Le 03/07/10, 3:57
-79.1077614-0.8486959
Ca y est elles sont là¡¡ Très bonnes vacances à tous (toutes) les instits, profs, et juilletistes¡
Mais revenons à nos moutons...
Encore un parcours en bubus (benz benz benz ¡) bien crevant et en ayant peu dormi,nous arrivons à Loja au lever du jour, notre première destination équatorienne.
On nous a conseillé dans la nuit une ville plus sympa à une heure de Loja et nous décidonc (faute de frappe mais on trouve ça plus parlant ¡) d'y aller dans la foulée. Devinez comment ? Je vous le donne en mille Emile: en bus bien sûr (oui on en a un peu marre).
Nous débarquons dans le joli village de Vicabamba avec nos valises sous les yeux et sur le dos.Première surprise en arrivant au terminal terrestre : le taxi nous propose sans discuter le prix normal¡ Deuxième découverte: c'est très vert,mélange de végétation tropicale et de pâturages suisse alpins avec des vraies vaches noires et blanches ; le climat est doux et les gens sont plus tranquilles et avenants.On est sous le charme.
Il n'y a que le dollar, monnaie locale, qui nous perturbe un peu.
La même journée, 2 nouvelles rencontres, l'après midi une retraitée franco-americaine exubérante qui nous invite à aller voir sa maison en construction dans le coin, et le soir, 2 jeunes flamands avec qui on a partagé en espagnol (notre seule langue commune) le dîner, la bière locale (Pilsener) et l'élimination de l'Italie (bien fait pour eux ils n'avaient qu'a pas nous insulter en 2006 ¡¡).
Les 2 jours suivants, la journée, beaucoup d'activités en "ique" ( ne pas faire la liaison): promenade bucolique, pique-nique ou resto typique, saut à l'élastique, guitare acoustique et massage tonique (on s'est quand même fait marcher dessus par une kiro-practicienne).Attention un intrus se glisse dans les activités, trouvez-le¡
Le soir, parties endiablées de "speed" (jeu de cartes LeMée-esque), et scrabble dans la chambre en écoutant de la musique en "ac" (liaison non dangereuse): Massive Attack, Brel Jacques ou autres Toutac. Là encore cherchez l'intrus...
On a ensuite pris mos cliques et nos claques direction Cuenca, nouvelle ville coloniale.On découvre sur le trajet des infrastructures de qualité et un nombre incroyable de demeures bourgeoises. En fait, beaucoup d'étrangers et de riches équatoriens se sont installés dans la région.
Au milieu de toutes ces richesses, des communautés vivent encore de manière simple et traditionnelle.Nous avons d'ailleurs passé une chouette journée avec l'une d'entre eux (à Chilcatotora) , investie dans le tourisme communautaire.
On a ainsi partagé leur quotidien rude et très occupé : interminable préparation au feu de bois des repas (avec adorable cochon d'Inde rôti à la broche ou "cuy", spécialité andine très prisée), divers travaux des champs, filage de la laine, fabrication de fromage...
Tout un tas d'activités champêtres et rurales (youkaïdi, youkaïda) agrémentées de musiques et chants traditionnels, avec la famille au grand complet, notamment les Anciens qui ont un rôle très important dans la communauté (plantes médicinales, accouchement...).On aurait beaucoup à apprendre d'eux dans nos sociétés soi-disant modernes ¡ (un peu de démagogie ne fait pas de mal...)
Pour le reste, on doit bien l'admettre, malgré certaines activités culturelles, les cinés commencent à remplacer les musées.
Après 5 mois de voyage, nous avons parfois du mal à nous motiver pour tout voir et tout apprendre ¡
Après Toys story 3D, Robin Hood et Chilcatotora, on part pour Baños, plus au nord entre l'Amazonie et la Cordillère des Andes.
Bon, on vous laisse, on vous embrasse très fort (avec un bisou en plus pour nos parents et mick, toujours tres actifs sur le blog ) et on part faire la fête avec Pauline, une copine française qu'on vient aujourd'hui de recroiser par hasard pour la 4ème fois dans notre voyage et a chaque fois dans un pays différents ¡¡
Mais revenons à nos moutons...
Encore un parcours en bubus (benz benz benz ¡) bien crevant et en ayant peu dormi,nous arrivons à Loja au lever du jour, notre première destination équatorienne.
On nous a conseillé dans la nuit une ville plus sympa à une heure de Loja et nous décidonc (faute de frappe mais on trouve ça plus parlant ¡) d'y aller dans la foulée. Devinez comment ? Je vous le donne en mille Emile: en bus bien sûr (oui on en a un peu marre).
Nous débarquons dans le joli village de Vicabamba avec nos valises sous les yeux et sur le dos.Première surprise en arrivant au terminal terrestre : le taxi nous propose sans discuter le prix normal¡ Deuxième découverte: c'est très vert,mélange de végétation tropicale et de pâturages suisse alpins avec des vraies vaches noires et blanches ; le climat est doux et les gens sont plus tranquilles et avenants.On est sous le charme.
Il n'y a que le dollar, monnaie locale, qui nous perturbe un peu.
La même journée, 2 nouvelles rencontres, l'après midi une retraitée franco-americaine exubérante qui nous invite à aller voir sa maison en construction dans le coin, et le soir, 2 jeunes flamands avec qui on a partagé en espagnol (notre seule langue commune) le dîner, la bière locale (Pilsener) et l'élimination de l'Italie (bien fait pour eux ils n'avaient qu'a pas nous insulter en 2006 ¡¡).
Les 2 jours suivants, la journée, beaucoup d'activités en "ique" ( ne pas faire la liaison): promenade bucolique, pique-nique ou resto typique, saut à l'élastique, guitare acoustique et massage tonique (on s'est quand même fait marcher dessus par une kiro-practicienne).Attention un intrus se glisse dans les activités, trouvez-le¡
Le soir, parties endiablées de "speed" (jeu de cartes LeMée-esque), et scrabble dans la chambre en écoutant de la musique en "ac" (liaison non dangereuse): Massive Attack, Brel Jacques ou autres Toutac. Là encore cherchez l'intrus...
On a ensuite pris mos cliques et nos claques direction Cuenca, nouvelle ville coloniale.On découvre sur le trajet des infrastructures de qualité et un nombre incroyable de demeures bourgeoises. En fait, beaucoup d'étrangers et de riches équatoriens se sont installés dans la région.
Au milieu de toutes ces richesses, des communautés vivent encore de manière simple et traditionnelle.Nous avons d'ailleurs passé une chouette journée avec l'une d'entre eux (à Chilcatotora) , investie dans le tourisme communautaire.
On a ainsi partagé leur quotidien rude et très occupé : interminable préparation au feu de bois des repas (avec adorable cochon d'Inde rôti à la broche ou "cuy", spécialité andine très prisée), divers travaux des champs, filage de la laine, fabrication de fromage...
Tout un tas d'activités champêtres et rurales (youkaïdi, youkaïda) agrémentées de musiques et chants traditionnels, avec la famille au grand complet, notamment les Anciens qui ont un rôle très important dans la communauté (plantes médicinales, accouchement...).On aurait beaucoup à apprendre d'eux dans nos sociétés soi-disant modernes ¡ (un peu de démagogie ne fait pas de mal...)
Pour le reste, on doit bien l'admettre, malgré certaines activités culturelles, les cinés commencent à remplacer les musées.
Après 5 mois de voyage, nous avons parfois du mal à nous motiver pour tout voir et tout apprendre ¡
Après Toys story 3D, Robin Hood et Chilcatotora, on part pour Baños, plus au nord entre l'Amazonie et la Cordillère des Andes.
Bon, on vous laisse, on vous embrasse très fort (avec un bisou en plus pour nos parents et mick, toujours tres actifs sur le blog ) et on part faire la fête avec Pauline, une copine française qu'on vient aujourd'hui de recroiser par hasard pour la 4ème fois dans notre voyage et a chaque fois dans un pays différents ¡¡