Le 20/05/11, 17:42
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Après un bref passage par Taiwan puis Tokyo, j’atterris à Honolulu, sur l’île d’Oahu, à Hawaii. Petit problème au passage de l’immigration (et je m’y attendais), je n’ai pas l’adresse des personnes qui vont m’héberger ici. Heureusement, j’avais le numéro de téléphone et la douanière me laisse quelques instants pour appeler et s’assurer que je ne dors pas dans la rue. Empreintes digitales et photo. C’est bon, je peux entrer aux Etats-Unis.
Quel accueil ! Chris vient me chercher à la sortie de l’aéroport et j’ai droit à l’accueil hawaiien, collier de fleurs (lei) et j’embarque dans sa petite décapotable. Il me fait visiter directement la ville en voiture, la plage de Waikiki, le centre-ville, les petites routes arborées dans la colline...je ressens quand même la fatigue du voyage. 17 heures. 7 heures de décalage horaire avec Bangkok et maintenant 12 heures de décalage avec la France, mais je gagne un jour !!!
Dans la colline au-dessus d’Honolulu, c’est la forêt tropicale.
Chris et sa décapotable, mon sac à l’arrière prêt à se prendre la pluie...
Le centre-ville et le port d’Honolulu.
La plage de Waikiki.
Diamond Head, face à la mer (un volcan).
Après un bref repos chez lui sur la colline, nous retrouvons Jim pour se baigner et faire un peu de kayak, l’eau est délicieuse (un peu plus fraîche qu’en Thaïlande).
Vue sur Diamond Crater.
Sur la terrasse chez Chris et Jim.
La terrasse et sa vue magnifique sur la ville et la côte.
Je passe un excellent séjour chez Chris et Jim, entre visites et longues discussions autour d’un verre de vin. Enfin ! Je peux m’exprimer et comprendre ! Le lendemain, Chris m’emmène sur la côte voir de magnifiques plages et paysages.
Obama a jeté les cendres de sa grand-mère du petit rocher plat, causant la frayeur chez ses concitoyens. Eh oui, il est d’Hawaii !
Eternity beach (du nom du film qui y a été tourné)
Makapu beach, magnifique.
Waimanalo beach, le paradis.
La venise hawaiienne et les collines environnantes.
Jim et Chris.
Le jour suivant, je me lève tôt pour aller admirer les fonds avec masque et tuba dans une réserve réputée. C’est extraordinaire la diversité et les couleurs éclatantes des poissons.
Hanauma bay, la réserve naturelle.
Hanauma bay surplombée par Coco Head (un autre volcan)
L'arrivée aux Etats-Unis est un sacré contraste. Je dois reprendre mes habitudes occidentales, on peut payer par carte bancaire, on peut jeter le PQ dans les toilettes, on peut boire l’eau du robinet...et la vie est beaucoup plus chère !
Dans l’après-midi, Chris m’emmène à l’aéroport où je prends un petit avion avec une seule hôtesse qui fait tout, vers la ville d’Hilo, sur l’île de Big Island (ou Hawaii). A mon arrivée Robert (Bob) m’attend pour m’emmener chez lui. Décidément l’accueil est extraordinaire ici. Bob vit seul (sa copine vit au Canada), c’est un fan de motos qui a fait la guerre du Vietnam pendant 1 an. Il est génial. Un autre couchsurfer est chez lui, Joe, et nous passons une soirée très sympa à discuter et rigoler. J’ai même ma propre chambre !
Le petit avion, de la taille d’un bus environ.
Chez Bob, prêt à partir.
Bob me prend en charge, c’est super. Décidément, le couchsurfing c’est mieux que l’hôtel !
Je reste chez lui 4 nuits. Il m’emmène en moto voir de magnifiques cascades et bords de mer.
Rainbow falls.
Banyan trees, dont les lianes-racines créent de nouveaux troncs en touchant le sol.
Boiling pots.
Ce ne serait pas Hawaii sans les surfeurs!
Akaka falls.
Avec Robert, top !
Sur la moto de « Mad Kow Jack », un ami de Bob un peu givré qui conduit avec un permis du royaume d’Hawaii, pour les irréductibles indépendantistes.
Nous allons aussi au parc national des Volcans d’Hawaii, faisons une balade dans un cratère et dans un tunnel de lave, les paysages sont grandioses malgré le brouillard et la pluie qui rafraîchissent bien l’atmosphère. Il faut dire qu’on est quand même à 1200m d’altitude. Nous nous rendons aussi à un marché paysan dans la zone hippie de l’île, c’est très rigolo. Puis nous nous posons sur une plage de sable noir, dans une odeur "d’herbe" rythmée par les jumbés des soixante-huitards, après avoir emprunté une route magnifique bordée d’une dense végétation locale.
Cratère fumant du mont Kilauea, mais pas de lave depuis 2 mois.
Kilauea Iki Crater.
Dans le cratère du Kilauea Iki.
Les fissures laissent passer des vapeurs soufrées brûlantes.
Photo amusante avec un groupe de japonais ravis de partager un « Shaka » avec nous (signe de la main signifiant bonjour ou paix, amitié).
Des branches de fougères arborescentes en développement, forêt primitive, on se croirait dans Jurassic Park!
A l’intérieur d’un tube de lave, véritable tunnel, impressionnant !
Plage de sable noir de Kehena, favorite des hippies.
Dragon fruit, joli mais pas très bon.
Maison hippie complètement ouverte sur l'extérieur.
Je passe mes derniers jours sur l’île avec d’autres voyageurs, de l’autre côté de l’île, à Kona (connue pour son café). Nous allons notamment au sommet du mont Mauna Kea, à 4205m. C’est impressionnant, on est au-dessus des nuages et l’oxygène manque, le moindre effort est épuisant.
Vue sur le mont Mauna Loa, 4165m, réputé pour la culture de la noix de Macadamia.
Au-dessus des nuages.
Le sommet du mont Mauna Kea, 4205m.
Deux des douzes téléscopes présents au sommet.
Cratères autour du sommet, vision lunaire.
Au sommet.
Je m’envole encore plus haut.
Les paysages de l’île sont d’une extrême variété. On passe de la forêt tropicale, à des paysages de montagne, en passant par un climat sec où l’herbe est jaune au bord de la mer.
On pourrait se croire dans le Jura.
Pour mon dernier jour, nous partons visiter le sud de l’île. Nous nous rendons à South Point, qui est le point le plus au sud de l’île, et par conséquent le plus au sud des Etats-Unis. Il y a beaucoup de vent, la mer est agitée et on peut même voir une plage de sable vert (un mélange de terre jaune et de sable noir). En continuant la route, nous remontons sur le côté est de l’île et admirons des paysages d’une grande beauté. La côte est magnifique, des arbres partout, des collines verdoyantes, des champs de lave où la végétation arrive à se développer. Nous retournons au parc des Volcans et je peux mieux admirer les paysages car, même s’il pleut encore, la brume est moins gênante. Nous finissons la journée par la visite d’une magnifique plage de sable noir avant de rentrer sous une pluie battante.
Avec Fiona et Armand.
Au-dessus d’un champ de lave avec Fiona, Armand et Elizabeth.
Plage de sable noir de Pahalu’u, couleur extraordinaire.
Forêt de fougères arborescentes.
On s’est bien marrés.
C’est terminé, demain je quitte l’île. Je reprends l’avion vers Honolulu. L’aéroport de Kona est impressionant, construit sur un champ de lave...
Après quelques heures à Honolulu, je reprends l’avion à 22h10 vers Vancouver où j’arrive vers 7h00, et 3 heures de décalage en plus, donc plus que 9h de décalage avec la France!
Aloha.
PS : « Aloha » est un peu le « shalom » hawaiien.
Quel accueil ! Chris vient me chercher à la sortie de l’aéroport et j’ai droit à l’accueil hawaiien, collier de fleurs (lei) et j’embarque dans sa petite décapotable. Il me fait visiter directement la ville en voiture, la plage de Waikiki, le centre-ville, les petites routes arborées dans la colline...je ressens quand même la fatigue du voyage. 17 heures. 7 heures de décalage horaire avec Bangkok et maintenant 12 heures de décalage avec la France, mais je gagne un jour !!!
Dans la colline au-dessus d’Honolulu, c’est la forêt tropicale.
Chris et sa décapotable, mon sac à l’arrière prêt à se prendre la pluie...
Le centre-ville et le port d’Honolulu.
La plage de Waikiki.
Diamond Head, face à la mer (un volcan).
Après un bref repos chez lui sur la colline, nous retrouvons Jim pour se baigner et faire un peu de kayak, l’eau est délicieuse (un peu plus fraîche qu’en Thaïlande).
Vue sur Diamond Crater.
Sur la terrasse chez Chris et Jim.
La terrasse et sa vue magnifique sur la ville et la côte.
Je passe un excellent séjour chez Chris et Jim, entre visites et longues discussions autour d’un verre de vin. Enfin ! Je peux m’exprimer et comprendre ! Le lendemain, Chris m’emmène sur la côte voir de magnifiques plages et paysages.
Obama a jeté les cendres de sa grand-mère du petit rocher plat, causant la frayeur chez ses concitoyens. Eh oui, il est d’Hawaii !
Eternity beach (du nom du film qui y a été tourné)
Makapu beach, magnifique.
Waimanalo beach, le paradis.
La venise hawaiienne et les collines environnantes.
Jim et Chris.
Le jour suivant, je me lève tôt pour aller admirer les fonds avec masque et tuba dans une réserve réputée. C’est extraordinaire la diversité et les couleurs éclatantes des poissons.
Hanauma bay, la réserve naturelle.
Hanauma bay surplombée par Coco Head (un autre volcan)
L'arrivée aux Etats-Unis est un sacré contraste. Je dois reprendre mes habitudes occidentales, on peut payer par carte bancaire, on peut jeter le PQ dans les toilettes, on peut boire l’eau du robinet...et la vie est beaucoup plus chère !
Dans l’après-midi, Chris m’emmène à l’aéroport où je prends un petit avion avec une seule hôtesse qui fait tout, vers la ville d’Hilo, sur l’île de Big Island (ou Hawaii). A mon arrivée Robert (Bob) m’attend pour m’emmener chez lui. Décidément l’accueil est extraordinaire ici. Bob vit seul (sa copine vit au Canada), c’est un fan de motos qui a fait la guerre du Vietnam pendant 1 an. Il est génial. Un autre couchsurfer est chez lui, Joe, et nous passons une soirée très sympa à discuter et rigoler. J’ai même ma propre chambre !
Le petit avion, de la taille d’un bus environ.
Chez Bob, prêt à partir.
Bob me prend en charge, c’est super. Décidément, le couchsurfing c’est mieux que l’hôtel !
Je reste chez lui 4 nuits. Il m’emmène en moto voir de magnifiques cascades et bords de mer.
Rainbow falls.
Banyan trees, dont les lianes-racines créent de nouveaux troncs en touchant le sol.
Boiling pots.
Ce ne serait pas Hawaii sans les surfeurs!
Akaka falls.
Avec Robert, top !
Sur la moto de « Mad Kow Jack », un ami de Bob un peu givré qui conduit avec un permis du royaume d’Hawaii, pour les irréductibles indépendantistes.
Nous allons aussi au parc national des Volcans d’Hawaii, faisons une balade dans un cratère et dans un tunnel de lave, les paysages sont grandioses malgré le brouillard et la pluie qui rafraîchissent bien l’atmosphère. Il faut dire qu’on est quand même à 1200m d’altitude. Nous nous rendons aussi à un marché paysan dans la zone hippie de l’île, c’est très rigolo. Puis nous nous posons sur une plage de sable noir, dans une odeur "d’herbe" rythmée par les jumbés des soixante-huitards, après avoir emprunté une route magnifique bordée d’une dense végétation locale.
Cratère fumant du mont Kilauea, mais pas de lave depuis 2 mois.
Kilauea Iki Crater.
Dans le cratère du Kilauea Iki.
Les fissures laissent passer des vapeurs soufrées brûlantes.
Photo amusante avec un groupe de japonais ravis de partager un « Shaka » avec nous (signe de la main signifiant bonjour ou paix, amitié).
Des branches de fougères arborescentes en développement, forêt primitive, on se croirait dans Jurassic Park!
A l’intérieur d’un tube de lave, véritable tunnel, impressionnant !
Plage de sable noir de Kehena, favorite des hippies.
Dragon fruit, joli mais pas très bon.
Maison hippie complètement ouverte sur l'extérieur.
Je passe mes derniers jours sur l’île avec d’autres voyageurs, de l’autre côté de l’île, à Kona (connue pour son café). Nous allons notamment au sommet du mont Mauna Kea, à 4205m. C’est impressionnant, on est au-dessus des nuages et l’oxygène manque, le moindre effort est épuisant.
Vue sur le mont Mauna Loa, 4165m, réputé pour la culture de la noix de Macadamia.
Au-dessus des nuages.
Le sommet du mont Mauna Kea, 4205m.
Deux des douzes téléscopes présents au sommet.
Cratères autour du sommet, vision lunaire.
Au sommet.
Je m’envole encore plus haut.
Les paysages de l’île sont d’une extrême variété. On passe de la forêt tropicale, à des paysages de montagne, en passant par un climat sec où l’herbe est jaune au bord de la mer.
On pourrait se croire dans le Jura.
Pour mon dernier jour, nous partons visiter le sud de l’île. Nous nous rendons à South Point, qui est le point le plus au sud de l’île, et par conséquent le plus au sud des Etats-Unis. Il y a beaucoup de vent, la mer est agitée et on peut même voir une plage de sable vert (un mélange de terre jaune et de sable noir). En continuant la route, nous remontons sur le côté est de l’île et admirons des paysages d’une grande beauté. La côte est magnifique, des arbres partout, des collines verdoyantes, des champs de lave où la végétation arrive à se développer. Nous retournons au parc des Volcans et je peux mieux admirer les paysages car, même s’il pleut encore, la brume est moins gênante. Nous finissons la journée par la visite d’une magnifique plage de sable noir avant de rentrer sous une pluie battante.
Avec Fiona et Armand.
Au-dessus d’un champ de lave avec Fiona, Armand et Elizabeth.
Plage de sable noir de Pahalu’u, couleur extraordinaire.
Forêt de fougères arborescentes.
On s’est bien marrés.
C’est terminé, demain je quitte l’île. Je reprends l’avion vers Honolulu. L’aéroport de Kona est impressionant, construit sur un champ de lave...
Après quelques heures à Honolulu, je reprends l’avion à 22h10 vers Vancouver où j’arrive vers 7h00, et 3 heures de décalage en plus, donc plus que 9h de décalage avec la France!
Aloha.
PS : « Aloha » est un peu le « shalom » hawaiien.