From china with love

Et nous y voilà, c'était notre dernier jour sur le sol Chinois. Nous prenons l'avions demain à 11h15 pour arriver à Lyon à 23h (heure locale).



Nous avons passés notre dernière journée à faire le point sur ce voyage dans le Palais d'été. Nous vous ferons profiter de nos conclusions et impressions de ce voyage à notre retour. N'hésitez pas à refaire un passage sur le blog pour quelques petits sujets d'après voyage.

Voilà, à demain pour certains, à dans quelques jours pour les autres, merci à tous ceux qui ont suivis le blog, nous espérons vous avoir donner envie de visiter ce coin d'Asie ou tout simplement de voyager.




Nous voudrions remercier nos familles et nos amis pour leur soutient, notre producteur, Jackie Chan, DSK, Michel Polnareff pour son soutient financier, ainsi que le gouvernement de la Nouvelle Guinée, la mairie de Paris pour son aimable coopération, monsieur Sarkozy, le Pape,les lecteurs de France Airsoft du groupe "PLA armée chinoise", ainsi qu'Agathe (le chien de marjolaine) et Bibou (le chat de william) qui nous ont considérablement inspirés pour le nom du blog (oui pour tous ceux qui ne savaient pas encore le pourquoi de Bibouate )

A bientôt pour de nouvelles aventures .

Marjolaine et William

Arrivés à Shanghaï avec nos nouveaux visas tout beaux, tout neufs, on découvre une ville moins exaltante à côté de Hong Kong. Shanghaï ressemble plus à une pâle copie de ce dernier. Après une visite le long de la rive pour observer les bâtiments futuristes, continuant dans le vieux quartier chinois, longés le Bund et on a fini notre journée dans le quartier Français. Celui ci attirant plus notre attention que le reste de notre visite.



C'est pourquoi nous ne resterons pas dans la ville et nous dirigerons vers Huang shan qui est une montagne sacrée bouddhiste.



Une nuit à l'hôtel et nous prenons le départ de l'ascension le lendemain. Qui est le con qui a dit que se serais facile ???
Levé à 5h45 arrivés à 9H30 au sommet pour une "balade" de 7h. AAAH !!!! Comment dire :



- des escaliers
- des escaliers
- des escaliers
- ...


Bref, j'ai pas besoin de vous faire un dessin. De plus, notre carte était fausse ce qui nous a permis de faire un merveilleux détour. On a tout descendus et tout remonter. On a d'ailleurs réussi à prendre de justesse le bus qui nous ramenais à l'hôtel.
Cette montagne est assez connus pour ses arbres qui poussent à son sommet. Se sont généralement des connifers qui se logent dans les fissures. Le plus beau est de voir ce spectacles les matins avec la brume. Malheureusement, pour cela, il faut dormir au sommet et les prix des logement sont au aussi aux sommets !! Donc pas possible. Mais ce fût une journée très agréable avec un grand soleil.




Un point spécial accordé à nos merveilleux chinois qui, pour une seule journée de marche, dévalise avec avidité les magasins outdoor de leur ville. Ils sont équipés de la tête aux pieds avec tee shirt micro respirant, canne télescopique, chaussures auto marchante, chapeau anti coups de soleil, lunette de soleil de ski, et parfois même, genouillères.
Ils sont tellement beaux dans leurs habits tout terrain, tout colorés et leur point de côté au bout de 3 marches. Parce que oui, généralement, se sont ceux qui sont les plus préparés ( "vestimentairement" parlant ) qui ne finiront jamais la marche et payerons même des porteurs pour pas qu'ils soient trop fatigués. Et à côté de ça, vous avez notre mamie, toute fringante qui monte les marches doucement mais surement et qui doit quand même bien rire de les voir nos amis les grands sportifs du triathlon.




Nous finirons, pour notre part, notre balade bien fatigués avec des mollets en béton et aussi mouillés que des éponges.




Après une nuit réparatrice, nous prenons le bus pour Suzhou. Une ville connus pour ce jardins inscrits au patrimoine de l'Unesco.
Heureusement que nous avions bien dormis ! Une petite fille d'à peine 1an à pleuré pendant deux heures et demi avant que enfin la grand-mère se rende compte que oui, finalement, la petite avait envie de dormir. Je vous jure.
En plus, ajouter aux pleures du bébé, les grands "aaaaah" que la grand-mère poussait pour couvrir ses pleures. Une façon il faut croire que les chinois utilise pour calmer les bébés ( ???? ).



On arrive enfin à Suzhou et on découvre avec merveille une ville magnifique, bourrée de charme. William qui ne voulait y resté qu'une journée finira par me chuchoter que finalement, on pourrais bien resté un peu plus.
Nous avions trouvé un hôtel en dehors de la rue principale, au milieu des habitations chinoises. Un emerveillements de tous les jours. La journée les grand-mères installent leurs chaises le long des murs de leurs maisons pour discutés, la vendeuse de fruit et les mères promenant leurs enfants aux pantalons troués.
Et l'hôtel à été construit dans une ancienne maison chinoise avec une cours centrale représentant le cœur de la maison.



Les jardins que l'on visitera au finalement seront au nombre de 4. Une vraie leçon d'esthétisme chinois à l'état pure. C'est comme vous pouvez vous les imaginez avec un petit étang, une pagode en son centre, les poissons barbotant dedans, des pierres aux formes bizarre, une petite cascade et des arbres en fleures qui parent les chemin de couleurs ... Je vous laisse rêver.



Un soucis avec une agence nous empêchera de nous rendre au temple Shaolin. Tant pis. Se sera donc retour à Pékin.

A très bientôt, William et Marjolaine.

Ps : Plus que 5 jours avant notre retour

Nous voilà à Hong Kong après 15h de bus.



Nous logeons dans une des nombreuses guesthouse (appelons ça guesthouse) de la Mangking Mansion, un immeuble entier remplie de guesthouse à chaque étage. Nous nous trouvons en plein quartier de Kowloon, sur Nathan Road l’une des plus grandes rues de HK. Le quartier est un vrai melting pot où l’on croise des Pakistanais, Indiens, Philippins, Africains, Occidentaux et Chinois. Tout ce beau monde s’entend parfaitement, aucune trace de racisme, du moins au premier abord, on sent ici que l’intégration des immigrés a réussi. Ici la langue commune c’est l’anglais que tout le monde maitrise même si personne n’oublie ses origines et c’est pourquoi vous voyez les musulmans en djellaba et les indiens avec leurs turbans.




HK est une ville en perpétuel mouvement comme vous vous en doutez, à n’importe quelle heure il y a du monde dans la rue, et on s’y sent à l’aise, en sécurité, on se sent vraiment bien. Peut-être cette démesure de tout qui nous donne l’impression d’être insignifiant pour que quelqu’un s’en prenne à nous.




Dès le premier jour nous nous attaquons à essayer d’obtenir un nouveau visa pour la chine car nous avons utilisés nos deux entrées sur le territoire chinois et HK est considéré comme une sortie de territoire bien qu’elle appartienne tout de même à la République Populaire de Chine. Se fut une vraie galère, nous avons du faire des allers retours entre notre hôtel et le bureau qui s’en occupait(ça va c’était juste en face, mais à chaque fois prendre un ascenseur super lent pour monter au 12e, vous en avez vite marre). Finalement c’est ok mais on doit attendre 5 jours, bah ouais la Chine et le France n’étant pas en bonne relation, ils font vraiment chiez les Français qui veulent un visa.




Nous occuperons ces quelques jours à la visite du musée d’histoire de HK, de ballades entre les buildings de Central et Admirality (2 quartiers sur l’île même de HK), des marchés dans le quartier de Mangkok , la visite du grand bouddha de Lantau, du shopping, des magasins d’airsoft, des parcs et pis voilà ! Nous n’avons pas pu aller sur Victoria Peak ( point le plus haut de Hong Kong Island qui offre une vue sur tout HK) à cause du mauvais temps qui a persisté durant tout notre séjour mais nous avons pu admirer le fameux spectacle de sons et lumières le soir qui illumine les buildings avant de se balader sur l’ « Avenue of Stars » où nous croisons les plaques de Jacki Chan, Jet li et Bruce Lee.



Nos visas en poche, nous quittons HK, un peu triste car on a vraiment bien aimé, pour nous rendre directement à Shanghai.



W&M

Un tout petit mot pour souhaiter la bienvenue à Tilio. Mon petit filleul qui est arrivé avec un peu d'avance.

Voilà la représentation de notre planète à l'heure actuel,



accompagné par notre fidèle couteau multitâches

nous décidons de remontez le temps.


Nous empruntons donc la porte des étoiles,

un artefact extra-terrestre. William compose notre destination sur le plateau des commandes et nous voici ... arrivés en pleine jungle !!!


1ère époque)
Un tigre nous prend de court et nous poursuis à travers la mangrove.


Après l'avoir semé, un ours brun
cherchait son repas à travers les fourré.


Pris de panique, nous grimpons dans un arbre pour se percher sur une branche. Un boa constrictor nous observait de son perchoir.




C'est là, que nous les avons entendus ... Les hommes.


Arrivés sur leurs barques, tenant leurs tambours et leurs lances, ils ont fait reculer l'ours et par la même occasion, nous ont sauvés la vie. On passera donc le repas en leur compagnie pour déguster un délicieux serpent, récemment tué !!






2ème époque)Vraiment trop angoissante cette époque, on repars faire un saut dans le temps et nous retrouvons à bord d'une jonque.


Une simple cabine pour s'endormir avec le clapotis des vagues.

Nous seront réveillés le matin par les cris des poissonnières du port vendant leurs poissons frais, récemment salés pour la conservation.





3 époque)Un dernier petit saut dans le temps pour finir notre journée. Juste le temps de voir William derrière les barreaux,


arrivés à l'époque de l'invasion Japonaise à Hong Kong.

Il était recherché dans toute la ville pour possession de répliques d'airsoft.


J'ai pu voir son visage placardé sur les murs de la ville. Mon Dieu !!



Je me suis alors introduite dans le commissariat pour trouvé trouvé la clef

... mais dans quel consigne ??


Ayant pu le délivré in extremis, nous avons volé un tram,


William au commandes pour rentrés enfin chez nous, à notre époque.




Question : Mais où étions nous ?



NB : J-15 jours avant notre retour, avant de poser le pied sur le sol Français. Ce que cela implique :

[align=left] - un changement de pays
- un changement de langue
- un changement de monnaie
- un changement de fuseau horaire
- un changement de nourriture
- un changement de mœurs
- un changement de climat

et bien plus encore !

A très bientôt, William et Marjolaine.

Après une petite quinzaine d'heure de bus nous arrivons à Guilin, ville réputée pour sa position entre less fameux pics karstiques. Nous ne retiendrons de Guilin que son centre commercial, son KFC (bah ouais !) et la pluie. bref vous l'aurez compris on ne s'est pas attardé et on a tracé direct sur Yangshuo qui est a à peine 2h de route, et qui est bien mieux que Guilin.



La ville est tout de même bombé de touristes, il reste peu de vieux bâtiments, il y a beaucoup de guesthouse, de restaurants et d'agences de réservation de tickets et toujours la pluie.



Bon heureusement le lendemain le soleil se lève et on part visiter une grotte (bah ouais il fait enfin beau et on va s'enfermer dans une grotte, on est un peu tout cons ^^). Une superbe grotte dans un de ces fameux pics, immense, où l'on peut prendre un bain de boue puis aller se laver dans des sources d'eaux chaudes au coeur de la grotte. Je vous laisse imaginer la scène, 2 gros crades prenant un bain à 35° au milieu d'une grotte immense.



Bref un super moment, le lendemain nous louons un tandem et partons visiter la campagne qui a beaucoup plus d'intérêt que la ville de Yangshuo même. Bien sûr tout le long du chemin on se fait harceler par des rabatteurs qui nous proposent leur "bamboo boat" pour une croisière sur le fleuve. Après quelques gentilles engueulades avec Marjo car elle pédalait pas assez fort et me laisser faire tout le boulot et moi qui allait trop vite pour pouvoir faire des photos, nous arrivons à la plage (selon le panneau l'indiquant), mais point de plage, juste un petit muret où pêchait un papi. Se fut tout de même un superbe moyen de visiter le coin.



Nous ne nous attarderons pas plus dans ce coin sympathique de la Chine et partirons de nuit pour Hong Kong où nous dirons bonne nuit pour la dernière fois à notre meilleur ami, le Lonely Planet (notre guide de voyage) qui finira sa course sous un lit du bus, oublié, seul à jamais ... Espérons qu'il retrouvera un nouveau papa et une nouvelle maman très vite.
C'est au tour du Routard de nous faire remonter jusqu'à Pékin à présent.

W&M

Parceque ce trajet mérite bien un post à lui tout seul, nous vous contons notre histoire...

Nous sommes donnc à Pakse, au Laos, à la gare routière, attendant notre bus "VIP" place assise (nous étions avertit, pas de couchettes).

Au bout d'une heure d'attente, le bus arrive et ô grande surprise, notre bus VIP, est en fait un bus tout pourri, même les Laosien auraient hésiter avant de monter dedans.

Bon on a pas le choix, on monte et on découvre que la moitié du bus a été désossé de ces sièges et qu'a la place il y a des sacs de riz et autres merdes. On vient d'acheter des hamacs, on décide de les installer dans le bus pour passer la nuit dedans, sans clim, ça va être rustique.



Tout se passe bien, on commence à s'assoupir quand sur le coup des 23h un controle policier, tout le monde descend. Les policiers cherchent quelque chose, oui mais quoi ?! Un des policiers semble vraiment énervé de ne rien trouvé, on dirait qu'il sait qu'il y a quelque chose à trouver. Bref au bout d'une petite demi heure il nous laisse passer. Bizarre, les Laosiens du fond du bus remettent en place les sacs de riz.

On se recouche, on s'endort, puis sur le coup des minuit, second controle policier. Rebelote, on redescend, mais là ça dure plus longtemps, il commence à ouvrir le plancher du bus où l'on apercoit une petite trappe. On se dit "merde" on était dans un traffic de drogue, d'armes peut être ! La patronne du bus commence à gémir pour que les policiers n'ouvrent pas cette trappe.



Soudainement je vois Marjo s'affoler et partit en courant. Qu'ont ils trouver ? Ils sortent du plancher au dessus duquel on dormait, des sacs remplis de... serpents !

Et pas du petit serpent, pas une quelconque vipère, des gros machins, les plus petits doivent être un dizaine par sac, il y aussi des pythons, des boas et autre trucs énorme. Ouahou, le choc. Marjo se remet doucement et va s'installer sur un siège. On repart après cette saisie pas banale. Puis quelques centaines de mètres plus loin, on s'arrête de nouveaux, les trafficants sortent encore 2 sacs du sols, 2 de derrières les sièges du fond et un sac d'une valise situé, juste en dessous du siège de Marjo. Il y a aussi des tortues à l'avant du bus. Les gars changent leur marchandise de place et les mettent dans un compartiment sur le toit.

On passe la frontière Vietnamienne au petit matin, sans soucis malgrès encore un controle.



On s'attend à arriver à Danang au Vietnam quand soudain, le bus s'arrête (nous n'étions plus que 3 passagers dans le bus, sans compter le gang de 5 contrebandiers) et ils nous annoncent que finalement ils ne vont plus à Danang mais dans une autre ville au nord. Il nous débarque sur le bord de la route et nous dise de choper un bus qui va à Danang. On arrive à en hêler un, les contrebandiers nous payent le billet en s'en vont.

Sacrés histoire ! Ceci dit, les contrebandiers étaient super sympa, on a même rigoler avec eux pour deviner où ils avaient planquer le reste du butin.

On est finalement bien arriver à destination, un peu crevé mais vivant.

Accompagnés de nos deux amis Belges, nous passons deux jours entiers dans les bus du Sud de la Chine. Autant dire éprouvant ! Les routes sont tracées de façon approximatives et criblés de nids de poules qu'on appelle généreusement chez nous des "trous" . Ici, pas de panique, les bus sont tout terrains, les chauffeurs des conducteurs de Formule 1 et les chinois ... ils dorment.


Après autant de trajet, on arrive dans la région autonome du Xishuangbanna, plus exactement, la ville de JingHong. On débarque dans un café tenue par un Français pour qu'il nous aide a trouver une chambre car le problème c'est qu'on est en plein Pimaï !!

Oui, c'est bien gentil tout ça, mais c'est quoi Pimaï ?
C'est vrai que quelques explications ne seraient pas de refus. Dans l'Asie du Sud-Est le nouvel an se fête à la mi-avril. Il dure une semaine et se termine par "Pimaï" qui est une bataille d'eau générale.
C'est une attraction très prisée des touristes qui viennent en masse participé à ce regain d'enfance avec les autochtones. C'est pourquoi il nous était difficile de trouver une chambre et les prix double voir triple.


Le nouvel An dure une semaine, dans les rues les femmes sont habillées en costumes, elles sont coiffées et ornent leurs cheveux de fleurs. Elles sont terriblement belles.
Il y a des concours de cuisine, de coiffures, de boxe, des feux d'artifices presque tout les soirs... et le dernier jour est réservé au "Pimaï". Autant vous le dire tout de suite, plus vous êtes mouillés, plus vous aurez de chance l'année suivante ... On est pas restés secs très longtemps.
On été quand même équipés : un pistolet à eau par personne s'il vous plaît !

Après l'effervescence du nouvel an, on a pu découvrir la ville. On a visité le jardin tropicale ( a noté que la température dans la ville était de 28 à 30 degrés ) et nous sommes allés nous baignés dans une cascade au beau milieu de la jungle.


Après une mauvaise compréhension sur notre destination suivante, nous nous sommes retrouvés avec des billets à destination du Laos et non de la Thaïlande. Ayant payé notre visa, nous prenons donc la décision d'y resté et de faire l'impasse sur la Thaïlande.

Mais ça, c'est une autre histoire.

A très bientôt William et Marjolaine.

Photos du Laos dispo

Et oui on l'a fait, on est a jour sur le blog, ne ratez pas le post de Lijiang ainsi que celui du trek dans les gorges du saut du tigre auquel nous avons ajouté les photos.



Nous voilà donc à l'étape des rizières en terrasses de Yuanyang. Nous nous sommes arrêtés un jour à Kunming où nous avons rencotrés Helena, professeur d'anglais à Notthingam qui nous accompagnée tout au long de cette étape.

Après plusieurs heures de bus, nous arrivons dans la ville embrumés de Xinjie (Yuanyang) où l'humidité a imbibée notre chambre, nos draps. nous sommes moites, collants, dégueux quoi ! Et on a beau prendre une douche c'est la même 30 min après.



Le lendemain nous nous lancons donc à l'assaut des ces rizières. Il est fréquent d'entendre le récit d'autres voyageurs qui ont été déçus de leur visite de Yuan yang car le brouillard cachait complètement les rizières. Bah pas nous !!!! nananère. Super beau temps, soleil, chaleur... On a louer un minivan qui nous a déposé au pied d'un des meilleurs points des rizières (le site en lui même s'étend sur des 10aines de km). Nous avons marchés au bord, traversant des petits villages de quelques centaines d'habitants, on s'est fait payer le thé, on a marché dans le caca de cochon, que du bon quoi.



Le lendemain on est allez faire un tour dans le petit marché de Xinjie où Marjo et Helena ont achetés des épices pendant que moi je testait les "bangs" locaux (seulement du tabacs attention !) puis nous avons rencontrés 2 belges, frère et soeur avec qui on ss'est mit d'accord pour prendre un mini van et aller admirer ensemble le coucher de soleil sur les rizières (nous ne nous quitterons qu'à Jinghong, prochaine étape).




Les couleurs vraiment sympas du coucher de soleil nous a fait penser à ce que nous disait notre prof de Chinois quand elle nous racontait sa visite.

Par contre nous n'avons pas pu voir le lever de soleil à cause... à cause de la flemme de se lever à 5h du matin pour voir pratiquement la même chose le soir merde quoi !!

Nous avons vite fuit ce climat humide et nous avons laisser le mauvais temps aux nouveaux arrivants .



Cette fois on est à jour, prochain post Jing Hong qui sera certainement écrit depuis... la Thailande

W&M

Oula mais c est qu on a au moins 2 posts de retard et toujours pas telecharge les photos !!! Desole mais on a vraiment des connections internet de merde donc on a prit pas mal de retard, promis ce soir on fait tout ce qu on peut pour mettre les photos des gorges du saut du tigre et de Lijiang et, si on a le temps, de faire le post de Yuanyang.




Bref, apres avoir redescendu les gorges du saut du tigres, nous arrivons dans la ville de Lijiang. C est une sorte de Dali en plus grand, plus beau, et sans les mamies dealeuses.Beaucoup nous avait avertit sur le nombre important de touristes, mais ca nous a pas choque, peut etre commencons nous a nous y habituer.




Lijiang, du moins sa vieille ville, est traversee par 3 rivieres ou les locaux lavent encore leur linge dedans, leurs aliments et eux memes . La ville n est pas organisee comme Dali ou les autres vieux bourgs qui sont cadrilles a l americaine, c est un vrai labyrinte ou l on se perd aisement dedans. Les facades sont decorees de lanternes rouges et sont envahies par les plantes.

Une colline domine la ville, qui fait etrangement pensee a la Croix Rousse Lyonnaise au sommet de laquelle se trouve un grand parc et une pagode.




Il y a egalement un grand parc, l entree de 80RMB nous a empecher d aller le visiter, mais, une vieille dame a bien compris a nos tetes degoutees que le prix nous avait fait peur et c est pourquoi elle nous a proposee, contre 20 RMB, de nous montrer un chemin "secret" . Et c est partit pour une mission commando pour ne pas se faire voir par les gardiens.




La ville de Lijiang n a pas vraiment de grand site touristiques, l interet de cette ville est de flanner et se perdre dans ses nombreuses ruelles (choses que nous avons faites, presque 2h pour retrouver notre chemin) et la aucune carte ne vous sert, elles ne sont pas a jour.

Enfin on voit que c est bien pense pour les touristes, les nombreux bars disposent de 2/3 musiciens qui nous jouent des chansons d amour chinoises, des morceaux des Eagles ou alors la BO de Helene et les gracons (le meilleur morceau francais voyons). Bon les prix des consos sont chers, il faut bien remunerer les musiciens mais ca a son charme.




Les chinois sont fanas de rythme, ils adorent jouer du djembe (au djembe man, oh ouais tu jous mal, et en plus tu jous fort) et autres percus, le seul hic, c est qu ils ont vraiment pas le rythme dans la peau et du coup quand ils essayent d accompagner les chanteurs des bars, ca donne une cimcophonie (pas sur de lorthographe) insupportable. On s est bien marre a les voir se prendre pour des pros alors qu en fait, bah non t es nul mec.

Il y a egalement de nombreuses discotheques (ou les chinois ne dansent pas) qui crachent du son vraiment bizarre et vraiment trop fort, heureusement notre AJ (Auberge de Jeunesse) etait eloignee de tout ce tumulte qui sentait bon la Tsingtao chaude et le vomi une fois le nuit tombee . Notre AJ etait encore une fois vraiment cool !

Voila on essaye de se faire le prochain post ce soir et de mettre les photos.

Marjo et Will

Un petit détour par un lieu magique avant les terribles gorges du saut du tigre nous a donné la force d'affronter ces dernières.
Partis de Shangri-La, nous nous rendons à Baishuitai. Nous empruntons des routes sinueuses pour arrivés à notre destinations. Les routes de hauts plateaux sont parsemés de nos amis les Yacks, les Chèvres et de toutes personnes susceptibles de prendre le bus dans un endroit dénué de toutes habitations. C'est d'ailleurs pour cela que nous avons attendus 30min au milieu de nul part, entourés de nos amis les animaux, un jeune homme arrivant de la deuxième colline sur la gauche après le buffle et derrière la quatrième chèvre noir et blanche sans corne ... Ouff !
Après le énième tournant, nous arrivons à Baishuitai. Ce sont des piscines naturelles de calcaires. après nombreuses supplications de ma part, William a cédé et accepté de se rendre sur les lieux.

NB dans les discussions qui ont lui entre les deux protagonistes de cette histoire chinoise : Quand nous étions à Songpan ( Songpan ? Trek ... Cheval ... Montagne. Ah oui, c'est bon ! ), il s'est avéré qu'un lieu similaire à Baishuitai ne soit que très porche de notre lieu d'hébergement. Pendant presque une semaine j'ai cassé les pieds ( je peut être extrêmement casse pied ! ) de William pour que nous y allions. Impossible de le faire céder.
J'ai donc sauté sur l'occasion quand j'ai vu qu'un tel lieu recroisait notre route. Et Oura, il a accepté. ( ajoutant même être ravi d'avoir fait un petit détour jusqu'à cette pure merveille de la nature ).



Donc, arrivé pour l'heure du déjeuner, on s'arrête dans le premier restaurant. Nous avons pu manger entre une vache et un chien un peu glouton. Assez atypique mais ça nous à plu. Après avoir pris des forces nous commençons l'ascension jusqu'au lieu ( nous sommes encore à une altitude assez élevé ). Je ne peux décrire la beauté de ce lieu. J'espère que les photos le feront pour moi ...




Après la visite de ces fabuleuses piscines, nous voulons rallier la première ville des Gorges pour commencer le trek le lendemain. Il s'averra que la route fût longue, que nous avons commencés à pied, terminés dans un taxi-bus, nous étions 10 à l'intérieur pour 8 places d'origine. Voyage assez drôle au vu de la situation.

Après un petit déjeuner vraiment copieux nous commençons notre ascension. Le soleil est au rendez vous ... Peut être un peu trop. Nous finirons le trek comme deux magnifiques coquelicots en fleur malgré notre crème solaire. L'altitude est au rendez vous et nous montons, montons, montons. après une courte pause nous nous attaquons au fameux 28 tournants de ce trek. Soyons réalistes, absolument horrible !
Nous aurons marchés toute la journée, arrivé à 7h à notre auberge après 17 km de montées et une petite descente à la fin quand même pour récupérer.



Après une nuit à chercher quelle position serait la meilleure pour ne pas dormir sur nos coups de soleil, nous reprenons la route jusqu'au Tina's Guest house qui est le point de chute de tout les Trekkeurs.




Je vous avoue que je ne sais pas trop ce qui m'est passé par la tête quand j'ai décidé d'aller voir l'eau qui grondait au fond de la Gorge. 2h aller-retour. William un peu plus réaliste que moi à préféré m'attendre en gentleman en haut de la gorge en me soutenant mentalement.
Après une descente rapide pour ne pas perdre trop de temps, passé par des échelles de fortune et remonter pour être à l'heure, je peux confirmer que la nuit qui suit on dort bien. On dort même TRÈS bien !

A très bientôt, William et Marjolaine.

Si les dernières lignes du dernier post vous ont intrigués, vous serez déjà ce qu'il en est de cette cité mythique : Shangri-La. Je m'explique : en 1933, un brave homme publie un livre "Horizon perdus". Ce dernier connaîtra le succès et même une adaptation en film. Le livre raconte l'aventure de 4 personnes perdus dans une fertile vallée de la Lune bleue, dirigé par un homme de 163 ans. Il faudrait marché, depuis Pékin, vers le sud-ouest pendant des mois pour trouver ce petit bout de paradis bien cachées après une ville marchande chinoise qui déversent son thé destinés au Tibétains.


Certains expert chinois, après avoir lu le livre se sont penchés avec une véracité inouïe sur la localisation ( plausible ) de ce bout de Terre si merveilleux. C'est en 1997, que les chinois ont certifiés avoir trouver "Shangri la" dans la préfecture de Deqin dans le Yunnan.
Bien évidemment, les autochtone flérrant le bon filon touristique se sont empressé de rebaptisé la ville ainsi. Et on fait la manne de cette région reculée.

Dans toute cette histoire mystique qui pris, il faut bien l'avouer des proportions énormes, je ne vous ai pas dis que l'auteur du livre avait écrit avec bonheur son livre dans le Nord-Ouest de Londres ...
Les avis diverge quant à l'inspiration de ce brave homme : inspiration dans le "National Géographique" de l'époque ou tout simplement déformation du nom d'origine "Shambhala" désignant le paradais Bouddhique Tibétain ?

Maintenant que vous connaissez toute l'histoire, à vous de vous forgez votre propre opinion ... ( en avant les suppositions )



Après moult explications sur cette jolie petite ville, je vais un peu vous parlez de notre périple ( on est aussi là pour ça ! ). On arrives donc de Dali ou les derniers jours ont été malheureusement pluvieux. On sait, arrivé ici, que Shangri-la est notre dernière étape dans "les villes de froid". Et on est bien contents ! On va pouvoir rangé nos jolies pulls et doudounes encombrantes. Mais pour l'instant, on attend encore un peu.

Shangri-La est une ville Tibétaine avec toute la vision que vous pouvez vous en faire. Un ciel bleu sans nuage, un soleil éclatant, un froid digne des hautes altitude ET la haute altitude. Et oui, Shangri-La est tout de même bien perchée avec ses 3200m. Alors chaque montée d'escaliers nous coupait le souffle et chaque effort se transformait en une épreuves d'un biathlon infernal. Après avoir pris connaissance de tout ça, on va doucement le matin, doucement l'après midi et doucement le soir.
Comme beaucoup de villes touristiques, Shangri-La est dotée d'une nouvelle ville et d'une ancienne ville. La première revêt d'immenses carrefours que les automobilistes doivent en tout temps partagés. Parce que oui, en Chine la circulation se fait AUSSI avec les animaux et SURTOUT grâce aux animaux. Dans la ville même, il n'est pas rare de partagé son trottoire avec un buffle trop fainéant pour marcher sur l'asphalte. De même que les chiens, en nombre supérieurs à la population ce qui est a signalé, régule le flux des automobiles au heures de pointes et font marché avec beaucoup de bonheur les klaxonnes.

Dans le bus n°1, en direction de la gare de bus longue distance :
- "on pourraît .... Mais pourquoi on s'arrête ?
- "oh c'est rien c'est un buffle qui saute le terre-plein centrale pour brouter l'herbe qui doit être plus verte de l'autre coté de la route"

Et ça, c'est tout les jours. Quand vous sortez d'un restaurants toujours vérifiez à droite et à gauche la venue plausible d'un autochtone locale.

L'ancienne ville est interdite aux voitures et les rues sont toutes pavées. Bien évidemment, nous n'échapperont pas dans cette ville touristique aux nombreuses échoppes de souvenirs en tout genres. Mais elle recèle aussi d'anciens temples et une lamaserie encore en activités abritant 600 moines vêtus de leur robes rouge flottant à chacun de leurs pas. Cette dernière visite nous à plongés au cœur d'un Tibet qui est inaccessible désormais. Retirés au bord d'un lac, le monastère se dresse face à la montagne avec un escalier immense pour arrivés à son sommet. Malheureusement la partie central est en rénovation mais rien n'empêche d'apprécier la beauté du lieu. Il est à noter que la cuisine est interdit aux femmes. Cela dit nous avons pu entendre avec beaucoup d'émotions une messe Tibétaine rythmé par d'énormes tambours et où les litanies des moines sont sans fin.
Au détour des maisons, vous pouvez apercevoir ces moines aux couleurs chatoyantes vous observés du coin de l'œil dans le chambranle de la porte de leur habitations.
On a eu beau chercher, nous n'avons pas croiser Tintin, ni Tchang, ni leurs porteurs Sherpa (avis aux tintinologues).

A très bientôt, William et Marjolaine.

Arrivés à Dali à la nuit, nous ne pourront apprécier sa beauté que le lendemain mais nous découvrons déjà l'animation qui y règne : les rues pavées, les boutiques aux couleurs flamboyantes. On a chercher notre hôtel pendant un certain temps. On y arrive et on a la bonne surprise d'avoir une bonne chambre pour pas grand chose. L'hôtel est peint de pleins de couleurs, l'endroit est calme, en dehors des rues animés le soirs par les bars qui gorgent la ville.


Oh surprise à notre réveil de découvrir une telle vue : la montagne s'accrochait à la ville. Dali est entouré de remparts et comporte des portes donnant sur les différents points cardinaux.

Connaissez vous le triangle d'or ? Le plus grand commerce du monde qui ne connaît pas la moindre crise : J'entends bien, la ganja l'opium et d'autres drogues dures !!

Bienvenue dans le monde des produits de la montagne, de la vente libre et surtout des dealeuses à la retraite ! Et oui, les grand-mères n'ont plus la force de travailler dans les champs mais de vendre le produit issu des champs, oui !


Elles repèrent du bout de la rue ces petits étrangers qui font la tourner la machine bien huilée à eux tout seuls. Elles vissent sur leurs têtes les coiffes traditionnelle et balancent leurs sacs à main pendus à leurs épaules pliant sous les années en attendant patiemment les clients. Parfois, certaines vous proposent de "très jolies bouclent d'oreilles". Marché beaucoup plus légal ... en surface, bien évidemment. Sinon c'est pas drôle.

Au delà de cet aspect assez surprenant de la ville, celle-ci est largement agréable et tournées vers ces jeunes "back packers" (place de choix donc pour le merveilleux commerce qui s'y développe avec allégresse). Les rues pavés sont ornées de pleins de petits restos proposant de la western food pour ceux qui sont en mal de steak ou qui tout simplement n'en peuvent plus de tout ce riz, ces centaines de kilos de riz, ... ces tonnes de riz. Et attention, décliné sous toutes ces formes cela va sans dire ! Gâteau au riz, galette de riz, plat de riz, farine de riz, alcool de riz ( appelé ici avec beaucoup d'ingénuité "vin" et qui est en fait une forme qui s'apparenterait plus à notre eau de vie national (cocorico) mais d'une manière beaucoup plus ... arrrrrrrrrrr, forte. On en reste sans voix ). Donc après tout ce riz et ces viande où les os et les nerfs, tendons ont plus de place que la chair ( aucune allusion à nos amies "les pattes de poulets" ) on avoue ... On a mangé de la Western food pendant une semaine. Mais encore plus inavouable chers lecteurs : on a mangé que des VRAIS breakfast. Pitié, plus de pâtes au petit déjeuner. Nooon, mais un jus de fruit frais, oui !


On s'est aussi initié aux différentes bières locales dans un bar sympa tenu par un anglais complétement marginal au dreds ne datant pas d'hier et de son ami, le barbu Québécois ( parce que oui, nous rencontrons beaucoup de Québécois ). Grâce à eux, on a découvert les joie d'un bar éclairés à la bougie et bercé de bonne musique avec, attention mesdames et messieurs, un violoniste Parisien dans le groupe. Parce qu'on a la classe ou on l'a pas ! Bref, on boit de la bière et surtout, on rencontre des gens. Parce que c'est ça aussi le deal d'un voyage : les rencontres. Alors on à fait dans le Norvégiens. Pas très classique mais bien sympathique. Ils vivent à Oslo, ils étaient en Thaïlande et demain, qu'est ce qu'ils font ? Un tour en vélo autour du lac avec nous ? Bah oui.
Nous voilà donc embarqués avec eux le lendemain dans un tour du lac ( qui se résumera par la suite à 1/10ème du lac et la plupart du temps dans un village de pêcheur très beau cela dit ).


On a aussi fait pas mal d'emplettes, c'était trop tentant toutes ces boutiques. Pour ma part j'ai aussi pris un cours de peinture chinoise ( pour faire couleur locale ) pendant que William, accompagné de notre premier ami Québécois, ( on verra ceux qui suivent ! ) est allé voir les trois pagodes qui font la fierté de Dali.

Nous avons passé une semaine à Dali très agréable, une petite parenthèse dans notre voyage bien mouvementé. On a donc pris le bus pour Shangri la, la ville qui est construite sur un mythe. A vous de trouver quel en est l'origine !

A très bientôt, William et Marjolaine.

On commencera par vous raconter le voyage pour allé à Kunming qui fût, n'ayons pas peur des mots, horrible. Donc partis de Yibin nous nous dirigeons vers la station de train grande ligne. Difficile de se faire comprendre dans le sud du Sichuan, ils ne connaissent pas ou très peu le Putonghua ( le mandarin, langue officielle ). En jouant des mains, on arrive à avoir un semblant de communication.

Arrivés au guichet :

- Milieu d'après midi
- 14h de train à venir
- Pas de couchettes
- ... la joie se lit sur nos visages !

Heureux celui qui prend le train en Chine. Les bonheurs d'une cohabitation sans limites s'offre à lui. Et oui, en Chine le mot "intimité" n'est qu'un doux rêve dans un pays où se pressent à chaque heures des milliers de gens dans tout transport en communs. Je m'explique :
- la communauté commence par la conversation téléphonique du tout mec assis au siège 36 et qui ne sait pas désactivé son haut parleurs quand on l'appel et qui par conséquent fait participé tout le monde,
- il y a aussi la cohabitation perpétuel avec l'enfant du siège 22 qui non, vraiment ne veut pas dormir même quand il est 1h du matin
- L'odeur du déjeuné de la fille du siège 75, côté fenêtre, qui mange pour la troisième fois depuis que le train est partis de la gare, des pattes de poulets ( oui les pieds que nous autres français délaissons avec bonheur à notre amie la poubelle ! )
- Ainsi que sa copine, donc siège 76 mais côté allée cette fois, qui se lève pour la onzième fois depuis 6h de trajet pour remplir sa gourde de Kai shui (eau chaude )dont la fontaine se trouve bien évidemment à l'autre bout du wagon (sinon, c'est pas drôle )
- On oublie pas non plus, les vendeurs qui vous crie dans les oreilles pour manger des pâtes lyophilisées
- Et sans compter non plus à la bonne participation du chef de compartiment qui favorise avec force et sourire au bon fonctionnement du télé achat dans le pays.



Notre auberge de jeunesse

En tout et pour tout, un début de torticolis, quelques heures de sommeil et ... Pas de chambres dans l'hôtel que l'on voulait. On va donc attendre. Il est 7h45 on s'endort presque sur les tables extérieur en espérant, en priant même, que de bonnes âmes charitables, délaisses leur chambre pour bien vouloir nous l'a céder ... 8h30... 9h30... 10h30... 11H30... 12H30 Driiiiiiiiiiiiiiiiing. C'est pour nous ! Après tant d'épreuves, d'attentes, de soupirs, on a notre chambre. Autant dire que le premier jour à Kunming c'est solder par une bonne sieste et une visite des lieux alentours. On découvre avec bonheur que la température est vraiment agréable. Et oui, Kunming est appelée "la ville du printemps éternel". Le soleil, la chaleur, voilà deux bonnes raisons ( qui ne vont pas toujours en pair en Chine ) de ne pas trop traîner au lit et plutôt profiter du beau temps. On est allé dans le parc du lac d'émeraude observé les groupes de danseuses qui parsèment le parc de musique. Certaines avec des pantalons de couleurs, d'autres avec des éventails au bout des doigts, ou encore avec des raquettes pleine et une balle posée en leurs centre ( attention, tout en dansant ! On ne doit pas faire tombé la balle. Alliance de grâce et de concentration qui force l'admiration quand la plus douée de ses dames se trouvent être la plus âgée ). Sans oublié nos amis qui pratiquent le Taï chi. On s'est baladés en sirotant un lait fait à base d'haricots. Un délice, ne faite pas la grimace !




On est allé faire un tour aussi du côté de Dian chi et de sa montagne. Un vrai bazar pour y allé. On accède en haut grâce à un télésiège. On n'a pas pu s'empêcher de poussé un petit "quand tu reverrais je ? Pays merveilleux". Et oui, racine française quand tu nous tiens ! Puis nous sommes redescendus à pied avec un Québécois rencontré en chemin fort agréable. Nous avons d'ailleurs finis par dîner avec lui.




Et dernière étape de notre passage à Kunming, la célèbre forêt de pierre : Shilin, ou le Mordor chinois(pour les ignorants, incultes et béotiens,le Mordor est une région dans Le Seigneur des Anneaux). Bien que le prix élevé d'entrée aurait pu nous rebuter, nous y sommes quand même allés. Nous retrouvons donc nos amis de longues dates, les tours opérateurs chinois qui déversent leurs flots constants d'appareils photos et de "lao wai". Nous nous sommes écartés des sentiers les plus touristiques et nous avons pu profiter du parc comme si nous étions seuls. Une bonne surprise que ce parc en définitif qui porte bien son nom. On passe entre des pierres immenses qui parfois étaient moins larges que nos épaules. Une bonne marche de plusieurs heures et retour à Kunming.

Bon là ca ressemble plus au Rohan qu'au Mordor



Mais là, ne me dite pas que vous ne vous imaginez pas Frodon montant les marches du Mordor pour aller détruire l'anneau avant de tomber sur Arachné l'araignée géante ?

Les transports dans cette ville sont loin d'être évidents et la plupart des déplacements effectués en dehors de la ville sont un vrai casse tête mais en définitifs, une fois arrivés sur le site, on n'oublie nos déboires.

A très bientôt à Dali, William et Marjolaine.

Ps : Le tremblement de terre en Birmanie ne nous à pas affectés.
ps2: Pour plus de photos, n'hésitez pas à consulter nos albums photos !

Si vous avez bien suivis nos aventures, vous aurez pu comprendre que nous avons fait la connaissance de deux chinoises profs d'anglais. On a beaucoup sympathisé au point qu'elles ont finis par nous proposé de venir chez elles.
Avec un brin d'audace, on a finalement décidé d'y allé. Donc direction Yibin. Le Sud du Sichuan. Se sera d'ailleurs notre dernier passage pour cette province avant d'entré dans le Yunnan ... mais ça, c'est une autre histoire !
Après avoir pris le train ( encore. Notre meilleur ami en Chine ! ) nous découvrons cette ville qui n'est pas décrite dans notre deuxième ami : Le Lonely Planet. Après moult explications au chauffeur de taxi, en passant de l'anglais au chinois. Après que le téléphone soit passé de main en main pour discuter du prix, on part ENFIN ! Nous n'imaginions pas que nous en aurions pour 2h de route qui tourne et retourne et re retourne. On nous avait dit "not so far". Euh ... l'appréciation des distances ne doit pas être la même d'un pays à un autre.

Cela dit les paysages étaient vraiment magnifique. Nous rencontrons nos premières rizières en terrasse et la campagne se pare d'un jaune sublime. C'est une fleur que tout les agriculteurs font pousser car elle donne de l'huile. Donc mélange de ce jaune, d'un panel de vert extraordinaire. La campagne change. Les champs sont gorgés d'eau et le soleil se fait beaucoup plus présent.

Après notre périple à travers la campagne, nous arrivons donc à Da Jing, petite ville (village) où nous retrouvons nos deux amies. Nous nous installons dans une de leur chambre et partons nous coucher tôt.


Le lendemain, accompagnés par une des deux profs nous allons visiter une ancienne demeure pas très loin de Dajing, vraiment appréciable car nous étions les seuls sur le site. Nous allons faire des courses car pour le breakfast du lendemain, nous avons prévus de leur faire des crêpes.

Petit déjeuner prit le lendemain matin (et apprécié par nos hotes), nous partons à la "Bamboo sea", parc national ne figurant pas sur le lonely planet et très difficile à trouver même sur internet, bizarre car c'est vraiment très beau, presque aussi beau que Jiuzhaigo. Nous avions l'intention de dormir dans un hotel du parc, mais une fois installés dans notre chambre, la patronne nous dit que ce n'est pas possible... pas grave on repart chez nos hotes, on continuera notre visite demain.

Réveillés tôt, nous repartons pour la bamboo sea et prenons le téléphérique pour aller sur les sites les plus intéressants (le parc est immense). Le soir, nous rejoignons d'autres profs du collège de nos hotes qui ont tentés d'initier Marjo au jeu du "Majong", sorte de domino chinois en vraiment plus compliqué. Nous avons compris les grandes lignes mais les détails demeurent d'une incompréhension totale. Dans ce jeu, on ne sait pas vraiment quand la partie se termine, il n'y a pas vraiment de gagnant... bref vraiment bizarre.

Dernier jour chez nos hotes, nous rencontrons leurs élèves et nous improvisons intervenants d'anglais pour quelques heures. Mais les élèves sont très timides et sont impréssionés par les Laowai que nous sommes (c'était surement la première fois qu'ils voyaient des étrangers nous à confier leur prof après qu'ils soient partis).


Départ le lendemain matin pour rejoindre Yibin, et de Yibin nous avons prit le train pour Kunming (14h de train la nuit sur des banquettes).

Un post à deux ? oui parce qu'on est supers forts !

Après notre deuxième escale à Chengdu, nous voilà partis pour le Da Fo de Leshan (grand bouddha donc).Leshan est une petite ville très agréable, ombragée, au bord de deux fleuves et assez tranquille.

Nous avons retrouvé le confort de l'air conditionné dans notre hotel après deux semaines sans chauffage.

Le premier jour nous avons flannés dans la ville à la recherche de nouveaux écouteurs pour l'ipod de Marjolaine qui ont rendus l'âme.



Lendemain, direction le site du grand bouddha, du matin mais malheureusement nous avions mal calculé notre coup car nous étions samedi, et le week end, les sites touristiques sont bondés de touristes chinois (comme Jiuzhaigo pour le plus grand bonnheur de William).


Big Bouddha see you !

Le site en lui même est très joli, de nombreux jardins et temples sont sur la colline au dessus du grand bouddha et sont relativement épargnés par le flot continu de touristes.

Lors du repas de midi, première rencontre depuis le début de notre aventure avec des français.



L'après midi nous nous sommes donc décider à nous engager dans la file d'attente pour admirer le bouddha de plus près (environ 1h pour faire 100 mètres). Mais ça valait vraiment le coup car nous avons pu l'admirer sous toutes ses coutures et surtout nous avons rencontrés 2 profs d'anglais chinoises avec qui nous avons symphatisé et qui nous ont proposés de venir chez elle, dans une petite ville au sud est du sichuan près de Yibin (invitation que nous avons finalement accepté puisque nous rédigeons ce post depuis chez elles).



Le lendemain nous sommes partit voir la falaise des milles bouddhas, à une heure de Leshan. Petit site touristique sympas, à faire si vous avez vraiment du temps à tuer car il ne présente pas de réels intérêts si ce n'est ses 2500 boudhas sculptés dans la falaise (2500 ça fait beaucoup mais la pluspart ne mesure pas plus de 5 cm donc le site doit faire 1km de longueur) ainsi que le musée de la fabrication à la main du papier.

Puis nous avons quittés Leshan pour Yibin, et de Yibin nous nous sommes rendus dans la petite ville des profs, perdue au fin fond de la campagne.


William et Marjolaine

Ps : Ne vous inquiétez pas, nous avons bien évidemment oubliés notre envie de Japon au profit de notre sécurité !

Je suis qui ? C'est moi William !!! haha

Voici la photo qui reflète le mieux notre journée, de superbes paysages, mais...

Ce post ne va pas vous présenter Jizhaigo en détail (comment décrire un parc à part en disant c'est trèes beau) mais notre (mon en l'occurence) impression sur cette journée. Les photos parleront d'elles mêmes et apporteront un peu de douceur dans ce post qui risque de ne pas l'être...



(Ca semble calme hein? Ne vous y méprenez pas, des centaines, que dis je, des millions de chinois nous oppressent !!!)

A 2h de Songpan, nous sommes arrivés à Jiuzhaigo par le bus. Mais qu'est ce que vraiment que Jiuzhaigo? Une ville? Un parc? En fait c'est un parc national magnifique issue de l'alchimie de la nature et de peut être d'un peu de magie (William, poète).Le parc est traversé par une route où circule des bus qui font la liaison entre les différents sites "majeurs" du parc qui sont évidemment bondés de touristes, ainsi que de nombreux sentiers qui permettent d'apprécier autre chose qui ne figure pas forcément sur les guides, et surtout, loin des centaines de chinois.

On arrive donc d'abord dans la ville qui est devant le parc, cette ville est composée d'une artère principale avec pour seuls commerces: Des hotêls.

Le ton est donné, il faut se préparer à devoir apprécier le parc ET les bus de tours organisés chinois.



Si Marjolaine avaient cadré différemment, vous auriez pu également apprécier les Chinois agglutiner autour de nous

Nous nous levons tôt le lendemain matin, mais comme d'habitude, le lit a du mal à me laisser partir. Nous arrivons devant l'entrée du parc à 9h au lieu de 7 prévu. Et oh joie que voyons nous, des centaines de chinois se bousculant d'un air frénétique pour être les premiers à monter dans le bus.
Nous on est keep cool, on va prendre nos tickets tranquillou, on comprend rien de ce que la vendeuse nous raconte (en fait elle nous expliquait que c'était aujourd'hui "wedding's day" et que un des deux tickets était offert).

Bref on prend donc un bus pour monter au sommet, il faut savoir qu'il y a environ 25 km depuis l'entrée du parc jusqu'au sommet, on se dit "bon aujourd'hui on part du sommet et on redescend le plus bas possible et demain on part du bas et on monte le plus haut possible".




Et là on dirait qu'il n'y en a pas hein! Et bien OUI !!! On avait réussi à les semer en coupant à travers bois. Malheureusement ils ont vite trouvés le sentier les malins et nous avons du quitter notre havre de paix.

Le bus s'arrête 9km avant le sommet que je voulait absolument voir car c'était une forêt dite à l'état primaire mais nous ne pouvons monter plus haut car en hiver la neige bloque la route (on a pas vu de neige mais bon).

Fait chi*r, on commence donc à redescendre à pied en admirant le premier lac, et alors que nous voulons prendre le chemin piéton, on s'aperçoit qu'il fermé car c'est la saison des risques d'incendies (en hiver ?). Ok pas grave on prendra le prochain et on monte dans le bus qui descend au prochain site (pas le choix).

Malheureusement même au site d'après le chemin forestier était fermé... En fait tous les chemins du parc étaient fermés et nous avons été obliger de naviguer dans tous le parc en bus. Super...




En fin de journée, quand on a vraiment eu marre des gros BOF de chinois qui étaient dans les bus, on a décidé de frauder et de passer sous les barrières d'interdiction (en fait plusieurs personnes l'avaient fait) et on a pu se ballader tous les deux dans le parc pendant une heure avant de retomber sur la route et se faire ramasser par une voiture de gardiens qui nous ont dit que le parc fermait. On est donc partit en dernier avec un groupe de touriste de Chinois.

Conclusion personelle de la journée: Vraiment mitigé... Jiuzhaigo c'est cool mais pas en hiver. On peut pas se ballader tranquillement, on doit se tapper tous les groupes de touristes chinois à la c*n (oui j'ai vraiment craqué ce jour là, les chinois me sortaient par les yeux à cause de leur comportement irrespectueux, qui gueulent dans tout les sens alors que je pensai qu'on pourrait être au calme...), on est obliger de prendre les bus.
Nous avions prit un ticket pour deux jours, nous n'y sommes finalement pas retourné le lendemain (nous avions fait le tour de tous les principaux sites desservis par le bus).

En fait c'était un peu Walt Disney version nature.



Néanmoins, c'est très beau, les lacs superbement limpides, le lac du cygne gelé magnifique (en plus on a trouvé un coin sans chinois). Mais bon, au printemps ou en automne pour la végétation et surtout, pour pouvoir profiter totalement du parc.

Retour à Chengdu puis bus jusqu'à Leshan pour pouvoir admirer le plus grand Boudha du monde, taillé dans la falaise, au prochain épisode.

William

- Parce que déjà le titre fait envie,
- Parce qu'il annonce déjà des paysages magnifiques
- Et parce que vraiment, ce fût un très beau périple.




Merveilleuse surprise que le village de Songpan. Décrit comme ayant peu d'intérêt par notre compagnon de tous les jours, le "lonely planet". Nous avons découvert avec bonheur, un petit coin de Terre tibétain. Accueillis par de nombreux sourires ( Le tourisme dans ce village est pratiquement la seule source de revenus. Il y a plusieurs années déjà, l'état à décrété un plan de "secours environnemental". Les agriculteurs taillant la montagnes en escaliers et les troupeaux de Yacks dévalant les pentes, risquant de mettre en péril le trésor naturel qu'offre la vallée. C'est ainsi qu'en échange de leurs dévouement face aux programme de protection, on a remis à nos pauvres agriculteurs la clefs de leur délivrance : le tourisme. On vous accueil alors avec des sourires radieux, et des bras ouvert vous offrant le monde sur un plateau d'argent. nous trouvons refuge c'est un couple de jeunes chinois composant avec alegresse,douceurs locales et bons conseils.
Un petit tour dans cette mini ville nous à offert un panel de couleurs extraordinaire. Les femmes pratiquantes sont drapée dans d'immenses draps noirs qu'elles ferment en nouant un tissu rose à leur taille. Elles agrémentent leurs tenues de colliers multicolores qu'elles balancent à chacun de leurs pas. Leurs têtes sont recouvertes d'un tissu de couleurs et leur cheveux sont en fait un serre tête de fils noirs donnant l'illusion de longs cheveux fins. Elles ont en réalité les cheveux coupés ras. En plaçant leur ruban sur leur têtes, elles installe leur serre tête de manière a montré leurs fils tréssé de chaque côté de leurs pomettes.
Les hommes aussi porte le drapée noir et la ceinture rose à leur taille.

Les échoppes sont des cavernes de couleurs. Ils vendent des tissus tibétains d'une longueur incroyables. Ils les entassent les uns sur les autres et offre une palettes de bleus, de jaunes, de rouge, d'orange assez incroyable.

La ville est entourée de remparts et c'est la tête dans les nuages que l'on a parcourus les pavés en observant les montagnes alentours en imaginant le périple qui allait nous attendre le lendemain.

C'est donc au matin que nous sommes partis à la rencontre de notre guide et de nos chevaux respectifs. ( Il est a noter que l'un des chevaux qui nous a été attribué à particulièrement bien collés au caractère de l'un de nous : William a eu la chance d'hériter du cheval le plus "mou" de la bande ! Nous l'avons donc surnommé après réflexion Pépère. Marjolaine a également hérité d'un cheval à la hauteur de ses prouesses de marcheuse, le dénommé Hong Ma était un cheval qui se cassait la gueule à chaque pierre un peu trop haute pour ses petits sabots. )



L'ascension du versant de la montagne nous a offert une superbe vue sur la vallée de Songpan et de ses terrasse d'agricoles.



Puis, après bien des efforts nous nous retrouvons de l'autre côté de la montagne, face à un hameau tibétain. Des drapeaux de couleurs vives flottent aux abords des maisons et les animaux se baladent sans surveillance dans les petits sentiers qui se faufilent dans le paysage.
Les ruisseaux que nous rencontrons sont encore gelés mais le soleil est au rendez vous et on se rend compte avec beaucoup de plaisir que la nature reprend ses droits sur l'hiver : le vert devient dominant. Notre balade se poursuit aux sons des accents de notre guide guidant ses chevaux.
Des sillons se creusent dans la terre meuble : des buffles tirent d'énormes troncs d'arbres.



William nous a beaucoup fait rire. Son cheval à montré un certain ... problème de concentration ( je ne vous ai pas déjà dis qu'il ressemblait à William ? ). La caméra à la main, fier de bientôt devenir le nouveau Spielberg, William perd le contrôle de son cheval et se retrouve dans les branchages.




Après 6h de cheval nous arrivons a destination. Nous allons logés chez l'habitant. Maison typiquement tibétaine, en bois et en pierre parées de couleurs. On a l'impression que le temps s'est arrêter dans ses montagnes : Les animaux sont encore placés au rez de chaussée de la maison pour donné de la chaleur aux chambres et une seule pièce principale donne lieu au regroupement familiale, c'est la cuisine. C'est aussi la seule pièce qui est chauffée. Assis dans un petit coin, observant ce qui se passe, on s'imprègne timidement de leurs coutumes. Il ne parle pas mandarin mais un dialecte qui est incompréhensible pour nous, on parle donc avec les mains. Le dîner regroupe la famille entière après une journée de travail. La première personne à manger est .... Le bébé chèvre !! Quoi de plus normal ? On pré mâche une bouillis verte qu'on donne après au chevreau. bon appétit.

Qu'est ce qui se passe ?? Euh, qu'est ce que c'est ?? Plantes médicinale ! Ah bon. Bizarrement, les gens de cette famille ont l'air tous plus ou moins "cool". Pendant la journée, une petite fiole tourne dans les mains des personnes de la famille. On met quelques gouttes dans le creux du pouce et on sniff "la plante médicinal". Le soir, on se met autour du feu et fait brûlée une plante verte cueillis dans la montagne. On se met en rond et on renifle les effluves. Le grand-père qui n'est pas sans restes, mets sont chapeau au dessus de la fumée, récolte la précieuse odeur et s'enfouit la tête dedans. Est ce que c'est nous, où il y a vraiment quelque chose de bizarre ? Vraiment, les plantes médicinales chez nous non pas du tout la même odeur ... A chacun sont opinion.

Après une nuit sous 6 couvertures et habillés, nous voilà frais (?) pour partir à l'ascension du glacier. Après avoir engloutis pour la troisième fois en 2jours du chou chinois épicé, bu du lait de chèvre caillée et avoir finalement, gentillement refusé de reprendre un bol du précieux liquide ( non vraiment, on n'en veux plus. Merci, vraiment ! Gloups ... ) on monte en selle dans un froid glacial. On parcours de fabuleuses gorges jusqu'au point culminant : le glacier. Le souffle nous manque, nous sommes à environ 4200 m d'altitude. Mais vraiment, ça en valait la peine. La montagne glacée se détache du paysage, presque irréel. Les couleurs vont du bleue cyan, au bleu clair du ciel.



3 jours intensifs, magnifiques qui allaient se poursuivre avec le parc de Jiuzhaigou.

Ps : Pour suivre notre itinéraire en temps réel, cliquer sur "agrandir la carte" en haut de la page principale.

A très bientôt, William et Marjolaine.

Et c'est encore Wiwi qui s'y colle

Nous voilà donc arrivés à Chengdu (enfin nous n'y sommes plus vu qu'en général nous écrivons nos posts d'étape à l'étape suivante, vous avez compris ?).

Le train c'est quand même plus cool que les bus couchettes qui puent. Nous étions même en wagon couchette, la grande classe. Après 12h de train au lieu de 15, nous débarquâmes à Chengdu direction l'hotel comme d'habitude. Réservation, visite de la chambre, installation, dodo .

Le lendemain matin,après avoir jeter un rapide coup d'oeil à la rue où les seules boutiques étaient des surplus militaire, direction les vieux quartiers de Chengdu (le quartier du temple de Wenshu) où nous avons flannés dans les jardins et vieilles ruelles assez bien conservées malgrès le nombre incroyable de boutiques souvenirs et autres restaux à l'hygiène douteuse ...


L'après midi rebelotte, des jardins super beaux remplies de Chinois (pas toujours super beaux), passage rapide dans le quartier Tibétain qui avait des allures de Cour des Miracles, puis encore un jardin/bambouseraie où nous avons dégustés du thé.




Lendemain, direction le but principal de notre séjour à Chengdu: les pandas !
Nous avons prit le bus pour Bifengxia (la réserve des pandas donc). Le prix (excessif) du billet nous a permit de remonter une superbe gorge où la végétation luxuriante était embellie par la pluie qui nous mettait vraiment dans l'ambiance des films comme "La petite tailleuse Chinoise". Des cascades, des falaises, des lianes, des maisons perdues au fond de la gorge, c'était vraiment très chouette.




On se rapproche, "ça sent le panda" cria Marjo, "on a jamais été aussi près des pandas" s'exclama Marjo, "on va bientôt voir les pandas" me dit Marjo. Vous l'aurez comprit, Marjo était vraiment impatiente de voir les ... PANDAS.
Et quelle fut notre surprise à notre entrée dans la réserve financée par Mercedes Benz de voir ... des PANDAS.



Une fois les pandas vus, nous sommes rentrés nous mettre au chaud et nous sécher à l'hotel. Mais nous n'arrivions pas à nous réchauffer nous avons donc décider de ... manger HOT-POT.
Qu'est ce que le Hot pot ? c'est une sorte de fondue bourguignonne ultra pimenté de red hot chili peppers et poivre du Sichuan, on fait bouillir nos aliments (au choix) et on les manges. Ensuite on tousse beaucoup, on cherche sa bière, la bière est vide, on prend le coca de sa copine, on mange du riz, rien n'y fait... CA ARRACHE !!!!
Et encore nous avions demandés un "moyen pimenté", qu'est ce que ça doit être le pimenté double !!!

Bref le lendemain, moi malade à cause de ce hot pot (j'ai pu voir que je n'ai pas été le seul à souffrir des effets secondaires du hot pot, la porte des WC était pleines de petits mots gravés de tous les back packers qui ont passés leur lendemain de hot pot enfermés dans les toilettes).

BREF !

Marjo pendant ce temps est partit se ballader et prendre un cours de cuisine.

Lendemain et dernier jour, on fait nos sacs, on va flanner dans l'hyper centre de Chengdu qui fait passer Bellecour au stade de bourg de village. Marjo fait 2/3 achats, on se perd carrément dans Chengdu sans carte ni dictionnaire. Il fait nuit, on a pas mangé, on est seul à un arrêt de bus, on arrive pas à se repérer sur la carte, on ne connait plus l'adresse exacte de notre hotel, on est dans la mer*e. Finalement on croise le gars qui bosse à l'hotel et nous dit que nous sommes à 200 metres de l'hotel.
Gros loosers !


Voilà pour Chengdu, nous avons prit le bus pour Songpan où nous avons fait un trek de 3 jours à cheval au milieu des montagnes et villages tibétains et là nous venons d'arriver à Jiuzhaigou, tout ça dans les prochains posts.

Marjolaine et William

ps: notre album photo est mis à jour à chaque nouveaux posts.

Aujourd'hui c'est Wiwi qui s'y colle.

Partit de Lishi,la ville la plus proche de lijiashan, nous sommes arrivés à Xian via un bus "couchette". 12h de trajet couchés sur des "lits" assez grands pour les Chinois, ou Marjolaine, mais pour des gens de taille normale comme moi, c'était l'horreur. Sans compter l'odeur de pieds ambiante dans tout le bus (on suppose avec Marjo que c'était le type juste derrière Marjolaine qui empestait, notre thèse n'est pas vérifiée mais dès son départ, l'air était un peu plus respirable).

Nous arrivons donc à Xian à 2h du matin, j'avais appelé l'auberge de jeunesse pour leur dire que nous arrivions "about midnight", on avait donc peur qu'il n'y ai pas d'accueil 24h24. Nous arrivons donc devant la porte, close, nous sonnons sans grands espoirs et priant que le chauffeur de taxi connaisse un hotel ouvert à cette heure ci, mais le miracle opéra et la porte s'ouvrit comme par magie. La réceptionniste tête dans le cul nous avait attendue et nous conduisit à notre chambre. Inutile de vous dire que pour nous ça été vite vu: au lit et dodo.

Réveil matin, 11h on se réveille comme des fleurs...

Au programme de la journée, visite de Xian, ville vite visitée. Une ville pourtant très traditionnelle il y a 30 ans (ancienne capitale sous une des innombrables dynastie de la Chine) depuis la découverte de l'armée enterrée, la municipalité s'est sentie obligée de bétonner à tout va, et ce qui reste de traditionnel sont les remparts, deux trois tours, mais les quartiers traditionnels ont laissés place, comme dans la majorité des grandes villes chinoises, à des maxi buildings super méga high tech!

Armés de notre guide le "lonely planet", nous sommes donc allés visiter le dernier quartier traditionnel, le quartier Arabe.

Vraiment bizarre de voir des Chinois vendeurs de carpettes et autre babouches, manger du kebab, se dire "salam alikoum". Nous avons visités la grande mosquée de Xian, une des plus grandes en Chine (les autres doivent être alors vraiment petite) où nous avons pu contempler un subtil mélange de style architectural sino-arabe, et observer nos premiers bourgeons (oui oui!).



Le lendemain, nous sommes partis au site de l'armée enterrée, armée composée de plusieurs milliers de soldats faits en terre cuite, ayant chacun un visage différent. Pourquoi une telle armée ? 2 thèses ressortent des recherches des archéologues, l'une disant que cette armée servait à protéger le tombeau de l'empereur Qin (premier empereur de Chine qui a unifié les royaumes), en dissuadant tout pilleurs (mais l'armée n'a pas remplit son rôle car quelques siècles plus tard, la fosses a été pillée par un méchant général qui à volé toutes les armes des soldats de terre pour équiper son armée), l'autre disant que son armée la suivrait dans le royaume des morts et ainsi il pourrait gouverner le royaume des morts (pas mégalo le mec).

Bref, le site en lui même est composé de 3 fosses différentes et d'un "musée" qui accueille 2 chars en bronze.


Les fosses 2 et 3 ne présentent que peu d'intérêt, l'une étant super grande mais il n'y a aucune statue (au début on s'est dit "putain ils se foutent de nous ou quoi ?!"), la 3 toute petite contient 10 bonhommes qui se courent après.
Enfin la fosse 1, la plus connue, renferme "l'armée", un vaste hangar où des rangées de soldats se tiennent prêt à défendre leur empereur mais sans leurs armes(mais bon pas de soucis, vous avez pu lire que j'ai réussi à repousser une invasion à ping yao sans armes, alors eux aussi doivent pouvoir le faire).

Pas grand chose à dire de plus, à part qu'il est dommage qu'une grande partie des statues soient cassées et que le site ne soit pas totalement fini ,l'excavation continue encore aujourd'hui.

Certes c'est très impressionnant, on se sent tout petit mais ça ne mérite pas le surnom de 8eme merveille du monde. Pour la petite histoire ce surnom, c'est Jacques Chirac qui en est l'auteur, c'est ce qu'il aurait déclaré lors d'une de ses visites, les Chinois supers flattés le prirent à la lettre et ni une ni deux, ont proclamés que le site de l'armée enterrée était la 8eme merveille du monde.

Nous ne sommes pas plus attardés à Xian et avons prit le train pour Chengdu dans le Sichuan.

A découvrir au prochain post.

Marjolaine et William

Pour tous ceux qui voulaient une photo de Marjolaine: la voici sous son plus beau jour, attendant le bus et franc malade :





Après pas mal d'heures de route, sur des routes aux trous béants ( à croire que les nids de poules sont une religion ici ), nous voilà arrivés à Qikou. Petite ville embrassant le Huang He.
Elle n'était qu'une étape pour arrivée à notre destination : Lijiashan. Un village de quelques familles nichée aux creux des montagnes. On entame alors une chasse aux trésors désordonnée à la recherche de notre petit coin de paradis. Un peu perdu un type en moto nous fait monté sur son bolide. Oui, lui, nous deux et nos sacs respectifs. Autant dire Folklorique ! Quand l'ascension devint trop "raide" à son goût, il nous à emmené chacun notre tour ( à notre grand soulagement. On avait vraiment peur ! ).



Après une montée difficile, au détours d'un énième virage, la beauté de ce paysage vous saute à la gorge : impossible d'imaginer que derrière ces montagnes sommes toutes assez banale se trouve une si belle vallée. Comme un halo de paix au milieu du monde, elle vous ouvre les bras timidement. Vous êtes pris de vertiges à la vue de ce village se nichant aux flans de la montagne et s'accrochant avec force et âme à sa terre. Lijiashan, village troglodyte n'ai plus que le nid confortable de quelques familles trop attachés à leurs racines pour laisser leur vallée. Coupée du monde, la montagne englobe de ces bras majestueux la vallée tranquille.
Pour alimenté votre émerveillement, la montagne est taillée en escaliers. Le matin, la brume s'accroche à ses marches avant de mourir dans le creux de la vallée, le soleil se montre timidement et avec de la patience, vous verrez surement le porteur d'eau ramener sur son bâton ses seaux remplis à ras bords.



La nuit dans la terre reste fraîche et nous étions contents de trouver bon nombre de couvertures à notre disposition. Malheureusement, un soucis d'argent nous a empêchés de rester.




A très vite, William et Marjolaine.

Nous avons donc quittés le froid mongolien de Datong pour nous nicher dans le petit coin de Paradis que nous offre Ping Yao. Loin du tumulte et de la pression économique qui règne dans le pays, cette petite ville offre tout les émerveillements d'un petit joyau chinois.
Elle est d'autant plus belle la nuit, quand il ne persiste que les lampions rouges accrochés en masse aux différents établissements. Pas de réverbères aux couleurs criardes, juste un enchevêtrements de lumières qui donnent un aspect de profondeurs à chaque rues. Que les chinois doivent nous trouvés triste avec nos couleurs grises délavés !!!




Qui l'eut cru ? Cette ville fût connu pour ses mines des charbons et non pas pour ses remparts. Alors avec un peu d'audace, on traverse le périphérique qui les entours et on entre au coeur de la vieille ville.
Stupéfaction garantis. Rues pavées, interdites aux voitures, nervurées de centaines de ruelles vous accompagnant dans un dédale de maisons au cours intérieures gardées jalousement.
Ce qui nous a donc poussés à loués des vélos pour la journée pour pouvoir nous promener dans ces quartiers avec plus d'aisance. Les pavés, et les suspensions en mauvais états des vélos n'ont pas fait bons ménage avec nos fessiers européens !



Vraiment, Ping Yao était une étape incontournable de ce voyage. Les rues s'animent d'autant plus le soir. Elles sont bordés de boutiques, de restaurants à la cuisine délicieuse, aux vendeurs de rues vous criant les délices de leurs " mains de lune " ( gâteau qui fît l'unanimité auprès de William ! ). nous sommes arrivés le 16 Février au soir dans la ville. C'est donc avec agitation que nous fûmes réveillés le lendemain : Le 17 Février est la fête du Printemps en Chine. C'est une journée sans école pour les enfants qui déambulent avec joie dans la fête foraine. Ici les lots sont Beaucoup plus intéressants qu'en France : Pour une pêche au canards, votre gains sera .... un lapin vivant, des tortues, des poissons et des poussins !! Mais où est Brigitte Bardot ?

Pour parfaire ce joli tableau, la ville est un musée à elle toute seule. Dans d'anciennes maisons, on été conservés les meubles anciens, les anciennes calligraphie, où des accessoires de corps de métiers ( maison de l'entraînement au combat, l'ancienne banque, ... ).




Notre logement y était aussi pour beaucoup dans la délectation du lieu. L'hôtel fût installés dans une ancienne demeure avec cours privative. Absolument magnifique ! Fenêtre en papiers, lits en durs, et lampions au fenêtres qui nous entourait.

A très vite, William et Marjolaine.

Alors nous voilà bien arrivé à Ping Yao. Ce premier post ne raconte pas notre séjour a Ping Yao mais l'incroyable histoire de William sur la muraille de Ping Yao.


En ce beau jour de 17 février, je décida de jeter un coup d'oeil sur nos remparts pour voir si aucun envahisseurs ne venaient perturber la jolie cité de Ping Yao.

Quelle fut ma surprise en voyant mes deux bons vieux camarades Bob et Fred, riants aux éclats, adossés aux créneaux. Après une bonne partie de cartes, une bonne pinte de Tsingtao, je laissa mes deux amis ivres morts pour continuer ma prospection des défenses.




En chemin, je rencontra le vieux Jack, moine et peintre à ses heures perdues. Je lui demanda si tout allait bien. "Non William, m'a t-il répondu, ma copine vient juste de me larguer pour un homme plus jeune, je suis en pleine déprime !"
Touché par le malheur du vieil homme, je m'approcha de lui pour le réconforter et lui fit un gros calinou.



Dès que je fut débarrassé de Jack, je continua plus loin et croisa José et son pote Frédo. Comme d'habitude ils fumaient des produits bio issus du commerce équitable Jamaïcain. Ils me firent tourner leur pipe d'opium, tira une taffe et leur rendit, il fallait que je reste concentré au cas d'une éventuelle attaque.



Je passa le troisième poste de garde, qui était censée être surveiller par Frédo, et là que vis je ? Les troupes du vil seigneur Qu Ling Xi Junior, l'ennemie juré de Ping Yao. Ses troupes avaient déjà gravies les remparts et je du prendre part à de féroces combats. Leur supériorité numérique et le fait que je n'ai pas d'armes eurent raisons de moi, et je fut grièvement blessé.



Je dut battre en retraite jusqu'aux écuries. Après m'être recousu me blessure, je scella un cheval, et conduisit la charge sur l'ennemie qui prirent peur devant la puissance de notre attaque. Nous les repoussâmes jusqu'aux frontières de la cité. Ping Yao ne sera pas tombeé aujourd'hui.



Devant mes hauts faits d'armes, mon extraordinaire courage, mon acharnement au combat et ma loyauté envers le seigneur de Ping Yao, je reçut des ses mains la silver star de Ping Yao, une bonne poignée de main pour les médias et hop, je rentra dans ma demeure.





Quelle journée ...

Nous avons donc quitte la capitale. On entame notre propre periple.



La premiere experience fut de prendre le train. La gare etait noire de monde comme d'habitude et il est imperatif de jouer des coudes pour se frayer un chemin dans la masse humaine et compact qui s'offre a vous. Arriver a notre quai ( il faut etre en avance en Chine quand vous prenez le train ) avec nos gros sacs a dos on decouvre que le wagon que nous devons occuper n'est pas tres large. Impossible de passer donc innapercu : Francais, arnache comme des bourriques et un peu perdu par cette nouvelle experience.
Et c'est partit pour 6h de train. William reste d'un grand interet pour les chinois !
Arriver a datong, on decouvre a notre grande surprise que la ville est sous la neige. Nous avons chercher lontemps un hotel sans grand succes ( nous apprendrons par la suite que celui qui nous interessait n'existait plus ! ). Et c'est ainsi que congele, mort de faim on a arpenter les rues de la ville jusqu'a croiser la route d'un groupe de chinoise adorables. Elles nous ont emmener a un hotel et on meme payer le taxi a notre place !!!!



La ville de Datong en elle-meme presente peu d'interet mis a part le centre ou l'on trouve encore quelques temples et des rues pleines de vie. Nous sommes venus jusqu'ici pour voir les grottes de Yungang. Nous avons ete decus.



Nous avions une idee precise du lieu. peut etre trop .... en tout cas trop cher pour la visite !
Demain nous allons marcher pres du monastere suspendu puis nous nous dirigerons vers Ping yao mercredi.

Des Gros Bisous a vous tous et en particulier a mon bebe pour son anniversaire.

A tres vite, William et Marjolaine.

Tout sportifs adepetes des salles de musculation reverait d'avoir a disposition cet appareil nouvel generation : 0.20 cts par jour, sans limite de temps pour faire travailler en meme temps cuisses, mollets et fessiers.

William et moi pouvont vous offrir ce merveilleux appareil : La Grande Muraille de Chine !



Nous voila donc rentres de notre trek de deux jours sur la Grande dame de la Chine.
Pour y aller il faut prendre le bus car elle est assez loin de la ville et c'est dans ce dernier q'un chinois se met a nous parler, a nous demander ou nous allons. il travaille pour les transport chinois. l'air de rien il descend au meme arret que nous et commence a nous parler des differents moyens de locomotion jusqu'a notre destination qui etait encore a environ 1h de route.
c'est ainsi que william, olivier (notre hote) et moi meme nous retrouvons dans sa voiture ! Mon Dieu que les chinois conduisent mal ! William et moi avons eu peur tout le long du trajet. Mais tout de meme, nous sommes arrives sans un seul accrochage a la grande muraille.
Il y a plusiseurs endroits que l'on peut visiter mais on voulait un endroit authentique et surtout sans la foule ambiante qui reigne partout a pekin. c'est ainsi que l'on est arrive sur une Muraille vierge de monde et absolument superbe .... du moins les premiers metres car tres vite les escaliers deviennent un cauchemars. les pentes sont de vrais murs et les escaliers montent a pics ! tout ca au pas de course car notre chauffeur nous attendait et ne voulait pas trop attendre. meme pour de bons sportifs c'est une veritable epreuve !
Le soir nous avons dormi dans un village a cotes de la deuxieme portion de Muraille que nous voulions visiter. rien aux alentours, a part en haut de la montagne le relief bien veillant de la montagne. et oui, nous avons dormi au pied de la Muraille ! Mais tout de meme il faut bien compter 2h de marches intensives pour arriver jusqu'a elle. nous avons dormis dans ce qu'ils appellent ici les "fermes". En fait, les habitants vous proposent de dormir chez eux pour une modique somme. on a donc dormi a l'ancienne sur un lit dur avec une toute petite couverture, et des fenetres fermes par des bouts de plastiques. donc autant dire que la nuit n'a pas ete vraiment repparatrice. neanmoins, un seul de nous s'est reveille content de sa nuit : William !



lever A 6h du matin, monter dans un demi jour pour arrive en haut de la muraille avec un soleil qui pointait tout juste le bout de son nez : autant dire sublime.



Cette portion de Muraille est assez mal conserve mais elle en est d'autant plus belle.

Nous allons bientot quitter pekin d'ici deux ou trois jours. on espere pouvoir vous raconter tout ca assez vite.

bien que nous soyons en Chine, certaines choses sont immuables : Joyeux anniversaire a William qui a eu 20 ans dimanche !

Je pense aussi tres fort a mon Papa. 2 mois aujourd'hui. Plein d'amour.

A tres vite et n'hesitez pas a nous laissez des commentaires pour notre plus grand bonheur. William et Marjolaine.

Enfin des nouvelles,

Apres 12h de vol nous voila arrive a Pékin. Fatigues mais super contents ! accueillis avec beaucoup de gentillesse chez Olivier et Cherry et les bras charges de cadeaux pour Emilie et Louise.
Nous sommes arrives a Pékin le tout premier jour du Nouvel An Chinois. Une certaine effervescence occupait déjà les rues. Nous nous sommes laissez surprendre par les nombreux pétards qui éclatent a tous coins de rue. Le premier jour nous a servit a nous reposer parce que le décalage horaire fait mal ( bien qu'il n'y est aucun repis pour les feux d'artifices ! ), nous avons visite le quartier ou nous logeons (ChaoYang). C'est un quartier plutôt de simples logements pour les travailleurs mais idéal pour une famille.

Jeudi nous avons visite un aquarium et avons tente de trouver les Hutong (vieux quartier traditionnels de Pékin) mais sans succès, nous nous sommes perdus en périphérie de Pékin, puis nous sommes rentres chez nos amis après s'être perdu près d'une heure dans le quartier de Chao Yang.

Aujourd'hui fut pour nous la première escapade seuls. Au programme Tien'an men, La cite interdite, un parc a l’arrière de celle-ci donnant une vue imprenable sur son architecture. Puis une partie des Hutongs.

Les premières impressions sur la Chine sont surtout formules sur les Chinois eux-même. Les modes de réactions sont totalement différents et cella nous a beaucoup dérouté : les Chinois ont une certaines tendances a pousses tout le monde même si ils ne sont pas presses. c'est juste pour la forme. Donc quand on fait la queue mieux vaut ne pas s’écarte de son voisin faute de voir passer devant soin environ une vingtaine de chinois ! Les Chinois ont aussi envie de vous dire bonjour n'importe ou que vous soyez parce que vous êtes étranges. William les attire beaucoup avec sa chapka, c'est très drôle. pour finir, et oui, les Chinois crachent par terre et pourtant chose étrange, les trottoirs sont l'objet d'attentions particulière en ce qui concerne la propreté.

Les photos viendront par la suite ainsi que quelques vidéos.

A très vite, William et Marjolaine.

Et voilà, tout commence ici !

J-8 pour le départ de notre merveilleux voyage. Visas en main, trouille au ventre et sac à dos chargés, nous entrons dans la dernière ligne droite. On a tellement attendu ce voyage ! On a peur d'oublié certaines choses. Il faut penser à tout.
Chacun de nous profite de ce dernier laps de temps pour voir tout le monde : moi à Strasbourg, William a Renaison.
Nous continuons de correspondre régulièrement avec Olivier et Cherry, les amis qui nous hébergent à notre arrivée à Pékin. Ils nous attendent avec beaucoup d'impatience ainsi que leurs deux petites filles : Emilie et Louise.
Notre arrivée sur le sol Chinois se fera en plein milieu du Nouvel An Chinois. Durant cette période la ville vit au ralenti, et la nuit est vraiment bruyante. On verra sur place ce que nous pourront faire.

Notre prochain post sur le blog se fera donc en direct de Pékin pour vous expliquer les 18h de trajet.

A très bientôt, William et Marjolaine.