Le 09/05/10, 18:53
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Nous quittons Sucre après avoir passé une dernière et mémorable soirée chez une des 3 employées de l'orphelinat à cuisiner ratatouille et crêpes, le tout accompagné de papas rellenas (patates fourrées fries, spécialité bolivienne, 100% gras du bide) et d'interminables "Goooooooooooool" (autre spécialité d'amérique du sud) provenant du match national Sucre - La Paz du stade voisin. Défaite cuisante de la ratatouille (et de l'équipe de Sucre), trop de légumes d'un coup, pas habituées nos ptites et grassouillettes amies qui se sont bien rattrapées sur les crêpes au chocolat.
On laisse aussi derrière nous notre famille d'accueil qui, pour répondre a Céline, est "anti-indigènes" et non pas "anti-colons" (d'autant plus étonnant qu'ils nous semblent d'origine indigène, passons ...).
Bref, Arrivée a La paz a 7h du matin après 13h de bus juste confortable et au passage, sauvetage "in extremis" par eve de notre sac bleu oublié dans le taxi nous menant au terminal de bus et contenant passeport,argent,appareil photo etc...
Arrivée a La Paz disais-je et oh surprise, pas de Zabars (ouaaaah la pov référence, les trentenaires devraient comprendre), juste de la brume, un beau cafarnaum et des maisons de briques rouges partout partout. Cependant, impossible de rester insensible à la vue de ce délire urbain, capitale la plus haute du monde, étagée de 3200 à 4000m et où il faut monter pour descendre dans les bas quartiers, le tout dominé par le magnifique sommet enneigé Illimani perché à 6450m, beau à vous couper le souffle.
En parlant de souffle et pour répondre aux questions diverses sur l'altitude, même en ayant passé précédement 3 semaines à 2700m, chaque pas à La Paz avec les sac a dos vous donne l'impression de tirer une petite caravane dans une montée alpine asphixié par le pot d'échappement mal réglé du véhicule trop lent précédent. ça grimpe dure, donc ça descend raide, le tout dans un bordel et une pollution urbaine digne de Paris les jours de grêves RATP-SNCF (d'ailleurs, en parlant de grêves, ils ne sont pas non plus manchots les boliviens, on en parle un peu plus loin).
Après une bonne 1/2 heure d'escalade, 1ere chambre trouvée dans un ancien palais colonial un peu laissé à l'abandon mais jouissant d'une literie "Winnie l'ourson" du plus bel effet. Inconvénient majeur, il faut traverser tout le palais pour aller aux "Banos" (nous avons d'ailleurs décidé de changer d'hotel le lendemain après notre marathon nocturne dù aux litres de soupes consommés la veille au soir).
Une fois installé, 1ere sortie et resurprise en tombant casi nez à nez sur de belles brochettes de CRS bolivien (á consommer avec beaucoup de modération) installées tout autour de notre hotel. Les touristes sont sacrément bien protégés dans la capitale se dit-on ¡ En fait, nous sommes le 1er mai et l'hotel est situé juste à coté du palais présidentiel qui abrite 2 choses inestimables, le président et sa coupe de cheveux improbable (comme la mienne vu qu'elle n'a pas subi les assauts d'un capiliculteur depuis le début du voyage).
Donc 1er mai, tout est fermé, seules les manifestations sont ouvertes. Slogans anti-moustiques (notre espagnol ne nous permet pas toujours de tout comprendre :O), ambiance bien électrique et pétards mammouth (les connaisseurs apprécieront) viennent animer motre première matinée a La Paz.
Après midi plus calme avec découverte de cette ville qui nous charme de + en +.
Le lendemain, changement d´hotel via 2 taxis car pour l'anecdote, le 1er n'a jamais voulu redémarrer après nous avoir embarqué et départ pour le village de Tiwanaku, un des berceaux des civilisations andines. Nous décidons d'y aller par nos propres moyens, sans agences, à partir du cimetière d'où partent les bus.
Bien sûr, en arrivant au cimetière, pas de bus (que des morts) ¡ un taxista nous raconte quelques bobards comme quoi il faut le prendre ailleurs mais nous commencons à connaitre un peu la chanson et nous décidons d'attendre sagement. Finalement, un pseudo taxi arrive et nous explique que la route est bloquée par des manifestants mais que l'on peut y aller quand même par un autre chemin plus long et une rallonge financière. Après une négo à 2 balles (on a quand même payé le double du prix normal), nous voilà en route. Effectivement, la route principale est bloquée et la route secondaire nous fait traverser les quartiers pauvres (L'alto) où il y a également grêves des éboueurs (un Naple bis).
Nous avons l'impression que dans chaque ville de bolivie, tous les jours, il y a soit une grêve, soit une manifestation, soit une fète. On avait déjà constaté ça a Sucre. Bref, après 2h de route bien crispante (il faut savoir que par défaut, le bolivien double même dans les virages et éventuellement se rabat si une voiture arrive en face), nous voilà enfin à Tiwanaku. Visite des ruines et du village pleine d'enseignement et retour, hasard et manque de bol avec le même taxi suicidaire.
Le lendemain, préparation de notre périple en amazonie, passage à l'imigration pour prolonger nos visas (sketchissime), visite des musées dont celui de l'or, diner en compagnie de notre petit couple de francais étudiant en medecine rencontré 2 mois auparavant et retour dans notre ptite chambre douillette (on rigole, ça caille bien la nuit et ya pas de chauffage).
Notre périple amazonien débute le lendemain très tôt par "THE" descente en VTT en pleine Cordillere Royale sur la fameuse et meurtrière "Death Road", mondialement connue pour avoir engloutie autrefois bus, camion, jeep et vttiste au rythme d'un accident mortel par semaine (on comprend mieux une fois qu'on l'a empruntée).
Tenez vous bien, départ de l'altiplano à 4800m et arrivée 4h et 62km pus tard à 1200m dans la jungle sub tropicale des Yungas (avec des précipices de + de 1000m). Sensations et plaisir garantie ¡¡ (D'ailleurs, avis aux amateurs à notre retour pour une petite descente dans les alpes).
Soirée dans la belle ville de Coroico dans un hotel désigné par le guide du routard comme le meilleur de Bolivie. Effectivement, nous revoilà au paradis (après Iguazu), dans une cabane en bois, en pleine végétation, seuls au monde (ou presque, voir la photo du bras de eve) en attendant qu'un ENIEME blocage routier qui nous empeche d'aller en amazonie trouve une issue ...
On laisse aussi derrière nous notre famille d'accueil qui, pour répondre a Céline, est "anti-indigènes" et non pas "anti-colons" (d'autant plus étonnant qu'ils nous semblent d'origine indigène, passons ...).
Bref, Arrivée a La paz a 7h du matin après 13h de bus juste confortable et au passage, sauvetage "in extremis" par eve de notre sac bleu oublié dans le taxi nous menant au terminal de bus et contenant passeport,argent,appareil photo etc...
Arrivée a La Paz disais-je et oh surprise, pas de Zabars (ouaaaah la pov référence, les trentenaires devraient comprendre), juste de la brume, un beau cafarnaum et des maisons de briques rouges partout partout. Cependant, impossible de rester insensible à la vue de ce délire urbain, capitale la plus haute du monde, étagée de 3200 à 4000m et où il faut monter pour descendre dans les bas quartiers, le tout dominé par le magnifique sommet enneigé Illimani perché à 6450m, beau à vous couper le souffle.
En parlant de souffle et pour répondre aux questions diverses sur l'altitude, même en ayant passé précédement 3 semaines à 2700m, chaque pas à La Paz avec les sac a dos vous donne l'impression de tirer une petite caravane dans une montée alpine asphixié par le pot d'échappement mal réglé du véhicule trop lent précédent. ça grimpe dure, donc ça descend raide, le tout dans un bordel et une pollution urbaine digne de Paris les jours de grêves RATP-SNCF (d'ailleurs, en parlant de grêves, ils ne sont pas non plus manchots les boliviens, on en parle un peu plus loin).
Après une bonne 1/2 heure d'escalade, 1ere chambre trouvée dans un ancien palais colonial un peu laissé à l'abandon mais jouissant d'une literie "Winnie l'ourson" du plus bel effet. Inconvénient majeur, il faut traverser tout le palais pour aller aux "Banos" (nous avons d'ailleurs décidé de changer d'hotel le lendemain après notre marathon nocturne dù aux litres de soupes consommés la veille au soir).
Une fois installé, 1ere sortie et resurprise en tombant casi nez à nez sur de belles brochettes de CRS bolivien (á consommer avec beaucoup de modération) installées tout autour de notre hotel. Les touristes sont sacrément bien protégés dans la capitale se dit-on ¡ En fait, nous sommes le 1er mai et l'hotel est situé juste à coté du palais présidentiel qui abrite 2 choses inestimables, le président et sa coupe de cheveux improbable (comme la mienne vu qu'elle n'a pas subi les assauts d'un capiliculteur depuis le début du voyage).
Donc 1er mai, tout est fermé, seules les manifestations sont ouvertes. Slogans anti-moustiques (notre espagnol ne nous permet pas toujours de tout comprendre :O), ambiance bien électrique et pétards mammouth (les connaisseurs apprécieront) viennent animer motre première matinée a La Paz.
Après midi plus calme avec découverte de cette ville qui nous charme de + en +.
Le lendemain, changement d´hotel via 2 taxis car pour l'anecdote, le 1er n'a jamais voulu redémarrer après nous avoir embarqué et départ pour le village de Tiwanaku, un des berceaux des civilisations andines. Nous décidons d'y aller par nos propres moyens, sans agences, à partir du cimetière d'où partent les bus.
Bien sûr, en arrivant au cimetière, pas de bus (que des morts) ¡ un taxista nous raconte quelques bobards comme quoi il faut le prendre ailleurs mais nous commencons à connaitre un peu la chanson et nous décidons d'attendre sagement. Finalement, un pseudo taxi arrive et nous explique que la route est bloquée par des manifestants mais que l'on peut y aller quand même par un autre chemin plus long et une rallonge financière. Après une négo à 2 balles (on a quand même payé le double du prix normal), nous voilà en route. Effectivement, la route principale est bloquée et la route secondaire nous fait traverser les quartiers pauvres (L'alto) où il y a également grêves des éboueurs (un Naple bis).
Nous avons l'impression que dans chaque ville de bolivie, tous les jours, il y a soit une grêve, soit une manifestation, soit une fète. On avait déjà constaté ça a Sucre. Bref, après 2h de route bien crispante (il faut savoir que par défaut, le bolivien double même dans les virages et éventuellement se rabat si une voiture arrive en face), nous voilà enfin à Tiwanaku. Visite des ruines et du village pleine d'enseignement et retour, hasard et manque de bol avec le même taxi suicidaire.
Le lendemain, préparation de notre périple en amazonie, passage à l'imigration pour prolonger nos visas (sketchissime), visite des musées dont celui de l'or, diner en compagnie de notre petit couple de francais étudiant en medecine rencontré 2 mois auparavant et retour dans notre ptite chambre douillette (on rigole, ça caille bien la nuit et ya pas de chauffage).
Notre périple amazonien débute le lendemain très tôt par "THE" descente en VTT en pleine Cordillere Royale sur la fameuse et meurtrière "Death Road", mondialement connue pour avoir engloutie autrefois bus, camion, jeep et vttiste au rythme d'un accident mortel par semaine (on comprend mieux une fois qu'on l'a empruntée).
Tenez vous bien, départ de l'altiplano à 4800m et arrivée 4h et 62km pus tard à 1200m dans la jungle sub tropicale des Yungas (avec des précipices de + de 1000m). Sensations et plaisir garantie ¡¡ (D'ailleurs, avis aux amateurs à notre retour pour une petite descente dans les alpes).
Soirée dans la belle ville de Coroico dans un hotel désigné par le guide du routard comme le meilleur de Bolivie. Effectivement, nous revoilà au paradis (après Iguazu), dans une cabane en bois, en pleine végétation, seuls au monde (ou presque, voir la photo du bras de eve) en attendant qu'un ENIEME blocage routier qui nous empeche d'aller en amazonie trouve une issue ...