On the roads again ...

Rangiroa - archipel des Tuamotu

Le 25/03/14, 23:50

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Mercredi 26 mars 2014
Ciel gris au réveil. Il ne pleut pas.
Le matin, visite d'une ferme perlière beaucoup plus grande que celle que nous avons visitée à Tahaa. Ici, nous les avons vu greffer le nucleus + épithélium sur des huîtres et récolter la perle sur d'autres huîtres. Dextérité et bonne vue indispensables. 30 secondes par greffe, 4 heures de travail par jour !
Ce ne sont pas des Japonais qui greffent dans cette ferme mais des Polynésiens formés dans une école de Rangiroa. Leur activité étant sensible au climat économique, la ferme est passée dernièrement de 60 salariés à plein temps à 40 à mi temps. Deux greffeurs, un récolteur et les autres doivent nettoyer, préparer les huîtres pour la greffe et les suspendre par 10 sur une corde entourée d'une cage plastique, qui sera immergée dans le lagon.
Dans la première ferme, elles étaient immergées dans des claies. Le but est cependant identique, empêcher les prédateurs (crabes et poissons divers) de les attaquer.
Seulement 1 à 2% de perles classées A, le top, selon leur forme mais aussi selon la qualité de la nacre. Les perles sont classées de A à D dans chacune de leurs catégories, rondes, semi-rondes, baroques (ovales, oblongues, en forme de larmes,...), semi-baroques et cerclées (elles peuvent être rondes mais une bande légèrement creuse sur leur circonférence). Il faut qu'elles soient ensuite acceptées par une agence de vérification pour leur mise en vente sur le marché. Pas si simple pour une bonne rentabilité !  

Après midi sur l'eau et dans l'eau. Beaucoup d'espace dans ce lagon de 77 kms de long sur 26 de large. Rangiroa est le plus grand atoll des Tuamotu et compte 3200 habitants. Deux villages situés sur des îlots séparés par la passe de Tiputa.
C'est là que nous avons admiré les dauphins qui jouaient dans une mer bien formée.

Et incroyable mais vrai, du vin est produit à Rangiroa sur une île corallienne dépourvue de terre et où la température ambiante avoisine les 27 degrés Celsius. Les vignes poussent à l'ombre d'une cocoteraie au bord du lagon. C'est un entrepreneur amateur de vins qui a eu l'idée (et l'audace) de planter ce vignoble. Il a réussi son pari puisque le vin de Rangiroa, rouge, rosé ou blanc, fait de cépages français, commercialisé sous le label "vin de Tahiti", a trouvé sa clientèle.
Nous n'avons malheureusement pas pu visiter ce vignoble ni goûter le vin, mais tout le monde ici s'accorde pour dire que le blanc est exceptionnel.

Le Commandant Cousteau a classé en tête des plus beaux du monde, les récifs coralliens de Rangiroa. Nous finirons donc notre après-midi, à défaut de plongée, par un dernier snorkeling sur un site appelé l'aquarium. Faune marine riche en couleur...et en férocité. Un banc de plus d'une centaines de perches rouges s'est précipité sur nous à notre descente dans l'eau et a trouvé amusant de nous prendre pour de la nourriture. Heureusement, ils ne nous ont fait des morsures qu'aux doigts de mains. Ils se sont vite rendus compte de leur erreur et nous ont laissés tranquilles.
Nous avons pu ainsi profiter de la vue des coraux si divers en taille et en couleur, des balistes, napoléons, etc... et aussi d'un requin à pointe blanche et d'une raie léopard.
C'est notre dernière sortie en Polynésie Française !

Voir les photos : Polynésie française - Rangiroa ]

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Tuherahera - île de Tikehau

Le 23/03/14, 23:51

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Dimanche 23 mars 2014
Avec un autre couple de touristes, nous faisons l'excursion bateau que propose la guest house. Un premier stop pour nager avec une raie manta, puis nous continuons sur l'île d'Eden. Là, vivent deux couples et deux enfants en totale autarcie.
Avec les noix de coco vides, ils font du compost et avec ce seul apport au sol corallien, ils font pousser fruits et légumes. Un élevage d' une vingtaine de cochons et d'autant de poules et canards leur apportent la viande. Ils fabriquent eux-même leur sel grâce à une installation astucieuse (petits bassins sous serre). Les panneaux solaires leur fournissent l'électricité. Pour les journées pluvieuses, un groupe électrogène se substitue aux panneaux solaires. Jusqu'à il y a 6 ans, leurs ressources subvenaient d'une ferme perlière qu'ils ont dû fermer faute de rentabilité suite aux changement des normes d'exportation.
40 employés vivaient alors sur l'île.
Les deux petites filles, 7 ans et 3 ans reçoivent un enseignement scolaire du CNED (enseignement à distance). L'aînée parle déjà 5 langues, le français, le chinois (son Papa est né en Polynésie, mais d'origine chinoise), le malais (sa Maman est de la Malaisie de Bornéo), le polynésien plus un dialecte de Tikehau. Il lui reste encore l'anglais à maîtriser !

Après cette visite de l'Eden, nous avons navigué jusqu'à l'île aux oiseaux et avons fait le tour de ce domaine exclusivement réservé à une dizaine d'espèces d'oiseaux. Les plus présents sont les fous blancs, les fous bruns et les sternes. Ces derniers pondent sur une branche qu'ils ont préalablement choisie avec une incursion apte à recevoir l'oeuf (voir photo). Les bébés fous blancs sont trop mignons. Des petites peluches vivantes.

Notre dernier arrêt est pour l'île de sable rose. Pour les collectionneurs de sable, c'est parfait pour en ajouter un  à leur collection. Quelques requins pointes noires font leur ballet près de la plage. Sur le retour, nous apercevons une tortue qui nous a épaté par sa vitesse de natation.
En soirée, nous faisons le tour de l'île à vélo (pas électrique). Seulement 9 kilomètres sur terrain presque  plat, moitié piste, moitié route. Tikehau est un anneau corallien. Au sud de l'atoll, près de l'aérodrome, Tuherahera est aujourd'hui l'unique village, regroupant la majorité des 500 habitants de l'île (en 2007, un cyclone a ravagé le village situé à l'est de l'île).
C'est à Tuherahera que nous séjournons pour 3 nuits.  

Lundi 24 mars 2014
Marche le matin des 9 kms autour de l'île (faits à vélo la veille). Passons par la mairie pour le résultat des élections municipales. Très important ici. La secrétaire de mairie nous parle des 3 listes. Elle nous autorise à faire une photo d'elle avec sa jolie couronne de fleurs fraîches, façon polynésienne. Elle travaille tous les jours avec la tête "couronnée".
A propos, pas de majorité absolue, ils doivent retourner aux urnes dans une semaine.

L'après midi, sortie kayak. (chacun le sien).  

Mardi 25 mars 2014
Fin de notre séjour à Tikahau. Au réveil, le ciel est gris et la pluie finira par tomber pour notre embarquement sur le vol de Rangiroa. Ce n'est rien comparé à celle nous accueillant à Rangiroa. C'est un peu une pluie bretonne qui dure, et qui dure.....

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Tikehau - archipel des Tuamotu

Le 22/03/14, 23:52

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Nous commençons la journée par une sortie en kayak que l'hôtel met à disposition pour ses clients.
Nous traversons la baie jusqu'à l'îlot du Sofitel...en essayant de pagayer de concert !
Retour à l'hôtel pour un bon petit déj et il est déjà temps de finir les sacs et de quitter Bora Bora. Notre trajet jusqu'au port a été très animé car nous sommes au milieu d'un défilé de voitures décorées qui font le tour de l'île pour soutenir leur candidat aux élections municipales.
Les drapeaux étant de plusieurs couleurs, nous en déduisons que c'est un défilé commun à tous les partis.
Nous avons craint un moment de ne pas arriver à l'heure pour le départ du bateau, mais comme tout ici est à la bonne franquette, le bateau nous aurait sûrement attendus.
Nous sommes donc bien à l'heure pour arriver sur l'île de l'aéroport. Un vol d'1 h 20 et nous atterrissons sur l'île de Tikehau, île Tuamotu, minuscule aéroport. Aucune clôture de protection entre la piste et la route !

Voir les photos : Polynésie française - Tikehau ]

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Vaitape - capitale de l' île de Bora Bora

Le 21/03/14, 23:56

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Mercredi, c'était marche, jeudi, ce sera vélo.
Nous nous laissons tenter par le vélo électrique et nous effectuons le tour de l'île sans trop d'efforts. Bien utile pour les petites côtes mais pas parfait pour les côtes très raides.
35 kilomètres pour faire des photos, prendre son temps pour admirer le lagon d'un côté, les montagnes de l'autre, et répondre aux "ia orana" (bonjour). Journée bien agréable.

Vendredi sera réservé à une sortie bateau pour un jardin de corail totalement différent de celui de Tahaa, beaucoup plus profond et peuplé de quelques poissons différents, mais toujours aussi colorés. Ensuite, visite aux raies, bien habituées à se faire nourrir par les touristes. Puis, nous sortons du lagon et allons en haute mer pour nager avec les requins à pointe noire et les requins citrons. L'endroit où nous sautons du bateau est profond d'une dizaine de mètres seulement et l'eau est parfaitement claire pour observer ces requins.
Les pointes noires ont un poisson ventouse sous leur ventre, et les deux nagent en parfaite harmonie. Beaucoup d'autres poissons avec une queue noire ourlée bleu nuit en forme de lyre.
Spectacle étonnant même en le voyant pour la énième fois !

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Bora Bora - île sous le vent - archipel de la Société

Le 18/03/14, 23:54

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Départ en début d'après-midi pour Bora Bora.
Nous atterrissons sur l'îlot Mute qui est à lui tout seul, l'aéroport de Bora Bora. Les vues depuis l'avion nous donnent un aperçu du magnifique lagon.
L'île principale de Bora Bora est protégée par une barrière de corail, par son lagon aux eaux transparentes et est entourée d'une multitude de petits îlots. Une seule passe navigable permet de rejoindre par bateau, Vaitape, le village principal de l'île.
Un bateau de croisière est amarré au large de Vaitape. L'industrie touristique y est très développée.
Les grands hôtels, le Méridien, Hilton, Intercontinental, etc... ont leur îlot à eux seuls. Ils ont aussi leur propre bateau pour récupérer leurs clients à l'aéroport.
Nous, qui sommes au Maitai Polynesia (maitai signifie bon), nous avons pris le bateau navette qui nous a amené à Vaitape. Et là, un bus de l'hôtel nous a conduit sur la côte Sud de l'île, seulement 8kms. Et nous ne sommes pas déçus, la côte est très belle et perchés à flanc de colline, nous avons une vue de haut sur le lagon et les bungalows sur pilotis du Sofitel sur l'ilôt d'en face.
Nous  passons notre première journée à marcher pour aller visiter Vaitape. Boutiques de perles à gogo, boutiques de tatouages. Avant l'arrivée des Européens, la langue tahitienne n'était pas écrite et les tatouages servaient à exprimer l'identité et la personnalité des Polynésiens. Peu de temps après l'arrivée des missionnaires, le tatouage fut strictement interdit. Ce n'est qu'à la fin des années 70 qu'un célèbre bijoutier du territoire ouvrit le salon "Tatto shop de Tahiti" et que les Polynésiens ont ainsi renoué avec leur héritage. Et c'est pourquoi, Teiki que nous avons rencontré aux Marquises nous avait expliqué que son visage tatoué indiquait sa religion et ses passions, la pêche et la chasse.
Sur notre trajet à Vaitape, nous passons devant le Bloody Mary's, le restaurant le plus célèbre de Bora Bora. Sa carte composée de poissons et fruits de mer régale les célébrités du monde entier depuis 1979...disent-ils. En tout cas, la liste des stars du ciné, de la chanson, de la finance, etc... est bien longue. Même le nom du Prince Rainier de Monaco y figure. Chez les Français, Depardieu, Jugnot et Paul Emile Victor. Nous n'y sommes pas entrés pour ne pas leur faire de peine en leur refusant d'ajouter notre nom sur la liste  Smile
Les routes de Bora Bora actuellement sont très animées par les partisans des candidats aux élections municipales. On les voit surtout en voiture, mais parfois, ils sont à pied avec porte-drapeaux et drapeaux aux couleurs de leur candidat. Ils sont plus virulents que dans nos campagnes françaises.

Voir les photos : Polynésie française - Bora Bora ]

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Maroe - de Fare à Parea, Huahine

Le 17/03/14, 22:02

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Nous partons visiter Huahine composée de 2 îles reliées par un pont et nous en faisons le tour complet.
Le soleil n'est pas encore au rendez-vous, mais les pluies torrentielles de samedi et dimanche sont bien terminées. La température extérieure est de 25 degrés Celsius.
Un premier arrêt au site archéologique du lac Fauna Nui à Maeva, datant du 12è siècle. Un peu semblable à ce que l'on a déjà vu sur les autres îles, mais en mieux, car ce site a été restauré dans les années 1990. Un peu plus loin sur le lac, nous découvrons les pièges à poissons mis en place il y a 500 ans. Faits avec des grosses pierres, ces pièges retenaient les poissons à marée basse. Oubliés pendant de longues années, ils ont eux aussi été restaurés et les poissons piégés  sont aujourd'hui réservés uniquement aux habitants de Maeva.
Au village de Faie, nous cherchons et trouvons la petite rivière qui traverse le village dans sa partie Sud. Elle abrite une espèce rare d'anguilles sacrées, aux yeux bleus, dont les plus beaux spécimens dépassent 2 mètres.
Nous arrivons au belvédère avec vue sur la baie de Maroe qui se trouve entre les 2 îles. Cette baie est très poissonneuse. Ils y pêchent des cigales de mer, des langoustes et une variété de petits coquillages très prisés de la population. Nous traversons le pont et arrivons sur l'île du Sud. Ici, davantage de plages de sable blanc.
Nous nous arrêtons chez Tara sur le bord du lagon pour déguster un filet d'espadon grillé à la sauce vanille, avec chou blanc et chou rouge. Succulent !
Nous reprenons la route, finissons la visite de l'île du Sud, et repassons le pont pour revenir dans la partie Nord. Quelques photos de vanilleraies sous ombrières, des champs d'ananas en plein air et nous revenons au point de départ, à Fare, le grand village de l'île où nous logeons.

Voir les photos : Polynésie française - Maroe ]

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Huahine - île sous le vent - archipel de la Société

Le 15/03/14, 0:01

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Pluie et vents forts sur les îles de la Société. Nous partons aujourd'hui pour Huahine. L'avion a plus d'une heure de retard. Nous attendons dans le mini aéroport de Raiatea.
Pas besoin des parapluies mis à disposition pour entrer dans l'avion, une éclaircie juste au bon moment ! Les pieds sont quand même trempés tellement il y a d'eau sur le sol.
Vingt minutes de vol et nous atterrissons à Huahine.
Huahine, 6000 habitants, 6 médecins, 2 dentistes, 1 pharmacie, 1 vétérinaire, un seul Super U, et un collège qui amène les élèves jusqu'à la seconde. Ensuite, ils doivent aller à Papeete ou Raiatea selon leur orientation. Nous savons tout cela, car le propriétaire de notre logement nous a fait faire un tour du grand village avant de nous amener à destination.

C'est la tempête ici, les vents sont très forts, la mer houleuse avec des vagues énormes. C'est très beau....vu derrière les vitres. Une écume super blanche dans une eau bleutée, vient se fracasser en rouleaux sur la plage de sable blanc.
Cà fait carte postale, bien qu'il pleuve !

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Uturoa - capitale de l'île Raiatea

Le 14/03/14, 23:58

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Aujourd'hui, il pleut. A vrai dire il a plu beaucoup toute la nuit et depuis la fin de notre excursion à Tahaa. Après le jardin de corail, nous avons visité une vanilleraie ou vanillère. La vanille fait partie de la famille des orchidées. Elle est la seule de son espèce à être cultivée non pas pour des qualités ornementales mais culinaires. Elle est donc à classer parmi les épices et elle est la plus chère épice au monde. Les soins à lui apporter sont longs et minutieux. Aujourd'hui, la culture se fait plutôt sous ombrières mais nous avons visité une plantation sur tuteurs vivants en plein air. La liane de vanille est bouturée et plantée au pied d'un acacia (spécial pour la vanille) qui lui sert de tuteur. L'homme contrôle et assiste l'accrochage de la liane. Il doit tailler l'acacia de façon à procurer suffisamment de soleil et d'ombre à la vanille pour qu'elle produise des fleurs. Il doit lui-même assurer la pollinisation de la fleur. Il doit le faire dans les premières heures du jour avant que la chaleur ne fane la fleur. Le temps d'un bébé dit-il et 9 mois plus tard, il obtient la gousse. A la cueillette, succède le séchage. Exposition de 3h par jour au soleil et le soir, les gousses sont empaquetées dans un tissu pour absorber leur eau. Puis, chaque jour, les gousses sont massées entre pouce et index. Elles vont ainsi diminuer de poids et prendre une couleur brun foncé. Elles sont ensuite conservées dans des malles en bois pour conserver leur arôme...et nous pouvons enfin les utiliser pour nos gâteaux ou autres préparations culinaires !
Un dernier arrêt sur un autre îlot pour nous restaurer d'un très bon repas polynésien, et nous baigner avec les carangues à gros yeux et les requins à pointe noire. Nous étions accompagnés de Julien et Ari, deux spécialistes de la mer. Ils ont attrapé à la main, une carangue et nous ont montré qu'un bâtonnet de corail était pour elle aussi facile à couper qu'un morceau de chair tendre. Ils nous ont conseillé de nager poings fermés pour que nos doigts ne deviennent pas un appât facile ! Ils ont dû en rajouter un peu pour nous impressionner. Quant aux requins à pointe noire, si on se contente de nager à côté d'eux sans les ennuyer, ils ne sont d'aucun danger. Nous ne testerons toutefois jamais seuls !
Et cerise sur le gâteau, les dauphins nous ont accompagnés pendant une dizaine de minutes sur le trajet retour du bateau. Nous sommes arrivés au port sous un ciel noir de gros nuages et une pluie torrentielle s'est déversée sur Raiatea.
Malgré la pluie ce matin, nous faisons le tour de l'île en voiture. La mer est très haute et au niveau de la route sur une bonne partie de l'île. Raiatea est une île volcanique comme toutes les îles polynésiennes. Peu de maisons sur les montagnes. Tout est construit au bord de l'eau. Depuis peu, ils doivent construire à 20m de la mer. En métropole, la loi littoral, c'est 100 mètres.
Ils n'ont pas d'impôts sur le revenu, et très peu sur le reste......
un bon endroit pour s'exiler ? Smile

Posté par TDM1

Tahaa - île sous le vent, archipel de la Société

Le 13/03/14, 0:03

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Sitôt fini le petit déjeuner, nous partons pour le port de Taputapuatea.
Nous embarquons sur un bateau moteur de 12 places. Nous sommes 10 "touristes" à visiter l'île de Tahaa qui partage le même lagon que l'île de Raiatea.
Il y a 2.4 millions d'années, elles ne formaient qu'une seule île. Selon une légende polynésienne, elles auraient été séparées d'un grand coup de main par un géant en colère, suite à un chagrin d'amour.
Direction : la ferme perlière, où la propriétaire des lieux nous explique la culture de la perle. Une huître perlière doit être âgée d'un an et demi avant d'être greffée. La greffe consiste à introduire dans l'huître  un "nucleus" en nacre (coquillage coupé en petits morceaux et modelé en une perle ronde) et un petit morceau de bordure de chair (épithélium) d'une huître sacrifiée. Il s'agit de la greffe.
Dans cette ferme, c'est un Japonais qui en a la charge. Les Japonais sont les greffeurs les plus prisés ici, en Polynésie.
Les huîtres ainsi greffées sont installées dans des claies et remises à la mer. Il faut 2 ans pour que la nacre se forme afin d' obtenir une perle de culture. Après retrait de la perle, un nouveau nucleus peut être regreffé si la première perle obtenue est de bonne qualité. Une même huître peut être greffée jusqu'à 4 fois si les perles obtenues sont excellentes. Si la perle est de qualité médiocre, l'huître est jetée.
Tous les 4 mois, les huîtres doivent être sorties de l'eau et nettoyées pour enlever ce qui y adhère et appauvrit l'huître en nourriture et en conséquence perturbe la croissance de la perle.
Beaucoup de travail à fournir pour l'obtention des perles.
Reste ensuite à les classer en fonction de leur taille, de leur forme et de leur qualité.
La propriétaire de la ferme produit elle-même ses bijoux. Les touristes n'ont plus qu'à se laisser tenter !
Nous poursuivons l'excursion par la visite du jardin de corail. Il s'agit d'une passe de 50m de large sur environ 300m de long. En raison des forts courants dans cette passe, nous nageons depuis le bateau jusqu'à une des îles. Nous remontons la passe à pied, sur les 300m et pouvons nous remettre à l'eau avec masque et tuba.
Nous sommes dans un aquarium géant. Coraux et poissons multicolores à profusion. Emerveillement assuré !

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Raiatea - île sous le vent, archipel de la Société

Le 12/03/14, 0:05

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Nous quittons aujourd'hui Moorea, île du vent, pour l'île de Raiatéa, île sous le vent, toutes les deux, îles de la Société. Quarante minutes de vol entre les deux îles.

Voir les photos : Polynésie française - Raiatea ]

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Papetoai - Moorea

Le 10/03/14, 8:19

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Nous avons de la chance, il pleut en nuit ce qui nous laisse les journées ensoleillées et nuageuses mais sans pluie pour le farniente et le snorkeling.
Aujourd'hui, on loue un scooter et on fait le tour de l'île. Le Tiki Village attire notre attention. Le titre est accrocheur : "Découvrez le savoir-faire d'antan". Pas de chance, c'est fermé aujourd'hui. Nous manquerons la visite de la ferme perlière et de son village artisanal.
Nous continuons et arrêtons au gré de nos envies pour une photo d'église, une petite boutique de vente de bananes, ou pour une photo du lagon, avec des couleurs bleu et vert extraordinaires.
Nous faisons une petite excursion sur une piste pas vraiment facile à scooter, pour voir une cascade de 80m. Nous revenons sur l'unique route principale qui fait le tour de l'île.
Un arrêt prolongé à Temae, face à Papeete, sur l'île voisine de Tahiti. Nous surplombons le lagon et prenons notre temps pour suivre des yeux, les baigneurs avec masque, tuba et palmes qui observent la faune sous marine aux abords de leur magnifique hôtel, le Sofitel...ou le ferry qui finit sa traversée depuis Tahiti.
Nous prenons notre temps, luxe du vacancier !
Une longue montée au Belvédère d'où nous pouvons voir les baies de Cook et d' Opunohu et les chaînes montagneuses de l'île. Nous n'avons pa vu le Moua Puta, la montagne percée (830m) à cause des nuages. Dans la descente retour, un dernier arrêt au site archéologique d'Afareaitu où l'on peut voir les vestiges d'un "Marae",  lieu de culte des anciens Polynésiens. Il y est écrit que ces constructions anciennes en pierre étaient autrefois utilisés pour les sacrifices humains... Ce site daterait de l'an 900.
Une petite halte dans une boutique de perles noires, juste pour le plaisir d'admirer les perles de culture de Tahiti.

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Moorea - île du vent, archipel de la Société

Le 07/03/14, 0:08

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Nous quittons Hiva Oa, île des Marquises, sous le soleil, avec une heure de retard et notre avion se pose à Papeete, Tahiti, à 17 h.  
L'avion suivant (18 places) qui nous emmène à Moorea, île de la Société, nous a attendu...et pour cause, nous n'étions que 3 passagers à bord venant des Marquises. La pluie tombe si drue sur Papeete qu' on devra patienter une bonne demi-heure avant le décollage.
C'est le vol le plus court que l'on n'ait jamais effectué. Seulement 7 minutes. Et il pleut aussi sur Moorea !

Voir les photos : Polynésie française - Moorea ]

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Puamau

Le 05/03/14, 4:39

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Après lecture de la carte routière de l'île d'Hiva Oa, nous démarrons notre périple en nous rendant à l'extrême Est de l'île, Puamau. Les routes sont bonnes et les pistes aussi. Le paysage est ressemblant à celui de Nuku Hiva.
Après deux heures et demie de route à grimper et à descendre les cols, rencontrant chèvres et chevaux en liberté, et admirant les jolies vues sur l'océan, nous arrivons au site de l'ipona, un des témoignages les plus importants laissés par la civilisation marquisienne pré-européenne. C'est un ensemble de plates-formes en pierres et de sculptures imposantes et variées. Cinq tiki se dressent sur un grand "meae", (sanctuaire religieux). Le plus grand tiki mesure 2m67. Il s'appelle Takaii, du nom d'un chef guerrier réputé pour sa force.
Nous revenons sur Hanapaaoa, plus au Nord Est de l'île. La piste est plus accidentée. Nous devons passer en 4x4 pour passer les ornières. Nous arrivons dans un village hors du temps, niché au fond d'une baie. Nous remontons la colline pour trouver le tiki recherché. Après plusieurs explications de locaux et une ascension à pied dans une jungle verdoyante, nous trouvons des pierres mais pas de tiki, même en "débroussant", comme ils disent ici. Nous abandonnons et reprenons piste et route pour nous rendre plus au Nord, dans le village d'Hanaiapa, où un chemin fleuri mène à une petite plage de galets noirs. Les pirogues des pêcheurs ajoutent une note colorée. Sur la mer, un rocher en forme de tête surnommé le Nègre.
En repartant du village, nous apercevons un lieu de culture de la vanille, bien enclos de filets sur tous ses côtés. La vanille est un produit d'exportation qui rapporte beaucoup aux insulaires.
Encore un arrêt sur notre route retour au Sud pour le Tiki souriant, et notre dernière visite est pour le village de Taaoa. Belle église en pierres et village animé en ce jour férié où toute la Polynésie célèbre l'arrivée de l' Évangile. Le site archéologique, le tohua Upeke, se distingue par sa grande dimension. Il est entouré de banians de 300 ans, d' arbres à pain et de nombreux cocotiers. Fin de la journée - 126 kilomètres.

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Hiva Oa- archipel des Marquises

Le 04/03/14, 0:11

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Il est temps de quitter Nuku Hiva. Vol à 12h30 pour notre 2ème île des Marquises, Hiva Oa. Un dernier regard à la baie volcanique de Taiohaé et à ses falaises et après une heure de 4x4 pour atteindre l'aéroport, nous embarquons sur un petit avion de 18 places pour Atunoa. Vol tranquille d'une heure sans turbulences.
On s'installe dans un bungalow niché dans la verdure sur le Mont Temetiu et dominant la baie. Comme à Nuku Hiva, toutes les maisons ont vue sur mer puisque leurs baies sont entourés de collines et les maisons construites sur leurs flancs.
Nous profitons de l'après-midi pour visiter le centre culturel Gauguin. Des copies de peintures réalisées pendant son séjour aux Marquises sont exposées avec quelques unes peintes à Pont Aven. Nous avons pu voir sa "Maison du Jouir" et le puits qu'il avait fait creuser, non pour y puiser de l'eau mais pour plonger depuis une fenêtre de sa maison, à l'aide d'une longue canne de bambou, une gourde remplie d'eau pour la garder au frais afin qu'elle soit fraîche pour son apéritif préféré, l'absinthe.
Sur le même site, nous visitons aussi l'espace dédié à Jacques Brel. C'est un grand hangar vert qui abrite l'avion qu'il a utilisé pendant son séjour de 1975 à 1978, avec lequel il a rendu beaucoup de services à la population isolée de l'île.  Après lecture des panneaux racontant sa vie, nous sommes restés un long moment à écouter ses chansons diffusées en continu. Magnifique voix !
Et bien sûr, nous avons grimpé la colline pour arriver au cimetière surplombant l'océan où ils reposent tous les deux, leurs tombes pas très éloignées l'une de l'autre. Celle de Gauguin à l'ombre d'un frangipanier et celle de Brel entourée de palmiers, et fleurie d'impatiences blanches de Madagascar.
Promis, les coucous demandés sont bien transmis au Grand Jacques !

Voir les photos : Polynésie française - Hiva Oa ]

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Hakaui

Le 03/03/14, 4:27

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Aujourd'hui, découverte de l'île en bateau pour aller à la cascade d'Hakaui.
1 heure de bateau et 2 h de marche pour atteindre la cascade. Nous traversons des petits villages complètement coupés du monde. Pour les atteindre, il faut traverser des rivières. C'est là qu'habite Teiki, le Marquisien au visage tatoué, qui vit principalement de sa vente de citrons et du coprah (chair de noix de coco séchée). Il possède des chevaux qui l'aident à ramener ses charges de fruits.
En semi liberté également, vaches et cochons. Beaucoup de chiens et de chats. Les chiens ici, se nourissent de bananes !
Nous arrivons à la cascade de Vaipo, 350m de haut. Étonnante par sa taille, et par les falaises abruptes qui l'entourent, le tout dans une végétation luxuriante. Nous profitons de ce magnifique site pour pique niquer avec Eric, notre guide, installé à Nuku Hiva depuis 13 ans. Il nous explique le passé de l'île au travers des nombreux "meàe" et "paepae" de l'île, ces sites religieux sacrés composés de plates-formes en pierre avec leurs "tikis", statues en pierre.
Nous reprenons le sentier bucolique au travers de la verdure, passons à nouveau les rivières, admirons au passage des grottes funéraires haut perchées dans la falaise, non datées avec certitude mais forcément avant l'arrivée des missionnaires en fin du 19è siècle. Grottes "tabous" que Cousteau a eu le droit de survoler en hélicoptère.
Retour au bateau. Jolie plage de sable blanc dans la baie où le bateau est amarré...mais infestée de "nonos", minuscules moustiques qui ont la particularité de mordre sans qu'on s'en rende compte sur le moment, mais leurs morsures démangent une dizaine d'heures plus tard et font des cloques sur la peau. Ne surtout pas gratter sous peine d'infection. Heureusement, prévenus par Eric, nous nous étions protégés de crème solaire d'abord, puis de produit anti moustiques pour éviter leurs morsures. Cà a assez bien marché.
Nous revenons juste à temps à Taiohaé pour voir les pêcheurs décharger et nettoyer leur pêche du jour. Ils rejettent à la mer, les tripailles des poissons pour le plus grand plaisir des requins soyeux qui nous ont fait un ballet pendant quelques minutes venant se restaurer d'une nourriture si facile à trouver !
Définitivement, nous ne nous baignerons pas à Taiohaé.

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Aakapa

Le 02/03/14, 4:24

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Petit déjeuner en compagnie des 3 autres pensionnaires et de l'hôtesse qui vient spécialement tous les matins pour servir le petit dej sur la terrasse face à la baie.
Un bon moment pour échanger.
Avec un 4x4, nous partons explorer l'île. Les routes deviennent vite des pistes en s'éloignant des villages. Une dizaine de villages sur toute l'île (330 kms2).  
2500 personnent l'habitent, principalement regroupés au village de Taiohaé, où nous logeons. Les routes et pistes suivent les falaises. Nous sommes tantôt en haut d'un col avec vue magnifique sur la mer ou enfermés dans bois et forêts. Des cascades dégringolent des falaises de ci, de là. Beaucoup de fleurs aux abords des villages, hibiscus, bougainvillées, frangipaniers. Et des arbres fruitiers partout. Manguiers, papayers, pamplemoussiers, citronniers...Incroyable comment ils regorgent de fruits. Des régimes de bananes sont suspendus devant les commerces et sont à la disposition des passants ! Nous traversons Taipivai, Hatiheu et nous nous arrêtons pour une vue sur les crêtes d'Aakapa. Nous marchons ensuite pendant une heure et demie pour la baie d'Anaho par un chemin rocailleux et boueux (oui, il pleut beaucoup, bien que ce soit la saison sèche, principalement la nuit, mais nous avons quand même de bonnes averses en journée) Arrivés au point de vue sur la baie d'Anaho, nous avons d'ailleurs dû attendre le passage d'un gros nuage noir pour avoir les couleurs bleues de la baie sur la photo !
Retour à Tiaohaé et jeûne pour le dîner, car le dimanche soir, les quelques restaurants du village sont fermés. Heureusement, le jardin de la pension est aussi plein d'arbres fruitiers. Nous avons particulièrement apprécié les mangues !

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Nuku Hiva - archipel des Marquises

Le 01/03/14, 0:12

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Un peu de géographie pour s' y retrouver.
La Polynésie Française, c'est 5 archipels comprenant 118 îles.
1 - l'archipel de la Société compte 14 îles divisées en îles du Vent et îles sous le Vent (9 îles hautes et 5 îles basses à peine émergées de l'eau ou atolls). Ses îles les plus connues sont Tahiti et Bora Bora.
2 - l'archipel des Tuamotu situé à 300 kms au nord-est de Tahiti comprend 76 atolls dispersés sur une immense surface.
3 - l'archipel des Gambier, qui prolonge celui des Tuamotu, se compose de 9 îles (8 îles hautes et 1 atoll)
4 - l'archipel des Australes, situé à 600 km au sud de Tahiti est formé de 7 îles (6 hautes volcaniques et 1 atoll.
5 - l'archipel des Marquises, situé à 1500 km au nord de Tahiti regroupe 12 îles (11 hautes et 1 atoll).  
Ces 118 îles sont éparpillées sur une surface maritime de l'ordre de 5.5 millions de km2.

Pour illustrer l'immensité du territoire et la dispersion des îles, on superpose la carte de la Polynésie française à celle de l' Europe. En positionnant Tahiti (île de la Société) sur Paris, les Marquises se retrouvent en Suède, les Gambier en Bulgarie, les Australes au niveau de la Sardaigne, Maupiti (île de la Société) en Bretagne et Puka Puka (île des Tuamotu) en Pologne.
Conclusion, nous n'en visiterons qu'une infime partie de la Polynésie française !

Et partant de Tahiti, notre premier vol de 3 h 45  est pour les îles Marquises, et plus précisément, l'île de Nuku Hiva. (30' de décalage horaire avec Tahiti). Nous avons une heure et demie de voiture pour nous rendre de l'aéroport à notre hébergement situé seulement à 40 kms. Nous traversons un paysage de montagnes,  très verdoyant. Pitons, falaises, vallées encaissées et au final, nous surplombons la baie de Toaihaé, où se trouve notre "pension". Toaihaé est le principal village de l'île ainsi que la capitale administrative des Marquises. Nous sommes accueillis à notre "pension" avec un collier de fleurs blanches de frangipanier et de fleurs rouges d'hibiscus.

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Papeete - Tahiti, île du vent, archipel de la Société

Le 28/02/14, 23:49

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Nous partons le vendredi 28 février à 19 h 30 de Nouméa.
5 h 30 de vol et nous atterrissons à Papeete le vendredi 28 février à 4 h du matin. Première fois dans notre vie que l'occasion nous est donnée de vivre deux fois la même journée.....nous avons découvert la machine à remonter le temps, recul de 21 heures !

Pour notre deuxième journée du 28 février, nous avons été accueillis à l'aéroport de Papeete par 2 joueurs d'ukulélé et une danseuse vahiné.
Nous avons apprécié....mais ce n'était pas que pour nous, c'était pour tous les passagers du vol Nouméa-Papeete !
Une petite visite de Papeete qui n'est pas une superbe ville mais ses habitants sont très agréables et courtois. Les automobilistes s'arrêtent pour laisser passer les piétons avant même qu'on ne s'engage sur le passage. Notre logeuse nous conduit gentiment en ville le soir pour qu'on prenne notre dîner aux roulottes, sur le port.
Place très animée, deux énormes bateaux de croisière sont amarrés dans la baie. Des lumières partout qui rendent Papeete plus belle de nuit. Et nous découvrons les roulottes. Ce sont nos marchands ambulants de galettes saucisses sur nos marchés bretons. Le choix est grand, de la cuisine chinoise, polynésienne, européenne aux galettes et crêpes bretonnes.
De longues tables où chacun s'installe à son gré. De plus, nous avons bénéficié du concert du très populaire chanteur tahitien John Gabilou, 70 ans (qui a représenté la France au concours Eurovision...1981) et du spectacle de danses tahitiennes.

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