Le 03/04/12, 15:46
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Après une escale à Jakarta, nous atterrissons à Medan au Nord de Sumatra, c’est la deuxième ville la plus grosse du pays. Une mégalopole sale, étouffante, bruyante, anarchique, tout à fait indonésienne. En un coup d’œil, on sait qu’on n’y restera pas. Avec pas mal de difficultés, nous trouvons un minibus qui nous emmène là où on voulait tant aller, au fin fond de la jungle de Sumatra. Nous arrivons donc dans le petit village de Bukit Lawang, qui abrite un centre, très connu des amoureux de la nature, qui lutte pour la sauvegarde des orangs outangs (qui signifie « homme de la forêt » en Indonésien).
On se trouve un petit losmen (hôtel) et on part se balader dans la jungle, seuls. C’est toujours un vrai bonheur de se retrouver dans des endroits aussi reculés et préservés au milieu de la nature. On ne voit pas d’orang outang mais des macaques et des singes de thomas, ce qui nous met dans l’ambiance. Nous nous levons à 6h30 le lendemain pour assister au petit-dèj des orangs outangs de la réserve, après un petit trek dans la rainforest, nous nous retrouvons nez à nez avec un gros mâle qui nous attend sur une branche. Il est massif, ses bras sont énormes, surtout ses avant bras gros comme nos cuisses. Il est calme, posé au milieu des arbres comme un bouddha, mais nous n’oublions pas que c’est un animal sauvage (contrairement aux singes réintroduits par le centre). Il a établi son territoire près des femelles du centre et d’une source de nourriture facile. Pas bête ! Les gardes sont toutefois obligés de lui jeter quelques bananes pour garantir notre sécurité, car, toujours aussi malin, il bloque l’accès aux autres singes et a nous par la même occasion. Dès qu’il reçoit ses bananes, cet énorme animal retourne en quelques seconde et avec une agilité incroyable pour sa taille, en haut des arbres engloutir son repas.
Nous retournons l’après-midi dans la réserve, et faisons la rencontre de deux femelles accompagnées de leurs petits. Le spectacle est extraordinaire, le faciès de chaque singe est différent et chez les grands singes, c’est encore plus visible. Ils font plein de mimiques que l’on retrouve chez l’homme, comme les sourcils plissé, des sourires, la bouche en cul-de-poule, ou encore des soupirs... c’est très amusant de les contempler, on ne s’en lasse pas. Malheureusement nous sommes surpris par une pluie comme on en trouve dans la rainforest, c’est-à-dire très forte, des torrents de boue nous font perdre l’équilibre, et nous sommes obligés d’abandonner notre contemplation pour rentrer. Malgré nos parapluies, nous nous en sortons mouillés jusqu’au épaules et couverts de boue !
Nous partons le lendemain pour nous rendre dans un autre village situé au bord de la réserve. Nous vivons là une épreuve comme jamais nous n’en avons vécue, mis à part peut-être l’ascension du canyon de Colca au Pérou. En effet, le bus local s’arrête devant un pont à moitié détruit qu’il refuse de passer. Nous sommes donc obligés de continuer à pied, ou bien de payer un prix exorbitant pour nous transporter jusqu’au village. Refusant de nous plier au système d’arnaque aux touristes, nous partons à pied faire les 10 kilomètres qui nous séparent de Tangkahan, pensant trouver un camion qui nous prendra en stop. Au bout d’environ 3 kilomètres, on nous dit qu’il en reste encore 10... Ah la notion de distance ici, est vraiment très différente de la nôtre, tout comme celle du temps. Un peu plus loin l’énervement fait place à la fatigue et nous commençons vivement à regretter notre fierté. On arrive alors à convaincre deux hommes à moto de nous amener au village. Nous nous installons donc derrière eux avec nos sacs de 20 kilos sur le dos, tous les muscles de nos corps tendus sous l’effort pour ne pas déséquilibrer les conducteurs, ni tomber à la renverse, alors que nous avançons tout doucement sur le chemin de cailloux, de mares et de boue. En arrivant enfin à destination, plus de 30 minutes plus tard, nous sommes heureux de récompenser nos bienfaiteurs, mais l’effort et la tension disparus, on est prêts de craquer et de tomber sur le sol, complètement vidés. Nous nous installons dans notre chambre, et c’est le moment où l’orage éclate et une grosse pluie se met à tomber. Les fourmis et les cafards ne nous dérangerons pas pour nous endormir.
Le lendemain, nous nous réveillons aux aurores et partons à l’enclos aux éléphants, à 1 km de là. Il y en a neuf, dont deux bébés de 2 et 6 mois. Nous les suivons jusqu’à la rivière pour les regarder prendre leur bain matinal. Les deux animaux dominants, les plus gros, commencent, et c’est magnifique de les voir disparaître complètement dans l’eau, et de les voir réapparaître dans de grandes éclaboussures. Puis c’est le tour du reste de la troupe, précédée du plus petit bébé qui court vers sa mère avec un bruit de mini trompette. Un concert de trompettes lui répond alors que la troupe est à nouveau réunie. Un moment très émouvant. Ils se jettent finalement tous à l’eau, et c’est toujours impressionnant de voir des masses aussi imposantes si alaises dans l’eau. Les pachydermes sont très disciplinés, et retournent dans leur enclot en transportant le petit déjeuner, des feuilles de palmier, alors que nous dévorons notre banana pancake, émerveillés.
C’est la fin de nos aventures en Indonésie, nous retournons à Medan où nous retrouvons enfin un lit et une salle de bain propres.
On se trouve un petit losmen (hôtel) et on part se balader dans la jungle, seuls. C’est toujours un vrai bonheur de se retrouver dans des endroits aussi reculés et préservés au milieu de la nature. On ne voit pas d’orang outang mais des macaques et des singes de thomas, ce qui nous met dans l’ambiance. Nous nous levons à 6h30 le lendemain pour assister au petit-dèj des orangs outangs de la réserve, après un petit trek dans la rainforest, nous nous retrouvons nez à nez avec un gros mâle qui nous attend sur une branche. Il est massif, ses bras sont énormes, surtout ses avant bras gros comme nos cuisses. Il est calme, posé au milieu des arbres comme un bouddha, mais nous n’oublions pas que c’est un animal sauvage (contrairement aux singes réintroduits par le centre). Il a établi son territoire près des femelles du centre et d’une source de nourriture facile. Pas bête ! Les gardes sont toutefois obligés de lui jeter quelques bananes pour garantir notre sécurité, car, toujours aussi malin, il bloque l’accès aux autres singes et a nous par la même occasion. Dès qu’il reçoit ses bananes, cet énorme animal retourne en quelques seconde et avec une agilité incroyable pour sa taille, en haut des arbres engloutir son repas.
Nous retournons l’après-midi dans la réserve, et faisons la rencontre de deux femelles accompagnées de leurs petits. Le spectacle est extraordinaire, le faciès de chaque singe est différent et chez les grands singes, c’est encore plus visible. Ils font plein de mimiques que l’on retrouve chez l’homme, comme les sourcils plissé, des sourires, la bouche en cul-de-poule, ou encore des soupirs... c’est très amusant de les contempler, on ne s’en lasse pas. Malheureusement nous sommes surpris par une pluie comme on en trouve dans la rainforest, c’est-à-dire très forte, des torrents de boue nous font perdre l’équilibre, et nous sommes obligés d’abandonner notre contemplation pour rentrer. Malgré nos parapluies, nous nous en sortons mouillés jusqu’au épaules et couverts de boue !
Nous partons le lendemain pour nous rendre dans un autre village situé au bord de la réserve. Nous vivons là une épreuve comme jamais nous n’en avons vécue, mis à part peut-être l’ascension du canyon de Colca au Pérou. En effet, le bus local s’arrête devant un pont à moitié détruit qu’il refuse de passer. Nous sommes donc obligés de continuer à pied, ou bien de payer un prix exorbitant pour nous transporter jusqu’au village. Refusant de nous plier au système d’arnaque aux touristes, nous partons à pied faire les 10 kilomètres qui nous séparent de Tangkahan, pensant trouver un camion qui nous prendra en stop. Au bout d’environ 3 kilomètres, on nous dit qu’il en reste encore 10... Ah la notion de distance ici, est vraiment très différente de la nôtre, tout comme celle du temps. Un peu plus loin l’énervement fait place à la fatigue et nous commençons vivement à regretter notre fierté. On arrive alors à convaincre deux hommes à moto de nous amener au village. Nous nous installons donc derrière eux avec nos sacs de 20 kilos sur le dos, tous les muscles de nos corps tendus sous l’effort pour ne pas déséquilibrer les conducteurs, ni tomber à la renverse, alors que nous avançons tout doucement sur le chemin de cailloux, de mares et de boue. En arrivant enfin à destination, plus de 30 minutes plus tard, nous sommes heureux de récompenser nos bienfaiteurs, mais l’effort et la tension disparus, on est prêts de craquer et de tomber sur le sol, complètement vidés. Nous nous installons dans notre chambre, et c’est le moment où l’orage éclate et une grosse pluie se met à tomber. Les fourmis et les cafards ne nous dérangerons pas pour nous endormir.
Le lendemain, nous nous réveillons aux aurores et partons à l’enclos aux éléphants, à 1 km de là. Il y en a neuf, dont deux bébés de 2 et 6 mois. Nous les suivons jusqu’à la rivière pour les regarder prendre leur bain matinal. Les deux animaux dominants, les plus gros, commencent, et c’est magnifique de les voir disparaître complètement dans l’eau, et de les voir réapparaître dans de grandes éclaboussures. Puis c’est le tour du reste de la troupe, précédée du plus petit bébé qui court vers sa mère avec un bruit de mini trompette. Un concert de trompettes lui répond alors que la troupe est à nouveau réunie. Un moment très émouvant. Ils se jettent finalement tous à l’eau, et c’est toujours impressionnant de voir des masses aussi imposantes si alaises dans l’eau. Les pachydermes sont très disciplinés, et retournent dans leur enclot en transportant le petit déjeuner, des feuilles de palmier, alors que nous dévorons notre banana pancake, émerveillés.
C’est la fin de nos aventures en Indonésie, nous retournons à Medan où nous retrouvons enfin un lit et une salle de bain propres.