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Sport de chien!

Le 28/03/14, 17:05

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N’ayant toujours pas repris le sport, j’ai profité de cette magnifique journée ensoleillée pour aller faire un petit footing. Mauvaise idée. De 1, je me suis perdue dans les petites rues, et de 2, je me suis fait attaquer par des chiens.

Je courrais tranquillement sur un chemin piéton, le long de la route, quand arrivée sur la petite butte, un chien se lève tout en aboyant méchamment. J’hésite à continuer, ou plutôt descendre le talus pour retrouver la route. Pas le temps de réfléchir longtemps, 2 autres gros chiens, type bergers allemands sortent de nulle part, cours sur moi en aboyant, et le plus gros me mord la cuisse... Dans ces moments-là, il n’y a que les mots de ta langue maternelle qui sortent. Heureusement pour moi, j’avais un caillou dans la main (oui j’avoue, j’avais un poing de côté, et le fait de serrer un caillou dans la main, aide à le faire passer) j’ai pu lui jeter dessus, et en ramasser d’autres pour leurs jeter jusqu’à ce qu’ils fassent demi-tour. Ouf, j’y ai échappé belle, rien de grave, juste une marque qui est restée jusqu’à la fin de la journée. J’ai donc continué mon chemin de l’autre côté de la route, en marchant cette fois et fini les 5 km qui me restaient pour retrouver la maison.

Le soir même, une fête était organisée par la fac, pour souhaiter la bienvenue aux premières années et aux étrangers. Heureusement qu’il faisait encore bon, car la fête était.. .dehors ! C’était plutôt bonne ambiance, (du moins avant que je reparte, car la fin de soirée fut apparemment bien arrosée) avec de la musique qui a permis au champ de se transformer en piste de danse.

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Posté par yaca

Liste de choses qui interpellent

Le 28/03/14, 2:58

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Un petit article sur les choses qui m’ont interpellé, avant que ça deviennent normal pour moi au bout de quelques mois, qui sait...

- Les déchets dans les rues de Buenos Aires (dans les environs de l’aéroport).
- La normalité de jeter des papiers dans la rue des gens (exemple : lors de la distribution des tickets numéro pour nos bagages en soute lors des voyages en bus, la partie qu’ils décollent est jeté par terre.)
- La « propina » (pourboire) qui, selon un décret n’est pas obligatoire, mais dans la pratique l’est, pour les chers messieurs qui mettent les bagages en soute dans les bus (à Tucuman par exemple, il a refusé de nous donner le ticket avec le numéro du bagage, obligatoire pour pouvoir récupérer notre sac, tant qu’on ne lui avait pas donné des pesos...)
- La façon de conduire des argentins. (et dire qu’on critique les Montpelliérains..)
- La position des feux au niveau des carrefours.
- Le respect des limitations (indication de la vitesse maximale : 60km/h ; vitesse réelle : 90 km/h)
- L’état des routes (plaques de béton mises bout à bout)
- Les bidonvilles aux alentours de Mendoza
- Le nombre de chiens errants qui traînent dans les villes
- Les chaussures à la mode en Argentine : chaussures plates mais compensées
- Sifflement du genre masculin face au genre féminin, pas un « joli » sifflement comme en France, mais plutôt le bruit que tu fais pour appeler ton chien ou ton chat.
- Une seule bise, à tout le monde, même à tes profs en dehors des cours.
- L’importance du maté dans la communauté Argentine : en cours, un élève en prépare, et le fait passer aux 6 autour de lui. Certains en préparent pour les profs qui, pendant leur exposé, boivent leur maté.
- La queue pour aller à la banque (minimum 20 personnes), sinon c’est que la banque est fermée.
- La queue infernale à tout moment de la journée à la caisse des supermarchés.
- Le café se fait aussi en sachet (non pas du café en poudre, mais du café moulu dans des petits sachets de thé.
- Le laisser aller des caddies. Je m’explique. En France, nous sommes obligés de mettre un jeton ou une pièce pour le caddie, j’ai compris pourquoi. Ici, le caddie est en libre-service. Sauf que si les gens ne trouvent pas ce qu’ils cherchent, ils laissent le caddie en plein milieu du magasin et s’en vont. Ou encore, les caddies qui traînent n’importe où sur le parking.

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Posté par yaca

C'est la vie, pas l'biologique.

Le 27/03/14, 17:20

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Après ce long week-end de 4 jours, j’entame mon deuxième cours sur l’aviculture en argentine. Je comprends mieux pourquoi le poulet est si peu cher (les blancs de poulet reviennent à 5€ le kilo).
Ici, on ne parle pas d’écologie ou d’agriculture biologique, quoique que, on l’évoque juste pour se moquer des européens qui n’ont que ça à faire de parler de bien-être animal, et qui préfèrent laisser les poules courir en plein air au lieu d’avoir une productivité maximale... « Ils sont marrants, ils considèrent aussi les bactéries comme biologiques puisqu’ils laissent leurs poules à même le sol, du coup la poule porte sur elle beaucoup plus de bactéries que les poules en élevage hors-sol, et en plus, vu qu’ils n’ont pas le droit d’utiliser d’antibiotiques, et bien les gens ingèrent 1000 fois plus de bactérie que nos poulets conventionnels »_dixit Mme le professeur. Vaut-il mieux ingérer quelques bactéries ou un taux d’antibiotiques important ? A chacun de choisir.



Je suis étonnée de voir la stupeur des élèves face à des images d’élevage en plein air de poulet.



Je demande à mon voisin si ce type d’élevage existe en Argentine. Il rigole. « Non ça c’est en Angleterre ou en Europe. Ici, peut-être qu’il en existe une ou deux... Mais je ne vois pas où ». Et bin ! J’ai hâte d’aller visiter une ferme avicole la semaine prochaine.


Le mercredi, c’est cours d’hydrologie agricole. Nous avons déjà les notes de l’examen de la semaine précédente (ça change de Montpellier : nous n’avons toujours pas nos notes de novembre.). Je m’en sors avec 60/100, le minimum pour ici pour ne pas aller aux rattrapages, tout ça à cause d’une faute d’inattention dans un calcul, qui me faussera mon résultat final, dur.
Le cours est censé se terminer à 19h30 mais le TD étant compliqué et avec beaucoup de calculs, nous ne finirons qu’à 20h15.

« Bonnes nouvelles » cependant : finalement mes cours suffiront pour obtenir les crédits nécessaire, et il y a grève jeudi, donc je suis en week-end ! Mauvaise nouvelle, c’est que c’est le cours de fruiticulture qui saute.

Bref, après un week-end de 4 jours et deux après-midi de cours, me voilà de nouveau en week-end. Qui a dit que la vie était dure en « Erasmus » ?

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Posté par yaca

Dans le rythme

Le 25/03/14, 3:13

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Ca y est, nous voilà dans le rythme : premier exam d’hydrologie agricole mercredi composé de 10 questions de cours et de 2 problèmes (en plus des powerpoints vu en cours, il y a un livre de 160 pages, contente d’apprendre ça l’avant-veille du jour J)

Nouvelles de la semaine : les cours que je prends ne correspondent qu’à 15 crédits (il faut que je valide 23 crédits)... Ce qui veut dire qu’il va falloir que je prenne un cours en plus.

A part ça, une journée de bienvenue est organisée sur le vendredi, pour les 4 milles premières années de l’université (qui regroupe 10 facultés) et les 120 étrangers. Au programme : discours de bienvenue et petits jeux sportifs entre la foule divisée en deux équipes.



Le soir j’en profite pour aller boire un coup au centre-ville avec Nico, un argentin ex-erasmus à Montpellier, et Erwan, un français ex-erasmus à Mendoza qui maintenant reste dans le pays pour voyager. L’ambiance est sympa mais ce n'est pas ce soir que je vais peaufiner mon espagnol. jaja

J’ai passé mon dimanche en compagnie de la famille Martinez, avec au menu un asado (grillade de porc et de bœuf) au quincho des grands-parents dans Lujan (le quincho est une construction typique argentine composée d’une cuisine, d’une salle à manger, et de temps en temps un coin pour dormir). Pour ce qui est détente, ping-pong et jeux de cartes sont au programme (la canasta, jeu originaire de l’Uruguay, qui est une sorte de Rami.).



Le lundi 24 étant un jour férié (jour pour la mémoire, Día Nacional de la Memoria por la Verdad y la Justicia), j’en profite pour faire un petit tour de vélo et quelques courses (oui oui le Jumbo est ouvert tous les jours de 8h à 22h). Je passe le reste de ma journée à cuisiner et à bouquiner. Les recettes du jour sont des muffins au dulce de leche et les fameux empanadas jambon fromage. Un régal.

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Posté par yaca

FCagrarias de Luján de Cuyo

Le 17/03/14, 2:51

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Ca y est, j’ai choisi mes cours et mon emploi du temps est fixé : j’aurais cours, ce semestre, du lundi au jeudi, de 14h30 à 19h30, d’hydrologie agricole, production animale, écologie agricole et fruiticulture.

Les cours se passent plus ou moins bien : tout dépend du prof et de son débit de mot par seconde ! Mais les cours sont très intéressants, et nous allons régulièrement sur le terrain pour mettre en pratique la théorie vu dans la journée.

Effectivement, la fac possède une immense propriété (103 hectares) qui permet la mise en pratique de différents domaines tels que la viticulture (avec une cave pour la transformation du vin), l’horticulture, l’arboriculture fruitière, la sylviculture, l’élevage, la génétique, la physiologie des plantes...



Je profite du week-end pour découvrir mon nouveau quartier, apprendre à préparer le maté, mais aussi pour déguster ma première parrillada en compagnie de la famille qui m’héberge! Au menu : empanadas à la viande faits maison, et des grillades de poulet, de viande de vache, de chorizo (saucisses), de chinchulines (intestin grêle), et pour ceux qui aiment de morcilla (boudins noirs), le tout accompagné de salade de tomates et patates.

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Fini les vacances!

Le 11/03/14, 2:49

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Après avoir couru toute la matinée pour acheter de quoi prendre des notes en cours et préparé pour la dernière fois notre valise avant d’emménager, Camille a pris ses quartiers dans sa modeste chambre dans les alentours des 13h. Ce fut à grande vitesse que nous avons mangé notre fameuse salade de riz avant que Camille ne prenne son bus pour l'école à 14h.

Après seulement 10 minutes de trajet, me voilà devant la fac. Objectif : trouver la salle de cours... Je vais directement voir au bureau des profs concernés, où j’y rencontre quelques futurs camarades : un uruguayen, une paraguayenne ainsi qu’un mexicain. C’est ensemble nous trouvons la salle : ce qui fait office d’amphithéâtre est en réalité une salle légèrement « en escalier » avec de larges tables de 3 personnes accompagnées de chaises plutôt confortable.

Quelques petites photos du trajet :







A 19h, fin des cours. C’est épuisée que je reprends le bus, direction la maison pour retrouver Yannick afin de prendre un dernier repas ensemble avant son voyage... Nous ayant loupé, ce fût une fois de plus que nous mangeons à vitesse grand V afin qu’il ne loupe pas son bus... C’est moche.

A partir d'aujourd’hui, nous écrirons séparément nos vies sur le continent américain.

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Posté par yaca

Les Robins des bois de Potrerillos!

Le 10/03/14, 1:51

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À plus de 100 pesos la nuit, on ne peut pas le nier, l'hostel Backpackers de Mendoza s'en met plein les poches. c'est un fait! Alors quoi de plus normal que de léguer une partie de ses biens aux plus démunies? Rien!

Bref, rentrée des classes obligée le lendemain, nous nous offrons un dernier après midi placé sous le signe des vacances d'été puisque nous filons dès midi en direction de Potrerillos, à une bonne heure de bus de notre auberge de la rue San Lorenzo!

Au terme d'une matinée dont la quête d'un bon déjeuner n'a pas porté ses fruits, le verdict est sévère, cruel et sans appel : nous piqueniquerons une salade de riz nature à la sauce bien huilée! Moche mais mieux que rien!



Arrivés à bon port dans les auteurs des alentours de Mendoza, aux abords du barrage de Potrerillos, voilà que le temps tourne à l'orage. Le coup classique. Vêtus d'un short et d’un t-shirt, l'après-midi s'annonce rude et long! Mais la montagne rime avec Bretagne et après la pluie vient donc le beau temps! Et ce bien plus rapidement et souvent qu'au fin fond du Finistère! Ouf, nous n'aurons pas froid et pourrons déguster notre succulent repas à l'ombre d'un arbre sous un soleil de plomb trente minutes plus tard. Repas si goutu que même un brave chien à trois pattes n'en voudra pas ! Heureusement, nous avons 2 cookies chacun en guise de dessert! Quant à la pauvre bête, bien qu'elle se refuse à nous tendre son ultime patte avant, nous lui donnerons généreusement quelques miettes afin de partager avec les plus démunies notre bien maigre repas de midi! La main sur le coeur.

Bien encombré par notre Tupperware, nos assiettes et couverts empruntés à l'auberge pour notre petite excursion, nous les dissimulons dans un sachet plastique à même le sac de la première poubelle à notre porté afin de les récupérer plus tard. Mauvaise idée! De retour des rives du lac, un clochard des campagnes fait la découverte de sa vie sous nos yeux! Il vient de trouver assiette, couverts et Tupperware en bon état au fin fond d'une poubelle de son patelin! Bingo, ni vu ni connu, il embarque le sac et rentre à sa cahute jouir de son bien. Au moins, c'est réglé, nous pourrons passer une journée délesté d'un restant de repas ma foi bien encombrant tout en ayant fait le bonheur d'un clodo! Satisfaction.



Tandis que les neiges éternelles (pour combien de temps?) nous éblouissent aux sommets des monts voisins, le soleil est au zénith! Qu'il est loin le temps de l'orage ! Assez loin pour nous en remettre à une fin de journée placée sous le signe de la traditionnelle bronzette en bordure de lac avant d'aller déguster un café, jus d'orange et gâteaux locaux en amont de notre bus du retour! Une bien belle dernière journée d'été qu'on vous dit!





Déjà que la vaisselle n'était pas légion en l'enceinte de notre Hostel, nous décidons de faire profil bas ce soir-là. Un bien bon excuse pour s'exploser une dernière fois la panse à coup de super Pancho especiales completo à 18 pesos ! Cette fois, les vacances sont bel et bien terminées! Demain, Camille aura la chance de retrouver les bancs de l'Université. De quoi faire des envieux!

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Posté par yaca

En quête de logement : c'est pas le Pérou, mais le Canada!

Le 08/03/14, 18:22

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La quête d'un logement, avant, c'était ça :


Ou bien même encore ça :


Mais ça, c'était avant ! Après moultes recherches plus ou moins infructueuses, de nombreuses désillusions, de faux espoirs, de doutes, de Super Panchos, de remises en question, de déménagements d'Hostel, de Super Panchos, de visites de logements, d'interminables attentes, de mails sans réponse, de Super Panchos, de locataires avares d'euros ou de dollars, de coups de téléphone et de Super Panchos, c'est officiel, Camille dispose d'un logement pour les 4 prochains mois ! Alléluia comme diraient les Argentins.

Une petite photos des Super Panchos au passage :



Mais vous n'êtes pas sans savoir que le chemin fut rude et parsemé d'embuches. Résumé des épisodes précédents :

Episode1 - Le pire contre attaque - Nous sommes le lundi 3 mars. Sans nouvelles depuis plusieurs jours d'une locataire d'un logement situé au sous-sol d'une bâtisse bourgeoise de Godoy Cruz, visité précédemment avec les Martinez, Camille décide de s'y rendre d'elle même pour savoir ce qu'il en est. A deux jours de la date butoir prévue pour la rentrée des classes,le temps presse! Bingo, le logement est disponible... mais fait bien moins rêver en vrai que sur le papier! Pour 1900 pesos par mois, elle peut prétendre à séjourner dans une chambre de moins de 9m² aux murs défraîchis entre un immense garage et la machine à laver. Bien que visiblement déçue que Camille ne puisse régler son loyer en euros ou dollars, et peu emballée par l'idée que Yannick y séjourne quelques jours contre une poignée de pesos, l'affaire semble toutefois conclue entre les deux parties. Faute de mieux pour la nôtre sans doute pour la leur! Mais ça, c'était sans compter sur un mail de la propriétaire à 23h45, le soir même et la veille de l'emménagement prévu, annonçant que la famille partait finalement en vacances (du jour au lendemain) pendant 3 semaines et qu'un emménagement n'était plus possible dans l'immédiat. Balivernes !

Épisode 2 - Un nouvel espoir - Nous sommes le mercredi 5 mars. Non pas grâce à Dieu comme diraient les locaux, mais grâce aux grévistes de professeurs, une manie sans frontières, la rentrée des classes est différée au lundi 10 mars. Bien. Pris de cours par le mauvais tour que nous a joué la dernière locataire, nous avons dû migrer en urgence dans un nouvel Hostel, le backpacker de Mendoza, une valeur sûre ! Pour 100 pesos par jour tout de meme, le cadre et idéal et le petit dej un régal! Grâce à l'aide de Nico, ex erasmus du coté de Montpellier et Saint Étienne et interprete d'un jour ou deux, tel Obi Wan notre seul espoir, Camille décroche une nouvelle visite pour l'après-midi même ! Si la chambre s'avère tout aussi sympathique que semble être le maitre des lieux, le loyer de 20 dollars US par nuit nous renvoi à la case départ! Moche.

Épisode 3 - Le retour de l'appart - Nous sommes le vendredi 7 mars. Suite à de nouveaux coups de fil de Nico, deux nouveaux logements potentiels éclaircissent un bien obscure horizon! L'un d'eux sera même le bon, cette fois, la force est avec nous! Au terme d'une visite fructueuse en cette journée ensoleillée et une nuit de mûre réflexion, ce sera finalement au coeur de la rue Canada, à Lujan de Cuyo, que Camille séjournera ces prochains mois! Une grande chambre de 15m² dans une sympathique famille d'intellectuels pour la modique somme de 90euros par mois, ça ne se refuse pas!


Outre cette interminable quête d'un toit bon marché menée à bien avec brio, cette semaine fut également l'occasion pour nous de s'approprier le centre de Mendoza au point que l'avenue Sans Martin n'a plus de secrets pour nous! Nous avons réponse à tout en ces lieux : Oui, PanChili fait les meilleurs Super Panchos de la ville pour 18 pesos! Non, le Godzilla de chez Kingo n'est pas le plus gros Hamburger de la ville mais seulement 29 pesos de graisse et de déception! Oui, chez Balbie on peut acheter des vêtements qui ne sont pas fait pour les poupées! Oui, dégoter une carte sim ou une carte de bus dans les Kiosco de la ville est un véritable jeu de piste! Non, la ville dort le samedi soir... Mais Oui, c'est la fête en semaine ! Oui, pendant le défilé de la Vendimia, on balance des melons entiers depuis les chars (!), et oui, la vie sans téléphone portable nous rappelle parfois aux bons souvenirs des rendez-vous ratés! Mendoza c'est tout ça, si peu mais tellement à la fois!

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Posté par yaca
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