Caro and Nico around the world!

Ce matin, nous avons pris le bus en direction de Humahuaca ! Arrivés là-bas, nous avons d’abord cherché le camping.





Une fois installé, nous avons visité la ville, ce qui a été rapide puisque cela s’est résumé à la place centrale pavée et ombragée comme les autres places des villes de la région. Celle-ci était assaillie de touristes si bien que nous ne nous y sentions pas spécialement à l’aise. Bordant la place, nous avons aperçu l’église, le cabildo avec sa tour-horloge et bien sûr le monument à l’indépendance qu’on ne peut manquer tellement il est énorme ! En réalité, il surplombe la ville. Nous y sommes donc retourné au couché du soleil pour admirer la vue !











Le soir, nous nous sommes fait un resto pour notre dernière soirée en Argentine ! La salle était super chouette avec une ambiance andine. Nous avons pris du lama bien sûr et le tout arrosé du vin de la casa qui goutait le jus de raisin !


Ensuite, nous sommes rentré à notre tente et avons passé la nuit la plus froide de notre voyage !
Note à nous-même : ne plus choisir le camping à 3500 mètres d’altitude quand on n'a pas une tente prévue pour!

Ce matin nous avons pris notre temps pour démarrer ! Vers 11h, nous sommes partis pour une rando appelée « El Garganta del Diabolo ». 1h de grimpette avec de somptueux paysage et puis 30 min de marche dans les gorges de part et d’autre de la rivière pour arriver à une petite chute d’eau ! Très sympa.











Après-midi : détente et visite de l’église de Tilcara

Ce matin, nous sommes montés en haut du cerro (colline) el Morado pour jouir de la vue du village de Purmamarca. Notre guide prévoyait 2h mais nous l’avons fait en 30 min !





Nous avons ensuite pris le bus pour Tilcara, une petite bourgade se situant à 2500 mètres d’altitude ! Nous y avons trouvé une auberge sympa pour camper (bien qu’un peu chère !). Après s’être installé et avoir cassé la croûte, une petite sieste dans le cadre enchanteur du jardin s’imposait...





Cet aprem, nous nous sommes rendu au Pucarà (forteresse) qui surplombe le village. Il s’agit en fait de l’ancien village (de l’an 1000 jusqu’à l’occupation espagnole). Les maisons ont été rénovées. Elles sont en pierre et les poutres sont en bois de cactus ! L’ensemble forme une sorte de labyrinthe. Il y avait plusieurs partie : le jardin botanique (avec toutes sortes de ... cactus et une pierre qui résonne comme une cloche !), les enclos (nous avons vu des lamas !), le secteur de l’église (nous cherchions un église de type européenne que nous n’avons bien évidemment jamais trouvée...), etc.















Ensuite, nous avons visité le musée arquéologique exposant les objets trouvés dans le pucara dont un peigne fait d’épines de cactus et des sandales en peau de lama !





En fin d’aprem, nous avons flâné sur la belle place du village actuel. Il y avait un marché et nous avons fait quelques courses avant de rentrer à l’auberge déguster un hamburger au steak de... lama^

Ce matin, nous avons commencé à monter dans les Andes vers la Bolivie. Nous avons commencé par un petit village conseillé par notre guide. Malheureusement, les bus depuis Salta ne faisaient pas le détour par là. Cependant, ils nous ont proposé de nous déposer sur la route à 3,5km du village ! Nous avons bien pensé à acheter des feuilles de coca pour éviter le mal d’altitude appelé « soroche ».





Le bus nous a donc déposé au milieu de nulle part, au pied des montagnes aux 7 couleurs, la vallée des peintres ! C’est magnifique et ce paysage nous aide à oublier les 20kg que nous trimballons sur le dos !





Arrivé au village, nous nous installons dans un camping au tarif assez élevé, ce qui semble s’appliquer à tout le village qui est en réalité très touristique ! La petite place centrale est pavée et très agréable grâce à l’ombrage des arbres. De là, s’étendent des dizaines et des dizaines d’échoppes touristiques qui constituent en fait tout le village !





Sur la place également, une église à l’ancienne avec ses meubles en bois de cactus ainsi qu’un arbre vieux de plus de 1000 ans, un algarrobo negro. Les enfants jouent sur la place avec des bâtons bricolés en guise de fusil comme c’était sans doute le cas en Belgique il y a 30 ans... Ca nous donne la nostalgie tout ça...









Pour terminer la journée, nous avons fait une promenade partant du cimetière et faisant le tour d’une montagne. Les paysages étaient époustouflants !

Ce matin nous avons visité le Muséo de Arte Etnico Americano Pajna. Diego, le guide fou, nous a littéralement sauté dessus ! Ils passaient de l’espagnol à l’anglais au français tout comme il faisait des allers-retours incessants dans le musée pour nous montrer toutes sortes de pièces intéressantes ! Il était vraiment passionné ce qui était chouette mais parfois il était vraiment trop accaparant ! Nous avons découvert l’artisanat indien d’époque à aujourd’hui et du Chili à l’équateur. Pour terminer par LA « surprise » (dixit Diego) : des représentations bibliques à la sauce indienne : des anges avec des fusils, une vierge à tête indigène, Jésus en tutu et j’en passe... Il pensait nous choquer mais comme on ne sillait pas (nous et un français), il a dit que les belges et les français étaient très ouverts d’esprit mais que les italiens et les anglais étaient très choqués face à cela ! (Malheureusement les photos étaient interdites dans le musé)

A midi, nous sommes allé au marché central (un marché intérieur où l’on vend de tout). Nous avons gouté un tamales, spécialité de la région. C’est une sorte de polenta avec de la viande emballé dans des feuilles et cuit à la vapeur. On n’a pas vraiment été convaincu...







L’après-midi, nous avons monté le Cerro San Bernardo, une colline dominant la ville afin de jouir de la vue ! Nous nous sommes donc mêlés aux nombreux argentins qui viennent apparemment y faire leur petite heure de sport quotidienne ! 1070 marches quand même !!

















Au bas de la colline, un monumental monument d’un général, idole de Salta.



Ensuite, nous nous sommes promené dans les rues commerçantes et puis sommes rentrés à l’auberge.
Autant hier Salta nous a beaucoup plût (il y faisait bon vivre et ses rues et ses parcs étaient calmes et serein), autant aujourd’hui lundi, la foule et les voitures ont envahi les rues !

Nous sommes enfin arrivés à Salta ! Après avoir trouvé notre auberge et pique-niqué dans un des nombreux parcs, nous avons visité le « Museo de Arquelogia de Alta Montaña » qui montre les reliques trouvées par une expédition sur un volcan de la province. Nous sommes ici sur la terre des Incas ! Les explorateurs ont en fait trouvé les « momies » de deux enfants qui ont été (attention âmes sensibles s’abstenir !) enterré vivant en sacrifice aux dieux pour que la région soit prospère. Les enfants ont été très bien conservés et nous avons vu le petit garçon. On aurait dit qu’il était vivant. Caro a été très choquée.





Après cela, nous avons été à la feria du dimanche ; moins grande que celle de BA mais très sympa tout de même.









Ensuite, nous sommes revenu sur la place Julio de 9, la place centrale de la ville et d’allure coloniale. Nous avons visité la cathédrale qui en est un monument important. L’intérieur est très « riche » et l’autel baroque est assez impressionnant.











Ensuite, nous avons un peu flâné dans les rues et sommes tombé sur trois bretons que nous avions déjà croisé à la sortie du bus. Ils dégustaient un bière appelée « Salta », nous nous sommes invités à leur table et nous avons partagé nos expériences de grands voyageurs expatriés !

Aujourd’hui nous avons pris le bus pour Salta ! Cette ville du Nord se situe au bas des Andes, de l’autre côté du pays ! Il nous faudra un peu plus de 24h pour y arriver !

Nous avons donc prévu nourriture et livres en suffisance pour survivre à ce voyage ! Il s’est en globalement bien passé bien que le premier bus (jusque Possadas) a laissé à désirer : pas très confortable et on n’a jamais reçu notre lunch !! Nous nous sommes donc rué sur des chipa, spécialité de la région ressemblant à un pain au fromage à notre changement de bus. Le deuxième bus était super confort et nous avons passé une bonne nuit !

Ce matin nous nous sommes levé tôt pour nous rendre au parc national argentin abritant les chutes ! A l’entrée, on se serait cru à Walibi : infrastructures touristiques, la masse de monde, les petits chemins et même un petit train !



Nous avons fait tous les circuits : le circuit pour voir du haut des chutes, celui pour voir le bas des chutes (et accessoirement prendre une douche...) et le chemin passerelle allant jusqu’aux gorges du diable ! Vraiment très impressionnantes et très belles ces chutes...













Nous avons terminé par une petite rando dans la forêt subtropicale ! On a rencontré singes, coatis, cabiais, oiseaux et papillons par milliers !















Le soir, nous avons rencontré Jennifer, une belge faisant un stage à BA et passant le w-e à Iguazu. On s’est bien entendu et sommes allé manger des pâtes chez « Mama ».

PS: Ca fait 100 jour que nous sommes en route!

Après avoir rangé nos affaires et replier notre tente, il nous restait quelques petites heures à tuer avant de prendre notre bus vers Iguazu ! La playa del sol, une petite plage sur le rio avec vue sur le Paraguay nous tentait bien mais nous n’étions pas certains d’avoir le temps d’y aller... La tenancière de l’auberge nous ayant assuré que la plage se situait à moins de 3km, nous sommes parti le cœur léger empruntant des chemins de terre rouge !



Mais les 3 petits km étaient plutôt 5 bons gros km ! On commençait donc à s’inquiéter de l’heure espérant à chaque tournant voir ne fut-ce qu’un bout du fleuve... Finalement on a couru les 10 dernières minutes et fait en vitesse les photos que vous pouvez admirer ci-dessous. La plage était très belle et on se serait bien attardé quelques heures mais... pas le temps ! Le Paraguay voisin est très beau et bien gardé (des militaires s’entrainent dans le fleuve).







Nous devons déjà repartir... Un peu à la bourre donc... Mais en chemin on fait du stop et un Argentin nous fait rattraper notre retard ! On reprend les sacs qu’on avait laissé à l’auberge et direction Iguazu (3h30 de voyage) !
Arrivé à Puerto Iguazu, on cherche une auberge. Après quelques tentatives infructueuses, on trouve enfin une chambre ! L’auberge est propre et calme. On est les seuls dans le dortoir ! Tout ce qu’on aime !
Après cette journée éprouvante, une petite glace pour nous rafraichir nous fait un bien fou !

Nous avons passé une courte nuit et le début de matinée dans le bus. Arrivés à Possadas, nous avons changé de bus pour San Ignacio, un village où se situent les ruines d’une mission jésuite.





Nous avons commencé par trouver et nous installer dans une sympathique petite auberge de jeunesse. Nous avons planté notre tente dans le jardin !



Ensuite, nous avons parcouru 200 mètre pour entrer dans les ruines ! Assez impressionnantes que ces ruines surtout le portail sculpté dans la roche ocre de la région. D’ailleurs, ici la terre est rouge et impose sa couleur à l’eau, les voitures, etc.





La mission a été fondée vers les années 1600. Les Jésuites ont rendu leur place aux indiens persécutés par les conquistador. La mission des prêtres était quand même de convertir les indiens au catholicisme mais ils ont permis à ce que les aborigènes aient un territoire à eux où les conquistadors ne dictaient pas leur loi.









Le site est vraiment en ruine et envahit petit à petit par la végétation de la forêt subtropicale ce qui lui donne beaucoup de charme. Un endroit plein de sérénité donc où nous avons flâné et sommeillé à l’ombre des arbres.

On a initié les enfants au jeu « Uno ». On a également essayé de jouer à Pictionary mais ça a moins bien marché étant donné qu’ils sont visiblement assez pudiques du dessin... Bref...





En Argentine, le lundi de Pâques n’est pas férié mais ils ont eu la chance d’avoir un sachet de bonbons et un gâteau de Pâques chacun ! Ils étaient très contents !







A la fin du repas, les enfants et le personnel de la casa del sol nous ont offert une affiche avec leurs empreintes et leurs noms ainsi que des cadeaux : un pot à maté pour Caro et un Tatou porte-crayon en terre cuite pour Nico ! Quand les gens qui n’ont rien t’offre un cadeau, ça fait réfléchir... C’était très triste pour nous de leur dire aurevoir à tous ! D’ailleurs Antonia et Caro avaient les larmes aux yeux !



Nous sommes rentrés et avons dégusté une milanaise comme cela la boucle est bouclée : on a commencé avec une milanaise et on a terminé avec une milanaise pour dîner !
L’aprem, nous avons fait notre sac et remis en ordre la chambre et la salle de bain.
Nous avons dit aurevoir à Louis, Tizi, Yvan (double snif !!) et les autres...
Renée et Marita se sont levées à 1h00 pour nous dire aurevoir (Et oui on les aura fait lever à notre arrivée et à notre départ !). Et Nathalie, Jona, Tizi (endormie) et Tiramisu nous ont accompagné jusqu’au terminal de bus et ont attendu avec nous (1h !).



On se rend compte au cours de ce voyage que les « aurevoir » sont difficile, difficile de quitter un endroit et surtout des gens avec qui on a passé des bons moments...

Mais ce n’est pas un adieu... c’est juste un aurevoir...

Ce matin, les cloches sont passées et il y avait un beau lapin de Pâques à notre table au petit déjeuner ! Merci encore Hermana et Feliz Pascua à tous !







Pour midi, nous étions invité chez Antonia, la chef de la casa del sol ! L’occasion pour nous de savourer un asado (barbecue) typique du dimanche dans les familles argentines. Poulet, bœuf, cochon de lait et chorizo étaient au rendez-vous ! Muy rico ! Nous avons pu observer la façon très particulière de faire l’asado depuis un patio très agréable dans la cours. En effet, ils font un gros feu dans une petite partie du barbecue duquel ils prennent les cendres petit à petit et les disposent sous la viande. Celle-ci cuit pendant des heures !
Toute la famille est très sympa !









Comme dessert, nous avons dégusté le gâteau au chocolat fait par Nico (qui a eu beaucoup de succès), un gâteau brioché typique de Pâques, des pêches cuites agrémentée de dulce de leche et des chaussons de potiron !

Ce matin, Nico a préparé à manger. Comme il y avait du chou fleur, il a décidé de se lancer dans un plat indien que nous avions gouté au début de notre périple, l’Aloo gobi. Il l’a un peu revisité car les épices n’étaient évidemment pas toutes disponibles. En outre, nous l’avons servi avec la ration habituelle de bœuf pour les argentins... Sacrée la vache qu’ils avaient dit les indiens... hum... pas ici !



Résultat des courses : les argentins n’avais pas l’air très convaincu... mais seul le petit Yvan et Youri, le perroquet l’ont ouvertement fait remarqué... (Caro a apprécié, ce qui reste une consolation !)



Qu’à ne cela ne tienne, Nico s’est relancé dans une préparation cette après-midi. Il a testé une recette de moelleux au chocolat avec Nathalie pendant que Caro jouait avec Tizi.

Ce matin, nous avons commencé la journée par notre maintenant traditionnel « basket-lapin ». Il consiste à lancer les bouts de pains pour les lapins dans leurs terriers !

Aujourd’hui, nous devions pêcher sur le rio Parana mais malheureusement Diego, le mari de Marita, n’a pas pu avoir congé. Nous avons donc mis à jour le blog et préparé le voyage pour nos prochains jours. En effet, nous quittons Campo Largo mardi à 1h30 du matin... snif...



Nous sommes allé faire un tour l’après-midi, l’occasion de mirer le chemin de croix. Ici, les gens sont plus pratiquants ici. En outre, le fait que le pape soit Argentin est une fierté pour eux !

Après la sieste, Sœur Renée nous a donné des pièces en chocolat et des spéculoos qui lui restait de l’année passée. Un petit goûter belge, ça nous a bien fait plaisir !

Cet après-midi, nous avons été à un Campo, une ferme hors du village. C’est Adrien, le prof d’informatique qui nous a emmené chez ses parents.
Ils vivent principalement de l’élevage de bétail et de la vente de charbon (et de bois pour les meubles).
Ils ont des chèvres, des cochons, des vaches, des poules, quelques chevaux, deux autruches et un énorme dindon !













Nous avons vu de près le four à charbon. On le remplit à fond, cela brule pendant environ 15 jours et puis on retire le charbon (un peu plus de la moitié de la quantité initiale !). Par contre, ils brûlent les arbres mais ne les replante pas ce qui est un problème...





Nous avons également vu l’infrastructure pour trier les vaches.





La maman d’Adrien était là. Nous l’avons vu faire des empanadas que son fils vend au village.
Quand nous repartions, il a commencé à pleuvoir de petites gouttes. Adrien était inquiet et nous ne comprenions pas pourquoi jusqu’à ce qu’on se retrouve sur un chemin de terre où il a perdu le contrôle de la voiture ! Nous n’en revenions pas, c’était comme une plaque de verglas géante. Nous roulions de travers et nous avons quelquefois failli entré dans le décor ! Nous comprenons maintenant pourquoi tout s’arrête ici quand il pleut ! Adrien a rebroussé chemin et nous avons roulé des heures en essayant plein de chemin pour enfin revenir sur une route revêtue !

Ce matin, nous avons fait une guirlande de bonhomme avec les enfants de la casa del sol. Chaque enfant devait se dessiner sur un bonhomme et puis nous avons collé tout le monde ensemble dans le réfectoire.









Cet aprem, nous avons peint et nous avons été cherché des sacs de vêtements pour la feria. Les sacs sont entreposés au home, institution qui accueillait jusqu’à 22 enfants de 0 à 4 ans abandonnés et/ou dénutris. Le home a du être fermé car les aides du gouvernement se sont arrêtées. C’est très triste de voir ces tout petits lits vides...

Ensuite, nous sommes allé à la casa de Nathalie. Nico l’a aidé pour les œufs en chocolat et Caro a joué avec Tizi, sa fille d’un an.

Allez, on fait les fous et on propose un stratégo aux enfants ! Alors, déjà en Belgique c’est compliqué de faire comprendre les règles aux nutons mais ici en espagnol, on n’a même pas peur ! On a quand même deux pages de règles traduites par nos soins en espagnol pour expliquer le jeu aux enfants et on ne s’en sort pas trop mal ! Bon... les enfants n’ont pas compris le but ni le système de hiérarchie mais ils ont compris le principe des camps ! Et ils s’amusent ! Ils y jouent même pendant 1h30 et on doit les arrêter pour le repas !













L’après-midi est consacré à la touche finale de la peinture !

Ce matin, il fait fffroid ! 15°C seulement... Les belges vont dire : « Quoi, 15°C et ça se plaint ?!? Mais passer de 45°C à 15°C en quelques heures, vraiment... c’est rude !

Aujourd’hui à la casa del sol, nous avons prévu un bricolage ! Les enfants ont colorié, découpé et collé une chaussure pour Saint Nicolas ! Pas vraiment la saison mais le matériel était dans le conteneur bloqué depuis deux ans...









Cet aprem, Nico est allé chez Nathalie afin de l’aider à réaliser des œufs de Pâques tandis que Caro continuait la peinture chez la hermana.



Ce soir c’est la fameuse éclipse de lune et justement la lune est superbe ce soir. En règle générale, dans l’hémisphère Sud nous avons un superbe ciel dégagé avec plein d’étoiles... Nous mettons donc notre réveil à 2h45 du matin !
Nico se lève d’un bon... Caro le suit difficilement... Hermana est déjà dehors et suit les événements à la télé... Une partie de la lune a déjà disparu. Caro abandonne la partie tandis que Nico et sœur Renée resterons pendant près de 2h à observer la lune qui tout doucement rougit.

Aujourd’hui, Dolfi, le prêtre de CL a proposé de nous emmener au Campo où il va faire la messe. En chemin, il nous montre les cultures de coton et de soja.
Nous arrivons près d’une petite élise où la messe va être célébrées dans la bonne humeur. Les enfants jouent avec les rameaux. Nous visitons la petite école située non loin de la ainsi que des bosquets et des champs.

Caro se remet tout doucement...

Petite ballade dans Campo Largo, c’est l’occasion de voir des os de plus près, les hommes jouer au football et constater les dégâts dûs à la pluie.









On rentre à temps pour la fin de la feria... Le pliage de vêtements nous attend... au grand bonheur de Caro qui commence à en avoir marre de ses 3 uniques t-shirts et au grand malheur de Nico qui n’a jamais plié un vêtement de sa vie !



Mais avant cela, petit câlin avec nos deux amis, Andy et Tiramisu. On vous a déjà parlé des deux chiens qui restent dehors mais qui sont nourri par la hermana... Et bien ils se sont pris d’affection pour nous (et inversement) si bien qu’ils nous suivent partout où l’on va ! Ce qui pose parfois des problèmes car quand nous allons trop loin, on entre sur le territoire d’autres chiens pas toujours très commode... Nous devons donc ruser pour ne pas nous faire suivre !

Caro a été malade toute la journée. Grosse indigestion ! Vous n’aurez donc pas de photos aujourd’hui ! A demain !

Ce matin, nous avons terminé les galletitas ! Ensuite, quelqu’un a pris nos galletitas et nous avons donc organisé un Cluedo, un jeu pour retrouver qui avait pris nos biscuits ! Les enfants ont bien participé et se sont amusés et, à la fin, nous avons retrouvé nos biscuits qui étaient prêts à être dégustés après le repas !









L’après-midi, la pluie s’est mise à tomber. Nico devait aller faire des œufs de Pâques avec Nathalie mais il a décommandé car c’était la drache nationale. A la place, nous avons joué à Uno avec Marita.

Le soir, Dolfi, le prêtre de Campo Largo est venu manger avec nous. Il nous a amené des sortes de galettes salées des Campo (On appelle campo les fermes en dehors du village). Ces galettes qui ressemblent à des naans en fait sont préparées uniquement les jours de pluie.

Aujourd’hui nous avons commencé la confection des galletitas ! Elles seront un peu sucrées car Nico n’a pas l’habitude des balances mécaniques et puis on n’est pas sûrs du résultat parce qu’il fait chaud et que le beurre fond (alors qu’il n’est sensé que ramollir !). Mais les enfants étaient vraiment contents et c’est le principal !

Aujourd’hui pas de casa del sol car Antonia, la chef de la casa devait aller chez le médecin.
Nous sommes allé à Saez Peña avec Louis, le frère de sœur Renée. Saez Peña est la ville la plus proche de Campo Largo, à 40km environ. Pour y aller, c’est facile en sortant de CL, prendre à droite et puis tout droit pendant 40 km ! En Argentine les routes sont droites ! D’ailleurs les phares sont obligatoires afin de mieux évaluer les distances.
A Saez Peña, nous avons fait un peu de lèche vitrine puisque la rue principale est bordée de magasins en tout genre ! On cherchait un Jungle Speed sans trop y croire vraiment... Finalement, on est tombé sur un UNO, déjà pas mal pour le bled !



Ensuite, Hermana nous a payé une glace délicieuse ! Goût : Piña Colada, Chocolat (ben oui on est en manque !) et banane. Muy rico ! Décidément, les argentins sont forts en glace !

Aujourd’hui, à la casa del sol, nous avons fait un jeu de piste pour retrouver les ingrédients nécessaires à la confection des galletitas, petits biscuits. On a eu un peu chaud car il fait 48°C a l’ombre !

Pour diner, Nico a préparé le repas : steak, gratin dauphinois et tomates au four.

L’après-midi, nous avons préparé notre jeu dans le parc à côté de la casa del sol. Des enfants de la casa y étaient, moments partagés sur les balançoires et Caro qui hurle parce qu’il n’y a pas de sécurité et qu’elles vont « jusqu’au ciel »...

Le soir sœur Renée a enfin pu déguster ses merveilleux !

Comme tous les samedis, il y a feria, la vente de vêtement. Caro a été aidé tandis que Nico s’est lancé dans la confection de merveilleux. En effet, le merveilleux est la pâtisserie préférée de sœur Renée et cela fait plus de 17 mois qu’elle n’en n’a plus mangé ! Nous avons eu quelques difficultés à rassembler les ingrédients ! En effet, le chocolat ici... c’est un concept ! La crème fraiche est difficile à trouver et les produits laitiers en général sont chers ! En fait, les Argentins, grands consommateurs de viande, élève surtout des vaches à viande et non des vaches à lait... Et enfin Marita nous a dégoté quelques cerises confites ! Nico s’y est donc mis avec Nathalie, la nièce de sœur Renée.



Après la feria, toutes les femmes se sont rassemblées autour d’un gâteau pour l’anniversaire de l’une d’elle, Isabelle. Malheureusement, celle-ci était partie voir son fils jouer au foot dans une ville voisine ! Nous avons donc mangé le gâteau... sans l’anniversaireuse ! Nico a ainsi donc pu gouter un gâteau argentin ! Verdict... ils utilisent un substitut de crème fraiche qui dure plus longtemps et tient mieux la chaleur mais qui n’a pas convaincu Nico...



Le soir Marita nous avait concocté une douceur sucrée appelée « dulce de batatas con queso ». C’est une sorte de gelée à base de patate douce. Cela se mange avec du fromage crémeux salé. La combinaison est spéciale ! Nous, on préférait la gelée seule.

Aujourd’hui, nous avons proposé un concurso de jardin miniatura ! Les enfants ont beaucoup aimé et se sont montré très créatifs et imaginatifs ! C’est génial de voir des enfants avec peu de moyens et de matériels se donner à fond pour un résultat qui va au-delà de nos espérances !

Aujourd’hui, nous avons proposé aux enfants de la casa del sol un bricolage facile à expliquer et ne nécessitant pas beaucoup de matériel : des cocottes en papier ! Ils ont été très heureux de les faire et cela nous a permis de nous familiariser avec les couleurs !









L’après-midi, nous avons peint.

Aujourd’hui pas de casa del sol car c’est congé ! « El dia de Las Malvinas » commémore les vétérans de la guerre des Malouines. Le 2 avril est la date anniversaire du début de cette guerre. 32 ans plus tard, Argentins et Britanniques ne sont toujours pas d’accord bien que ces derniers aient gagné la guerre. En effet, les Argentins revendique géographiquement l’ile qui se situe au large de ses cotes. De l’autre côté les Britanniques la revendiquent et constituent la plupart de sa population... Sœur Renée était déjà en Argentine à l’époque de la guerre et elle se souvient. 9 habitants de Campo Largo sont partis, 8 sont revenus. Ils étaient sans armes face à l’armée britannique. Certains racontent que, prisonniers de guerre, ils recevaient cacao chaud et déjeuner anglais pour le déjeuner, ils n’avaient jamais aussi bien mangé de leur vie !

Il devait y avoir une commémoration publique mais elle a été faite dans un autre village.

Nous avons profité de cette journée libre pour s’avancer dans les travaux de peinture.

Ce matin, nous avons enfin pu proposer notre jeu aux enfants ! Un jeu sur les 5 sens que nous avions préparé avec amour ! Evidemment c’est compliqué de faire un jeu à 60 et surtout en espagnol !! Heureusement, on les prend par petits groupes et on peut compter sur le personnel de la casa del sol pour les recadrer au besoin. Mais les enfants sont sympas et envieux de jouer donc tout va bien !









A midi, ils mangent tous avec appétit ! Personne ne se plaint du menu et les assiettes sont vides à la fin du repas...

A midi, nous rentrons manger avec Hermana, Marita et Yvan. La hermana nous dit que le tenancier du magasin à côté cherchait après nous et que nous devons aller demander ce qu’il veut. Nous y allons mais il ne semble pas être au courant ! En plus avec notre espagnol plus que sommaire, difficile de se faire comprendre ! Bref, il nous prend pour des imbéciles et en sortant on pense seulement au poisson d’avril... Merci hermana !
Après-midi, nous avons repris nos travaux de peinture.

Ce matin, Nico a terminé les carbonnades et fait des bonnes frites à la belge ! On s’est régalé !
Après la sieste, nous avons préparé nos jeux de la semaine.

Cette nuit, il a beaucoup plu. Ce matin nous sommes allé à la casa del sol mais seulement la moitié des enfants étaient présents. Ils ont donc déjeuné et puis ont été renvoyé chez eux car le jardin n’était pas en état pour jouer. Nous sommes donc une nouvelle fois rentrer bredouille chez la hermana. Celle-ci a commencé des travaux de peinture à sa maison. Nous avons aidé en commençant à peindre le meubles. Elle nous a proposé de diminuer notre participation au frais de notre séjour en échange de notre travail de peinture. Nous avons peint toute la journée.

Aujourd’hui, c’est samedi ! A 16h, il y a feria ! Les gens viennent tôt et de loin pour acheter des vêtements à petits prix ! Pire que les soldes !



Hermana a trouvé un paquet de cassonade dans les conteneurs. Nico lui a donc proposé de lui faire son célèbre croc’cassonade ! Il a donc fait des Croc Mr traditionnel pour le souper et des croc’cassonade pour le dessert ! Et... il n’a pas résisté au magasin, il a acheté tout ce qu’il fallait pour faire des crêpes en plus de cela ! Il compense son manque de Belgique...

Après le souper, Nico et Marita ont commencé les carbonnades flamandes pour le lendemain. En effet, Marita voulait qu’il lui apprenne un plat typiquement belge.

Ce matin, nous nous sommes réveillés prêts à expliquer notre premier jeu aux enfants ! Malheureusement, la pluie s’était invitée... Et ici quand il pleut tout s’arrête ! Il faut dire qu’il n’avait pas plu comme ça depuis 30 ans !

Décidément, on apporte la pluie dans tous les pays où l’on se rend, un petit peu de Belgique qui nous suit... C’était donc quasiment la sécheresse depuis 2 ans mais depuis quelques mois la pluie avait fait le bonheur des cultivateurs. A présent, cela devient un peu de trop de pluie pour eux... En plus, les chemins de terre + de l’eau et tout ça sans système d’évacuation des eaux bien sûr, cela fait des rivières de boue à la place des rues !
Bref, pas de casa del sol aujourd’hui ! Nous étions donc en chômage technique ou repos forcé.





L’après-sieste, nous avons aidé à préparer la feria pour le lendemain. Cela consiste à ouvrir les sacs, trier les vêtements et les plier sommairement.
Ensuite, on a été faire un petit tour au village et regarder le train « des pauvres » qui passe à 7h le matin pour une ville voisine et revient à 19h le soir.









Le soir, nous avons commandé des empanadas puis nous avons passé la soirée à parler avec hermana Renée, Marita et Cristina, leur amie médecin.

Ce matin, nous nous sommes rendu à la casa del sol ! C’est là que nous allons nous occuper des enfants pendant notre séjour à Campo Largo. La casa del sol est une belle bâtisse avec une cuisine, un réfectoire, des petites « classes » et un grand jardin avec un petit terrain de foot. 60 enfants s’y rendent chaque matin pour le petit déjeuner. Ensuite, ils jouent jusqu’au dîner qui y est également servi. Après le dîner ils vont à l’école. En Argentine, il n’y a que 4 heures d’école par jour (soit le matin soit l’après-midi).

La casa del sol a dû se séparer de son personnel à cause de problèmes politiques ! Ils ne sont donc plus que 4 à y travailler. Deux font la cuisine et les deux autres s’occupent des 60 enfants !
Les enfants sont super gentils et ont un grand besoin d’amour ! Pour cette première matinée, nous avons pris la température et suivi les enfants dans leurs jeux : puzzle pour Caro et jeux d’extérieurs pour Nico (loup, jeux de mains, etc.).









L’après-midi, nous avons fait la sieste puis hermana Renée nous a fait visité le « village », ses innombrables terrains de foot, ses écoles, etc.

On s’est levé à 11h tellement on était fatigué ! On n’a même pas été réveillé par la feria qui se tenait juste sous nos fenêtres. Sœur Renée commençait à se demander si on vivait toujours !

Nous avons diné... des frites !! Et oui entre belges... On se comprend !
Ensuite, nous avons découvert le reste de la maison et de ses habitants. Caro est tout de suite devenue amie avec Yvan, Nico a essayé d’apprivoiser Youri, un perroquet qui parle français et espagnol ! Sœur Renée a également des lapins qu’elle distribue aux habitants quand elle en a de trop ! Sans oublier les chiens : deux à l’intérieur (Loupi et Vicky) et deux dehors (Andy et Tiramisu).









Pendant que tout le monde faisait la sieste on est allé visité le « village » (de 17 000 habitants) à la lumière du jour... Les deux rues principales où se situent les commerces sont bétonnées, le reste est en terre battue. Une ligne de chemin de fer rectiligne sépare le village en 2.





En fin d’après-midi, nous sommes allé voir la feria. Les habitants viennent acheter leurs vêtements. Les vêtements proviennent de la collecte belge. Le prix est en fonction des revenus mais cela revient plus ou moins à 1€ la pièce. Cette entrée d’argent permet de payer les salaires des employés du home (pour enfants abandonnés) et de la casa del sol (« garderie » pour enfants des rues).
Beaucoup de gens s’y bousculent ! Pire que les soldes ! Il faut dire que c’est le seul moyen pour les plus pauvres de s’habiller puisque les vêtements neufs sont plus ou moins au même prix qu’en Belgique et qu’à Campo Largo, un bon salaire s’élève à 125€/mois !



PS : Aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres... nous pensons fort à la Belgique puisque Célia est venue agrandir la famille ! On est super heureux pour Sophie, Pierre et Théo et on a hâte de rentrer pour rencontrer notre nouvelle petite nièce !

Ce matin, départ par avion pour Santiago de l’Estero. D’abord, il faut prendre le bon bus, puis payer le bus et ce n’est pas aussi simple qu’il y paraît ! Heureusement devant le regard interrogateur de Caro face au chauffeur, une gentille dame a payé pour nous avec sa carte magnétique. Et puis, il faut s’arrêter au bon endroit... Là encore une argentine nous aide. Quel peuple !
Nous arrivons donc à l’aeroparque. Le vol se passe bien



A Santiago, on prend un taxi pour la gare des bus. On y arrive en un seul morceau, ouf ! Là-bas, il faut trouver la compagnie de bus (parmi une vingtaine) qui va jusqu’à Campo Largo. Après quelques tentatives infructueuses, on en trouve une ! Hourra ! Euh... sauf qu’on arrive à Campo Largo à 2h du matin... Hum... Bon on demande pour le lendemain alors... Ok mais on arrive à 2h du matin... Bon ben on va prendre le trajet aujourd’hui et puis téléphoner à sœur Renée pour lui annoncer la bonne nouvelle !
Nico s’y colle : « Allô sœur Renée ? Il y a quelqu’un chez vous à 2h du matin ? ». Sœur Renée : « Ben oui, on dort ! ». Bref, elle nous dit qu’elles nous attendront ! Trop sympa ! Pour trouver la maison, il suffit de demander à un habitant, tout le monde connaît la casa de la hermana Renée !
Après ça, on n’a plus qu’à attendre 6h dans le terminal ! On s’occupe comme on peut... Entre autre, on dévore une énorme escalope milanaise (plat du jour). Ici, tu ne te fais pas avoir niveau quantité de viande au resto. Par contre, les légumes, on les cherche encore ! On a dégusté aussi une friandise locale au dulce de leche. Nico a été séduit par sa forme...





Le trajet de 6h de bus s’est bien déroulé. Il s’est fait en partie sur de la terre battue, ça fait bizarre. Il faut dire que la province du Chaco est la plus pauvre d’Argentine.
A 1h30, nous arrivons à Campo Largo et pas un chat... Beaucoup de chiens errants mais pas d’autochtones à qui demander la casa de la hermana Renée... Et en plus, un orage gronde au loin...



Nous nous rendons à une petite clinique et demandons notre chemin.
Arrivé à la maison de la hermana, nous nous faisons aboyer dessus par deux chiens. La lumière est allumée et Marita et sœur Renée nous accueille. Marita vit avec sœur Renée, elle a un petit garçon de un an, Yvan. On se présente on parle un peu et puis on va vite au dodo car demain est une grosse journée pour elles !
Nous sommes très bien installés ! Nous avons un chambre avec une petit salle de bain attenante.

Aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres pour les Argentin ! Le 24 mars est férié. C’est « el dia de la Memoria por la Veridad y la Justicia », une commémoration des victimes de la dictature. Du coup, ils réquisitionnent des bus, mettent une batterie au fond, le remplissent de gens et parcourent la ville ! Why not ?!?

Nous avons visité le quartier huppé de Buenos Aires appelé « Recoleta ». Nous avons commencé par le cimetière, un père Lachaise sud-américain !









On est vite retourné du côté des vivants ! Nous sommes entrés dans un centre commercial de marques, on est également vite ressorti... On ne s’y sentait pas à notre place ! Faut dire qu’on commence vraiment à avoir une allure et une odeur de routard ! Nous sommes passé devant la faculté d’ingénieur de BA, une vieille bâtisse de style gothique. Elle était d’ailleurs en rénovation. Nous avons pique-niqué dans un parc à côté.



Ensuite, nous sommes entré dans un centre commercial d’ameublement, mais nous n’y avons pas non plus fait long feu ! On se réjouissait d’aller voir le Museo Nacional de Bellas Artes mais il était fermé le lundi, ainsi que le centre culturel de Recoleta... snif... Pas grave on a admiré la sculpture d’une fleur en acier dont les pétales se referment à la tombée de la nuit.



Nous sommes passé devant la faculté de droit (grand bâtiment austère) avons pris un sympathique petit pont pour rejoindre un gros marché d’artisanat ! Ensuite nous avons fait la sieste dans le parc.





Pour rentrer, nous sommes passé au meilleur glacier de BA, Volta. Nous avons pris les goûts chocolat belge, dulce de leche, marron glacé et sambayon ! Délicieux ! Nico n’en revenait pas des gens qui craquaient et prenaient 2L de glace à 3 ! En Argentine, tu paies pour un pot et tu demandes 10 gouts, et ils mettent une cuillère de chaque goût dans le même pot !

Ce matin, nous avons attendu le desayuno (déjeuner) inclus dans le prix de la nuit à l’auberge. Mais il n’y avait pas un chat (Faut dire qu’ils avaient fait la fête la veille !)... On est donc sorti à la recherche d’une boulangerie pour goûter les patisseries au fameux dulce de leche, la confiture de lait. Miam miam, Rico !!

Ensuite, nous avons parcouru quelques blocs pour nous rendre à la Feria de San Telmo. San Telmo est un beau quartier bohème au style colonial. La feria, le marché, se fait tous les dimanches ! La feria est très populaire et elle s’étend sur des kilomètres de la Plazza Dorrego où se situent les vrais antiquaires jusque 17h et puis dans toutes les rues où se mettent des vendeurs de marché artisanat ! On trouve de tout dans ce marché du soldat de plomb au sac conçu avec des vieux vinyles ! On a d’ailleurs vu beaucoup de choses intéressantes et cadeaux potentiels malheureusement notre prochain vol est limité à 15kg de bagage donc pas d’achat possible...















A Buenos Aires, on ne dort jamais ! Notre auberge n’y fait pas exception, c’était d’ailleurs signalé d’emblée avec le petit écriteau « moins de bruit après 1h00 du matin por favor »... Nico n’a donc pas bien dormi et il était donc bougon... Nous sommes donc rentré faire une sieste ! ET puis comme ça on se met au rythme de l’Amérique du Sud on la siesta est une tradition.

En fin d’après midi, nous sommes retourné à San Telmo, nous avons fait la feria en sens inverse jusqu’à la place Mayo(nnaise), le centre de Buenos Aires, le témoin de toutes les manifestations (d’ailleurs il y en avait...).



Nous sommes ensuite retourné jusqu’ à la plazza Dorrego en espérant y voir des danseurs de Tango. Malheureusement, nous n’avons vu qu’un bal amateurs...



Nous avons mangé de délicieux empanadas dans une sorte de boui-boui puis nous avons rejoint l’auberge.

Après avoir faire nos adieux à la famille chilienne, nous nous envolons pour l’Argentine ! A Buenos Aires, Mirta, la maman d’amis des Moreau nous accueille en Français à l’aéroport et nous conduit jusqu’à l’auberge de jeunesse en nous faisant passer par les grandes et belles avenues de Buenos Aires !

Après avoir inspecté l’auberge, elle nous invite au resto ! Décidément, l’hospitalité sud-américaine est étonnante ! Elle dit que c’est normal pour son peuple ! Nous prenons un empanadas et une pizza. Les Argentins sont des descendant des italiens donc les pizzas et les glaces y sont très bonnes, au grand bonheur de Nico !