Le 07/06/10, 0:38
-73.7780894-12.48884746
Après une nuit encore bien secouée, on arrive a l’aube à Cusco au
terminal “sécurisé” de notre bus Kislapète tout juste réveillé par la
musique prévue à cet effet par la compagnie (il y avait d’ailleurs une
musique d’ambiance pour tout, pour embarquer, pour le repas, pour le
bingo sisi, une belle compile d’ascenseur).
Petite arnaque du taxi, normal on débarque, et nous voilà dans le
calme du petit matin, plaza de armas, à la recherche d’un café ouvert
pour petit déjeuner. Nous sommes charmés par la beauté de la ville,
mélange reússi de fondations incas et d’édifices coloniaux. Après une
bonne demi-heure, café trouvé, la ville s’anime peu a peu et le calme
cède maintenant sa place à l’agitation et aux sollicitations d’une
bonne grosse ville touristique.
Impossible de rester sur la plaza de armas sans être dérangé toutes
les 30 secondes par un rabatteur proposant des treks, des restos et
même des massages, le tout dans un anglais parfaitement rodé
(d’ailleurs, au bout de 10 jours, notre non-merci courtois s’est
transformé en nous-ne-parlons-pas-anglais). C’est le prix à payer dans
la ville la plus visitée du Perou ¡
Retour dans notre hotel pour nous réchauffer un peu (on avait oublié
le froid et l’altitude a Arequipa) mais notre chambre tient plus du
frigo que du sauna (Il faut dire qu’on tire un peu sur les prix).
Tentative de décongélation dans la douche vite avortée, on finit
immobile dans nos duvets comme 2 sardines surgelées Picard à chercher
une solution. Le miracle se produit, on nous prête gratuitement et
gentiment un petit chauffage électrique d’appoint, certainement notre
meilleur ami a ce moment là ¡ (le sourire de eve faisait plaisir à
voir
Revigorés, nous faisons le tour de quelques agences pour planifier notre séjour ici. Entre le machu picchu, le chemin de l’inca, la
vallée sacrée de l’inca, les ruines incas, l’inca jungle et l’inca
trek, il nous a fallu 3 jours pour comprendre et organiser nos
visites. Bien sur, à Cusco, capitale des incas, tout est inca ¡ on
trouve l’inca cola mais aussi l’inca café, l’inca grill, la lessive de
l’inca, les jantes 24 pouces alliage léger de l’inca jusqu’au magasin
inca’ntation. Une exception tout de même, le mcdo ne propose pas
encore le big mac de l’inca et ronald mac donald ne s’est pas
transformé en ronald mac capac et ressemble toujours a ce clown
horrible sorti tout droit de l’imagination de stephen king.
Dans chaque temple inca, on trouve un observatoire astronomique. Belle
adaptation contemporaine, dans la capitale, les prix sont
astronomiques. Par exemple, pour aller au machu picchu, il faut
prendre le train “Perurail”, le plus cher du monde au kilomètre, qui
n’a de Peruvien que le nom car exploité par la société britannique
Orient Express (Une fois de plus au Perou, une grande partie de
l’argent part dans des capitaux étrangers ...).
On décide alors de reporter un peu la visite de la 7ème merveille du
monde pour se concentrer sur la ville et ses merveilles alentours.
Bonne initiative, la ville propose un boleto turistico incluant toutes
les visites, cher 50 dollars mais apparemment complet (ah oui, les
prix a Cusco sont presque tous en dollar).
Premier musée sur notre route et délicieuse surprise, l’entrée n’est
pas incluse dans notre billet ? Direction la cathédrale, idem ... En
fait, il n’y a que quelques musées inclus et apparemment pas les
meilleurs dans notre boleto POURRISTICO ¡ Bien dégouté et avec le
sentiment de s´être fait bien avoir, on a ajouté une plainte
certainement stérile dans le cahier de doléances de l’office de
tourisme.
Du coup, on a décidé de le rentabiliser au maximum en visitant tout ce
qui était inclus avec au final quelques bonnes surprises, notamment le
musée Qoricancha et la forteresse Sacsayhuamán et son architecture
cyclopéenne, tout deux très riches d’enseignement sur les
civilisations inca et pré-inca.
Ce qui est saisissant chez ces fameux incas, c’est leur capacité à tailler et
encastrer parfaitement d’énormes blocs de pierres.
Ce qui est saisissant chez les guides, c’est leurs capacités à déceler
dans chaque pierre ou dans leurs ombres la forme d’un puma, d’un
condor ou d’un crapeau¡ A notre avis, les incas étaient plus fort au
Tetris qu’en sculpture, sans oublier cependant que leurs prouesses architecturales, leur
organisation sociale et leurs talents d’agriculteurs ont plus marqué
les esprits en 1 siecle d’existence que les tiwanacus en plus de 2000
ans ¡
Rejoint dans la semaine par Pablo et Sandra, nos amis francais, et après de nombreux calculs et discussions, nous optons pour un circuit alternatif sur 4 jours en bus, voiture et à pied pour visiter le machu picchu et la vallée sacrée, un peu moins cher mais plus long. Premier jour très chouette avec la découverte des sites de Pisac et Ollantaytambo. Nuit à Ollantaytambo dans un hotel qui a la bonne idée de proposer le jeu du sapo (voir photo). Reveil le lendemain a 5h30, une voiture doit passer nous prendre avec un guide perso pour nous emmener a 20km de Agua Calientes, la ville au pied du machu picchu.
On nous avait bien indiqué que la route était mauvaise mais on ne nous avait pas parlé des lacets terribles durant les 3 premières heures de route asphaltée ni du pilote de rally nous accompagnant, aussi a fond que son poste de radio et crachant simultanément glaires et musique traditionnelle. Résultat indigeste, au bout de 2 heures, premier vomito de eve dans notre voyage. Petite pause et l’asphalte laisse enfin sa place a une route sur piste digne de la “death road” bolivienne mais quand même moins rapide malgrè toujours les temps scratchs alignés par notre sebastien loeb Peruvien (d’ailleurs vraiment meilleur sur piste que sur asphalte).
On termine notre périple par 4 heures de marche sous la pluie jusqu’a Agua Calientes, “station de ski” au pied du Machu Picchu, en se demandant vraiment si la différence de prix entre le train et notre “circuito alternativo” valait vraiment le coup...
Arrivée dans un hôtel a l’odeur suspecte suivie d’une gamelle memorable de Vincent au restaurant...
Cependant,rien n’a entamé tout au long de la journée notre bonne humeur et on se couche bien crevé mais avec le sourire aux lèvres.
Le lendemain, lever 4h30 du matin pour aller faire la queue au guichet et au bus nous montant au machu picchu. Incroyable le nombre de bus et de touristes que l’on peut déjà trouver a cette heure là, tout ce pti monde bien à la queue-leu-leu avec un départ toutes les 3mn. Visite du site dans une ambiance de parc d’attraction avec un guide aussi incompréhensible que mythomane (voyant lui aussi des symboles et animaux partout – en fait, les incas ne connaissaient pas l’écriture ce qui laisse libre cours a l’interpétation et à l’imagination) et beau “ratage” de l’horaire d’ascension du Wayna Picchu, montagne dominant le site.
Le lieu est effectivement magnifique mais étrangement la magie n’opère pas comme a Iguazu ou au perito Moreno. Peut être trop de touristes, site trop exposé ou trop de fatigue ...
Retour l’après midi par la même route jusqu’à Ollantaytambo avec le même pilote, la même musique, les mêmes crachouilloux, la même bonne humeur, le même hotel et son jeu du Sapo mais cette fois ci sans le vomito. Retour à Cusco le lendemain en visitant le sud de la vallée sacrée , c’est à dire les Salineras et Moray.
Après une journée de récupération et d’échange de vignettes panini (voir photo), changement radical d’atmosphère direction l’amazonie, Puerto Maldonado et son rio Tambopata ...
terminal “sécurisé” de notre bus Kislapète tout juste réveillé par la
musique prévue à cet effet par la compagnie (il y avait d’ailleurs une
musique d’ambiance pour tout, pour embarquer, pour le repas, pour le
bingo sisi, une belle compile d’ascenseur).
Petite arnaque du taxi, normal on débarque, et nous voilà dans le
calme du petit matin, plaza de armas, à la recherche d’un café ouvert
pour petit déjeuner. Nous sommes charmés par la beauté de la ville,
mélange reússi de fondations incas et d’édifices coloniaux. Après une
bonne demi-heure, café trouvé, la ville s’anime peu a peu et le calme
cède maintenant sa place à l’agitation et aux sollicitations d’une
bonne grosse ville touristique.
Impossible de rester sur la plaza de armas sans être dérangé toutes
les 30 secondes par un rabatteur proposant des treks, des restos et
même des massages, le tout dans un anglais parfaitement rodé
(d’ailleurs, au bout de 10 jours, notre non-merci courtois s’est
transformé en nous-ne-parlons-pas-anglais). C’est le prix à payer dans
la ville la plus visitée du Perou ¡
Retour dans notre hotel pour nous réchauffer un peu (on avait oublié
le froid et l’altitude a Arequipa) mais notre chambre tient plus du
frigo que du sauna (Il faut dire qu’on tire un peu sur les prix).
Tentative de décongélation dans la douche vite avortée, on finit
immobile dans nos duvets comme 2 sardines surgelées Picard à chercher
une solution. Le miracle se produit, on nous prête gratuitement et
gentiment un petit chauffage électrique d’appoint, certainement notre
meilleur ami a ce moment là ¡ (le sourire de eve faisait plaisir à
voir
Revigorés, nous faisons le tour de quelques agences pour planifier notre séjour ici. Entre le machu picchu, le chemin de l’inca, la
vallée sacrée de l’inca, les ruines incas, l’inca jungle et l’inca
trek, il nous a fallu 3 jours pour comprendre et organiser nos
visites. Bien sur, à Cusco, capitale des incas, tout est inca ¡ on
trouve l’inca cola mais aussi l’inca café, l’inca grill, la lessive de
l’inca, les jantes 24 pouces alliage léger de l’inca jusqu’au magasin
inca’ntation. Une exception tout de même, le mcdo ne propose pas
encore le big mac de l’inca et ronald mac donald ne s’est pas
transformé en ronald mac capac et ressemble toujours a ce clown
horrible sorti tout droit de l’imagination de stephen king.
Dans chaque temple inca, on trouve un observatoire astronomique. Belle
adaptation contemporaine, dans la capitale, les prix sont
astronomiques. Par exemple, pour aller au machu picchu, il faut
prendre le train “Perurail”, le plus cher du monde au kilomètre, qui
n’a de Peruvien que le nom car exploité par la société britannique
Orient Express (Une fois de plus au Perou, une grande partie de
l’argent part dans des capitaux étrangers ...).
On décide alors de reporter un peu la visite de la 7ème merveille du
monde pour se concentrer sur la ville et ses merveilles alentours.
Bonne initiative, la ville propose un boleto turistico incluant toutes
les visites, cher 50 dollars mais apparemment complet (ah oui, les
prix a Cusco sont presque tous en dollar).
Premier musée sur notre route et délicieuse surprise, l’entrée n’est
pas incluse dans notre billet ? Direction la cathédrale, idem ... En
fait, il n’y a que quelques musées inclus et apparemment pas les
meilleurs dans notre boleto POURRISTICO ¡ Bien dégouté et avec le
sentiment de s´être fait bien avoir, on a ajouté une plainte
certainement stérile dans le cahier de doléances de l’office de
tourisme.
Du coup, on a décidé de le rentabiliser au maximum en visitant tout ce
qui était inclus avec au final quelques bonnes surprises, notamment le
musée Qoricancha et la forteresse Sacsayhuamán et son architecture
cyclopéenne, tout deux très riches d’enseignement sur les
civilisations inca et pré-inca.
Ce qui est saisissant chez ces fameux incas, c’est leur capacité à tailler et
encastrer parfaitement d’énormes blocs de pierres.
Ce qui est saisissant chez les guides, c’est leurs capacités à déceler
dans chaque pierre ou dans leurs ombres la forme d’un puma, d’un
condor ou d’un crapeau¡ A notre avis, les incas étaient plus fort au
Tetris qu’en sculpture, sans oublier cependant que leurs prouesses architecturales, leur
organisation sociale et leurs talents d’agriculteurs ont plus marqué
les esprits en 1 siecle d’existence que les tiwanacus en plus de 2000
ans ¡
Rejoint dans la semaine par Pablo et Sandra, nos amis francais, et après de nombreux calculs et discussions, nous optons pour un circuit alternatif sur 4 jours en bus, voiture et à pied pour visiter le machu picchu et la vallée sacrée, un peu moins cher mais plus long. Premier jour très chouette avec la découverte des sites de Pisac et Ollantaytambo. Nuit à Ollantaytambo dans un hotel qui a la bonne idée de proposer le jeu du sapo (voir photo). Reveil le lendemain a 5h30, une voiture doit passer nous prendre avec un guide perso pour nous emmener a 20km de Agua Calientes, la ville au pied du machu picchu.
On nous avait bien indiqué que la route était mauvaise mais on ne nous avait pas parlé des lacets terribles durant les 3 premières heures de route asphaltée ni du pilote de rally nous accompagnant, aussi a fond que son poste de radio et crachant simultanément glaires et musique traditionnelle. Résultat indigeste, au bout de 2 heures, premier vomito de eve dans notre voyage. Petite pause et l’asphalte laisse enfin sa place a une route sur piste digne de la “death road” bolivienne mais quand même moins rapide malgrè toujours les temps scratchs alignés par notre sebastien loeb Peruvien (d’ailleurs vraiment meilleur sur piste que sur asphalte).
On termine notre périple par 4 heures de marche sous la pluie jusqu’a Agua Calientes, “station de ski” au pied du Machu Picchu, en se demandant vraiment si la différence de prix entre le train et notre “circuito alternativo” valait vraiment le coup...
Arrivée dans un hôtel a l’odeur suspecte suivie d’une gamelle memorable de Vincent au restaurant...
Cependant,rien n’a entamé tout au long de la journée notre bonne humeur et on se couche bien crevé mais avec le sourire aux lèvres.
Le lendemain, lever 4h30 du matin pour aller faire la queue au guichet et au bus nous montant au machu picchu. Incroyable le nombre de bus et de touristes que l’on peut déjà trouver a cette heure là, tout ce pti monde bien à la queue-leu-leu avec un départ toutes les 3mn. Visite du site dans une ambiance de parc d’attraction avec un guide aussi incompréhensible que mythomane (voyant lui aussi des symboles et animaux partout – en fait, les incas ne connaissaient pas l’écriture ce qui laisse libre cours a l’interpétation et à l’imagination) et beau “ratage” de l’horaire d’ascension du Wayna Picchu, montagne dominant le site.
Le lieu est effectivement magnifique mais étrangement la magie n’opère pas comme a Iguazu ou au perito Moreno. Peut être trop de touristes, site trop exposé ou trop de fatigue ...
Retour l’après midi par la même route jusqu’à Ollantaytambo avec le même pilote, la même musique, les mêmes crachouilloux, la même bonne humeur, le même hotel et son jeu du Sapo mais cette fois ci sans le vomito. Retour à Cusco le lendemain en visitant le sud de la vallée sacrée , c’est à dire les Salineras et Moray.
Après une journée de récupération et d’échange de vignettes panini (voir photo), changement radical d’atmosphère direction l’amazonie, Puerto Maldonado et son rio Tambopata ...