Le 23/06/10, 2:58
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Retour éclair à Cuzco juste le temps de revoir notre ami autrichien économiste rencontré 1 mois auparavant. Nous déjeunons ensemble dans un chouette restaurant social et équitable pour lequel il travaille bénévolement (nous avons d’ailleurs rencontré bcp de voyageurs bénévoles pdt le voyage, l’espèce humaine n’est peut etre pas complétement perdue... contrairement à l’équipe de France hahaha)
Le soir, énième nuit en bus dans une énième compagnie direction Nazca. Ras le bol de leur bouffe d’autoroute à la Tricatel avec sandwich à la mie de pain et machin-cola (car l’eau ne sert qu’à se laver ici), on dégaine sous le manteau notre pisco sour de voyage (apéro typico boliviano peruvien) pour lequel on a craqué depuis notre arrivée dans les andes et quelques douceurs sucrées-salées pour nous faire digérer ce nouveau trajet de 10h.
A peine réveillé et après un suréaliste levé de soleil sur le desert (quelle diversité ¡), on nous dépose à la hate à Nazca, ville moche et abimée par les tremblements de terre (comme la majorité des villes de la cote) mais formidablement chaude et ensoleillée.
Résultat, après une négociation magistrale (maintenant, on négocie meme le prix des bouillons cubes - véridique), on s’installe 4 jours dans un hotel de charme avec piscine avec un programme digne d’un mois d’aout à Palavas les flots.
Entre 2 baignades et 2 coups de soleil, on a quand meme pris le temps d’aller voir les fameuses lignes (avant qu’elles ne s’effacent par l’érosion) dont on ne sait rien ou presque et qui continue d’alimenter l’imagination des illuminés et des scientifiques (ce pourrait etre des chemins sacrés, une cartographie hydraulique, un calendrier astronomique jusqu’à des pistes d’atterrissage pour extra terrestres).
En parlant d’extra terrestre, on a rencontré l’assistante de Maria Reich (mathématicienne allemande qui a consacré sa vie à l’étude des lignes) sensiblement abimée elle aussi par l’érosion. On est sorti de sa conférence schyzophrénique avec plus de questions que de réponses. Seul le musée Antonini de Nazca (très bien fait d’ailleurs) nous a éclairé sur ces énigmatiques et fascinants dessins visible du ciel uniquement.
Après Nazca, environ 15 jours de remontée en suivant la cote pacifique assez désertique pour rejoindre l’équateur.
1ère étape, Huacachina, véritable oasis dans le desert d’ica avec au menu Buggy, Sandboard et couché de soleil sur les dunes casi sahariennes. Assez étonnant d’ailleurs de se retrouver en plein desert après la jungle et l’altiplano.
2ème arret, paracas et les iles Ballestas (les galapagos du pauvre) célebre pour sa réserve ornithologique (pélicans, lions de mer, pingouins de Humboldt, fous de bassan, dauphins ...), son candélabre (voir photo) et l’incroyable réserve de guano exploitée seulement par l’homme tous les 7 ans – jusqu’à 30m d’épaisseur lors de leurs découvertes (on vous fait pas réver là ¡).
Puis Lima, la capitale. Bof, une bonne grosse capitale toute grise de juin à octobre en raison de la brume venant de la mer (Garua). Ville pas beaucoup plus intéressante que l’étude comparée des chansons de Didier Barbelivien.
Nouvelle étape toujours vers le nord, Huanchaco, chouette petite station balnéaire près des ruines des civilisations pré-incas Moche et Chimu (prononcer Motché et Chimou, on sait, c’est très rigolo). On retrouve la bas Pablo et Sandra pour notamment suivre ensemble le naufrage de l’équipe de france. D’ailleurs, maintenant, on cache qu’on est Frrrrrancais pour ne pas subir les railleries. Incroyable comment les televisions étrangères se moquent de nous.On imagine meme pas en france.
On termine par Piura aux portes de l’équateur, ville banale mais qui nous évite de passer par Thumbes apparemment bien craignos.
Voili voilou, adieu le pérou ¡
Plus on monte, plus la musique est bonne (on a meme eu du Santana dans un taxi), plus l’atmosphère se réchauffe et plus ca sent la fête ¡ d’ailleurs, on devrait passer quelques jours en Colombie a Cali, capitale de la Salsa. Il reste 1 mois a Vincent pour parfaire son jeu de jambes et son déhanché légendaire...
Le soir, énième nuit en bus dans une énième compagnie direction Nazca. Ras le bol de leur bouffe d’autoroute à la Tricatel avec sandwich à la mie de pain et machin-cola (car l’eau ne sert qu’à se laver ici), on dégaine sous le manteau notre pisco sour de voyage (apéro typico boliviano peruvien) pour lequel on a craqué depuis notre arrivée dans les andes et quelques douceurs sucrées-salées pour nous faire digérer ce nouveau trajet de 10h.
A peine réveillé et après un suréaliste levé de soleil sur le desert (quelle diversité ¡), on nous dépose à la hate à Nazca, ville moche et abimée par les tremblements de terre (comme la majorité des villes de la cote) mais formidablement chaude et ensoleillée.
Résultat, après une négociation magistrale (maintenant, on négocie meme le prix des bouillons cubes - véridique), on s’installe 4 jours dans un hotel de charme avec piscine avec un programme digne d’un mois d’aout à Palavas les flots.
Entre 2 baignades et 2 coups de soleil, on a quand meme pris le temps d’aller voir les fameuses lignes (avant qu’elles ne s’effacent par l’érosion) dont on ne sait rien ou presque et qui continue d’alimenter l’imagination des illuminés et des scientifiques (ce pourrait etre des chemins sacrés, une cartographie hydraulique, un calendrier astronomique jusqu’à des pistes d’atterrissage pour extra terrestres).
En parlant d’extra terrestre, on a rencontré l’assistante de Maria Reich (mathématicienne allemande qui a consacré sa vie à l’étude des lignes) sensiblement abimée elle aussi par l’érosion. On est sorti de sa conférence schyzophrénique avec plus de questions que de réponses. Seul le musée Antonini de Nazca (très bien fait d’ailleurs) nous a éclairé sur ces énigmatiques et fascinants dessins visible du ciel uniquement.
Après Nazca, environ 15 jours de remontée en suivant la cote pacifique assez désertique pour rejoindre l’équateur.
1ère étape, Huacachina, véritable oasis dans le desert d’ica avec au menu Buggy, Sandboard et couché de soleil sur les dunes casi sahariennes. Assez étonnant d’ailleurs de se retrouver en plein desert après la jungle et l’altiplano.
2ème arret, paracas et les iles Ballestas (les galapagos du pauvre) célebre pour sa réserve ornithologique (pélicans, lions de mer, pingouins de Humboldt, fous de bassan, dauphins ...), son candélabre (voir photo) et l’incroyable réserve de guano exploitée seulement par l’homme tous les 7 ans – jusqu’à 30m d’épaisseur lors de leurs découvertes (on vous fait pas réver là ¡).
Puis Lima, la capitale. Bof, une bonne grosse capitale toute grise de juin à octobre en raison de la brume venant de la mer (Garua). Ville pas beaucoup plus intéressante que l’étude comparée des chansons de Didier Barbelivien.
Nouvelle étape toujours vers le nord, Huanchaco, chouette petite station balnéaire près des ruines des civilisations pré-incas Moche et Chimu (prononcer Motché et Chimou, on sait, c’est très rigolo). On retrouve la bas Pablo et Sandra pour notamment suivre ensemble le naufrage de l’équipe de france. D’ailleurs, maintenant, on cache qu’on est Frrrrrancais pour ne pas subir les railleries. Incroyable comment les televisions étrangères se moquent de nous.On imagine meme pas en france.
On termine par Piura aux portes de l’équateur, ville banale mais qui nous évite de passer par Thumbes apparemment bien craignos.
Voili voilou, adieu le pérou ¡
Plus on monte, plus la musique est bonne (on a meme eu du Santana dans un taxi), plus l’atmosphère se réchauffe et plus ca sent la fête ¡ d’ailleurs, on devrait passer quelques jours en Colombie a Cali, capitale de la Salsa. Il reste 1 mois a Vincent pour parfaire son jeu de jambes et son déhanché légendaire...