Le 10/11/09, 13:24
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Quand nous arrivons au camping de l’Ayers Rock Resort (complexe touristique à 20km du site qui comprend tout ce qu’il faut pour accueillir les 500 000 visiteurs annuels), c’est l’heure idéale pour avoir un premier contact avec Uluru, le nom aborigène d’Ayers Rock. Le coucher du soleil est proche et c’est le moment ou le rocher revêt ses plus belles couleurs. Il est temps d’admirer la raison de notre petit détour de 7000km au cœur des terres australiennes.
Nous ne sommes pas déçus devant cette masse surgissant au milieu du désert, et qui passe en une heure par plusieurs teintes allant de l’ocre clair au rouge profond. Le lendemain matin nous décidons de partir à 5h45 pour admirer cette fois l’effet du lever du soleil. Quand nous arrivons au point de vue le soleil est déjà bien haut, nous nous sommes trompés d’une heure... On remettra ca le lendemain avec un réveil matinal à 4h30, et cette fois nous sommes quasi les premiers sur le site, parfait pour avoir les meilleures places. Nous en profitons également pour faire la balade de 10km autour du monolithe le plus grand du monde, qui fonctionne comme un iceberg puisque la majeure partie est sous terre. C’est un site très sacré dans la culture aborigène et de nombreux endroits sont interdits de photographie.
A 30km d’Uluru se trouvent les Kata Tjuta qui sont un ensemble d’immenses rochers arrondis par l’érosion, dont le plus haut dépasse Uluru de 200m. C’est également un site sacré pour les Aborigènes et leur ascension est interdite. Le coucher du soleil y est tout aussi grandiose que sur Uluru.
En repartant vers la grande route qui traverse le pays du nord au sud, nous nous arrêtons à Kings Canyon. Nous optons pour la marche de 3h qui nous fait grimper sur le plateau du canyon. Malgré les températures avoisinant les 40C l’effort en vaut la peine : un beau panorama sur le désert à nos pieds et sur les étranges formations rocheuses du plateau s’offrent à nous. Au milieu des gorges se trouve un jardin d’éden ou la végétation presque luxuriante contraste avec l’aridité avoisinante. On croise même un serpent de taille conséquente qui s’est perdu dans un trou d’eau.
Le soir en rentrant nous avons une nouvelle colocataire dans notre camping-car, une souris...
Notre périple dans l’outback touche bientôt à sa fin. Adieu mouches collantes, chaleur écrasante, mini-tornades de sable sur la route qui nous font bien flipper. Hier nous avons quitte le Northern Territory pour entrer dans l’état de South Australia, « The Festival State ». Et nous avons changé d’heure, pour la 4ème fois depuis notre arrivée en Australie. Mais cette fois-ci nous perdons une heure, le soleil se couche donc a 20h, fini les horaires de poules!
Aujourd’hui nous nous sommes arrêtés dans la ville minière de Coober Pedy, ou 85% de la production mondiale de l’opale est extraite. La ville est au milieu d’un champ infini de mines (il y en a 250 000) et le paysage est lunaire. Les conditions météo sont tellement rudes que la plupart des maisons sont troglodytes. Nous visitons une église orthodoxe et un bar sous terre, il faut vraiment croire à sa chance de chercheur d’opales pour vivre ici...
Gros bisous.
Nous ne sommes pas déçus devant cette masse surgissant au milieu du désert, et qui passe en une heure par plusieurs teintes allant de l’ocre clair au rouge profond. Le lendemain matin nous décidons de partir à 5h45 pour admirer cette fois l’effet du lever du soleil. Quand nous arrivons au point de vue le soleil est déjà bien haut, nous nous sommes trompés d’une heure... On remettra ca le lendemain avec un réveil matinal à 4h30, et cette fois nous sommes quasi les premiers sur le site, parfait pour avoir les meilleures places. Nous en profitons également pour faire la balade de 10km autour du monolithe le plus grand du monde, qui fonctionne comme un iceberg puisque la majeure partie est sous terre. C’est un site très sacré dans la culture aborigène et de nombreux endroits sont interdits de photographie.
A 30km d’Uluru se trouvent les Kata Tjuta qui sont un ensemble d’immenses rochers arrondis par l’érosion, dont le plus haut dépasse Uluru de 200m. C’est également un site sacré pour les Aborigènes et leur ascension est interdite. Le coucher du soleil y est tout aussi grandiose que sur Uluru.
En repartant vers la grande route qui traverse le pays du nord au sud, nous nous arrêtons à Kings Canyon. Nous optons pour la marche de 3h qui nous fait grimper sur le plateau du canyon. Malgré les températures avoisinant les 40C l’effort en vaut la peine : un beau panorama sur le désert à nos pieds et sur les étranges formations rocheuses du plateau s’offrent à nous. Au milieu des gorges se trouve un jardin d’éden ou la végétation presque luxuriante contraste avec l’aridité avoisinante. On croise même un serpent de taille conséquente qui s’est perdu dans un trou d’eau.
Le soir en rentrant nous avons une nouvelle colocataire dans notre camping-car, une souris...
Notre périple dans l’outback touche bientôt à sa fin. Adieu mouches collantes, chaleur écrasante, mini-tornades de sable sur la route qui nous font bien flipper. Hier nous avons quitte le Northern Territory pour entrer dans l’état de South Australia, « The Festival State ». Et nous avons changé d’heure, pour la 4ème fois depuis notre arrivée en Australie. Mais cette fois-ci nous perdons une heure, le soleil se couche donc a 20h, fini les horaires de poules!
Aujourd’hui nous nous sommes arrêtés dans la ville minière de Coober Pedy, ou 85% de la production mondiale de l’opale est extraite. La ville est au milieu d’un champ infini de mines (il y en a 250 000) et le paysage est lunaire. Les conditions météo sont tellement rudes que la plupart des maisons sont troglodytes. Nous visitons une église orthodoxe et un bar sous terre, il faut vraiment croire à sa chance de chercheur d’opales pour vivre ici...
Gros bisous.