Le 16/12/09, 9:38
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Notre découverte de l’ile du sud touche à sa fin. Nous vous écrivons du ferry qui traverse le Détroit de Cook pour arriver à Wellington sur l’ile du nord.
Pour résumer on peut dire que l’ile du sud nous a réservé beaucoup de surprises, de la diversité des paysages aux changements climatiques constants...
Après Christchurch et Banks Peninsula nous nous dirigeons vers le Mont Cook/Aoraki, le point le plus haut d’Australasie (Australie et NZ). Sur le chemin, nous nous arrêtons au Lac Tekapo dont la couleur bleue turquoise provient de sédiments laissés par l’ancien glacier qui a sculpté le paysage. C’est aussi l’un des endroits de l’hémisphère sud ou le ciel est le plus clair et un observatoire y a été installé. Avec une belle nuit en vue nous optons pour la sortie nocturne. Des scientifiques nous montrent des étoiles et galaxies invisibles depuis l’hémisphère nord à l’aide de télescopes ultra-puissants.
Le lendemain nous arrivons sous un ciel toujours aussi bleu au village du Mont Cook. Une randonnée de quelques heures nous amène à ses pieds. On peut également apercevoir un glacier avec son lac où flottent quelques icebergs.
Les deux journées suivantes sont consacrées à la découverte de la région des Catlins, à la pointe sud-est de l’ile. C’est une région sauvage dont la route scénique côtière nous permet d’admirer des plages désertes, des phares du bout du monde, une foret pétrifiée et des petits ports de pêche endormis. On se croirait en Bretagne, manchots et phalangers-renards en plus, crêpes en moins.
L’étape suivante est un point-fort du voyage : Fiordland. Nous sommes au sud-ouest de l’ile et décidons de faire la route qui va de Te Anau à Milford Sound en bus pour se concentrer sur le paysage, puis une croisière dans le fjord le plus connu de Nouvelle-Zélande. Pour la petite histoire, les premiers à découvrir cette région ont donne le nom de « sounds » à ce qui sont en fait des fjords. Un fjord est en forme de V et fut formé par un glacier, alors que le sound, en forme de U, est une vallée qui fut inondée après l’ère glaciaire. Quand on s’est aperçu de l’erreur, la région fut nommée « Fiordland ». Là encore avec une coquille puisqu’un « i » s’est glissé à la place du « j »...
Alors que la veille il faisait un temps exécrable, nous avons droit à une journée superbe. Quand on apprend qu’il pleut entre 6 et 9 mètres par an, on se dit qu’on est très gâtés. Après 2h30 de route au milieu des cascades, rivières, forets, lacs et montagnes, nous arrivons enfin à Milford Sound. La première vision de Mitre Peak qui culmine à 1692m au dessus de l’eau est impressionnante. Pendant trois heures nous parcourons le fjord, parfois accompagnés de dauphins joueurs, jusqu'à la mer de Tasmanie. Au retour on nous propose de rentrer en petit avion de tourisme et nous sautons sur l’occasion. Les 40mn de vol au dessus de toute la région des fjords sont incroyables.
Après ce spectacle direction les glaciers de la cote ouest, appelée Westland ou encore Wetland. C’est en effet une région très arrosée et on en fait l’expérience rapidement... Sur la route nous nous arrêtons à Queenstown, la capitale de l’adrénaline. Entre le saut à l’élastique, le parachutisme, le rafting, le parapente, le canyoning et bien d’autres, les fans de sports extrêmes sont comblés.
En arrivant au premier glacier, Fox, le temps est pourri et nous espérons une rémission le lendemain pour voir de près le glacier Franz Josef. Malheureusement la pluie ne faiblit pas et nous nous contentons d’une vue d’assez loin. C’est d’ailleurs cette pluie continue dans la région qui fait que les deux glaciers avancent à une vitesse surréaliste : entre un et cinq mètres par jour! Nous voulions faire un tour guidé sur le glacier mais en voyant les prévisions météo des dix prochains jours, on se dit qu’on n’aura peut-être pas la patience d’attendre...
Nous continuons notre route vers le nord sous une pluie torrentielle. La cote est désolée, la mer déchainée et des troncs d’arbres jonchent les plages de sable gris foncé. Ce n’est pas un spectacle très réjouissant mais il y a quand même quelques attractions sympathiques dans le coin. Comme le village d’Hokitika, la capitale de « Pounamu », la pierre de jade que l’on trouve sur cette partie de la cote. Ou encore les « Pancake Rocks », des formations rocheuses étonnantes au milieu de cavernes dans lesquelles s’engouffre la mer déchainée. Ou enfin le pont suspendu de 110m de long de Buller Gorge qui nous emmène dans une rainforest portant bien son nom.
Après un bref passage dans la montagne, nous arrivons à la pointe nord-ouest de l’ile. En deux heures, nous passons des averses tropicales à un temps clément délicieux. Le lendemain le temps est idéal pour découvrir le fameux Abel Tasman National Park. On pourrait se croire dans une ile paradisiaque. Le sable est blanc et fin, l’eau claire, la végétation riche et dense, et on met de la crème solaire pour la première fois depuis trois semaines ! Un bateau-taxi (remorqué dans l’eau par un tracteur pendant les premiers 200m) nous emmène au nord du parc et nous récupère le soir un peu plus bas.
Hier direction la pointe nord-ouest pour explorer la région de Golden Bay. Nous nous baladons pendant quelques heures sur Farewell Spit, une dune de sable de plus de 30km de long. Une colonie de cygnes noirs et de nombreux oiseaux migrateurs de l’Antarctique trouvent refuge sur la mer plate comme un lac de l’autre cote de la dune. Cote océan, on s’approche de très près de phoques bronzant nonchalamment face aux rouleaux. Sur la route du retour nous admirons les sources de Te Waikoropupu, réputées être les plus claires du monde, et au débit de 14 000 litres par seconde.
Pour finir en beauté notre visite de l’ile du sud, la traversée en ferry est superbe. Nous passons au milieu des Marlborough Sounds, qui ont été cette fois-ci bien nommés!
Gros bisous,
Lud et Nico
Pour résumer on peut dire que l’ile du sud nous a réservé beaucoup de surprises, de la diversité des paysages aux changements climatiques constants...
Après Christchurch et Banks Peninsula nous nous dirigeons vers le Mont Cook/Aoraki, le point le plus haut d’Australasie (Australie et NZ). Sur le chemin, nous nous arrêtons au Lac Tekapo dont la couleur bleue turquoise provient de sédiments laissés par l’ancien glacier qui a sculpté le paysage. C’est aussi l’un des endroits de l’hémisphère sud ou le ciel est le plus clair et un observatoire y a été installé. Avec une belle nuit en vue nous optons pour la sortie nocturne. Des scientifiques nous montrent des étoiles et galaxies invisibles depuis l’hémisphère nord à l’aide de télescopes ultra-puissants.
Le lendemain nous arrivons sous un ciel toujours aussi bleu au village du Mont Cook. Une randonnée de quelques heures nous amène à ses pieds. On peut également apercevoir un glacier avec son lac où flottent quelques icebergs.
Les deux journées suivantes sont consacrées à la découverte de la région des Catlins, à la pointe sud-est de l’ile. C’est une région sauvage dont la route scénique côtière nous permet d’admirer des plages désertes, des phares du bout du monde, une foret pétrifiée et des petits ports de pêche endormis. On se croirait en Bretagne, manchots et phalangers-renards en plus, crêpes en moins.
L’étape suivante est un point-fort du voyage : Fiordland. Nous sommes au sud-ouest de l’ile et décidons de faire la route qui va de Te Anau à Milford Sound en bus pour se concentrer sur le paysage, puis une croisière dans le fjord le plus connu de Nouvelle-Zélande. Pour la petite histoire, les premiers à découvrir cette région ont donne le nom de « sounds » à ce qui sont en fait des fjords. Un fjord est en forme de V et fut formé par un glacier, alors que le sound, en forme de U, est une vallée qui fut inondée après l’ère glaciaire. Quand on s’est aperçu de l’erreur, la région fut nommée « Fiordland ». Là encore avec une coquille puisqu’un « i » s’est glissé à la place du « j »...
Alors que la veille il faisait un temps exécrable, nous avons droit à une journée superbe. Quand on apprend qu’il pleut entre 6 et 9 mètres par an, on se dit qu’on est très gâtés. Après 2h30 de route au milieu des cascades, rivières, forets, lacs et montagnes, nous arrivons enfin à Milford Sound. La première vision de Mitre Peak qui culmine à 1692m au dessus de l’eau est impressionnante. Pendant trois heures nous parcourons le fjord, parfois accompagnés de dauphins joueurs, jusqu'à la mer de Tasmanie. Au retour on nous propose de rentrer en petit avion de tourisme et nous sautons sur l’occasion. Les 40mn de vol au dessus de toute la région des fjords sont incroyables.
Après ce spectacle direction les glaciers de la cote ouest, appelée Westland ou encore Wetland. C’est en effet une région très arrosée et on en fait l’expérience rapidement... Sur la route nous nous arrêtons à Queenstown, la capitale de l’adrénaline. Entre le saut à l’élastique, le parachutisme, le rafting, le parapente, le canyoning et bien d’autres, les fans de sports extrêmes sont comblés.
En arrivant au premier glacier, Fox, le temps est pourri et nous espérons une rémission le lendemain pour voir de près le glacier Franz Josef. Malheureusement la pluie ne faiblit pas et nous nous contentons d’une vue d’assez loin. C’est d’ailleurs cette pluie continue dans la région qui fait que les deux glaciers avancent à une vitesse surréaliste : entre un et cinq mètres par jour! Nous voulions faire un tour guidé sur le glacier mais en voyant les prévisions météo des dix prochains jours, on se dit qu’on n’aura peut-être pas la patience d’attendre...
Nous continuons notre route vers le nord sous une pluie torrentielle. La cote est désolée, la mer déchainée et des troncs d’arbres jonchent les plages de sable gris foncé. Ce n’est pas un spectacle très réjouissant mais il y a quand même quelques attractions sympathiques dans le coin. Comme le village d’Hokitika, la capitale de « Pounamu », la pierre de jade que l’on trouve sur cette partie de la cote. Ou encore les « Pancake Rocks », des formations rocheuses étonnantes au milieu de cavernes dans lesquelles s’engouffre la mer déchainée. Ou enfin le pont suspendu de 110m de long de Buller Gorge qui nous emmène dans une rainforest portant bien son nom.
Après un bref passage dans la montagne, nous arrivons à la pointe nord-ouest de l’ile. En deux heures, nous passons des averses tropicales à un temps clément délicieux. Le lendemain le temps est idéal pour découvrir le fameux Abel Tasman National Park. On pourrait se croire dans une ile paradisiaque. Le sable est blanc et fin, l’eau claire, la végétation riche et dense, et on met de la crème solaire pour la première fois depuis trois semaines ! Un bateau-taxi (remorqué dans l’eau par un tracteur pendant les premiers 200m) nous emmène au nord du parc et nous récupère le soir un peu plus bas.
Hier direction la pointe nord-ouest pour explorer la région de Golden Bay. Nous nous baladons pendant quelques heures sur Farewell Spit, une dune de sable de plus de 30km de long. Une colonie de cygnes noirs et de nombreux oiseaux migrateurs de l’Antarctique trouvent refuge sur la mer plate comme un lac de l’autre cote de la dune. Cote océan, on s’approche de très près de phoques bronzant nonchalamment face aux rouleaux. Sur la route du retour nous admirons les sources de Te Waikoropupu, réputées être les plus claires du monde, et au débit de 14 000 litres par seconde.
Pour finir en beauté notre visite de l’ile du sud, la traversée en ferry est superbe. Nous passons au milieu des Marlborough Sounds, qui ont été cette fois-ci bien nommés!
Gros bisous,
Lud et Nico