Le 17/05/10, 21:30
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EL BLOQUEO n’ayant pas trouvé d’issue, nous voilà contraint de retourner a La Paz et de mettre l’amazonie de coté pour l’instant (on essaiera d’y aller au Perou).
Nous avons passé tout de même 3 jours contemplatifs dans notre cabane au milieu des plantations de café, rencontré un autrichien très sympa qu’on a fumé au feu de bois (après une tentative de feu de camps laborieuse) et eve a acheté une 4ème tablette de chocolat (depuis le debut de notre voyage) toujours aussi immangeable car cette fois çi occupée par un petit vermisseau aussi ragoutant que frémissant (elle s’est quand même vengée le soir sur un hypothétique tobleronne trouvé a coté de notre hotel).
Retour a La Paz dans un bus tout réduit (tarif, confort et place) plein à craquer. Nous décidons de quitter la bolivie le lendemain pour aller a Puno, au Perou, sur les bords du lac Titicaca.
Pauvres naifs ¡ C’était sans compter avec la grêve générale annoncée pour le lendemain, jour de notre depart. On hallucine ¡¡¡¡
Résignés, on prend tout de même un ticket pour un bus partant a 6h du matin pour éviter le bazard.
Le soir, retrouvaille avec Pablo et Sandra notre couple d’artiste – footeux préféré. Echange très concentré de vignettes PANINI en double pour notre album de la coupe du monde acheté a Sucre (c’est bon des fois de retourner en enfance) et resto français méga chic le soir avec, tenez vous bien, Ricard, Cuisse de canard et papier toilette triple épaisseur.
Départ le lendemain sans soucis majeur direction Puno.
Sur le chemin, nous tombons sous le charme de Capacabana à la frontière Bolivienne, également sur le lac Titicaca.
Titicaca, ça pourrait être un mot d’enfant ou l’acronyme de la vilaine main de Thierry Henri face aux irlandais en qualif de coupe du monde (ce qu’il a fait titi henri, c’est caca). En fait, en quechua, Titi signifie Puma et Caca, rocher/pierre. Selon les Incas, le soleil serait né dans le lac...
Nous décidons de nous arrêter quelques jours içi. Avec seulement 15 bolivianos en poche, cad 1 euro (car on devait initialement aller au Perou), direction le distributeur automatique pour refaire le plein. Damned ¡ il ne fonctionne pas pour les étrangers et banque fermée jusqu’au lendemain AM. Même scénario qu’a Uyuni.
Etrangement pas de panique, l’expérience surement, on cherche une solution pour tomber finalement (en plus par hasard) sur le seul resto qui accepte la carte visa et qui peut nous avancer un peu d’argent. Patronne baroudeuse parlant le français, un peu routière donc sympa. Les poches et l’estomac un peu remplis, en route pour l’escalade de la colline dominant le lac et la ville avec tout plein de croix et de bondieuseries au haut, à plus de 4000m. Un vrai Calvaire ¡¡ (mais que c’est beau)
Le lendemain, passage le matin chez le coiffeur pour moi ou plutôt dans le bouiboui du coin faisant également office de laverie et maconnerie (c’est vrai qu’a ce moment là, ma coupe de cheveux tenait plus du batiment que de l’art capillaire).
Hébé, au final, d’après Eve, mes cheveux n’ont jamais été si bien coupés (C’est fou ce qu’on peut faire avec une vieille truelle et des ciseaux rouillés).
AM, passage obligé á la banque pour refaire le plein, crispés car il faut savoir qu’en Bolivie les gens n’ont pas de carte de crédit ni réellement de compte et ils doivent récupérer leurs salaires et maigres retraites à la banque.
Effectivement, on arrive comme des fleurs 5 mn avant l’ouverture et il ya déjà une foule digne d’un concert de Johnny Hallyday (avec quand même moins de tatouage, de cuir et de décoloration jaune pipi).
Heureusement, un vigil prétentieux et surarmé est là pour tout organiser en 3 files, une de vieux mais alors de vieux vieux, une de touristes et une de reste du monde. Victoire de la file des vieux vieux mais on ne perd finalement qu’1h et 30 dans ce beau bordel logistique.
On a même eu le temps après de louer 3h une moto cross 250cc pour visiter les environs. Trop chouette ¡ (pour infos, à Copacabana, pas besoin de permis, ni de caution, ni de casque, ni de papier du véhicule, juste du liquide pour la moto et le loueur).
Départ le lendemain pour l’ile du soleil à 2h de bateau. Eve suggère de laisser nos gros sacs de voyage à l’hôtel et de voyager léger sur l’ile avec nos petits sacs. Je fais fi de sa remarque et nous voilà, bien malin, plantés sur l’ile chargé comme de mules, devant le « fameux » escalier de l’incas (voir photo), aussi interminable que pentu et sans sherpa. Eve a mis la journée pour se remettre de son ascension et pour me ré-adresser la parole :O) mais c’est vrai qu’on a jamais autant ressenti le manque d’air que sur cette ile, bizarre.
Le lendemain, départ pour découvrir l’ile du nord au sud, 6h de marche en apnée (avec beaucoup de surplace dans les montées) mais quelle récompense devant encore tant de beauté, le bleu lapis-lazuli du lac contraste merveilleusement avec le blanc du sommet Illampu dans la cordillère et le vert de l’ile.
Découverte des ruines incas au nord et passage dans le village Challapampa. Musique de fanfare, danse, costume et pilsener (bière locale) à profusion ¡ Encore une fête, notre adage « fête, grève ou bloqueo » fonctionne vraiment. On met un certain temps à réaliser qu’il s’agit de l’ascencion, qui dure 4 jours, du lever au coucher du soleil.
Incroyable dans quel état ils se mettent. A midi, il y a déjà pas mal de « cadavres » étalés içi ou là sous les yeux bienveillants pour certains chanceux de leurs femmes sobres.
Le soir, Stop dans le village du milieu aussi a la fête et dodo dans le seul hôtel ouvert après avoir un peu festoyer avec eux sur la place du village. Nuit vraiment glaciale (voir photo du coucher) et « ratage » du lever du soleil car oubli du réveil matin (cela dit pour moi, l’invention la plus absurde de l’être humain). Retour a Copacabana et direction Puno au Perou dans la soirée.
Visite des iles flottantes le lendemain toujours sur le lac, une 60ène d’iles artificielles habitées construites en Totora (sorte de roseau). D’ailleurs, tout est fait en Totora (maison, bateau..) et on peut même le manger.
Retrouvaille également avec un français rencontré 2 mois auparavant dans la jeep nous menant à Uyuni (incroyable le nombre de personne qu’on recroise).
Départ le lendemain pour Arequipa et son fameux canyon de colqua, un des plus profonds au monde ...
PS : merci pour vos encouragements :O) donnez nous aussi de vos nouvelles et de celles de la France ¡
Nous avons passé tout de même 3 jours contemplatifs dans notre cabane au milieu des plantations de café, rencontré un autrichien très sympa qu’on a fumé au feu de bois (après une tentative de feu de camps laborieuse) et eve a acheté une 4ème tablette de chocolat (depuis le debut de notre voyage) toujours aussi immangeable car cette fois çi occupée par un petit vermisseau aussi ragoutant que frémissant (elle s’est quand même vengée le soir sur un hypothétique tobleronne trouvé a coté de notre hotel).
Retour a La Paz dans un bus tout réduit (tarif, confort et place) plein à craquer. Nous décidons de quitter la bolivie le lendemain pour aller a Puno, au Perou, sur les bords du lac Titicaca.
Pauvres naifs ¡ C’était sans compter avec la grêve générale annoncée pour le lendemain, jour de notre depart. On hallucine ¡¡¡¡
Résignés, on prend tout de même un ticket pour un bus partant a 6h du matin pour éviter le bazard.
Le soir, retrouvaille avec Pablo et Sandra notre couple d’artiste – footeux préféré. Echange très concentré de vignettes PANINI en double pour notre album de la coupe du monde acheté a Sucre (c’est bon des fois de retourner en enfance) et resto français méga chic le soir avec, tenez vous bien, Ricard, Cuisse de canard et papier toilette triple épaisseur.
Départ le lendemain sans soucis majeur direction Puno.
Sur le chemin, nous tombons sous le charme de Capacabana à la frontière Bolivienne, également sur le lac Titicaca.
Titicaca, ça pourrait être un mot d’enfant ou l’acronyme de la vilaine main de Thierry Henri face aux irlandais en qualif de coupe du monde (ce qu’il a fait titi henri, c’est caca). En fait, en quechua, Titi signifie Puma et Caca, rocher/pierre. Selon les Incas, le soleil serait né dans le lac...
Nous décidons de nous arrêter quelques jours içi. Avec seulement 15 bolivianos en poche, cad 1 euro (car on devait initialement aller au Perou), direction le distributeur automatique pour refaire le plein. Damned ¡ il ne fonctionne pas pour les étrangers et banque fermée jusqu’au lendemain AM. Même scénario qu’a Uyuni.
Etrangement pas de panique, l’expérience surement, on cherche une solution pour tomber finalement (en plus par hasard) sur le seul resto qui accepte la carte visa et qui peut nous avancer un peu d’argent. Patronne baroudeuse parlant le français, un peu routière donc sympa. Les poches et l’estomac un peu remplis, en route pour l’escalade de la colline dominant le lac et la ville avec tout plein de croix et de bondieuseries au haut, à plus de 4000m. Un vrai Calvaire ¡¡ (mais que c’est beau)
Le lendemain, passage le matin chez le coiffeur pour moi ou plutôt dans le bouiboui du coin faisant également office de laverie et maconnerie (c’est vrai qu’a ce moment là, ma coupe de cheveux tenait plus du batiment que de l’art capillaire).
Hébé, au final, d’après Eve, mes cheveux n’ont jamais été si bien coupés (C’est fou ce qu’on peut faire avec une vieille truelle et des ciseaux rouillés).
AM, passage obligé á la banque pour refaire le plein, crispés car il faut savoir qu’en Bolivie les gens n’ont pas de carte de crédit ni réellement de compte et ils doivent récupérer leurs salaires et maigres retraites à la banque.
Effectivement, on arrive comme des fleurs 5 mn avant l’ouverture et il ya déjà une foule digne d’un concert de Johnny Hallyday (avec quand même moins de tatouage, de cuir et de décoloration jaune pipi).
Heureusement, un vigil prétentieux et surarmé est là pour tout organiser en 3 files, une de vieux mais alors de vieux vieux, une de touristes et une de reste du monde. Victoire de la file des vieux vieux mais on ne perd finalement qu’1h et 30 dans ce beau bordel logistique.
On a même eu le temps après de louer 3h une moto cross 250cc pour visiter les environs. Trop chouette ¡ (pour infos, à Copacabana, pas besoin de permis, ni de caution, ni de casque, ni de papier du véhicule, juste du liquide pour la moto et le loueur).
Départ le lendemain pour l’ile du soleil à 2h de bateau. Eve suggère de laisser nos gros sacs de voyage à l’hôtel et de voyager léger sur l’ile avec nos petits sacs. Je fais fi de sa remarque et nous voilà, bien malin, plantés sur l’ile chargé comme de mules, devant le « fameux » escalier de l’incas (voir photo), aussi interminable que pentu et sans sherpa. Eve a mis la journée pour se remettre de son ascension et pour me ré-adresser la parole :O) mais c’est vrai qu’on a jamais autant ressenti le manque d’air que sur cette ile, bizarre.
Le lendemain, départ pour découvrir l’ile du nord au sud, 6h de marche en apnée (avec beaucoup de surplace dans les montées) mais quelle récompense devant encore tant de beauté, le bleu lapis-lazuli du lac contraste merveilleusement avec le blanc du sommet Illampu dans la cordillère et le vert de l’ile.
Découverte des ruines incas au nord et passage dans le village Challapampa. Musique de fanfare, danse, costume et pilsener (bière locale) à profusion ¡ Encore une fête, notre adage « fête, grève ou bloqueo » fonctionne vraiment. On met un certain temps à réaliser qu’il s’agit de l’ascencion, qui dure 4 jours, du lever au coucher du soleil.
Incroyable dans quel état ils se mettent. A midi, il y a déjà pas mal de « cadavres » étalés içi ou là sous les yeux bienveillants pour certains chanceux de leurs femmes sobres.
Le soir, Stop dans le village du milieu aussi a la fête et dodo dans le seul hôtel ouvert après avoir un peu festoyer avec eux sur la place du village. Nuit vraiment glaciale (voir photo du coucher) et « ratage » du lever du soleil car oubli du réveil matin (cela dit pour moi, l’invention la plus absurde de l’être humain). Retour a Copacabana et direction Puno au Perou dans la soirée.
Visite des iles flottantes le lendemain toujours sur le lac, une 60ène d’iles artificielles habitées construites en Totora (sorte de roseau). D’ailleurs, tout est fait en Totora (maison, bateau..) et on peut même le manger.
Retrouvaille également avec un français rencontré 2 mois auparavant dans la jeep nous menant à Uyuni (incroyable le nombre de personne qu’on recroise).
Départ le lendemain pour Arequipa et son fameux canyon de colqua, un des plus profonds au monde ...
PS : merci pour vos encouragements :O) donnez nous aussi de vos nouvelles et de celles de la France ¡