Zou Galinette!

Malaisie, une belle surprise d'Asie

Le 23/09/10, 16:14

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Le 23 septembre nous nous envolons pour Kuala Terrenganu afin de barouder dans 2 régions principalement : le Terrenganu et le Kelatan (Nord-est du pays).

Quelques tranches de ce passage malaisien :


Pulau Kapas :

Une petite île au large de Kuala Terrenganu. Au programme : rencontre des locaux, marin et terrien.
En ce qui concerne les premiers, nous nous équipons de l’arsenal du parfait découvreur et partons en masque-tuba (les palmes ne font pas parti de l’arsenal du vrai aventurier : il veut pouvoir combattre le requin avec ses pieds !).
Nono ne voit pas grand-chose mais entend un genre de cri bizaroïde non loin derrière elle. Sandro sort à moitié la tête de l’eau et enlève le tuba (mieux pour se faire comprendre par le genre humain) « Là ! Y avait un énoooorme requin ! Juste derrière toi ! Grand comme ça !! » Bon le masque ça déforme toujours, mais tout de même un requin par 1m50 de fond c’est un peu impressionnant !
En tant que grande aventurière, Nono se carapate à toute vitesse sur le sable, sans palme, et brûle au moins 2368 Kcal.

Un soir nous découvrons avec joie l’autochtone terrien : juste à côté de notre guesthouse se trouve un club type accueil de colonies de vacances. Ce jour là, c’est a priori la sortie « classe bleue » d’une école coranique car sur la plage, au moment de la prière du soir, c’est une cinquantaine d’enfants qui se tourne vers l’océan, les garçons en noir devant, les filles tout en blanc derrière. L’imam est devant eux et les entraine pendant 2h de prières, genoux sur les tapis, dans le sable.


Pulau Perhentian :

Sitôt une île terminée, nous passons à la suivante car les îles malaisiennes ont une sacrée réputation (magnifiques et préservées du tourisme de masse).
Là, les clubs de plongé offrent des tarifs imbattables : 50 euros les 3 plongées !

En tant que collectionneurs de tampons (en passant notre niveau 1 nous avons eu LE livret de plongée : à chaque nouvelle plongée le plongeur doit noter les critères suivant: lieu, profondeur, durée, température de l’eau, bestiole rencontrées. Ensuite, l’instructeur du club met un joli tampon correspondant à la plongée. Donc la nouvelle collec – boules de neige pas possible- c’est les tampons de clubs !), nous sautons sur l’occasion !

Dès le lendemain, dans une eau (très très ) chaude : 31°C, nous cherchons les grosses bestioles. Malheureusement les requins ne sont pas dans le coin et la visibilité n’est pas au top.

Après notre collec’ de tampons agrandie, nous partons avec le capitaine Lee, qui a une petite barque à moteur et s’est converti en capitaine de snorkeling ! On dit oui après qu’il nous ait assuré qu’on verrait du shark ! Et le capitaine Lee ne ment pas, il nous amène à « Shark point » où nous avons vu, en tout, 6 requins ! (parfois ça devait être le même qui repassait... plusieurs fois même ! Mais bon, 6 requins en palmes-masque-tuba c’est complètement dingue!).


Kuala Terrenganu :

La région du Terrenganu est très fière d’être la toute première région de Malaisie à être devenue musulmane. La capitale régionale a donc crée le tout premier parc d’attraction musulman, du tour du monde des... Mosquées !
Assez original, on a pu donc faire des photos des pays qui ne sont pas au programme : Iran, Pakistan, Turquie, mais uniquement devant les mosquées, sous l’œil amusé des jeunes musulmans qui venaient en sortie scolaire (nous étions vraiment les seuls touristes !).


Kota Baru :

Cette ville quasiment à la frontière thaïlandaise est un symbole de mixité : des mosquées et des temples peuplés d’immenses buddhas se mélangent dans la ville et sa région et les jeunes filles voilées rigolent dans les marchés chinois.

Après avoir fait le tour des buddhas en sarong, nous décidons de faire quelque chose de nouveau... Une cooking lesson !

Nous allons rencontrer le fameux Roselan qui a reçu un bon paquet de louanges du Lonely Planet, et le soir même nous partons à l’aventure qui précède le diner !

Première étape : le marché ! Roselan nous emmène dans un petit marché caché au bout d’une allée, dans la banlieue de la ville. Là, les odeurs, les couleurs et l’ambiance nous enchante. Pendant que Sandro est pris d’assaut par Roselan qui compte bien lui expliquer tout ce qu’on va utiliser, Nono fait des zooms de poissons, poulpes, poulet et autres botte de persil, sous l’œil étonné des marchands.

Nous entrons ensuite chez Roselan qui vit avec sa famille dans une toute petite maison avec une toute petite cuisine. Nous nous installons donc sur la table du salon et le regardons laver, vider, couper, remuer et cuire à peu près toutes les denrées achetées au marché. Au bout de quelques minutes on en fait tout autant en mitraillant de photos pour ne surtout pas oublier ses précieux gestes !

Le résultat n’est pas mal du tout : curry de poulet, crevettes en soupe, crevettes au wok, gambas épicés à la poêle et banana pudding en dessert. On n’a pas tout fait car le pro était aux fourneaux mais en revanche, on a tout mangé (chez les musulmans c’est impoli de ne pas finir)!


Gunung Stong :

Pour terminer l’étape malaisienne, nous partons en treck dans le parc national du Gunung Stong avec le « jungle train » qui traverse une partie de la jungle. Nous arrivons (seuls car notre auberge n’avait aucun guide à dispo ! Normalement la totalité des touristes qui arrivent font parti de tours payés d’avance et délimités à la minute près !).

Nous marchons donc jusqu’au café de la gare et dégustons le petit dej habituel : des roti à la sauce curry (épaisse crêpe frite accompagnée d’une sauce curry, en général very spicy... l’idéal pour un bon réveil matinal !). Un malaisien assis à la table à côté nous accoste :
« you are in a group ? »
« no, no group »
« I have guide to go trekking »
On essaie d’avoir ses tarifs mais il élude à chaque fois nos questions... On verra sur place, on monte dans la voiture.
En arrivant au pied de la plus grande cascade du sud-est asiatique, il nous propose de choisir entre les 2 hébergements possibles : soit dans le gros hôtel en bas de la vallée, soit au campement juste à côté des fameuses cascades. Sans échanger un regard on choisi le campement, pardi !

Après quelques négociations, on arrive à un tarif inaccessible pour les autres touristes, même les plus routards !

Au bout d’1h30 de montée harassante, arrivée au campement : le lieu le plus sommaire au monde !
Le chalet composé de quelques planches de bois nous permet de voir la nature à travers le sol et le lit a dû voir passer un millier de touristes tous aussi motivés que nous de vouloir dormir là haut !
Le roots culmine lorsque Nono demande:
« Escuse me, where are the toilets please ? »
Les malaisiens se regardent et se marrent : « Sorry miss, in the jungle ! ».

L’après midi, notre rando (remontée le long de la cascade) est écourtée car la mousson pointe son nez. Nous prenons quand même notre douche du jour, massés par le courant d’eau qui dégringole (de la cascade et du ciel !).

Arrivés plus tôt que prévu au campement, trempés, les malaisiens nous organisent une crêpe party surprise et nous passons 1h de cooking lesson improvisée ! La mousson, ça a parfois du bon !


La traversée de la frontière thaïlandaise se fait le surlendemain. Nous choisissons de la faire côté Est malgré les avertissements du site du Ministère des Affaires Etrangères car un certain nombre de voyageurs rencontrés étaient passés par là.
La présence de l’armée juste après le poste frontière, dans la gare, dans le train et jusque dans notre voiture de train était plutôt rassurante... Sauf quand les soldats s’endorment, mitraillette à l’épaule !

[ Voir les photos : Malaisie - Malaisie ]

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