Le 05/08/12, 22:11
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"Go west young man, go west"
J'ai suivi les conseils de Horace Greely, éditeur américain qui prononça cette phrase au milieu du 19e siècle, encourageant les esprits aventureux à aller vers l'Ouest (des Etats-Unis).
Destination: le Chili, ce pays qui s'étend sur plus de la moitié du continent sud-américain, enclavé entre l'océan Pacifique et les Andes. Son économie est très en forme, et en 2010 il acquiert le statut de pays le plus développé d'Amérique Latine (classement selon l'Indice de Développement Humain).
Première étape Santiago pour quelques jours, où je rejoins Omar et sa famille. Omar et moi étions dans la même classe à l'ISAE, et travaille comme capitaine dans la Fuerza Aerea (armée de l'air chilienne), au sein du département Maintenance.
L'adaptation à la ville est immédiate, notamment grâce à Sébastian, le petit frère d'Omar, avec qui on parcourt le coeur de la ville de part en part. Premier constat: il fait vraiment froid alors qu'on est pas encore au coeur de l'hiver (les saisons sont inversées).
Santiago est littéralement encerclée par les montagnes et cela a un inconvénient majeur: la pollution stagne continuellement faute de vent suffisant. Cet épais brouillard qui recouvre la ville devient évident dès lors qu'on monte le Cerro San Christobal, une colline au nord de la ville, surmontée par une statue de la Vierge.
Une des spécialité culinaire de Santiago est le poisson, l'océan étant tout proche. Et un des meilleurs endroit pour trouver du poisson frais est le Mercado Central, dans la vieille ville. C'est une grande halle où des étals à poissons sont disposés en périphérie, alors que le centre est occupé par des dizaines de restaurants, dont la carte affiche fièrement une ribambelle de recettes à base de poisson. Et c'est vrai que la Reinetta était vraiment très bonne!
On visite aussi el Museo Contemporeano qui retrace l'histoire du Chili depuis ses origines, peuplé par différentes tribus indigènes, puis la conquête espagnole, et les différentes guerres et événements politiques qui ont secoué le pays jusqu'à aujourd'hui (notamment la guerre avec le Pérou dans les années 70).
La visite termine sur l'exposition d'une paire de lunettes cassée, ayant appartenue à Salvador Allende, président socialiste du Chili de 1970 à 1973. "Le 11 septembre 1973, le coup d'état mené par Augusto Pinochet met fin à son mandat par la force en renversant son gouvernement pour instaurer une dictature militaire. Dans le palais de la Moneda, sous les bombes putschistes, Allende trouve la mort."
Sur ce thème, on peut ajouter que la police dans les rues de la capitale est très présente, avec leur uniforme kaki très militaire. Autre information surprenante, chaque maison est équipée d'un mât et doit hisser le drapeau lors de la journée nationale, sous peine de recevoir une amende.
Pour contraster cette image sérieuse, je me dois de parler des "Café-con-piernas" (littéralement "café avec des jambes"), une exclusivité de Santiago. Ce sont des cafés plutôt branchés, dans le quartier d'affaire, dans lesquels des serveuses vous apportent votre café en minijupe.
La ville étant très étudiante, les "carretes" (soirées) sont nombreuses et les chiliens maîtrisent les "asao" (barbecue) comme personne!
Le weekend suivant mon arrivée, nous sommes allés à Valaparaiso et Vina del Mar, avec Omar et Sebastian. C'est la station balnéaire la plus proche de Santiago. Au programme: farniente, restaurant et carrete!
J'en ai profiter pour dire au revoir aux frangins, et commencer une boucle en solitaire du Chili en 2 semaines.
J'ai suivi les conseils de Horace Greely, éditeur américain qui prononça cette phrase au milieu du 19e siècle, encourageant les esprits aventureux à aller vers l'Ouest (des Etats-Unis).
Destination: le Chili, ce pays qui s'étend sur plus de la moitié du continent sud-américain, enclavé entre l'océan Pacifique et les Andes. Son économie est très en forme, et en 2010 il acquiert le statut de pays le plus développé d'Amérique Latine (classement selon l'Indice de Développement Humain).
Première étape Santiago pour quelques jours, où je rejoins Omar et sa famille. Omar et moi étions dans la même classe à l'ISAE, et travaille comme capitaine dans la Fuerza Aerea (armée de l'air chilienne), au sein du département Maintenance.
L'adaptation à la ville est immédiate, notamment grâce à Sébastian, le petit frère d'Omar, avec qui on parcourt le coeur de la ville de part en part. Premier constat: il fait vraiment froid alors qu'on est pas encore au coeur de l'hiver (les saisons sont inversées).
Santiago est littéralement encerclée par les montagnes et cela a un inconvénient majeur: la pollution stagne continuellement faute de vent suffisant. Cet épais brouillard qui recouvre la ville devient évident dès lors qu'on monte le Cerro San Christobal, une colline au nord de la ville, surmontée par une statue de la Vierge.
Une des spécialité culinaire de Santiago est le poisson, l'océan étant tout proche. Et un des meilleurs endroit pour trouver du poisson frais est le Mercado Central, dans la vieille ville. C'est une grande halle où des étals à poissons sont disposés en périphérie, alors que le centre est occupé par des dizaines de restaurants, dont la carte affiche fièrement une ribambelle de recettes à base de poisson. Et c'est vrai que la Reinetta était vraiment très bonne!
On visite aussi el Museo Contemporeano qui retrace l'histoire du Chili depuis ses origines, peuplé par différentes tribus indigènes, puis la conquête espagnole, et les différentes guerres et événements politiques qui ont secoué le pays jusqu'à aujourd'hui (notamment la guerre avec le Pérou dans les années 70).
La visite termine sur l'exposition d'une paire de lunettes cassée, ayant appartenue à Salvador Allende, président socialiste du Chili de 1970 à 1973. "Le 11 septembre 1973, le coup d'état mené par Augusto Pinochet met fin à son mandat par la force en renversant son gouvernement pour instaurer une dictature militaire. Dans le palais de la Moneda, sous les bombes putschistes, Allende trouve la mort."
Sur ce thème, on peut ajouter que la police dans les rues de la capitale est très présente, avec leur uniforme kaki très militaire. Autre information surprenante, chaque maison est équipée d'un mât et doit hisser le drapeau lors de la journée nationale, sous peine de recevoir une amende.
Pour contraster cette image sérieuse, je me dois de parler des "Café-con-piernas" (littéralement "café avec des jambes"), une exclusivité de Santiago. Ce sont des cafés plutôt branchés, dans le quartier d'affaire, dans lesquels des serveuses vous apportent votre café en minijupe.
La ville étant très étudiante, les "carretes" (soirées) sont nombreuses et les chiliens maîtrisent les "asao" (barbecue) comme personne!
Le weekend suivant mon arrivée, nous sommes allés à Valaparaiso et Vina del Mar, avec Omar et Sebastian. C'est la station balnéaire la plus proche de Santiago. Au programme: farniente, restaurant et carrete!
J'en ai profiter pour dire au revoir aux frangins, et commencer une boucle en solitaire du Chili en 2 semaines.