Le 13/01/10, 13:17
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Après notre réveillon à La Foa, nous poursuivons notre route vers Bourail, une petite bourgade où nous avons réservé un gite tenu par une famille de Caldoches originaires d’Alsace.
Après une séance de snorkeling dans le lagon de la plage de Poé, nous admirons les célèbres formations rocheuses de la Roche Percée et du Bonhomme. Elles se trouvent sur une plage qui est le principal endroit au monde pour la ponte des tortues Grosse-Tête. Celle-ci a commencé il y a deux mois (et dure jusqu’en février) et comme la période d’incubation dure 55 jours, certaines cages qui protègent les œufs des prédateurs sont ouvertes pour laisser partir les petites tortues à la mer. On décide de jeter un coup d’œil vers 23h pour tenter d’apercevoir une tortue en train de pondre. Par chance c’est une nuit de pleine lune et l’on voit très bien. Nous apercevons de grosses traces toutes fraiches sur le sable qui nous mènent jusqu'à une énorme tortue en train de creuser son nid. Le spectacle va durer 30mn pendant lesquelles la tortue va pondre une centaine d’œufs. Seulement une petite tortue sur 1000 survivra... Les tortues deviennent adultes vers 20ans et reviennent du Pérou ou elles se sont installées pour pondre sur la plage de la Roche Percée où elles sont nées. Voilà un GPS qui marche plutôt bien...
Nous continuons vers le nord dans un paysage typique de la « brousse » calédonienne. C’est sec, aride, les montagnes sont pelées et l’exploitation du nickel est visible partout. La Nouvelle-Calédonie a la plus grosse réserve mondial de ce minerai et le secteur génère un grand nombre d’emplois sur l’ile. Nous nous arrêtons à Kone, la capitale de la province Nord. C’est plutôt un village qu’une ville et il a été rendu célèbre par Yann Arthus-Bertrand qui a mis en couverture de son livre « La Terre vue du ciel » le cœur de Voh. Il se situe à quelques km de Kone et est formé par la mangrove. Malheureusement on est dimanche et il n’y a personne pour nous emmener en ULM admirer ce cœur naturel.
La prochaine étape est la ville de Poum, tout au nord. Les plages ne sont pas les plus belles de l’ile, c’est de la mangrove et des qu’on se pose trois minutes sur le sable on est assaillis par les taons! On réussit tout de même à y déguster une galette des rois.
Le lendemain on part pour la côte est de l’ile, direction Hienghène. Le paysage est totalement différent. La végétation est dense, tropicale et des cascades gigantesques partent du haut des montagnes pour se jeter en fracas dans les bras de mers boueux. Une chaine de montagnes au centre de la Grande Terre est à l’origine de cette différence climatique entre les deux côtes. Hienghène est connue pour ses sites de plongée, ainsi que les formations rocheuses telles le Sphinx ou la Poule Couveuse ou encore les falaises de Linderalique. Nous faisons un petit tour en kayak au milieu de ces falaises de calcaire noir qui, avec le temps pluvieux, sont plutôt sinistres... Nous dormons dans le seul endroit où il reste de la place, le camping du coin, qui par bonheur loue des tentes avec matelas. Ce ne fut pas notre meilleure nuit mais au moins on aura évité le lumbago dans la 206...
Direction ensuite Poindimié, également réputée pour ses fonds marins. Le temps est au beau fixe et nous partons pour l’après-midi jouer aux Robinson sur l’ilot paradisiaque de Tibarama, juste en face du village. Les coraux frangeants que l’on explore en snorkeling sont superbes. L’ilot est classé et les grands pins colonnaires qu’il abrite lui donnent un certain charme.
Pour finir notre tour de la Grande Terre, nous passons deux jours dans le Grand Sud. C’est à seulement 2h de Nouméa mais cette région est assez sauvage. Il y a quelques sommets d’où l’on peut admirer la vue sur le lagon et une énorme usine de nickel qui surgit au milieu de nulle part.
Apres quatre mois sur les routes et « plus que » deux semaines avant la fin du voyage, il est temps de se poser... Nous choisissons un resort qui propose une formation au PADI, le brevet de plongée, pour que Nico aille chatouiller le requin, qui parait-il pullule dans les eaux calédoniennes...
Nous sommes dans la péninsule de Nouville, à 10mn de Nouméa, dans une baie protégée dont les fonds marins sont classés. C’est également le seul resort de Nouméa qui possède des bungalows sur pilotis... Pas d’hésitation possible. Jacuzzi sur la terrasse, fond en verre au milieu de la chambre d’où l’on peut nourrir les poissons, accès direct à la mer par un petit ponton privé, on a de quoi profiter à fond des derniers instants!
Ludivine & Nico
Après une séance de snorkeling dans le lagon de la plage de Poé, nous admirons les célèbres formations rocheuses de la Roche Percée et du Bonhomme. Elles se trouvent sur une plage qui est le principal endroit au monde pour la ponte des tortues Grosse-Tête. Celle-ci a commencé il y a deux mois (et dure jusqu’en février) et comme la période d’incubation dure 55 jours, certaines cages qui protègent les œufs des prédateurs sont ouvertes pour laisser partir les petites tortues à la mer. On décide de jeter un coup d’œil vers 23h pour tenter d’apercevoir une tortue en train de pondre. Par chance c’est une nuit de pleine lune et l’on voit très bien. Nous apercevons de grosses traces toutes fraiches sur le sable qui nous mènent jusqu'à une énorme tortue en train de creuser son nid. Le spectacle va durer 30mn pendant lesquelles la tortue va pondre une centaine d’œufs. Seulement une petite tortue sur 1000 survivra... Les tortues deviennent adultes vers 20ans et reviennent du Pérou ou elles se sont installées pour pondre sur la plage de la Roche Percée où elles sont nées. Voilà un GPS qui marche plutôt bien...
Nous continuons vers le nord dans un paysage typique de la « brousse » calédonienne. C’est sec, aride, les montagnes sont pelées et l’exploitation du nickel est visible partout. La Nouvelle-Calédonie a la plus grosse réserve mondial de ce minerai et le secteur génère un grand nombre d’emplois sur l’ile. Nous nous arrêtons à Kone, la capitale de la province Nord. C’est plutôt un village qu’une ville et il a été rendu célèbre par Yann Arthus-Bertrand qui a mis en couverture de son livre « La Terre vue du ciel » le cœur de Voh. Il se situe à quelques km de Kone et est formé par la mangrove. Malheureusement on est dimanche et il n’y a personne pour nous emmener en ULM admirer ce cœur naturel.
La prochaine étape est la ville de Poum, tout au nord. Les plages ne sont pas les plus belles de l’ile, c’est de la mangrove et des qu’on se pose trois minutes sur le sable on est assaillis par les taons! On réussit tout de même à y déguster une galette des rois.
Le lendemain on part pour la côte est de l’ile, direction Hienghène. Le paysage est totalement différent. La végétation est dense, tropicale et des cascades gigantesques partent du haut des montagnes pour se jeter en fracas dans les bras de mers boueux. Une chaine de montagnes au centre de la Grande Terre est à l’origine de cette différence climatique entre les deux côtes. Hienghène est connue pour ses sites de plongée, ainsi que les formations rocheuses telles le Sphinx ou la Poule Couveuse ou encore les falaises de Linderalique. Nous faisons un petit tour en kayak au milieu de ces falaises de calcaire noir qui, avec le temps pluvieux, sont plutôt sinistres... Nous dormons dans le seul endroit où il reste de la place, le camping du coin, qui par bonheur loue des tentes avec matelas. Ce ne fut pas notre meilleure nuit mais au moins on aura évité le lumbago dans la 206...
Direction ensuite Poindimié, également réputée pour ses fonds marins. Le temps est au beau fixe et nous partons pour l’après-midi jouer aux Robinson sur l’ilot paradisiaque de Tibarama, juste en face du village. Les coraux frangeants que l’on explore en snorkeling sont superbes. L’ilot est classé et les grands pins colonnaires qu’il abrite lui donnent un certain charme.
Pour finir notre tour de la Grande Terre, nous passons deux jours dans le Grand Sud. C’est à seulement 2h de Nouméa mais cette région est assez sauvage. Il y a quelques sommets d’où l’on peut admirer la vue sur le lagon et une énorme usine de nickel qui surgit au milieu de nulle part.
Apres quatre mois sur les routes et « plus que » deux semaines avant la fin du voyage, il est temps de se poser... Nous choisissons un resort qui propose une formation au PADI, le brevet de plongée, pour que Nico aille chatouiller le requin, qui parait-il pullule dans les eaux calédoniennes...
Nous sommes dans la péninsule de Nouville, à 10mn de Nouméa, dans une baie protégée dont les fonds marins sont classés. C’est également le seul resort de Nouméa qui possède des bungalows sur pilotis... Pas d’hésitation possible. Jacuzzi sur la terrasse, fond en verre au milieu de la chambre d’où l’on peut nourrir les poissons, accès direct à la mer par un petit ponton privé, on a de quoi profiter à fond des derniers instants!
Ludivine & Nico