Le 13/01/14, 16:23
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Nous quittons Kanadukhatan et Karaikudi après un dernier regard au palais, au temple et aux diverses maisons paraissant en ruine de l'extérieur mais étant comme des palais à l'intérieur. Ces maisons sont inoccupées toute l'année. Elles servent toutefois à leurs propriétaires, banquiers ou hommes d'affaires, qui appartiennent à la caste des Chettiars, la troisième des plus hautes castes indiennes, pour des réunions familiales. Ils vivent le plus souvent à l'étranger, Malaisie, Singapour, Etats-Unis ou Europe.
Nous traversons un paysage de terre rouge et plate où poussent des arbustes bien verts. De temps à autre, le lit à sec d'un ruisseau ou d'une rivière. Çà rappelle les "wadis".
Nous arrivons à un temple de village dédié au dieu Ayyanar, le protecteur des villages tamouls, combattant les esprits maléfiques.
L'accès au temple se fait par une longue route bordée des deux côtés par 1 000 chevaux en terre rouge d'1m à 1m50 de haut. Des dessins géométriques aux couleurs délavées ornent leurs pattes et parfois leurs têtes. Certains sont bien conservés, d'autres un peu cassés. Ce sont les villageois qui, chaque printemps, offrent au dieu Ayyanar ces petits chevaux, fabriqués par la caste des potiers qui font aussi office de prêtres à la place des brahmanes.
Un office s'y déroulait quand nous sommes arrivés. Un bébé a été enduit de pâte jaune sur tout le crâne et il a été placé à plusieurs reprises à plat ventre sur un morceau de tissu à même le sol pendant que le prêtre officiait. L'équivalent d'un baptême ?
Nous avons nous aussi été marqués au front d'un point blanc et d'un point rouge.
Nous avons poursuivi notre route jusqu'à une fabrication familiale de carrelage.
De A à Z, l'employé nous a montré comment ils procèdent. Très intéressant et beau travail. Ils sont artistes en même temps, car ils produisent eux mêmes leurs dessins et motifs.
Puis passant devant une maison-palais de la caste des Chettiars, nous avons souhaité la visiter. Elle a été construite il y a 85 ans. Le propriétaire, qui était là pour "Pongal", nouvel an du Tamil Nadu, nous a servi de guide. Il appartient à la 3ème génération et est banquier à Chennai (Madras). Marbre d'Italie, teck de Birmanie pour les piliers, miroirs de Belgique. Salles de réception et de mariage. 250 invités y ont leur aise. 27 chambres pour la famille. Opulence...et décadence. Dans les années 1950, avec le retrait des Anglais de Birmanie, le commerce de cette caste s'effondre et les dizaines de milliers de petits palais semblables à cette maison tombent en ruine. Le propriétaire actuel de celle que l'on visite la louait pour y tourner des films, mais la retrouvant souvent en mauvais état, il préfère la faire visiter aux touristes sous l'oeil d'un gardien et guide à la fois. L'Unesco les aide aussi à restaurer et maintenir ce patrimoine. Voir photos pour comprendre pourquoi ce sont des maisons-palais.
Visite en fin d'après midi du temple hindou Sriranganath dédié à Vishnou. Bien qu'il soit classé premier temple d'Inde avec ses 21 tours (gopurams), notre préférence va à celui de Madurai dédié à Shiva. Nous finissons le programme de la journée sportivement en montant les 357 marches du Rock Fort temple. Magnifique vue sur la ville à 360 degrés.
Nous traversons un paysage de terre rouge et plate où poussent des arbustes bien verts. De temps à autre, le lit à sec d'un ruisseau ou d'une rivière. Çà rappelle les "wadis".
Nous arrivons à un temple de village dédié au dieu Ayyanar, le protecteur des villages tamouls, combattant les esprits maléfiques.
L'accès au temple se fait par une longue route bordée des deux côtés par 1 000 chevaux en terre rouge d'1m à 1m50 de haut. Des dessins géométriques aux couleurs délavées ornent leurs pattes et parfois leurs têtes. Certains sont bien conservés, d'autres un peu cassés. Ce sont les villageois qui, chaque printemps, offrent au dieu Ayyanar ces petits chevaux, fabriqués par la caste des potiers qui font aussi office de prêtres à la place des brahmanes.
Un office s'y déroulait quand nous sommes arrivés. Un bébé a été enduit de pâte jaune sur tout le crâne et il a été placé à plusieurs reprises à plat ventre sur un morceau de tissu à même le sol pendant que le prêtre officiait. L'équivalent d'un baptême ?
Nous avons nous aussi été marqués au front d'un point blanc et d'un point rouge.
Nous avons poursuivi notre route jusqu'à une fabrication familiale de carrelage.
De A à Z, l'employé nous a montré comment ils procèdent. Très intéressant et beau travail. Ils sont artistes en même temps, car ils produisent eux mêmes leurs dessins et motifs.
Puis passant devant une maison-palais de la caste des Chettiars, nous avons souhaité la visiter. Elle a été construite il y a 85 ans. Le propriétaire, qui était là pour "Pongal", nouvel an du Tamil Nadu, nous a servi de guide. Il appartient à la 3ème génération et est banquier à Chennai (Madras). Marbre d'Italie, teck de Birmanie pour les piliers, miroirs de Belgique. Salles de réception et de mariage. 250 invités y ont leur aise. 27 chambres pour la famille. Opulence...et décadence. Dans les années 1950, avec le retrait des Anglais de Birmanie, le commerce de cette caste s'effondre et les dizaines de milliers de petits palais semblables à cette maison tombent en ruine. Le propriétaire actuel de celle que l'on visite la louait pour y tourner des films, mais la retrouvant souvent en mauvais état, il préfère la faire visiter aux touristes sous l'oeil d'un gardien et guide à la fois. L'Unesco les aide aussi à restaurer et maintenir ce patrimoine. Voir photos pour comprendre pourquoi ce sont des maisons-palais.
Visite en fin d'après midi du temple hindou Sriranganath dédié à Vishnou. Bien qu'il soit classé premier temple d'Inde avec ses 21 tours (gopurams), notre préférence va à celui de Madurai dédié à Shiva. Nous finissons le programme de la journée sportivement en montant les 357 marches du Rock Fort temple. Magnifique vue sur la ville à 360 degrés.