Il y en a plus de 50. Parmi elles, les Twin Peaks (sommets jumeaux) formant l'un des plus hauts points de la ville, 281m, que nous escaladons pour avoir une vue à 360 degrés sur la ville.
Superbe point de vue, malgré un peu de brume et un vent qui souffle très, très fort.

Notre dernier jour de visite est le plus ensoleillé, le plus chaud et le moins venté.
Traversée à pied du quartier chinois pour rejoindre la Lombard street. Balade dans le parc Presidio avec de belles vues sur le Golden Gate Bridge et la baie.
Nous revenons au quai Fisherman's Wharf (quai du pêcheur) et flânons dans ses rues touristiques. Nous apprécions les spécialités de San Francisco en mangeant du "clam chowder bread bowl" (soupe épaisse de palourdes dans un pain rond). Excellent.
La jetée 39 est aussi un lieu très prisé des touristes, pour regarder les otaries qui jouent ou se battent pour obtenir un morceau de ponton.  
Nous faisons une balade en bateau, dans la baie, qui nous amène jusqu'au Golden Bridge, puis à  l'île d'Alcatraz, qui a été successivement fort militaire, prison militaire puis prison pour les prisonniers civils de 1933 à 1963.
Parmi les détenus célèbres, Al Capone, emprisonné pour fraude fiscale de 1934 à 1939, et Henri Young dont l'histoire est racontée dans le film "Meurtre à Alcatraz".
Agé de 17 ans, il est arrêté pour avoir volé 5 dollars (3€50) dans une épicerie afin de nourrir sa soeur qu'il avait à charge depuis la mort de leurs parents. Il est alors emprisonné sur Alcatraz....
Retour au centre ville en utilisant une icône de San Francisco, le "cable car", ce tramway à traction par câble, le dernier du monde à être opérationnel en permanence. Nous avons fait entièrement confiance dans son freinage dans les descentes, et avons eu raison. Nous sommes arrivés à bon port, debout en équilibre sur le marchepied ! Très amusant...une impression de manèges !
San Francisco, environ 800 000 habitants aujourd'hui, que la ruée vers l'or de 1849 fit passer en une nuit de la taille d'un petit village à celle d'une grande ville.
Berceau du "jeans" avec Levi Strauss, ville de tolérance pour les communautés hippie, gay. De nos jours, la concentration d'entreprises à dimension internationale attire les "cerveaux" du monde entier. Aussi cosmopolite que l'avait décrite Passpartout dans le tour du monde en 80 jours de Jules Verne. Du luxe mais beaucoup de pauvreté, comme en témoignent les innombrables SDF rencontrés dans toute la ville.
En bus, en métro ou en cable-car, nous l'avons bien appréciée, cette ville de San Francisco.

Vendredi 13 juin 2014
Nous quittons notre hôtel, le Cedar Lodge, où nous avons passé nos 2 dernières nuits. Des statues d'ours sont tout autour de l'hôtel, comme il y en a aussi dans la ville suivante  de Mariposa, devant les commerces et les stations essences.
Il est aussi représenté sur le drapeau officiel de Californie.
Omniprésent cet ours, mais invisible en vrai !
Après Mariposa, le paysage de montagnes cède la place à des collines arrondies recouvertes d'herbes sèches. La région est pauvre en cultures.
Il faudra attendre les environs de Merced pour revoir du vert avec les étendues d'amandiers. Nous avons manqué leur floraison en février et mars. Ce doit être magnifique de voir tous ces arbres en fleurs en même temps. Mais nous pouvons voir les fruits aujourd'hui.
La récolte d'amandes fraîches se fait manuellement en juin, tandis que celle d'amandes sèches a lieu en septembre et octobre à l'aide de machines.
La Californie est le premier producteur mondial d'amandes et la pollinisation, ici, dépend essentiellement des abeilles qui sont apportées de tout le pays.
Nous stoppons à Modesto pour ne pas faire d'une seule traite le trajet jusqu'à San Francisco.  

Samedi 14 juin 2014
Nous empruntons une autoroute très chargée. A croire que la Californie est en vacances d'été... ou peut-être seulement en weekend.
A notre arrivée à San Francisco, nous sommes surpris par la température fraîche, un tout petit 16 degrés C, avec du vent et de la brume.

Mercredi 11 juin 2014
Départ dans la matinée pour Mammoth lakes.
Nous nous y arrêtons pour visiter cette station de sports d'hiver de haute montagne.
Un beau lac au pied de la montagne encore enneigée. Beaucoup de pêcheurs de truites, en barques. Il fait frais ici, seulement 17 degrés Celsius.
Nous observons bien les alentours pour voir les ours annoncés sur les panneaux routiers...mais il doit déjà faire trop chaud pour eux.
C'est dans cette région qu'a été retrouvée en octobre 2008, l'épave de l'avion de Steve Fosset, l'Américain aux 116 records, dont 4 en avion, 1 en ballon, et 1 en bateau, disparu en septembre 2007.
Nous entrons dans le Yosemite National Park, dans les montagnes de la Sierra Nevada, par le col de Tioga (3031mètres). Nous le traversons dans sa totalité, d'Est en Ouest. Décor alpin où se succèdent des prairies, des forêts de pins, des lacs de montagne et des pics enneigés. Nous touchons la neige.
Ici aussi, des ours vivent en toute liberté. Environ 500 répertoriés au total dans le parc et une quinzaine dans la vallée du Yosemite visitée par les touristes, que nous verrons demain.
Nous nous installons à l'hôtel pour la nuit.  

Jeudi 12 juin 2014
Le parc de Yosemite se trouve donc au centre de la Sierra Nevada, la plus haute chaîne de montagnes de Californie. Les touristes peuvent seulement visiter 1% de ce parc, le reste étant classé "aire sauvage".
Après avoir longé les sommets hier, avec une température fraîche, nous visitons aujourd'hui la vallée, où la température est dans les 20 degrés à 9h du matin.
La route traverse une forêt de pins qui s'étend le long de hauts rochers granitiques.
Lacs, cours d'eau, prairies humides, dômes granitiques et chutes d'eau font de cette vallée un très bel endroit.
Nous laissons la voiture et prenons un sentier de randonnée pour rejoindre la chute d'eau Vernal, 96m. Nous grimpons les 330 m de dénivelé et marchons une belle balade de presque 7 kilomètres aller retour.
Cette vallée offre beaucoup d'activités de plein air. Nous avons vu quelques alpinistes en cordée sur un rocher. Le rocher le plus prisé ici et bien connu du monde de l'escalade est "El Capitan" haut de 900 m dont les parois sont bien verticales. Sujets aux vertiges, s'abstenir.
L'emblème du parc est le "Half Dome"(demi dôme), rocher granitique de 2700m d'altitude. Nous allons (en voiture) au "Glacier Point", point de vue situé sur une falaise à 2199 m. Nous avons un magnifique panorama sur le Half Dome, sur des chutes d'eau du parc et sur la vallée, 975m au dessous.
La forêt de séquoïas géants à Mariposa est notre dernière visite dans cette vallée Yosemite. Ce sont bien des séquoïas géants, celui appelé le "Grizzli géant" fait 63,7m de haut et 29m de circonférence. Son âge est estimé à 1800 ans. Un autre séquoïa, appelé le "California tree tunnel", est creusé et laisse le passage aux voitures des rangers du parc.
Nous apercevons des biches sur la route du retour, mais malheureusement, pas un seul ours !

Lundi 9 juin 2014
Fini Las Vegas !
Route au travers du désert jusqu'à Shoshone. Nous stoppons dans l'unique motel du village, qui comprend aussi un restaurant, un musée, une épicerie et un café-restaurant. Seulement 20 personnes vivent là en permanence. Malgré leur petit nombre, ces gens sont très dynamiques. Ils ont ouvert un centre d'information pour les visiteurs et édité des prospectus sur l'histoire de leur village.
Nous avons apprécié leur hospitalité.

Mardi 10 juin 2014
Nous entrons dans la Vallée de la Mort par la "Badwater Road" (route de la mauvaise eau ou eau non potable) appelée ainsi par un pionnier qui n'avait pu faire boire sa mule dans le lac rencontré.
C'est l'endroit le plus chaud et le plus aride des Etats-Unis. Record mondial de la température : 56.7 degrés en juillet 1913.
Aujourd'hui, nous nous sommes contentés de 46 et c'est largement suffisant !
Montagnes, mer de sel, canyons, oasis, dunes de sable sont les différents paysages qui font la Vallée de la Mort.
Pour nous, la première rencontre est un coyote qui se promène au milieu de la route. Il n'est ni apeuré, ni agressif. On fait quelques photos.
Nous arrivons au point Badwater, qui se trouve 86 mètres au dessous du niveau de la mer. Nous marchons sur la mer de sel.
Il y a quelque 10 000 ans, la Vallée de la Mort possédait un grand lac, le lac Manly du nom d'un pionnier qui traversa la vallée en 1849. Aujourd'hui ce lac a disparu par évaporation, il n'en reste que les dépôts salins sur lesquels, la lumière du soleil peut être aveuglante.
Un peu plus loin, sur le plateau, nous prenons une piste pour trouver un parcours de golf, mais pas un de ceux que l'on peut jouer.
Il est appelé le "le parcours de golf du diable". C'est un étonnant mélange de terre et de sel, résultat de l'assèchement du lac qui occupait ce grand plateau il y a fort longtemps. Avec les changements climatiques, le lac s'assécha et laissa place à une grande étendue de boue dans laquelle le sel cristallisa. L'épaisseur de la croûte est de 90 à 180 cm.
Ce lieu a été nommé ainsi en 1934, après un article d'un magazine disant que seul le diable pourrait jouer au golf sur un tel parcours.
Même lui, à notre avis, aurait dû mal à y retrouver sa balle !
Notre prochain arrêt est pour la "palette des artistes". Une route étroite serpente entre des collines colorées. Les roches tiennent leurs couleurs de l'oxydation des métaux qui y sont inclus : rouge, rose, jaune par le fer, vert par le mica, pourpre et violet par le manganèse. Joli à l'oeil !
Nous continuons dans ce désert étouffant, passons l'oasis de Furnace Creek (là ou le baromètre a atteint 56.7 degrés C), et son hôtel ouvert en 1923 au milieu des palmiers, pour arriver au "Zabriskie Point", avec ses formations géologiques très érodées, et une vue sur la vallée au second plan. Très bel endroit.
Nous passons ensuite sur le site exploité à partir de 1881 pour son borax, utilisé notamment dans l'industrie du savon et du verre. Ce site a pour nom "l'équipage des 20 mules" en référence aux 18 mules et 2 chevaux chargés d'acheminer le borax hors de la vallée. Les mules étaient indispensables car elles buvaient moins d'eau que les chevaux, mais 2 chevaux étaient néanmoins nécessaires pour diriger l'attelage, les mules étant trop têtues.
Nous avons fait le tour de ce site et avions déjà soif à mi parcours. Difficile d'imaginer comment ces travailleurs du borax pouvaient supporter de telles conditions climatiques en travaillant durement.

Nous suivons les montagnes de la Sierra Nevada (signifiant montagnes enneigées), grimpons des cols, redescendons dans la vallée. Des dunes de sable surgissent au milieu de la plaine aride. Nous redescendons dans une vallée sablonneuse par une longue route bien droite, puis quittons la Vallée de la Mort par des routes sinueuses de montagnes et arrivons à Bishop pour y passer la nuit.

Dimanche 8 juin 2014
Réveil tardif pour avoir visité Las Vegas jusqu'à 1h ce matin.

Samedi 7 juin 20h > 1h du matin
Nous avions commencé notre balade dans la ville à 20h pour échapper à la grosse chaleur. 40 degrés dans ce désert de Mojave aux plus chaudes heures de la journée contre 27 en nuit.
Nous sommes allés directement sur "Las Vegas Boulevard" aussi appelé "Strip" signifiant "bande". C'est en effet un long boulevard de 6 kms où sont situés les hôtels-casinos les plus grands et les plus récents de la ville.
Des lumières partout... De grandes enseignes lumineuses donnant le nom des hôtels. On peut les repérer de loin. Des façades entières ou des murs de bâtiments servent d'écrans géants où publicité et informations apparaissent en permanence.
Nous allons devant l'hôtel Bellagio pour assister, avec des centaines d'autres touristes, au spectacle musical des jets d'eau. Grandiose.
Des jets d'eau qui jaillissent jusqu'à 75 mètres de haut, sur un lac situé devant l'hôtel. Ce lac est une reproduction du lac de Côme. Une chorégraphie impressionnante, changeante selon la musique.
Nous traversons le boulevard et entrons dans l'hôtel "Venetian",  7000 chambres (plus que les 20 plus grands hôtels de Paris réunis). L'hôtel comporte 5 piscines, 2 casinos, 16 restaurants et le plus grand centre de congrès des Etats Unis.
Toute cette énumération pour prendre la démesure des hotels de Las Vegas.
Et plus encore, dans ce "Venetian" qui s'inspire de Venise, avec le Palais des Doges, le Campanile de la cathédrale St Marc, le pont du Rialto et celui des soupirs, un réseau de canaux permet aux touristes de parcourir en gondoles le "Grand Canal Shoppes" (150 magasins), avec climatisation. Incroyable !
Nous nous installons à la terrasse d'une "trattoria". L'impression d'être en plein jour, car au-dessus de nous un superbe ciel bleu, trop bien réussi, avec quelques petits nuages blancs. Un vrai spectacle que de regarder les touristes évoluer dans cette "rue". Des tenues pour tous les goûts, du plus chic au plus débraillé. Des filles minces (superbes à notre goût) en talons très hauts et petites robes moulantes ultra courtes et exactement les mêmes tenues chez quelques filles d'une obésité très prononcée...(moins joli à notre goût) mais elles, au moins, ont la chance de n'avoir aucun complexe !
Pas du tout fatigués, malgré l'heure tardive, nous nous résignons cependant à rejoindre notre hôtel en prévoyant déjà ce que nous visiterons demain.  

Dimanche 8 juin 2014
Pour une visite de jour du "Las Vegas Boulevard", nous quittons notre hôtel à 15h. Il fait encore très chaud.
Nous entrons au Planet Hollywood qui est bien frais, voire froid. Un immense hall, qui contient des salons avec fauteuils confortables face à une cinquantaine de télés, est une salle de paris sportifs. Nous traversons le casino pour trouver la galerie commerciale où toutes les 30 minutes, un orage est provoqué. Le ciel s'assombrit, il pleut et il y a beaucoup d'éclairs mais l'attraction n'est pas à la hauteur des jets d'eau du Bellagio.
Comme nous ressortons dans la rue, nous entendons justement les jets d'eau qui démarrent (toutes les 30 minutes le weekend).
Nous nous laissons ravir à nouveau avant d'entrer dans l'hôtel Bellagio pour voir leur jardin botanique. Là, c'est vraiment luxueux. Leur casino s'étend sur 11 000 mètres carrés.
C'est dans cet hôtel que Georges Clooney et ses acolytes cambriolent dans le film "Ocean's Eleven".
Nous continuons par le Caesars Palace, hôtel thématique sur la Rome Antique. Plusieurs piscines entourées de colonnes et des statues romaines disposées un peu partout. Nous n'avons pas vu la salle de spectacle de 4000 places ressemblant au Colisée de Rome. Céline Dion s'y produit encore.
Nous poursuivons notre visite par "l'hôtel Paris".
La réplique de la Tour Eiffel s'élève à 164 m. Y sont également reconstitués l'arc de Triomphe, l'opéra Garnier, la place de la Concorde...L'hôtel possède aussi une chapelle des mariages, comme beaucoup d'autres hôtels.
Chaque année, 100 000 couples se passent la bague au doigt à Las Vegas.
Notre dernière visite est pour "l'hôtel New York New York". Y sont reproduits la statue de la Liberté, le pont de Brooklynn et l'Empire State Building entre autres.
Finalement, parcourir le "Las Vegas Boulevard", c'est, un peu, faire le tour du monde. On ne s'y ennuie pas à se promener, tellement les spectacles de rue, les attractions, et les visites d'hôtels sont divertissants.
Ah mais si !.....avant de quitter Las Vegas, nous nous sommes installés devant une machine à sous.
Pas question d'aller aux tables, nous n'avons aucune notion du jeu.
Nous nous sommes bien débrouillés pour jouer à la machine, mais moins bien pour gagner. Nous y avons perdu les 25 dollars joués, l'équivalent d'à peine 20 €.
Ouf, nous ne sommes pas ruinés

Jeudi 5 juin 2014
Quittons Panguitch (Bryce Canyon) dans la matinée en traversant des montagnes boisées. L'hiver doit être rude dans cette région, car les panneaux routiers demandent d'installer les chaînes sur tous véhicules.
Nous traversons ensuite d'immenses plaines vertes copieusement arrosées par de longues rampes s'alimentant probablement dans l'eau de la rivière.
Des pancartes indiquent que de la viande de buffalos est à vendre....nous ne voyons aucun buffalo dans les prairies !
Par contre, hier soir, nous avons aperçu un rodéo en plein air, avec des buffles montés par des enfants apprentis cow-boys, à la sortie de Bryce Canyon. Gentil spectacle !

Nous arrivons en fin de matinée dans le Zion National Park, et nous nous installons pour la nuit dans la ville d'Hurricane qui détient son nom d'un Mormon voyageant en calèche dans la région à la fin des années 1800.
Alors qu'une tornade décapota sa calèche, il s'exclama : "C'est un ouragan" (hurricane). Appelons cette colline "Hurricane".
Et bien qu'il n' y ait jamais eu et qu'il n'y aura jamais de cyclone tropical dans ce désert de l'Utah, la ville garde son nom.  

Vendredi 6 juin 2014
Petite journée tant en conduite qu'en visite. Nous nous arrêtons à Saint George, et visitons quelques golfs avant de faire notre choix de celui qu'on veut jouer demain.
 
Samedi 7 juin 2014
Lever aux aurores.
Notre départ golf au trou numéro 1 est à 7h30.
Température très agréable. Ici, les journées sont chaudes, le baromètre monte à 40 degrés et plus. Joli parcours de golf entouré de montagnes rouges...et aussi de nombreuses maisons. Nous apprécions beaucoup nos 4 heures de jeu. Il ne fait pas encore trop chaud quand nous finissons.
Nous reprenons la voiture et roulons vers Las Vegas. Deux heures de route en plein désert, montagneux d'abord, en Utah, puis plaines et plateaux, en Nevada, avec une ville rencontrée de ci, de là.
Quelques maisons isolées aussi, où des chevaux sont parqués en plein soleil, avec des bandeaux sur les yeux, pour probablement les protéger du soleil trop fort.
Vraiment pas mieux que d'habiter sur des étendues noires de lave !

Et c'est Las Vegas qu'on aperçoit de loin avec ses grands buildings.
Nous arrivons à notre hôtel et sommes tout de suite dans l'ambiance. Sa réception est dans un casino, ou c'est l'inverse, le casino est dans le hall de l'hôtel.
Lumières tamisées, machines à sous, et malgré le plein après midi, les clients sont déjà nombreux !

Oh la la, que c'est froid au petit matin. Plus que 13degrés Celsius !
Nous nous étions habitués à bien plus chaud dans les plaines et plateaux désertiques. La route de la Dixie National Forest s'ouvre devant nous serpentant dans un dégradé de différents verts des sapins et des bouleaux.
Puis, ce sont les crêtes du Grand Staircase Escalante, déclaré Monument National en 1996 par Bill Clinton.
La zone a été habitée vers l'an 500. Les premiers habitants cultivaient du maïs et des pois et vivaient dans des maisons troglodytes. C'est pourquoi aujourd'hui, on peut encore voir des pétroglyphes dans tout le Monument National.
Et nous arrivons à Bryce Canyon, parc renommé pour ses formations géologiques colorées aux formes coniques. Il s'agit d'un amphithéâtre naturel peuplé de "hoodoos" signifiant "cheminées de fées".
Ce site magnifique porte vraiment bien son surnom de "vallée aux 1000 bougies".

Direction Green River, une oasis dans ce désert rocailleux.
Nous traversons "San Rafael Swell" et ses roches arrondies, puis la Goblin Valley, très colorée avec ses étonnants rochers en forme de gnomes ou lutins.
Nous sommes toujours sur le plateau du Colorado et nous arrivons à Capitol Reef National Park couronné de dômes blancs et rouges.
Tous ces parcs ont été soumis à la même histoire géologique et l'on y retrouve pratiquement les mêmes formations rocheuses.
Fruita est un village dans le parc de Capitol Reef qui a la particularité d'avoir été créé par les Mormons dans les années 1860. En utilisant la rivière pour l'irrigation, ils ont commencé des cultures de légumes, mais ils sont surtout devenus célèbres en plantant des vergers.
Ils purent ainsi récolter pommes, poires, pêches, prunes et cerises, ainsi qu'amandes et noix, et ce jusqu'en 1950 quand le gouvernement a racheté toutes les terres privées qui se trouvaient dans le parc. Aujourd'hui, les vergers ont toujours des fruits. L'école ainsi qu'une maison ont été conservées. La maison est devenue musée et raconte l'histoire de ces pionniers qui ont créé et fait prospérer leur village malgré les dures conditions climatiques qu'ils rencontrèrent.
Nuit à Torrey où les espaces verts montagneux cernent la ville. Un vrai plaisir après tous ces déserts rocailleux, quoique très beaux avec leurs pierres colorées.

Journée repos à Moab.
En soirée, nous allons à Arches National Park pour le coucher de soleil, mais le soleil n'est pas au rendez-vous. Quelques nuages mal placés nous empêchent de le voir disparaître à l'horizon.
Nous pouvons quand même admirer les sculptures rocheuses que des millions d'années d'érosion ont créé dans ce parc, qui s'étend au dessus d'un banc de sel souterrain.
C'est d'ailleurs ce banc de sel souterrain qui est à l'origine des arches, des flèches et des rochers en équilibre. Atteignant des milliers de mètres d'épaisseur par endroits, cette couche de sel fut déposée sur le plateau du Colorado il y a quelque 300 millions d'années, quand une mer inonda cette région pour s'évaporer ensuite.
Au fil de millions d'années, le banc de sel fut recouvert de résidus déposés par les inondations, les vents et les océans qui occupèrent ce lieu à certaines époques. Une grande partie de ces débris fut comprimée en roches.
Lorsqu'il est soumis à une pression, le sel est instable, et le banc de sel sur lequel se trouve Arches National Park finit par céder sous le poids de cette lourde couverture rocheuse. Sous une telle pression, la couche de sel bougea, se plissa, devint liquide et se repositionna, poussant vers le haut les couches rocheuses et les transformant en dômes. Des pans entiers de rochers s'effondrèrent dans les cavités.
Des failles souterraines profondes contribuèrent à l'instabilité de surface. Ce mouvement produisit des crevasses verticales, qui plus tard, produisirent des arches.
Alors que ces déplacements souterrains de sel façonnaient la terre, l'érosion de surface attaquait les couches de roches plus récentes.
Au cours des siècles, l'eau s'est infiltrée dans les crevasses. De la glace s'est formée dans les fissures, a augmenté de volume et a fait pression sur les rochers alentours, en détachant des fragments.
Plus tard, les vents emportèrent les particules. Une série de crêtes isolées demeura et fut attaquée par le vent et l'eau jusqu'à ce que, certaines fois, de gros morceaux de rocher se détachent. De nombreuses crêtes s'effondrèrent. D'autres restèrent en dépit de sections manquantes.
Elles devinrent les fameuses arches, et plus de 2000 sont aujourd'hui répertoriées dans le parc.
Voilà, succintement, l'histoire géologique du "Arches National Park"...qui nous a beaucoup intéressés.
Retour dans Moab et ses rues animées en journée comme en soirée.
De nombreux touristes viennent y séjourner pour visiter les parcs nationaux.
Elle est aussi renommée pour ses activités sportives, VTT et Quad, en raison de ses étendues désertiques et rocailleuses.
Agréable de flâner lorsque les températures chaudes de la journée sont devenues, sinon fraîches, plus supportables.

Lever matinal.
A 7 heures tapantes, nous partons, en 4 x 4, visiter la Monument Valley, site naturel situé à la frontière entre l'Arizona et l'Utah, dans la réserve indienne des Navajos.
Une piste sablonneuse ou caillouteuse nous amène au plus près des formations rocheuses. Les Navajos appellent ce site la vallée des rocs.
Ils ont nommé certains rochers dont la forme caractéristique représente un animal, une personne ou symbolise leur histoire.
Ayronn, notre guide, nous met l'eau à la bouche avec les trois pics appelés les trois soeurs......mais comme nous sommes en été, il lui est interdit de nous raconter leur histoire, car les esprits, les araignées, les serpents ou les sauterelles peuvent entendre et ce n'est pas bon. Il faut revenir en hiver, dit-il.
Il nous conduit dans un hogan (maison traditionnelle) et nous en explique la construction. Une seule porte orientée à l' Est. Sa structure est en bois, recouverte de terre pour une bonne isolation. Le hogan "femelle", de forme circulaire, est le logement de la famille, tandis que le hogan "mâle", de forme hexagonale est réservé à des pratiques religieuses. Un troisième hogan de forme triangulaire est, nous dit-il, ce que nous appelons un sauna. Des pierres, après avoir été chauffées, sont posées au centre à même le sol. Ils peuvent y être jusqu'à 10 personnes du même sexe et restent environ 30 minutes en chantant ou dessinant avant d'en sortir pour aller se rouler dans le sable.
Nous continuons notre balade dans ce décor de Far-West et passons devant les "mitaines, le pôle des totems, le grand chef indien et l'oreille du vent".
Nous nous immortalisons en photo sur le rocher de John Wayne.
Ayronn nous amène alors dans une partie de Monument Valley où l'accès n'est possible qu'avec un guide Navajo.
Nous nous arrêtons à "l'oeil du soleil" et il nous joue de la flûte dans cet endroit paisible ou les parois des falaises renvoient la musique. Quiétude et sérénité dans le désert...
Retour sur la piste. Nous laissons la grande plaine de l'ouest et l'ombre de l'imaginaire Lucky Luke chevauchant Jolly Jumper à bride abattue derrière les Dalton...
Les scénaristes et les publicitaires, quant à eux, continuent d'utiliser fréquemment ce site.
Nous quittons Goulding où nous avons passé une excellente nuit dans le tipi et continuons notre route dans des paysages de pierre rouge, de falaises pour arriver dans un paysage vert de forêts, suivi de plaines cultivées.
Moab est notre destination pour la nuit où nous dormons dans un motel.

Ce matin, nous visitons le Canyon de Chelly, certes moins grandiose que le Grand Canyon mais tout de même très beau avec ses falaises rouges à la verticale, d'une hauteur de 300 mètres.
Ce fut la dernière forteresse des Navajos durant la guerre de Sécession que les Américains livrèrent aux tribus indiennes. Et c'est dans ce canyon qu'ils se rendirent en 1864 à Kit Carson.
8000 Navajos, hommes, femmes, enfants sont contraints à marcher 480kms vers Fort Summers au Nouveau Mexique. Les Navajos nomment ce périple "la longue marche". Beaucoup meurent en chemin ou pendant les 4 ans de détention qui suivent. En 1868, après signature d'un traité avec le gouvernement américain, les Navajos survivants reviennent au Canyon de Chelly où se trouve encore aujourd'hui, la réserve du peuple Navajo.
Nous avons longé le canyon sur ses 40 kilomètres et avons fait une marche de 2 heures à White House pour descendre au fond du canyon. Descendre est facile, il faut juste avoir de bonnes jambes et du souffle pour le remonter !
Nous continuons jusqu'à Monument Valley et dormons dans un tipi. Confort très basique mais super expérience avec nos hôtes Navajos.

Ravis de notre premier contact hier soir avec le Grand Canyon côté Sud, nous sommes prêts pour y passer à nouveau quelques heures. A tout hasard et sans trop y croire, nous passons à l'héliport pour demander s'il est possible de faire un survol ce matin. Il leur reste justement un créneau à 10h15. Nous attendons patiemment l'heure et nous voilà prêts à embarquer. On nous a attribué un numéro de 1 à 6, ...et j'ai le numéro 1, qui se place juste à côté du pilote. La chance...vue superbe sur le canyon et le fleuve Colorado.
Le Grand Canyon est gigantesque, il s'étend sur une longueur de 446 kilomètres. Sa profondeur moyenne varie de 1300 à 2000 mètres tandis que sa largeur varie de 5.5 à 30 kms.
Nous n'en avons vu qu'une infime partie mais ce que nous avons vu est vraiment très beau et impressionnant.
Nous avons continué la visite en retournant dans le parc et pendant trois heures, nous sommes allés d'un point de vue à un autre. Tout est desservi par un système de navettes gratuites. Il est donc facile de se déplacer et on peut aussi marcher.
Au premier regard que nous avons posé, hier soir, sur le Grand Canyon à Maricopa, nous avons eu un "ouah" d'admiration.
Difficile de décrire ce que l'on ressent devant un tel spectacle.
Ses strates horizontales relatent une histoire géologique s'étendant sur 2 milliards d'années. Cela lui donne des couleurs allant du blanc au rouge, en passant par le beige, orange et plus. Selon la lumière du jour, les couleurs changent...
Les photos ne reproduisent pas vraiment ce que l'on voit.
Notre dernière vision du grand canyon est à Lipan où nous voyons bien serpenter le Colorado vert entre les immenses falaises orangées du canyon, couleurs auxquels s'ajoutent le bleu du ciel et le vert de la végétation sur le plateau.
Tout simplement magnifique.
Nous reprenons la route à travers la réserve indienne des Navajos, traversons des paysages désertiques de plaines et de plateaux appelés "mesa" où des villages sont construits tout au sommet. Nous nous arrêtons pour la nuit dans la ville de Chinle.

Départ de Phoenix après une bonne nuit de repos.
Nous prenons l'autoroute qui démarre dans le désert dès la sortie de la ville pour arriver dans le Black Canyon city. Des parois rocheuses hautes laissent apparaître de temps à autre la profondeur du canyon.
Nous traversons ensuite des forêts puis la Verde Valley et arrivons à Sedona.
Charmante petite ville de 12 000 habitants située dans le désert de Sonora et connue pour ses célèbres roches rouges.
C'est ici dans la Verde Valley que 1500 Indiens de la tribu des Apaches ont été déplacés par la force en 1876, pour une réserve d'Indiens 200 kms plus loin, à San Carlos.
Une longue marche en hiver où nombre d'entre eux ont péri. Les survivants ont été internés 25 ans. Environ 200 personnes sont revenues à Sedona en 1900.
Aujord'hui San Carlos ainsi que Fort Apache œuvrent pour conserver le patrimoine Apache.

Nous voulons rejoindre Flagstaff par la route nationale mais un feu sévissant depuis plusieurs jours nous empêche de le faire. Route bloquée par un barrage de police et présence de nombreux journalistes.
Retour à Sedona. Quelques photos supplémentaires de cette jolie ville et nous reprenons l'autoroute.
Arrêt déjeuner à Flagstaff, et nous empruntons un petit morceau de la mythique route 66 pour sortir de la ville.
Puis nous traversons la Kaibab National Forest qui offrent des paysages variés allant des prairies aux plateaux et des forêts aux montagnes.
Ces dernières s'élèvent de 900 m à 3000 m. Le plus haut sommet est encore enneigé.

Un arrêt dans la ville de Valle pour admirer des voitures anciennes et quelques Harley.
Du bois pétrifié était exposé en grande quantité sur un terrain jouxtant des boutiques de souvenirs. L'Arizona possède une forêt nationale de bois pétrifié à une centaine de kilomètres de Valle.
Il est temps de continuer notre route car nous voulons voir le soleil couchant sur le Grand Canyon. Nous entrons dans le parc à 18h et ne revenons à notre hôtel qu'à 21h.
Très beau spectacle !

Après une visite de Palm Springs, on reprend la route du désert et on s'arrête à Joshua National Park. On se fait une petite balade à pied, sous un soleil déjà bien chaud, au travers des yuccas et autres arbustes qui ont le courage de grandir dans cette terre aride.
Notre route traverse à nouveau le désert de Mojave et ce sont des paysages de plaines d'herbes sèches et de collines ou montagnes rocheuses.
Nouvel arrêt à Parker Dam, où nous déjeunons en Californie, avant de passer la frontière de l'Arizona.
Après quelques kilomètres, changement graduel du paysage. Les premiers cactus éparses s'offrent à nos yeux. Puis, les saguaros sont partout. Saguaro est le nom indien du cactus. Ils peuvent atteindre 10 mètres de haut, peuvent vivre jusqu'à 150 ans et demandent 75 ans pour obtenir un bras latéral. C'est dans cette région de Maricopa que nous traversons que l'on trouve les plus grands saguaros. Leurs petites fleurs blanches apparaissent la nuit. Beaucoup sont creusés de trous, ce sont les oiseaux tels martinets et piverts qui y font leurs nids.
Après les étendues désertiques de cactus, des plaines cultivées où la terre a été charruée récemment. Nous ne savons pas quel semis a été fait sous de longues bandes plastiques étroites s'étendant à perte de vue.
Nous nous arrêtons dans la petite ville de Wickenburg qui nous semble bien attrayante avec toutes ses reproductions historiques grandeur nature, représentant les histoires de la mine et de la vie telle qu'elle était à la fin des années 1800.
Encore quelques kilomètres supplémentaires et nous arrivons à Phoenix, capitale de l'Arizona pour y passer la nuit.

Avant de quitter Los Angeles, je voulais voir Malibu.
Nous avons fait 37 kms pour arriver au centre de la ville. D'un côté, la mer et de l'autre de hautes collines désertiques ou bien vertes et fleuries si garnies de grandes maisons.
La liste de célébrités y possédant une propriété est longue, de Steven Spielberg à Angelina Jolie, Brad Pitt ou encore Leonardo de Caprio.
Capitale du surf, cité balnéaire connue pour ses plages et son soleil tout au long de l'année. A notre passage, 9h du matin, tout était bien calme...et nous n'avons même pas entendu les sirènes de voiture de police comme dans "Alerte à Malibu".
Quelques photos et nous revenons à Los Angeles centre ville pour finir notre tour en bus.
En un peu plus d'une heure, nous allons du Walt Disney Concert Hall à Chinatown, en passant par Little Tokyo et une jolie petite place aux allures mexicaines.
De grands buildings pour les hôtels et l'hôtel de ville.
Nous traversons un quartier appelé "Fashion District" où les créateurs sont installés et ou il est possible d'acheter directement vêtements, accessoires, chaussures et cosmétiques.
Une ville sans charme particulier avec cependant de nombreux endroits, comme hôtels, ponts ou tunnels d'autoroutes où des superproductions ont été tournées.

Nous quittons Los Angeles en début d'après-midi et prenons une autoroute surchargée en raison des retours liés au Memorial Day.
Nous roulons vitres ouvertes jusqu'aux montagnes de San Bernardino.
La chaleur est passée à 103 degrés Farenheit (39 Celsius) en entrant dans le désert de Mojave et il est temps d'utiliser la climatisation de la voiture.
Juste avant d'arriver à Palm Springs, nous traversons d'immenses étendues plantées de plusieurs centaines d'éoliennes en rangs serrés dans la plaine du désert.
Spectacle étonnant !

Palm Springs est une oasis à l'ombre de palmiers, ville de villégiature des citadins de Los Angeles. Nous sommes arrivés à destination car nous y avons réservé la nuit.

Dimanche 25 mai
Nous atterrissons à Los Angeles à 20h30 après 5 heures de vol depuis Honolulu.
Plus que 9 heures d'écart (en arrière) avec la France.

Lundi 26 mai
Nous partons à pied de notre hôtel pour rejoindre à 10 minutes de là, un arrêt du City Tour bus.  
Direction Hollywood. Nous faisons la photo du plus grand panneau publicitaire au monde : HOLLYWOOD, sur les collines (110 mètres de long après que les 4 dernières lettres LAND ont été retirées en 1949).
Nous empruntons Hollywood Boulevard et son célèbre trottoir "walk of fame" ou chemin de la célébrité. A chaque star est dédiée une dalle carrée (80 x 80) gravée au nom de l'artiste. A l'intérieur de cette dalle, une étoile rose à 5 branches au contour doré (en laiton ?) et un emblème doré indiquant la catégorie de l'artiste, cinéma, musique, théâre, radio ou télévision. Les Beatles ont leur nom ainsi que Kevin Costner, Tina Turner...et bien d'autres .
180 étoiles sur ce trottoir pour 2501 attribuées à ce jour.
Puis c'est Sunset Boulevard, la rue la plus longue de Los Angeles avec ses 40 kms. Hollywood, c'est bien sûr les studios prestigieux qui ont vu défiler les plus grandes stars du cinéma, Paramount, Columbia, etc...  

Deuxième quartier visité, celui de Beverly Hills. Nous traversons Rodeo Drive, la rue connue mondialement pour ses boutiques de luxe et comme étant étant la plus chère au monde. Celle qui possède l'hôtel où des scènes de Pretty Woman ont été tournées avec Richard Gere et Julia Roberts. Beverly Hills, c'est aussi les propriétés de stars...  

Nous continuons par le quartier de Santa Monica. Nous faisons un arrêt prolongé à sa jetée. Beaucoup d'animation à cet endroit : des artistes de rue, une grande roue solaire, la fin de la mythique route 66, une école de trapèze de haute voltige, le caroussel des chevaux de bois sculpté, célèbre pour son apparition dans l'Arnaque avec Robert Redford et Paul Newman...
La plage est bondée de monde en ce 26 mai, jour du Memorial Day où toute l'Amérique honore ses soldats morts au combat. Sur une partie de la plage, un cimetière de croix et deux cercueils pour deux soldats morts la veille.  

Le quartier Venice succède à Santa Monica. Il s'étend le long de l'océan Pacifique. Son nom vient d'un magnat du tabac qui, au début du 20ème siècle fait creuser des canaux comme à Venise. Trop de problèmes avec le système d'eau. Les canaux sont comblés. Il en reste toutefois 3 aujourd'hui et de très belles maisons à colonnes ainsi que beaucoup de fresques murales. Le piéton et le cycliste sont rois.
Venice est aussi la capitale du roller skate et du body building.
Nous allons jusqu'à la Marina del Rey. 6000 bateaux de plaisance.

Fin de notre visite de ces beaux quartiers de Los Angeles où il est facile de rencontrer les célébrités du monde entier.
Du haut de notre bus à impériale en version décapotée, nous n'en avons vu aucune.

Nous allons explorer l'autre boucle du 8, le côté Ouest.
A quelques kilomètres seulement de Kaluhui, s'étend la vallée de Iao. Les Hawaiens y perçoivent, dans cet endroit, le pouvoir divin. C'est un paysage de rochers dont les plus hauts s'élèvent à 450m. L'un d'entre eux, est appelé " aiguille de Iao", du fait de sa forme étroite et élancée.
Un torrent coule entre ces hauts rochers volcaniques recouverts de grandes herbes vertes, et permet à ceux qui veulent se rafraîchir d'utiliser les piscines formées aux endroits les plus larges.
C'est un lieu qui n'a pas toujours été serein, car de féroces batailles s'y sont déroulées lorsqu'en 1790, le roi Kamehameha I est venu conquérir Maui.
L'unification des îles de l'archipel d'Hawaii en a découlé.

Nous poursuivons notre visite en allant à Lahaina, une ville balnéaire comme nous n'en avons pas rencontrée depuis longtemps. Agréable balade en front de mer. Des boutiques de shopping, des galeries d'arts, des restaurants avec des terrasses sur la mer.
En bref, tout ce qu'il faut pour lézarder et se laisser vivre gentiment !  
Lahaina possède aussi une grande place ombragée par un seul arbre, un énorme banyan qui s'élève à 12 mètres et s'étend sur 40 mètres. Planté en 1873 par le shériff de Lahaina à l'occasion du 50è anniversaire de la création de la mission protestante, cet arbre est aujourd'hui, l'un des plus grands banyans des Etats Unis.

Nous quittons cette jolie ville pour explorer un peu plus haut sur la côte, les villes de Kahana et Kapalua. Celles-ci sont plutôt résidentielles avec de grands complexes hôteliers et des parcours de golf partout aux alentours.
Joli coin mais n'a pas le charme de Lahaina....
Fin de notre journée, retour à l'hôtel par la même route que le matin, longeant la mer sur tout le parcours. Les plages de sable ou de galets sont très fréquentées par baigneurs, surfeurs et stand-up paddle (les gens sont debout sur la planche et pagaient).
Très nombreux aussi les 4x4 stationnés sur la plage, à l'ombre d'acacias !

Mercredi 21 mai

Nous quittons Big Island pour l'île de Maui. Un petit saut de puce en avion et 30 minutes plus tard, nous atterrissons à Kahului. Nous profitons du bord de mer de l'hôtel pour un peu de repos.

Jeudi 22 mai 2014

Après étude de la carte de l'île,  nous optons de débuter notre visite par la partie Est.
L'île est étranglée en son milieu, formant un huit. Le côté Est est le plus grand de l'île.
Nous quittons Kahului pour la route de Hana, qui d'après les brochures touristiques, est une route en zigzags, qui comporte pas moins de 617 virages en épingle à cheveux et 56 ponts étroits à une seule voie, sur une longueur de 50 kilomètres environ.
Le chauffeur devra être souple sur les pédales !
Nous traversons Paia et faisons un premier arrêt à Hookipa Beach pour voir évoluer les véliplanchistes, mais Robby Naish n'est pas au rendez-vous
Nous avons quand même bien pensé à ses fans !
La route longe d'abord la côte et nous avons de jolies vues sur l'océan. Puis, elle s'enfonce dans la verdure des collines. Ce sont forêts de bambous ou d'eucalyptus. Les virages sont bien tels que décrits dans la brochure. La route s'étrécit à certains passages et nous sommes encaissés entre deux murs végétaux. D'un côté, les grands rochers recouverts de mousse et de fougères et de l'autre, de grands arbres envahis de lianes tropicales luxuriantes qui retombent parfois jusqu'à toucher la voiture. Beaucoup de chutes d'eau bien sûr et c:est pourquoi tout est si vert. Peu d'habitations ou de villages.
A Keanae, mi chemin pour Hana, nous descendons visiter la baie et ses gros rouleaux, et pensons trouver quelques restaurants bord de mer. Mais non, aucune boutique, juste quelques maisons isolées. L'une d'elles a installé tables et chaises en bois et fournit boissons et sandwichs. Nous apprécions cet en cas simple mais bon !
En continuant notre parcours, nous surplombons des cultures de taro, les seules cultures que nous ayons vues le long de cette route sinueuse et sauvage. Un arrêt à Waianapanapa, qui accueille les vacanciers dans un village de tentes et bungalows. Une plage de sable noir dans une petite crique bien abritée. Beaucoup de gens se baignent dans une mer bien bleue. Nous entrons dans le tube de lave qui part de la plage pour s'arrêter 20 mètres plus loin, laissant les vagues en écume bien blanche venir envahir sa grande ouverture de roches volcaniques. Surprise, nous y découvrons un couple de mariés se faisant prendre en photos...
Et quelques kilomètres plus loin, nous arrivons à Hana, petit village endormi dans la verdure et qui vit de ses fermes. Une église, une station essence et une grosse boutique où l'on doit trouver tout le nécessaire de base pour survivre.
Nous continuons la route pour trouver la plage de sable rouge qui est bien encerclée de falaises rouges mais son sable est plutôt beige. Beaucoup d'activités sur cette plage où baigneurs et surfeurs se partagent l'espace.
En vérifiant note carte qui n'est pas routière, on a bien envie de continuer et rejoindre Kahului sans revenir sur nos pas et ainsi faire le tour complet. Nous demandons l'avis d'un surfeur local qui nous explique qu'il y a seulement 5 à 10 kilomètres de piste à un endroit, mais c'est faisable.
La tombe de Charles Lindberg qui a vécu ses derniers jours sur cette côte luxuriante de Kipahulu est quelque part, près de l'église de Palapala Hoomau....nous ne l'avons pas trouvée.
Nous continuons la route de plus en plus étroite, encaissée dans les falaises. Arrivés en haut de ces falaises, vue plongeante sur l'océan, puis retour au fond de la vallée. Quelques voitures ont opté pour le même trajet que nous. La piste est finalement plus large que la route et assez plate. Nous devons juste fermer les vitres pour que la poussière ne s'engouffre pas dans la voiture.
Et nous arrivons dans un paysage de collines douces à flanc de volcan, recouvertes d'herbes sèches et tombant directement dans l'océan. La baie de La Pérouse s'étend le long d'une côte recouverte de lave noire. Nommée ainsi après le passage du navigateur français qui fut le premier Occidental à arriver sur l'île de Maui en 1786.
Nous ne regrettons pas d'avoir choisi cette route retour, car elle est bien droite et nous repose de la route sinueuse du matin.
Nous arrivons facilement à Kahului et sommes bien contents de retrouver notre hôtel et prendre une bonne douche bien chaude....
...pour nous délasser de cette longue journée intéressante mais quand même fatigante !

En février 1779, le capitaine James Cook, après 3 expéditions dans le Pacifique, où il a laissé son nom un peu partout, est tué par les indigènes dans la baie de Kealakekua sur l'île de Big Island à Hawaii.
Avant de quitter Kona, nous allons faire un tour dans la baie pour apercevoir le monument dressé à sa mémoire. Mais la pluie nous dissuade d'aller plus en avant. Nous ne verrons donc pas le monument blanc de 8m de haut installé 100 ans après sa mort.

Nous quittons Kona et traversons Big Island dans toute sa largeur pour retourner à Hilo. Nous allons jusqu'à Honomu sur la côte sud d'Hamakua, par une jolie route de 6 kms au travers du jardin botanique tropical d'Hawaii puis nous continuons jusqu'à la chute d'eau d'Akaka., 132m. Agréable promenade dans la verdure pour accéder à la chute.

Dimanche dernier, nous avions fait la route de la chaîne des cratères dans le parc national des volcans et avions trouvé cette route close par une coulée de lave au km 29. Aujourd'hui, nous décidons d'y accéder par l'autre côté, pour voir ce que sont devenus les 9 kms restants.
Nous suivons les panneaux routiers indiquant la direction de Kalapana, ce village détruit en 1990, se trouvant sur la fameuse route coupée.
Arrivés à destination, un gardien nous demande la raison de notre visite et nous montre où stationner la voiture de façon à ne pas gêner les résidants de la zone.
Il nous autorise à rejoindre l'endroit où la coulée de lave a bloqué la route de ce côté. Nous y rencontrons un autre gardien qui très aimablement nous propose de répondre à nos questions. De nouvelles constructions sont en cours sur cette zone noircie de lave. Il nous en montre une isolée des autres et nous explique que le propriétaire vient de la construire, alors que la dernière coulée de lave, à cet endroit précis, date de 2011.
Il le trouve bien brave...et nous aussi.
Excepté cette construction, il pense que ce n'est pas un problème de poser sa maison sur la lave.
Des parcelles de terrain noir et inégal sont à vendre.
Pas question d'y planter un arbre, faire un jardin de fleurs ou un potager.
Non décidément, ce n'est pas là que nous aimerions vivre !

Nous remontons la côte Est jusqu'à Hawi (là où les athlètes de l'Ironman championnat mondial viennent faire le vélo !)
Pour y parvenir, nous longeons la mer et traversons des paysages qui ont été dévastés par des coulées de lave lors des éruptions successives du volcan Mauna Loa, les plus dévastatrices en 1859 et 1950. Les zones non touchées par la lave sont vertes et diversifiées entre prairies et parties boisées.
Nous visitons le petit village historique et touristique de Kapaau, où le premier roi d'Hawaii, Kamehameha 1er a passé son enfance. De 1758 à 1872, 5 rois de la même famille ont gouverné Hawaii, le dernier étant Kamemeha V. Encore un roi et une reine avant l'annexion d'Hawaii par les Etats Unis, en 1898.
Nous continuons notre visite par une petite route sinueuse jusqu'à la vallée de Pololu. Un sentier à pic descend jusqu'à la plage de sable noir. Nous descendons seulement les 100 premiers mètres, faisons les photos de la vallée luxuriante et reprenons la route pour la côte d'Hamakua. Avant de quitter le point de vue sur la vallée, nous demandons l'autorisation à un "propriétaire d'un dos et de bras" superbement tatoués de le prendre en photo. On a oublié de lui demander en combien d'heures, le tatouage a été réalisé. Faire un gros plan sur la photo pour voir la finesse du dessin. Epoustouflant !
Toute cette partie nord de l'île pour rejoindre Honokaa est bien verte et boisée. A Waimea, nous apprenons l'histoire du cowboy hawaïen. La ville est parsemée de statues ou de bottes géantes de cowboys, à Parker Ranch.
Les premières vaches sur l'île avaient été offertes en cadeau au roi Kamehameha 1er en 1793. Trés vite, elles se sont multipliées et ont envahi l'espace depuis la montagne jusqu'à la mer. Determiné à les contrôler et a établir un élevage, le roi demanda les services de vachers mexicains de Californie qui réussirent non seulement à domestiquer ce bétail sauvage mais convertirent les Hawaiens à le monter. Ces derniers montrèrent des capacités tant à monter qu'à attraper le bétail au lasso. Ils furent connus sous le nom de pianolo, un mot hérité de leurs mentors espagnols. Et c'est ainsi que les Hawaïens devinrent plusieurs fois les champions mondiaux de rodeo.
Nous allons jusqu' à la vallée de Waipio qui est bien verdoyante et cultivée à nouveau après avoir été complètement détruite par un raz de marée, en 1946.
Notre journée de visite se termine et nous retournons à Kona par une route traversant les volcans. Un mélange de paysages tantôt vert des collines, tantôt noir de lave.
Pas vraiment un endroit où l'on se dit qu'on aimerait poser ses valises pour de bon.

Arrivés à Hilo le samedi 17 mai en début de soirée, venant de l'île de Kauai.
Une nuit de repos et le dimanche 18 mai, nous partons en fin de matinée, le temps d'établir notre programme de visite de l'île d'Hawaii. Cette île est surnommée Big Island,  pour éviter la confusion avec l'archipel.
Cinq volcans sur l'île d'Hawaii. Le plus ancien, le Kohala est éteint, le Mauna Kea et le Hualalai sont en sommeil et les deux autres, le Mauna Loa et le Kilauea sont actifs.
Le Kilauea est l'un des volcans les plus actifs et les plus jeunes sur terre. Il est très surveillé et étudié à cause de ses coulées de lave permanentes depuis 1983.

Nous optons pour la route du Sud afin de faire la route de la chaîne des cratères. Nous entrons dans le Parc National des volcans d' Hawaii et passons par le Jaggar Museum ouvert en 1986. Situé sur le bord de la caldera au sommet du volcan Kilauea, il offre un panorama sur la caldera et sur le cratère Halemaumau situé juste en dessous.
Nous empruntons la route qui fait 29 kms de long aujourd'hui. Elle est entièrement goudronnée et a été fermée en 1983 par une coulée de lave, à son extrémité Sud, le long de la mer. Elle faisait 37 kms à l'origine.
1130 mètres de dénivelé entre les deux extrémités de cette route.
Un premier arrêt pour le "Thurston Lava Tube". C'est un tunnel de 50 mètres de long environ, éclairé à intervalles réguliers, dans lequel on peut se tenir debout. Ce tunnel a été formé par une coulée de lave.
Une marche facile et amusante débouchant dans une forêt tropicale avec fougères géantes et végétation luxuriante.
Nous reprenons la voiture et traversons tout d'abord une partie boisée et verte, mais arrivons bien vite sur un paysage de lave où quelques arbustes courageux arrivent à subsister. Les coulées de lave en refroidissant ont parfois laissé des motifs étonnants. Nous arrivons au niveau de l'océan et continuons à pied jusqu'à l'endroit où la coulée de lave a envahi la route.
Nous essayons d'apercevoir la lave rougeoyante qui s'écoule toujours dans le Pacifique, mais sans succès. Toutefois, en nous penchant au dessus de l'océan, nous pouvons admirer une arche en pierre volcanique. La mer vient s'y engouffrer laissant une gerbe d'écume blanche à chaque grosse vague.
Retour par la même route pour rejoindre l'entrée du parc. Nous faisons bien sûr de nombreux arrêts pour photographier la lave et jeter un coup d'oeil aux différents cratères qui jalonnent la route.
Après cette balade nous reprenons la route pour Kona.
Nous faisons un arrêt à la plage de sable noir de Punaluu. Le sable d'origine volcanique est bien noir mais nous n'y avons pas vu les tortues qui viennent "jouer" sur la plage.
Prochaine étape, la plage de sable vert à Ka Lae, le point le plus au Sud des Etats Unis. Une longue route étroite au travers de prairies d'herbes longues et sèches couleur de blé mûr. Peu de vaches ou moutons mais beaucoup de chevaux. Un endroit venté, les arbres que l'on voit sont bien penchés.
Nous arrivons enfin au bord de mer...et ne voyons pas de sable vert. Beaucoup de gens locaux sont là avec des pick-up, des jetskis. Ils discutent, mangent et boivent. L'un d'entre eux nous demande si l'on vient voir le sable vert. Il nous indique qu'il faut marcher 5 kms dans les dunes, ou utiliser un pick-up qui nous conduit en 15 minutes pour une poignée de dollars. Un couple américain et leur fils arrivent et sont d'accord pour partager le pick-up avec nous. Et nous voilà installés tous les 5 à l'arrière du pick-up et secoués sur des pistes toutes en trous et en bosses.
Ce n'est pas une arnaque, le sable est bien couleur vert olive, à cause de l'olivine se trouvant dans les cendres volcaniques. Un escalier rustique a été creusé dans la falaise et nous permet d'accéder à la plage 20 mètres plus bas. La plage est petite et entourée d'une falaise volcanique incurvée.
Nous reprenons le pick-up rustique pour retrouver notre voiture...confortable !
Encore une heure de route et nous arrivons à Kona de nuit.

Aujourd'hui = journée golf.
Nous choisissons le golf de Wailua tout près de notre hôtel.
Après une averse matinale, la journée est chaude et ensoleillée. Le bord de mer nous apporte un vent bien rafraîchissant pour jouer les 18 trous...presque dans notre hcp

Aujourd'hui, nous partons visiter la côte Sud.
La végétation est moins verdoyante que sur la côte Est.
Les maisons sur toute l'île sont principalement en bois, quelques unes sur pilotis, très hauts au-dessus du sol (protection contre les tsunamis ?).
Nous loupons la petite route (mauvais co-pilote) menant au canyon Waimea.
Et nous arrivons dans une énorme zone militaire "Pacific Missile Range Facility". Tous les terrains aux alentours sont en friche. Ils étaient auparavant utilisés pour la culture de la canne à sucre mais la fermeture de la dernière plantation de canne à sucre de Kekaha, a contraint les agriculteurs à abandonner cette culture.
L'US Navy souhaite une autre culture compatible avec ses activités militaires, liées aux missiles.
C'est le site le plus pointu au monde en matière de tests et portées de missiles.
Nous ne nous attardons pas dans cet endroit et rejoignons la ville de Waimea, signifiant "terre rouge".
Il est vrai que cette terre est bien rouge et avec le vent, que nous n'avons pas aujourd'hui, elle doit se déposer un peu partout car la route,  les arbres et même les poteaux téléphoniques sont devenus rouges.
Quelques boutiques vendent des tee-shirts couleur de cette terre, sous la marque "dirt red".
Une route en lacet nous conduit jusqu'au canyon surnommé "le grand canyon du Pacifique" par Marc Twain.
Environ 16 kms de long et jusqu'à 900m de profondeur. Ses parois rocheuses sont rouges et la végétation qui s'y accroche est bien verte.
Très beau panorama surtout sous le soleil.
Nous continuons la route, fleurie d'hortensias à certains endroits, qui s'arrête au dessus de la Napali Coast.
Malheureusement, nous n'aurons pas la vue plongeante sur l'océan, car un brouillard épais monte de la mer et parvient tout en haut des falaises où nous sommes.
Nous redescendons sur Waimea et testons un restaurant de rue. On commande, on donne son prénom, on paie et on s'installe à une table en attendant qu'on nous appelle pour prendre nos plats.
Les crevettes frites au lait de coco sont excellentes !
Nous reprenons la route en sens inverse pour retourner à notre hôtel, en admirant au passage la plantation de café et les nombreux parcours de golf.

Visite de la côte Est de Kauai.
Notre premier arrêt est pour le phare de Kilauea, le point le plus au Nord des îles habitées d'Hawaï. Cette réserve naturelle, depuis 1985, héberge de nombreuses espèces d'oiseaux rares et endémiques d'Hawaï. Ils nichent dans les falaises et sont difficiles à apercevoir. Nous avons une vue plongeante sur l'océan.
Nous continuons la route pittoresque. Le surnom "d'île jardin" n'est pas volé. La végétation est luxuriante.
Nous surplombons les cultures de taro, ce légume tubercule commun à tout le Pacifique, qui nous donne l'occasion de faire quelques photos.
Un arrêt prolongé à Hanalei, jolie petite ville calme avec sa baie et plage de sable fin, sa jetée, et ses vagues appréciées des surfeurs.
Un peu plus loin, le complexe touristique de Princeville et ses luxueuses maisons, son golf classé dans les 100 premiers du monde entier (non, nous ne l'avons pas joué !).
Nous finissons notre balade à Haena, fin de la route et début de la Napali Coast, une côte sauvage seulement accessible par mer ou par air.
Nous refaisons la route en sens inverse et nous rentrons à l'hôtel.

Départ matinal pour notre deuxième île dans l'archipel d'Hawaï, celle de Kauai, appelée aussi " île jardin".
Dans l'après midi, visite des chutes d'eau de Wailua et de la rivière du même nom.
Des restes de sites historiques, religieux et culturels sont encore visibles à certains endroits.
Nous nous sommes étonnés de voir tant de coqs et de poules tout autour de ces sites. On nous a expliqué que lors des derniers ouragans, les élevages de volaille ont été détruits par les vents violents. Tous les gallinacés survivants se sont retrouvés libres et se reproduisent maintenant sur toute l'île en toute liberté.

Hawaï est le plus récent état des Etats Unis (21/08/1959) et le seul état composé entièrement d'îles.
Sa plus grande île, Hawaï, a donné son nom à l'archipel. L'archipel d'Hawaï, aussi appelé îles Sandwich, comprend 19 îles et atolls principaux.
Honolulu, sa capitale,  est située sur l'île d'Oahu. C'est là que nous avons grimpé au sommet de Diamond Head situé à l'intérieur d'un cratère volcanique. Nous avons été récompensés par une superbe vue sur la ville et les plages.
Lors de notre retour en bus, une dame de 98 ans nous demande d'où nous sommes. Elle est très contente de nous parler en français. Elle est originaire du Canada mais installée à Honolulu depuis fort longtemps. Sa mémoire est encore bonne, même si les mots français lui manquent de temps à autre. Nous avons eu un échange intéressant. Dommage, notre arrêt de bus est arrivé trop tôt. Nous l'avons laissée avec sa dame de compagnie.
Et nous nous sommes dits que vieillir comme ça était bien sympathique !

Nous avons ensuite traversé toute la ville d'Honolulu qui est verte et propre. 350 000 habitants. Lieu de naissance de Barack Obama (44è président des Etats Unis), Nicole Kidman et Michelle Wie (pour les golfeurs).
Nous sommes arrivés sur le site de Pearl Harbor. Nous n'avons pas visité le mémorial USS Arizona à la mémoire des marins morts lors de l'attaque de la flotte américaine par les forces japonaises, le 7 décembre 1941, car les tickets de visite doivent être achetés à l'avance. Nous avons toutefois profité des explications d'un employé du site qui nous a autorisé à faire des photos.
Le mémorial n'est accessible qu'en bateau, car il chevauche sans la toucher la coque du cuirassé coulé.
Cette attaque a en outre provoqué l'entrée des Etats Unis, à nos côtés, dans la seconde guerre mondiale.

Nous atterrissons à Honolulu à 2 heures du matin après 6h de vol.
Nous rejoignons notre hôtel et prenons quelques heures de repos. Un petit retour en arrière de 22 heures et nous vivons une deuxième fois le 11 mai...il sera moins ensoleillé que celui que nous avons passé aux Fidji.
Entre deux averses et sous le soleil, nous arpentons la plage des surfeurs et des beaux hôtels dans le quartier de Waikiki.
Quel changement par rapport aux Fidji où nous nous étions habitués aux îles sauvages et préservées des grands immeubles !