Le 08/03/14, 18:22
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La quête d'un logement, avant, c'était ça :
Ou bien même encore ça :
Mais ça, c'était avant ! Après moultes recherches plus ou moins infructueuses, de nombreuses désillusions, de faux espoirs, de doutes, de Super Panchos, de remises en question, de déménagements d'Hostel, de Super Panchos, de visites de logements, d'interminables attentes, de mails sans réponse, de Super Panchos, de locataires avares d'euros ou de dollars, de coups de téléphone et de Super Panchos, c'est officiel, Camille dispose d'un logement pour les 4 prochains mois ! Alléluia comme diraient les Argentins.
Une petite photos des Super Panchos au passage :
Mais vous n'êtes pas sans savoir que le chemin fut rude et parsemé d'embuches. Résumé des épisodes précédents :
Episode1 - Le pire contre attaque - Nous sommes le lundi 3 mars. Sans nouvelles depuis plusieurs jours d'une locataire d'un logement situé au sous-sol d'une bâtisse bourgeoise de Godoy Cruz, visité précédemment avec les Martinez, Camille décide de s'y rendre d'elle même pour savoir ce qu'il en est. A deux jours de la date butoir prévue pour la rentrée des classes,le temps presse! Bingo, le logement est disponible... mais fait bien moins rêver en vrai que sur le papier! Pour 1900 pesos par mois, elle peut prétendre à séjourner dans une chambre de moins de 9m² aux murs défraîchis entre un immense garage et la machine à laver. Bien que visiblement déçue que Camille ne puisse régler son loyer en euros ou dollars, et peu emballée par l'idée que Yannick y séjourne quelques jours contre une poignée de pesos, l'affaire semble toutefois conclue entre les deux parties. Faute de mieux pour la nôtre sans doute pour la leur! Mais ça, c'était sans compter sur un mail de la propriétaire à 23h45, le soir même et la veille de l'emménagement prévu, annonçant que la famille partait finalement en vacances (du jour au lendemain) pendant 3 semaines et qu'un emménagement n'était plus possible dans l'immédiat. Balivernes !
Épisode 2 - Un nouvel espoir - Nous sommes le mercredi 5 mars. Non pas grâce à Dieu comme diraient les locaux, mais grâce aux grévistes de professeurs, une manie sans frontières, la rentrée des classes est différée au lundi 10 mars. Bien. Pris de cours par le mauvais tour que nous a joué la dernière locataire, nous avons dû migrer en urgence dans un nouvel Hostel, le backpacker de Mendoza, une valeur sûre ! Pour 100 pesos par jour tout de meme, le cadre et idéal et le petit dej un régal! Grâce à l'aide de Nico, ex erasmus du coté de Montpellier et Saint Étienne et interprete d'un jour ou deux, tel Obi Wan notre seul espoir, Camille décroche une nouvelle visite pour l'après-midi même ! Si la chambre s'avère tout aussi sympathique que semble être le maitre des lieux, le loyer de 20 dollars US par nuit nous renvoi à la case départ! Moche.
Épisode 3 - Le retour de l'appart - Nous sommes le vendredi 7 mars. Suite à de nouveaux coups de fil de Nico, deux nouveaux logements potentiels éclaircissent un bien obscure horizon! L'un d'eux sera même le bon, cette fois, la force est avec nous! Au terme d'une visite fructueuse en cette journée ensoleillée et une nuit de mûre réflexion, ce sera finalement au coeur de la rue Canada, à Lujan de Cuyo, que Camille séjournera ces prochains mois! Une grande chambre de 15m² dans une sympathique famille d'intellectuels pour la modique somme de 90euros par mois, ça ne se refuse pas!
Outre cette interminable quête d'un toit bon marché menée à bien avec brio, cette semaine fut également l'occasion pour nous de s'approprier le centre de Mendoza au point que l'avenue Sans Martin n'a plus de secrets pour nous! Nous avons réponse à tout en ces lieux : Oui, PanChili fait les meilleurs Super Panchos de la ville pour 18 pesos! Non, le Godzilla de chez Kingo n'est pas le plus gros Hamburger de la ville mais seulement 29 pesos de graisse et de déception! Oui, chez Balbie on peut acheter des vêtements qui ne sont pas fait pour les poupées! Oui, dégoter une carte sim ou une carte de bus dans les Kiosco de la ville est un véritable jeu de piste! Non, la ville dort le samedi soir... Mais Oui, c'est la fête en semaine ! Oui, pendant le défilé de la Vendimia, on balance des melons entiers depuis les chars (!), et oui, la vie sans téléphone portable nous rappelle parfois aux bons souvenirs des rendez-vous ratés! Mendoza c'est tout ça, si peu mais tellement à la fois!
Ou bien même encore ça :
Mais ça, c'était avant ! Après moultes recherches plus ou moins infructueuses, de nombreuses désillusions, de faux espoirs, de doutes, de Super Panchos, de remises en question, de déménagements d'Hostel, de Super Panchos, de visites de logements, d'interminables attentes, de mails sans réponse, de Super Panchos, de locataires avares d'euros ou de dollars, de coups de téléphone et de Super Panchos, c'est officiel, Camille dispose d'un logement pour les 4 prochains mois ! Alléluia comme diraient les Argentins.
Une petite photos des Super Panchos au passage :
Mais vous n'êtes pas sans savoir que le chemin fut rude et parsemé d'embuches. Résumé des épisodes précédents :
Episode1 - Le pire contre attaque - Nous sommes le lundi 3 mars. Sans nouvelles depuis plusieurs jours d'une locataire d'un logement situé au sous-sol d'une bâtisse bourgeoise de Godoy Cruz, visité précédemment avec les Martinez, Camille décide de s'y rendre d'elle même pour savoir ce qu'il en est. A deux jours de la date butoir prévue pour la rentrée des classes,le temps presse! Bingo, le logement est disponible... mais fait bien moins rêver en vrai que sur le papier! Pour 1900 pesos par mois, elle peut prétendre à séjourner dans une chambre de moins de 9m² aux murs défraîchis entre un immense garage et la machine à laver. Bien que visiblement déçue que Camille ne puisse régler son loyer en euros ou dollars, et peu emballée par l'idée que Yannick y séjourne quelques jours contre une poignée de pesos, l'affaire semble toutefois conclue entre les deux parties. Faute de mieux pour la nôtre sans doute pour la leur! Mais ça, c'était sans compter sur un mail de la propriétaire à 23h45, le soir même et la veille de l'emménagement prévu, annonçant que la famille partait finalement en vacances (du jour au lendemain) pendant 3 semaines et qu'un emménagement n'était plus possible dans l'immédiat. Balivernes !
Épisode 2 - Un nouvel espoir - Nous sommes le mercredi 5 mars. Non pas grâce à Dieu comme diraient les locaux, mais grâce aux grévistes de professeurs, une manie sans frontières, la rentrée des classes est différée au lundi 10 mars. Bien. Pris de cours par le mauvais tour que nous a joué la dernière locataire, nous avons dû migrer en urgence dans un nouvel Hostel, le backpacker de Mendoza, une valeur sûre ! Pour 100 pesos par jour tout de meme, le cadre et idéal et le petit dej un régal! Grâce à l'aide de Nico, ex erasmus du coté de Montpellier et Saint Étienne et interprete d'un jour ou deux, tel Obi Wan notre seul espoir, Camille décroche une nouvelle visite pour l'après-midi même ! Si la chambre s'avère tout aussi sympathique que semble être le maitre des lieux, le loyer de 20 dollars US par nuit nous renvoi à la case départ! Moche.
Épisode 3 - Le retour de l'appart - Nous sommes le vendredi 7 mars. Suite à de nouveaux coups de fil de Nico, deux nouveaux logements potentiels éclaircissent un bien obscure horizon! L'un d'eux sera même le bon, cette fois, la force est avec nous! Au terme d'une visite fructueuse en cette journée ensoleillée et une nuit de mûre réflexion, ce sera finalement au coeur de la rue Canada, à Lujan de Cuyo, que Camille séjournera ces prochains mois! Une grande chambre de 15m² dans une sympathique famille d'intellectuels pour la modique somme de 90euros par mois, ça ne se refuse pas!
Outre cette interminable quête d'un toit bon marché menée à bien avec brio, cette semaine fut également l'occasion pour nous de s'approprier le centre de Mendoza au point que l'avenue Sans Martin n'a plus de secrets pour nous! Nous avons réponse à tout en ces lieux : Oui, PanChili fait les meilleurs Super Panchos de la ville pour 18 pesos! Non, le Godzilla de chez Kingo n'est pas le plus gros Hamburger de la ville mais seulement 29 pesos de graisse et de déception! Oui, chez Balbie on peut acheter des vêtements qui ne sont pas fait pour les poupées! Oui, dégoter une carte sim ou une carte de bus dans les Kiosco de la ville est un véritable jeu de piste! Non, la ville dort le samedi soir... Mais Oui, c'est la fête en semaine ! Oui, pendant le défilé de la Vendimia, on balance des melons entiers depuis les chars (!), et oui, la vie sans téléphone portable nous rappelle parfois aux bons souvenirs des rendez-vous ratés! Mendoza c'est tout ça, si peu mais tellement à la fois!