Le 06/05/12, 4:37
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Pour visiter le delta du Mékong, nous décidons de nous rendre dans la ville très commerciale de Can Tho au centre du delta, c’est ici qu’on va découvrir l’autre face des vietnamiens, celle qui vaut le coup ! Car à peine arrivés, alors qu’on se promène sur le quai, on fait la rencontre de Monsieur Cho, un papi de 86 ans passionné par la France. Ses yeux brillent alors qu’il nous raconte un bout de son histoire pendant la colonisation, et il nous parle pendant une heure « pour exercer son français » dit-il ! Nous sommes enchantés par cette première rencontre. Grâce à ses conseils, nous découvrons le reste de la ville et surtout un bon petit resto où nous goûtons le poisson le plus connu d’Asie, le poisson-chat, délicieux à notre grand étonnement.
Nous finissons la soirée en nous baladant sur les bords du Mékong où des étudiants nous accostent régulièrement pour parler anglais et satisfaire leur curiosité, d’où venez-vous ? Est-ce que vous aimez les vietnamiens ? ... On apprécie et on en profite pour leur poser aussi des questions, quelles sont vos études ? Combien de temps ça dure ? Est-ce que tout le monde y a accès ? Qu’est ce que vous faites pendant votre temps libre ?... Puis nous filons nous coucher, car on part à 5h30 le lendemain pour les fameux marchés flottants du Mékong.
Il nous faut une petite heure de barque pour arriver dans le plus gros marché du Delta, le marché de Cai Rang, qui rassemble une cinquantaine de bateaux de 15m, et autant de petites barques, toutes surchargées de mangues, durians, ananas, avocats, radis, jack fruit, choux... Chaque bateau a sa spécialité, qu’il hisse fièrement en haut d’un mat. C’est très animé et toujours en mouvement, les petites barques se faufilent pour acheter des denrées ou vendre du café et petit dèj (les « pho », soupe de nouilles de riz), sans compter les deux ou trois barques de courageux touristes qui se sont levés comme nous, aux aurores.
On ne s’attarde pas, le meilleur est devant nous, une heure plus tard nous rejoignons un autre marché, celui de Phong Dien. Beaucoup plus petit, il ne compte qu’une vingtaine de petites barques « à godilles », mais le cadre est plus agréable car tout le monde est à la rame, c’est calme. Les bateaux s’accrochent et se décrochent en fonction des transactions, tout se fait au rythme du fleuve. Nous nous retrouvons vite au centre, à marchander des mangues et des pastèques pour notre petit déjeuner, et tout ça en vietnamien car personne ne parle anglais autour de nous. Cela amuse beaucoup les vietnamiens, de nous entendre baragouiner leur langue, mais on arrive tout de même à se faire comprendre et à s’offrir une délicieuse salade de fruits super frais.
Ce petit tour dans le delta nous réconcilie avec les vietnamiens, et nous rassure pour la suite ; dorénavant on évitera les grosses métropoles du pays.
Nous finissons la soirée en nous baladant sur les bords du Mékong où des étudiants nous accostent régulièrement pour parler anglais et satisfaire leur curiosité, d’où venez-vous ? Est-ce que vous aimez les vietnamiens ? ... On apprécie et on en profite pour leur poser aussi des questions, quelles sont vos études ? Combien de temps ça dure ? Est-ce que tout le monde y a accès ? Qu’est ce que vous faites pendant votre temps libre ?... Puis nous filons nous coucher, car on part à 5h30 le lendemain pour les fameux marchés flottants du Mékong.
Il nous faut une petite heure de barque pour arriver dans le plus gros marché du Delta, le marché de Cai Rang, qui rassemble une cinquantaine de bateaux de 15m, et autant de petites barques, toutes surchargées de mangues, durians, ananas, avocats, radis, jack fruit, choux... Chaque bateau a sa spécialité, qu’il hisse fièrement en haut d’un mat. C’est très animé et toujours en mouvement, les petites barques se faufilent pour acheter des denrées ou vendre du café et petit dèj (les « pho », soupe de nouilles de riz), sans compter les deux ou trois barques de courageux touristes qui se sont levés comme nous, aux aurores.
On ne s’attarde pas, le meilleur est devant nous, une heure plus tard nous rejoignons un autre marché, celui de Phong Dien. Beaucoup plus petit, il ne compte qu’une vingtaine de petites barques « à godilles », mais le cadre est plus agréable car tout le monde est à la rame, c’est calme. Les bateaux s’accrochent et se décrochent en fonction des transactions, tout se fait au rythme du fleuve. Nous nous retrouvons vite au centre, à marchander des mangues et des pastèques pour notre petit déjeuner, et tout ça en vietnamien car personne ne parle anglais autour de nous. Cela amuse beaucoup les vietnamiens, de nous entendre baragouiner leur langue, mais on arrive tout de même à se faire comprendre et à s’offrir une délicieuse salade de fruits super frais.
Ce petit tour dans le delta nous réconcilie avec les vietnamiens, et nous rassure pour la suite ; dorénavant on évitera les grosses métropoles du pays.