Le 11/09/11, 23:19
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Le Venezuela est un pays diversifié qui n'est pas touristique, il y a la Cordillère des Andes, la jungle, des plages paradisiaques, des déserts et son président emblématique Hugo Chaves. Avant de venir dans ce pays j'avais rencontré plusieurs voyageurs qui me disaient " -Mec fait gaffe!! c'est un pays dangereux! Nous on s'est fait braquer, mes amis ce sont fais volé, les flics sont des corompus, il y a eu des enlèvements, le week-end dernier il y a eu 62 assassinats à Caracas...!" Enfin tous les trucs qui ne rassurent pas! Je les écoutais parler, j'avais de la compassion pour eux mais je ne me faisais pas plus de soucis que ça, chacun a sa vie différente, il y a une part de chance importante et une part de bon sens! Je partais confiant mais prudent comme pendant tout mon voyage...
Je passe juste la frontière Colombie - Venezuela, la police du Venezuela arrête le bus, tout le monde descend, vérification des bagages, passeport... Je suis le seul qu'il fouille en entier, me vide mon sac à dos, regarde mes affaires et trouve un problème avec mon passeport (bien sûr imaginaire), juste pour me racketter un peu... il me demande mon visa, alors qu'il n'y a pas besoin de visa seulement d'un tampon d'entrée valable 3 mois. Je leur réponds avec conviction que je suis en règle, je leur montre le tampon sur mon passeport devant tout le monde. D'un air dégouter le flic me le jette presque et au passage je récupère mon ordinateur qu'il tenait encore sous son aisselle,hum merci gros con pour les odeurs. Heureusement qu'il y avait d'autres passagers avec moi autrement je pense que cet enculé m'aurait fait galérer un moment... Le premier contact avec le pays n'est pas le meilleur, mais bon ... on remonte tous dans le bus direction Maracaibo. Maracaibo est une ville pétrolière où il n'y a pas grand-chose à faire, mais je suis obligé de passer par là et y dormir!
J'arrive la nuit la mission est de trouver un hôtel pour passer la nuit, le truc c'est qu' à peine descendu du bus, des locaux me disent d'être prudent avec ton sac, de ne pas trainer... Je m'avance dans la rue et je peux vous dire cela fait bizarre, il y a des voitures de gangsters partout, des veilles Chevrolet des années 70 souvent toutes défoncées, vitre teintées , tu sais la voiture qui consomme 20 litres au 100. Ah oui, petite précision ici l'essence coûte un peu moins de0,05 cts le litre (non, non je ne me suis pas planté, c'est-à-dire qu'avec 3 euros tu fais le plein!!). Et avec ma tignasse, mon sac à dos et ma gueule de gringos, c'est chaud. Un mec dans le terminal me conseille un hôtel en face du terminal de bus mais trop chère pour moi! Alors gentillement il m'accompagne à un autre hôtel tout pourri légèrement moins chère, il me dit de ne pas trop chercher qu'à cette heure-là il vaut mieux pas trop se balader. Putain je me rends compte que c'est un hôtel de passe. bref je loue une chambre, le bar à bitch en bas met la musique à fond,des va-et-vient sans arrêt, des mecs se mettent sur la gueule dans le couloir et manque de traverser le mur de ma chambre... enfin un gros bordel cet hôtel.
Au levé du jour, je saute dans le premier bus pour Coro plus à l'Est, c'est une des plus belles villes coloniales du pays avec des rues sympas, il n'y a pas grand-chose à faire, c'est même mort car c'est les vacances scolaires et tout le monde est à la plage. Je passe une nuit et continu le lendemain ma route direction le parc national Marrocoy. Dans le bus je suis le seul étranger mais c'est cool, le chauffeur met la musique à fond et il y a des gars sympas à coté de moi.Le village de Toucacas est le point de départ pour le parc national, j'arrive à un hôtel qui est supposé être un centre de plongée mais le propriétaire a été emporter par l'alcool il y a un an donc je ne ferai pas de plongée. Je sors à la recherche d'un petit bar, et là une femme m'accoste et me demande je que je fais là? Elle ne me laisse pas le temps de parler, qu'elle me dit de rentrer à mon hôtel de suite, si je ne veux pas me retrouver en calbute! Malheureusement non pas parce qu'elle va me déshabiller mais parce qu'il y a beaucoup de vol ici!! Pour le moment vous pensez comme moi que le Venezuela n'est pas terrible... jusqu'à ce que je parte dans le parc Marrocoy!
C'est un parc regroupant plusieurs petits cayos (ilots) avec plages de sable blanc et mangrove, le contraste est saisissant avec le continent, je suis impressionné par la clarté de l'eau et l'endroit est magnifique. Il y a un lieu qui s'appelle la "piscine" il n'y a pas de plage, c'est-à-dire que tu sautes du bateau directement dans l'eau, ceux qui mesurent plus de 1m 30 ont pied! il y a des barques qui te préparent des cocktails de fruits ou des ceviches (plat à base de poisson cru) que tu dégustes les fesses dans l'eau, on reste 40 min dans l'eau à 29 degrés. Ensuite on met les gaz sur cayo sombrero, une des plus jolies plages, je fais la rencontre de 3 couples vénézuéliens, c'est simple ici les touristes sont des gens du pays. Les vénézuéliens sont très réservés, ils se méfient des étrangers mais une fois le premier contact noué, ils se lâchent complètement. Tout les Vénézuéliens passent leur vacance en famille sur la plage et aiment ne rien faire, à pars se mettre des mines. je les ai accompagné toute la journée, armés de la glacière, les capsules des bières sautaient comme des douilles, ils avaient la gachète facile... Qui a dit qu'ils n'étaient pas cool!
Maintenant je change d'air et vais au parc national Henri Pittier. Les transferts se font en bus et je dois vous avouer que je suis relooké par tout le monde avec mon sac à dos, je suis la curiosité dans chaque terminal ou peut-être une proie potentielle... En tout cas c'est la première fois depuis mon voyage que je me sens en insécurité.
Je m'arrête dans un village à El Playon, c'est tranquille, il y a quelques plages. Je suis partie avec un bateau d'un pêcheur sur une plage déserte splendide. Je donne rendez-vous au pêcheur 4 heures plus tard pour qu'il vienne me rechercher. Je passe la plupart du temps dans l'eau, je suis seul, j'ai la mer des caraibes pour moi, j'en profite pour penser... jusqu'à ce que 4 jeunes accostent ma plage, je vois qu'ils déchargent du bateau une glacière, à ce moment je me dis "Oh merde c'est reparti..." 6 heures plus tard il pleut et on est toujours dans l'eau avec mes amis du jour, on est comme des fous sous le déluge, on n'arrête pas de se raconter des conneries le verre à la main, mon pêcheur à plus de deux heures de retard mais je m'en fout je suis bien avec ces gars-là, et quand on parle du loup de mer, il pointe le bout de sa barque. Sa barque est remplie de thon, au moins il ne m'a pas fait galèrer pour rien! Je peux enfin rentrer au village.
Le patron de mon hôtel me conseille de partir tôt le matin pour ne pas arriver trop tard à Caracas pour des raisons de sécurités! Encore!! Ma mission de demain est de passer Caracas la capitale réputée comme une des villes les plus dangereuses d'Amérique sans se faire dépouiller! Mon plan est de prendre le bus jusqu'à Caracas, de suite j'attrape un taxi qui direct me dépose dans un hôtel près de l'aéroport! Mon plan a fonctionné et je sors vivant de ce pays!! En toute franchise on en fait une montagnes sur ce pays, il jouit d'une mauvaise réputation qu'il ne mérite pas, les personnes, que j'ai rencontré, étaient sympathiques et il y a encore tant de paysages à découvrir que dans ma tête je pense déja à y revenir un jour!
Mon seul regret est que je ne pourrais pas vérifier les paroles de cette chanson qui a bercé mon enfance rugbystique et sur laquelle on perdait nos cordes vocales pour paraitre plus grand!!"-À Caracas au marché de la placeuuu les ananas de la belle nana sont aussi beau de profil que de faceuu, mais croiyez-moi on vient de loin les voir, avec 1 seul vous avez les mains pleineeees avec les 2 vous êtes amoureeuuuux, avec les trois vous ne savez que faireuuu..., avec les 4 on repart à zérooo!! lalalalalalalalalalala!!LES ANANAS DE LA BELLE NANA!!" Bon ok je me lâche un peu mais en ces temps de coupe du monde... D'ailleurs j'ai faillit la chanter en arrivant au terminal de Caracas mais je ne vais pas me faire remarquer plus que je le suis et ils ne comprendraient rien de toute façon!! Cette chanson me rappelle aussi quand j'étais avec mes potes du rugby des 3 vallées, et oui on gagnait souvent donc on chantait souvent dans le bus!! haha!! J'espère que cela sera pareil pour les bleus!
Maintenant je m'envole pour Santiago du Chili où je vais passer une nuit chez Ignacio mon pote rugbyman Chilien avant de m'envoler pour l'ile de Pâques et ses célèbres têtes de moai!
Je passe juste la frontière Colombie - Venezuela, la police du Venezuela arrête le bus, tout le monde descend, vérification des bagages, passeport... Je suis le seul qu'il fouille en entier, me vide mon sac à dos, regarde mes affaires et trouve un problème avec mon passeport (bien sûr imaginaire), juste pour me racketter un peu... il me demande mon visa, alors qu'il n'y a pas besoin de visa seulement d'un tampon d'entrée valable 3 mois. Je leur réponds avec conviction que je suis en règle, je leur montre le tampon sur mon passeport devant tout le monde. D'un air dégouter le flic me le jette presque et au passage je récupère mon ordinateur qu'il tenait encore sous son aisselle,hum merci gros con pour les odeurs. Heureusement qu'il y avait d'autres passagers avec moi autrement je pense que cet enculé m'aurait fait galérer un moment... Le premier contact avec le pays n'est pas le meilleur, mais bon ... on remonte tous dans le bus direction Maracaibo. Maracaibo est une ville pétrolière où il n'y a pas grand-chose à faire, mais je suis obligé de passer par là et y dormir!
J'arrive la nuit la mission est de trouver un hôtel pour passer la nuit, le truc c'est qu' à peine descendu du bus, des locaux me disent d'être prudent avec ton sac, de ne pas trainer... Je m'avance dans la rue et je peux vous dire cela fait bizarre, il y a des voitures de gangsters partout, des veilles Chevrolet des années 70 souvent toutes défoncées, vitre teintées , tu sais la voiture qui consomme 20 litres au 100. Ah oui, petite précision ici l'essence coûte un peu moins de0,05 cts le litre (non, non je ne me suis pas planté, c'est-à-dire qu'avec 3 euros tu fais le plein!!). Et avec ma tignasse, mon sac à dos et ma gueule de gringos, c'est chaud. Un mec dans le terminal me conseille un hôtel en face du terminal de bus mais trop chère pour moi! Alors gentillement il m'accompagne à un autre hôtel tout pourri légèrement moins chère, il me dit de ne pas trop chercher qu'à cette heure-là il vaut mieux pas trop se balader. Putain je me rends compte que c'est un hôtel de passe. bref je loue une chambre, le bar à bitch en bas met la musique à fond,des va-et-vient sans arrêt, des mecs se mettent sur la gueule dans le couloir et manque de traverser le mur de ma chambre... enfin un gros bordel cet hôtel.
Au levé du jour, je saute dans le premier bus pour Coro plus à l'Est, c'est une des plus belles villes coloniales du pays avec des rues sympas, il n'y a pas grand-chose à faire, c'est même mort car c'est les vacances scolaires et tout le monde est à la plage. Je passe une nuit et continu le lendemain ma route direction le parc national Marrocoy. Dans le bus je suis le seul étranger mais c'est cool, le chauffeur met la musique à fond et il y a des gars sympas à coté de moi.Le village de Toucacas est le point de départ pour le parc national, j'arrive à un hôtel qui est supposé être un centre de plongée mais le propriétaire a été emporter par l'alcool il y a un an donc je ne ferai pas de plongée. Je sors à la recherche d'un petit bar, et là une femme m'accoste et me demande je que je fais là? Elle ne me laisse pas le temps de parler, qu'elle me dit de rentrer à mon hôtel de suite, si je ne veux pas me retrouver en calbute! Malheureusement non pas parce qu'elle va me déshabiller mais parce qu'il y a beaucoup de vol ici!! Pour le moment vous pensez comme moi que le Venezuela n'est pas terrible... jusqu'à ce que je parte dans le parc Marrocoy!
C'est un parc regroupant plusieurs petits cayos (ilots) avec plages de sable blanc et mangrove, le contraste est saisissant avec le continent, je suis impressionné par la clarté de l'eau et l'endroit est magnifique. Il y a un lieu qui s'appelle la "piscine" il n'y a pas de plage, c'est-à-dire que tu sautes du bateau directement dans l'eau, ceux qui mesurent plus de 1m 30 ont pied! il y a des barques qui te préparent des cocktails de fruits ou des ceviches (plat à base de poisson cru) que tu dégustes les fesses dans l'eau, on reste 40 min dans l'eau à 29 degrés. Ensuite on met les gaz sur cayo sombrero, une des plus jolies plages, je fais la rencontre de 3 couples vénézuéliens, c'est simple ici les touristes sont des gens du pays. Les vénézuéliens sont très réservés, ils se méfient des étrangers mais une fois le premier contact noué, ils se lâchent complètement. Tout les Vénézuéliens passent leur vacance en famille sur la plage et aiment ne rien faire, à pars se mettre des mines. je les ai accompagné toute la journée, armés de la glacière, les capsules des bières sautaient comme des douilles, ils avaient la gachète facile... Qui a dit qu'ils n'étaient pas cool!
Maintenant je change d'air et vais au parc national Henri Pittier. Les transferts se font en bus et je dois vous avouer que je suis relooké par tout le monde avec mon sac à dos, je suis la curiosité dans chaque terminal ou peut-être une proie potentielle... En tout cas c'est la première fois depuis mon voyage que je me sens en insécurité.
Je m'arrête dans un village à El Playon, c'est tranquille, il y a quelques plages. Je suis partie avec un bateau d'un pêcheur sur une plage déserte splendide. Je donne rendez-vous au pêcheur 4 heures plus tard pour qu'il vienne me rechercher. Je passe la plupart du temps dans l'eau, je suis seul, j'ai la mer des caraibes pour moi, j'en profite pour penser... jusqu'à ce que 4 jeunes accostent ma plage, je vois qu'ils déchargent du bateau une glacière, à ce moment je me dis "Oh merde c'est reparti..." 6 heures plus tard il pleut et on est toujours dans l'eau avec mes amis du jour, on est comme des fous sous le déluge, on n'arrête pas de se raconter des conneries le verre à la main, mon pêcheur à plus de deux heures de retard mais je m'en fout je suis bien avec ces gars-là, et quand on parle du loup de mer, il pointe le bout de sa barque. Sa barque est remplie de thon, au moins il ne m'a pas fait galèrer pour rien! Je peux enfin rentrer au village.
Le patron de mon hôtel me conseille de partir tôt le matin pour ne pas arriver trop tard à Caracas pour des raisons de sécurités! Encore!! Ma mission de demain est de passer Caracas la capitale réputée comme une des villes les plus dangereuses d'Amérique sans se faire dépouiller! Mon plan est de prendre le bus jusqu'à Caracas, de suite j'attrape un taxi qui direct me dépose dans un hôtel près de l'aéroport! Mon plan a fonctionné et je sors vivant de ce pays!! En toute franchise on en fait une montagnes sur ce pays, il jouit d'une mauvaise réputation qu'il ne mérite pas, les personnes, que j'ai rencontré, étaient sympathiques et il y a encore tant de paysages à découvrir que dans ma tête je pense déja à y revenir un jour!
Mon seul regret est que je ne pourrais pas vérifier les paroles de cette chanson qui a bercé mon enfance rugbystique et sur laquelle on perdait nos cordes vocales pour paraitre plus grand!!"-À Caracas au marché de la placeuuu les ananas de la belle nana sont aussi beau de profil que de faceuu, mais croiyez-moi on vient de loin les voir, avec 1 seul vous avez les mains pleineeees avec les 2 vous êtes amoureeuuuux, avec les trois vous ne savez que faireuuu..., avec les 4 on repart à zérooo!! lalalalalalalalalalala!!LES ANANAS DE LA BELLE NANA!!" Bon ok je me lâche un peu mais en ces temps de coupe du monde... D'ailleurs j'ai faillit la chanter en arrivant au terminal de Caracas mais je ne vais pas me faire remarquer plus que je le suis et ils ne comprendraient rien de toute façon!! Cette chanson me rappelle aussi quand j'étais avec mes potes du rugby des 3 vallées, et oui on gagnait souvent donc on chantait souvent dans le bus!! haha!! J'espère que cela sera pareil pour les bleus!
Maintenant je m'envole pour Santiago du Chili où je vais passer une nuit chez Ignacio mon pote rugbyman Chilien avant de m'envoler pour l'ile de Pâques et ses célèbres têtes de moai!