Le 30/04/11, 9:51
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Réveil difficile, j’ai le cou bloqué, sûrement la clim doublée d’une mauvaise position... ouille
Le train entre en gare de Da Nang, je prends ensuite une moto-taxi qui m’emmène vers la gare de bus pour arriver une heure plus tard à Hoi An après m’être bien fait entuber en payant 5 fois le tarif normal, mais trop tard, j’ai payé...bienvenue au Vietnam !
La chambre d’hôtel que je trouve est bruyante, sans fenêtre et la réceptionniste devrait prendre des cours d’amabilité et de sourire...demain, je change !
Hoi An est une petite ville, ancien grand port, au bord d’une rivière dont les méandres créent de petites îles, à 4 kilomètres de la plage. Les touristes et les magasins sont nombreux dans cette bourgade très tranquille, pleine de jolies maisons coloniales et d’anciennes maisons de style sino-japo-vietnamien, de pagodes et de temples. C’est la ville des tailleurs, il y en a de partout, le lieu idéal pour se faire tailler un costume...
Je me régale avec les fruits et les petits restos. J’essaie plusieurs fois le cao lâu, spécialité locale à base de nouilles sautées, de porc et de soja, un délice. Sinon, vaste est le choix de soupes, avec légumes, viande, poisson, fruits de mer...sans oublier les rouleaux de printemps frits ou crus, miam.
Je me renseigne pour mon voyage vers Saigon : au choix, 18 heures de train ou bien 22 heures de bus, pour arriver dans l’après midi, donc perdre une journée et être épuisé...je m’oriente vers l’avion, soyons fou...seulement une heure de trajet ! Saigon est à 900 km de Hoi An quand même.
Le deuxième jour, je trouve une chambre plus confortable et l’accueil de l’hôtel est très sympa. J’ai un peu moins mal au cou aujourd’hui et je décide d’aller voir les alentours, je loue une moto, pourquoi se fatiguer ? Je vais à la plage de Cua Dai et je m’installe sur un transat sous un parasol et déguste du cao lâu, des nems et le jus d’une noix de coco. C’est très calme, il y a peu de touristes car c’est la basse saison, tant mieux.
Mes lunettes me servent tous les jours, les filles !
Au retour vers la ville, je prends les bords de rivière, les paysages sont magnifiques, oscillant entre rizières et plantations de palmiers.
Les motos attendent le «ferry»
Le soir, je suis les conseils de mon guide touristique et je dîne au Café des Amis, au bord de la rivière. Le patron parle français et est très fier de montrer son livre d’or où des centaines de gens vantent ses mérites. Le repas est énorme, 4 plats et un petit dessert. Je me régale !!! Les goûts sont variés et vraiment originaux...à conseiller absolument !
Le patron m’explique comment manger cette soupe en émiettant des morceaux de galette de riz dedans et en ajoutant sauce soja et tomate.
et il manque les nems
Le lendemain matin, je prends mon petit déjeuner au Cargo, et je me régale encore une fois. Ils servent des croissants et pains au chocolat délicieux et de bons petits pains chauds.
Puis je visite la vieille ville, ses maisons anciennes aux styles mélangés, chinois, japonais et vietnamien, les nombreuses maisons coloniales, quelques temples.
Le pont japonais
La plus vieille maison de Hoi An
Une des réceptionnistes de l’hôtel demande mon aide pour lui corriger ses exercices de français, c’est rigolo, ce sont des exercices du début du 20e siècle. En discutant avec l’autre réceptionniste dont c’est l’anniversaire d’ailleurs, j’apprends qu’elle ne gagne que l’équivalent de 100 dollars par mois...4 dollars par jour...
Je vais ensuite à la poste envoyer un gros colis vers la France, les tentations sont tellement grandes ici ! L’employée emballe méticuleusement mes affaires, ça prend 30 minutes mais c’est bien fait, le carton est bien fermé et prêt à voyager 3 mois en bateau.
A 17h30, mon taxi m’emmène à l’aéroport de Da Nang, j’arrive à 20h30 à Saigon.
SAIGON
Tuan vient me chercher, il travaille à l’aéroport et termine justement sa journée, quelle chance. A peine arrivé à Saigon, me voilà à l’arrière d’une moto avec mon énorme sac sur le dos, sans casque...le tout est d’éviter la police, on tente le coup et ça marche !! Tuan habite un peu à l’écart de l’agitation du centre ville. Le lendemain, il m’accompagne dans le centre et m’indique les points d’intérêt de Saigon, je réserve aussi une sortie pour le jour suivant.
Je visite la poste centrale, l’opéra et la cathédrale Notre Dame (fermés), le bâtiment de la réunification, le grand marché couvert Ben Thanh, le musée de la guerre du Vietnam.
Poste centrale
Cathédrale Notre-Dame
People’s hall, le gouvernement
L’opéra
Musée de la guerre
Ce musée très instructif rappelle l’histoire de cette guerre, les atrocités commises par les américains, tant sur les personnes emprisonnées (torture, exécutions arbitraires), sur la population (attaques aériennes chimiques avec l’agent orange notamment créant brûlures, cancers, maladies, mutations génétiques) que sur la nature (destruction de forêts et mangroves avec des pesticides et autres produits dévastateurs). C’est impressionnant !
Je continue mon chemin et je vais me faire raser un peu plus loin dans un lieu bizarre, plein de filles en mini-jupes et très maquillées...et avec de la musique forte et rythmée. Malgré cette apparence de bordel, c’est la première fois que le rasage est vraiment bien fait et que mon barbier s’y connait.
J’arpente les rues, je suis seul parmi la population locale, j’aime ça. Je vais dans un café, on ne parle rien d’autre que le vietnamien et la carte n’est pas traduite...dur, dur, j’opte pour une glace mais le parfum sera une surprise. Juste en face de ce café, c’est la sortie d’une école, les parents entrent tous dans la cour avec leur moto, c’est un grand foutoir...et dire qu’on se plaint du manque d’organisation à l’école parfois !
Tuan m’emmène le lendemain au bus destination les tunnels de Cu Chi. Point négatif, 2 heures de trajet pour faire 65km et 1h30 sur place, c’est terrible ces transports ! Malgré un côté trop touristique à mon goût, trop aménagé, on apprend quelques petites choses. Pendant la guerre, les vietnamiens se sont cachés dans ces tunnels creusés à la main, dont le réseau dépasse 200km, c’est très étroit mais très solide. On peut aussi voir les différents pièges mis en place pour se défendre contre les méchants américains, on peut même s’entraîner à tirer de vraies balles, on nous fait manger un bout de patate douce avec du tapioca, seule nourriture que les vietnamiens pouvaient cultiver pendant la guerre. On termine en beauté avec un vieux film montrant tout ce que les méchants américains ont détruit alors que c’était un lieu merveilleux pour vivre, ici à Cu Chi...
Il fait très chaud la dedans et il faut marcher plié en deux!
Mon rapide séjour à Ho Chi Minh se termine, c’est une ville plutôt agréable avec parcs et allées bordées d’arbres, malgré le trafic intense:10 millions d’habitants et 5 millions de motos...pas mal quand même. Lorsque la circulation est vraiment intense, il suffit d’emprunter les trottoirs, ça va plus vite...c’est de la folie, il en vient de partout!
Tuan m’emmène donc à l’aéroport en moto, par fort trafic, avec mon sac sur le dos, wow !
29 avril, 11h30, retour à Bangkok ; c’est la troisième fois que je me retrouve dans cet aéroport, je me sens plus à l’aise maintenant.
A bientôt pour la suite.
Le train entre en gare de Da Nang, je prends ensuite une moto-taxi qui m’emmène vers la gare de bus pour arriver une heure plus tard à Hoi An après m’être bien fait entuber en payant 5 fois le tarif normal, mais trop tard, j’ai payé...bienvenue au Vietnam !
La chambre d’hôtel que je trouve est bruyante, sans fenêtre et la réceptionniste devrait prendre des cours d’amabilité et de sourire...demain, je change !
Hoi An est une petite ville, ancien grand port, au bord d’une rivière dont les méandres créent de petites îles, à 4 kilomètres de la plage. Les touristes et les magasins sont nombreux dans cette bourgade très tranquille, pleine de jolies maisons coloniales et d’anciennes maisons de style sino-japo-vietnamien, de pagodes et de temples. C’est la ville des tailleurs, il y en a de partout, le lieu idéal pour se faire tailler un costume...
Je me régale avec les fruits et les petits restos. J’essaie plusieurs fois le cao lâu, spécialité locale à base de nouilles sautées, de porc et de soja, un délice. Sinon, vaste est le choix de soupes, avec légumes, viande, poisson, fruits de mer...sans oublier les rouleaux de printemps frits ou crus, miam.
Je me renseigne pour mon voyage vers Saigon : au choix, 18 heures de train ou bien 22 heures de bus, pour arriver dans l’après midi, donc perdre une journée et être épuisé...je m’oriente vers l’avion, soyons fou...seulement une heure de trajet ! Saigon est à 900 km de Hoi An quand même.
Le deuxième jour, je trouve une chambre plus confortable et l’accueil de l’hôtel est très sympa. J’ai un peu moins mal au cou aujourd’hui et je décide d’aller voir les alentours, je loue une moto, pourquoi se fatiguer ? Je vais à la plage de Cua Dai et je m’installe sur un transat sous un parasol et déguste du cao lâu, des nems et le jus d’une noix de coco. C’est très calme, il y a peu de touristes car c’est la basse saison, tant mieux.
Mes lunettes me servent tous les jours, les filles !
Au retour vers la ville, je prends les bords de rivière, les paysages sont magnifiques, oscillant entre rizières et plantations de palmiers.
Les motos attendent le «ferry»
Le soir, je suis les conseils de mon guide touristique et je dîne au Café des Amis, au bord de la rivière. Le patron parle français et est très fier de montrer son livre d’or où des centaines de gens vantent ses mérites. Le repas est énorme, 4 plats et un petit dessert. Je me régale !!! Les goûts sont variés et vraiment originaux...à conseiller absolument !
Le patron m’explique comment manger cette soupe en émiettant des morceaux de galette de riz dedans et en ajoutant sauce soja et tomate.
et il manque les nems
Le lendemain matin, je prends mon petit déjeuner au Cargo, et je me régale encore une fois. Ils servent des croissants et pains au chocolat délicieux et de bons petits pains chauds.
Puis je visite la vieille ville, ses maisons anciennes aux styles mélangés, chinois, japonais et vietnamien, les nombreuses maisons coloniales, quelques temples.
Le pont japonais
La plus vieille maison de Hoi An
Une des réceptionnistes de l’hôtel demande mon aide pour lui corriger ses exercices de français, c’est rigolo, ce sont des exercices du début du 20e siècle. En discutant avec l’autre réceptionniste dont c’est l’anniversaire d’ailleurs, j’apprends qu’elle ne gagne que l’équivalent de 100 dollars par mois...4 dollars par jour...
Je vais ensuite à la poste envoyer un gros colis vers la France, les tentations sont tellement grandes ici ! L’employée emballe méticuleusement mes affaires, ça prend 30 minutes mais c’est bien fait, le carton est bien fermé et prêt à voyager 3 mois en bateau.
A 17h30, mon taxi m’emmène à l’aéroport de Da Nang, j’arrive à 20h30 à Saigon.
SAIGON
Tuan vient me chercher, il travaille à l’aéroport et termine justement sa journée, quelle chance. A peine arrivé à Saigon, me voilà à l’arrière d’une moto avec mon énorme sac sur le dos, sans casque...le tout est d’éviter la police, on tente le coup et ça marche !! Tuan habite un peu à l’écart de l’agitation du centre ville. Le lendemain, il m’accompagne dans le centre et m’indique les points d’intérêt de Saigon, je réserve aussi une sortie pour le jour suivant.
Je visite la poste centrale, l’opéra et la cathédrale Notre Dame (fermés), le bâtiment de la réunification, le grand marché couvert Ben Thanh, le musée de la guerre du Vietnam.
Poste centrale
Cathédrale Notre-Dame
People’s hall, le gouvernement
L’opéra
Musée de la guerre
Ce musée très instructif rappelle l’histoire de cette guerre, les atrocités commises par les américains, tant sur les personnes emprisonnées (torture, exécutions arbitraires), sur la population (attaques aériennes chimiques avec l’agent orange notamment créant brûlures, cancers, maladies, mutations génétiques) que sur la nature (destruction de forêts et mangroves avec des pesticides et autres produits dévastateurs). C’est impressionnant !
Je continue mon chemin et je vais me faire raser un peu plus loin dans un lieu bizarre, plein de filles en mini-jupes et très maquillées...et avec de la musique forte et rythmée. Malgré cette apparence de bordel, c’est la première fois que le rasage est vraiment bien fait et que mon barbier s’y connait.
J’arpente les rues, je suis seul parmi la population locale, j’aime ça. Je vais dans un café, on ne parle rien d’autre que le vietnamien et la carte n’est pas traduite...dur, dur, j’opte pour une glace mais le parfum sera une surprise. Juste en face de ce café, c’est la sortie d’une école, les parents entrent tous dans la cour avec leur moto, c’est un grand foutoir...et dire qu’on se plaint du manque d’organisation à l’école parfois !
Tuan m’emmène le lendemain au bus destination les tunnels de Cu Chi. Point négatif, 2 heures de trajet pour faire 65km et 1h30 sur place, c’est terrible ces transports ! Malgré un côté trop touristique à mon goût, trop aménagé, on apprend quelques petites choses. Pendant la guerre, les vietnamiens se sont cachés dans ces tunnels creusés à la main, dont le réseau dépasse 200km, c’est très étroit mais très solide. On peut aussi voir les différents pièges mis en place pour se défendre contre les méchants américains, on peut même s’entraîner à tirer de vraies balles, on nous fait manger un bout de patate douce avec du tapioca, seule nourriture que les vietnamiens pouvaient cultiver pendant la guerre. On termine en beauté avec un vieux film montrant tout ce que les méchants américains ont détruit alors que c’était un lieu merveilleux pour vivre, ici à Cu Chi...
Il fait très chaud la dedans et il faut marcher plié en deux!
Mon rapide séjour à Ho Chi Minh se termine, c’est une ville plutôt agréable avec parcs et allées bordées d’arbres, malgré le trafic intense:10 millions d’habitants et 5 millions de motos...pas mal quand même. Lorsque la circulation est vraiment intense, il suffit d’emprunter les trottoirs, ça va plus vite...c’est de la folie, il en vient de partout!
Tuan m’emmène donc à l’aéroport en moto, par fort trafic, avec mon sac sur le dos, wow !
29 avril, 11h30, retour à Bangkok ; c’est la troisième fois que je me retrouve dans cet aéroport, je me sens plus à l’aise maintenant.
A bientôt pour la suite.