blog de Benoit family

Amis lecteurs,

C’est notre dernier jour en Nouvelle-Zélande si je ne compte pas la journée de voyage du lendemain. Nous roulons donc la matinée vers Christchurch, la seconde ville en taille de NZ. Nous y arrivons en fin de matinée sous un beau soleil. Nous traversons un quartier plutôt résidentiel puis nous longeons un grand parc avant d’arrivée au centre-ville. La première impression est des plus sympathique, la ville semble dynamique, sportive et très agréable.

Arrivés en ville nous découvrons avec stupeur les conséquences du tremblement de terre de 2011, nous sommes dans une zone sinistrée, les bâtiments sont condamnés par des grillages, certes nous en avions entendu parler mais nous étions loin d’imaginer...
Tout à coup nous débouchons dans un quartier piéton très colorés réalisés avec des containers de bateaux peint réaménagés en boutiques et bar, l’ambiance y est moderne et accueillante. Nous y déjeunons et nous allons découvrir que la ville et les habitants mettent leur imagination en œuvre pour que le centre ne soit pas abandonné malgré cette catastrophe.

La cathédrale est en partie effondrée mais de grands grillages de chantier l’entoure Ces grillages sont tous décorés de rond de plastique colorés qui forme des motifs gais et bariolés.
Le projet de rénovation s’affiche en grand et même s’il est titanesque (nous apprendrons que 755 bâtiments ont été détruits) il est soutenu par de nombreux partenaires économiques. Le ressenti efface la première impression de ville abandonnée au bénéfice d’une ville certes meurtrie mais qui ne se laisse pas abattre et garde le moral.

Nous quittons le centre avec un sentiment de solidarité avec ces habitants volontaires.

Nous terminons notre voyage au centre de préparation antarctique (pas d’inquiétude, ce n’est pas notre prochaine destination ). Nous y essuierons une tempête, une température de -18, un cross en chenillette conduite par une jeune blonde qui s’amusait à nous faire escalader des buttes dans tous les sens pour nous prouver l’efficacité de ces engins au pôle, une virée en bateau version 4D dans les glaces polaires à la rencontre des phoques et des pingouins. Bref nous nous sommes imprégnés de la vie en antarctique et nous sommes sortis les derniers ...trop bien ! Si vous passez par-là comptez au moins 3h de visite pas moins !

Demain décollage.....

Amis lecteurs,

Nous prenons la route en direction des lacs avec le soleil mais le temps se gâte. En fait, le brouillard nous empêche de distinguer le paysage à plus de quelques mètres et nous devons abandonner l’idée initiale d’aller voir le mont Cook, le plus haut sommet des alpes néo-zélandaises. Nous traçons jusqu’au lac Tekapo. Bien nous en a pris car la brume se lève et nous y arriverons avec le soleil.

Nous grimpons jusqu’à l’observatoire astronomique et nous découvrons un panorama à 360° d’une beauté à couper le souffle. Le lac d’une couleur bleu turquoise au fond de la vallée tranche avec ces sommets enneigés.
En revanche, la température est la plus froide que nous ayons eu depuis le début (-1 à 4°) J’abandonne l’idée d’aller à la piscine car même chauffée elle est à ciel ouvert...

Nous prenons des photos, beaucoup plus que nous ne pourrons en mettre sur le blog désolée..et nous décidons de revenir à la nuit pour observer les étoiles.
La nuit tombée après avoir joué à cache cache avec les nuages, nous allons bénéficier d’une heure d’observation des étoiles et des planètes de notre système solaire, commentée par deux étudiants passionnés. Ce site est en fait dépendant de l’université, c’est l’observatoire le plus au sud du continent et il accueille des scientifiques de plusieurs pays . La région entière se plie aux exigences de l’observatoire et on constate en effet que l’éclairage est adapté dans les villes et villages environnants.

Nous verrons vénus et surtout saturne qui apparait dans le télescope entourée de ses anneaux comme si nous regardions une photos, La sensation est magique de découvrir notre ciel autrement. La lune comme si nous étions sur un vaisseau en passe d’alunir avec ses cratères et ses zones d’ombre, des milliers d’étoiles là où dans le ciel on ne voit rien, deux planètes là où on ne distingue d’une étoile etc ... A faire absolument si vous passez dans la région.
Demain, direction la cote et Christchurch pour de nouvelles aventures.

PS : Ici les connexions sont soient difficiles soient onéreuses à moins d’aller dans une Library (bibliothèque publique) ce qui explique le fait que nous ayons du mal à remonter des photos et les mises à jour irrégulières du blog

Amis lecteurs,

Ce matin, Bruno et Bastien partent pour l’aéroport et ils décollent à bord d’un petit hélicoptère direction les Remarkables, une chaine de montagne proche où l’hélico les dépose pour une balade de 2h en raquette dans la neige. Ils seront équipés sur place pour affronter le froid glacial et reviennent enchantés de leur guide et de leur expérience. Malheureusement au même moment un jeune alpiniste sera emporté par une avalanche pas très loin d’eux, nous l’apprendrons quelques heures après leur retour et cet accident nous rappellera que la montagne reste dangereuse même pour les plus aguerris. 
Une mention spéciale attribuée au Hell pizza au coin de Searle lane et camp street, vraiment les meilleures pizzas que nous ayons jamais mangés.

Cet après-midi, je pars avec Océane sur Glenorchy. Nous y retrouvons un groupe de cavalier au Dart Stables et partons pour 2h de balade avec de nombreuses traversées de rivière et un paysage grandiose sous nos yeux. Le film « le seigneur des anneaux » a été tourné par ici pour vous donner une idée de ce que nous voyons. La vallée est entourée de montagne aux sommets enneigés, les quelques nuages blancs leur font comme des écharpes qui se reflètent dans l’eau. Nous éprouvons comme une sensation d’irréalité, sans compter que nous ne ferons pas une boucle mais nous rejoindrons un paddock éloigné, nous aurons donc le loisir de découvrir un bonne partie de la vallée.

Demain, nous repartons vers les lacs, Queenstown nous manquera. Cette ville mérite un séjour plus long.

Amis lecteurs,

Le temps est annoncé comme moyen aujourd’hui donc nous restons sur des balades autour de la ville. Encore deux groupes (les forts et les moyens) l’un part à la conquête d’un sommet, l’autre pour le bord du lac.

En fait, il fera très beau le matin et nous profiterons de deux bonnes heures de marches le long du lac de Queenstown, un rendez-vous incontournable pour les joggers de la ville.

Après le déjeuner, Bruno me dépose avec Océane et Thomas à la piscine. Plus grande qu’à Greymouth elle est aussi plus ludique. On y retrouve les deux toboggans, plus un spa, une « rivière » avec du courant et des canons à eau. Nous y resterons jusqu’à 17h, heure à laquelle Bruno redescend de la montagne où il est allé chercher la neige.

Soirée calme en préparation des excursions de demain.

Amis lecteurs,

Ce matin après avoir levé le camp nous nous rendons au Puzzling World, l’attraction du coin.

Cet endroit est phénoménal et mérite une visite absolument. C’est une exposition comprenant plusieurs espaces dédiés à des thèmes en sachant que le fil d’Ariane est la désorientation et le remue méninges.

Le premier espace est une suite d’hologramme en 3D : des photos incroyables qui s’animent lorsqu’on passe devant.

Le second est une pièce absolument extraordinaire, le sol est penché et des objets au mur ne suivent pas le même alignement. De l’eau semble remonter au lieu de s’écouler vers le bas, pareil pour une boule de billard, un siège qui coulisse le long d’une paroi remonte vers le plafond alors qu’il est posé sur le plancher. L’ensemble est tel qu’il perturbe le sens de l’équilibre et nous avons du mal à nous y déplacer. J’aurais d’ailleurs une espèce de vertige plusieurs heures après en être sortie.

Le troisième sera une pièce dite de distorsion qui utilise des perspectives trompeuses pour grandir ou rapetisser les personnes à l’intérieur. Je suis passée de naine à géante en quelques pas.

La quatrième c’est 168 visages célèbres en 3D qui vous suivre du regard lors de vos déplacements dans la pièce.

La cinquième est une exposition de trompe l’œil des plus divers. De l’eau coule d’un robinet sans qu’il soit relié au mur, un banc sans pied, des formes planes qui prennent du volume !

Le dernier sera un labyrinthe extérieur où nous jouerons une bonne heure à en trouver les quatre coins.

Difficile de quitter ensuite le hall d’accueil qui attise nous curiosité avec de nombreux casse-têtes.

Il faut partir malheureusement, nous allons sur Queenstown avec le soleil cette fois et nous pourrons admirer les fabuleux paysages le long de la route.
Arrivée sur place pour le déjeuner, nous allons au Fergburger, le plus célèbre resto burger de la région. C’est un succès. Incroyable mais c’est petit, la queue déborde sur le trottoir, 20 mn pour avoir sa commande et on découvre des hamburgers géants avec des produits frais à un prix imbattable, de l’avis de tous : à faire.

L’après-midi direction le téléphérique (gondola) et la fameuse descente en luge. La vue est superbe de là-haut et la descente vraiment fun à faire à plusieurs pour s’amuser à se doubler et à faire la course.

Nous allons ensuite à l’incontournable bureau d’information pour s’enquérir des activités à faire ici. Nous n’avons que le choix tellement le panel est large, surtout ski et sport extrême d’ailleurs. Nous ramenons une sélection et le choix sera randonnée raquette au sommet de la montagne pour les garçons, balade à cheval pour les filles lundi prochain.

Amis lecteurs,

La matinée commence par une marche vers le glacier de Franz Josef. Le chemin est très balisé, le glacier étant sujet à des lâchés d’eau assez dangereux. Cela se passera sans problème pour nous avec un ciel clément. Nous verrons le glacier qui comme tous recule de plus en plus d’année en année. Une rivière bleutée et laiteuse s’écoule de dessous, la couleur est le résultat des roches broyées par la pression qu’il exerce. Autour de nous ce n’est que chaos de rochers de toutes tailles concassés dans le passé.

Nous prenons la route et nous décidons de déjeuner au premier café qui se présentera, en fait il n’y en a pas dans les différents lieux dits que nous traversons et par prudence nous nous arrêtons au premier restaurant signalé. Ce sera la Salmon farmer : bien nous en a pris, le lieu est des plus sympathiques et les repas à base de saumon sont copieux et excellents.

Nous continuons la route et nous aurons des paysages majestueux jusqu’à Wanaka, dommage que ce ne soit pas sous un grand ciel bleu ensoleillé.
Nous arrivons trop tard sur Wanaka, nous remettons la visite au Puzzling world à demain.

Fin d’après-midi calme avec un tour en ville, la météo et les déplacements quotidien ne nous aide pas à découvrir la région.

Amis lecteurs,

Trajet sous la pluie, arrivée sous la pluie ...

Nous logeons dans un chalet au milieu de la Rain Forest avec des fenêtres où nous sommes regardés par les oiseaux, le monde à l’envers

Nous allons déjeuner d’un méga hamburger fabrication locale au seul café que nous trouvons ouvert puis nous allons rendre visite aux mythiques kiwis dans un centre de préservation local. Nous verrons deux oiseaux dans la pénombre, le reste de l’exposition sur l’environnement et le glacier est moyenne sans plus.

Bruno part vers le glacier en dépit du ciel couvert pour repérer les lieux et nous allons dans une boutique de jade ou les enfants vont apprendre à tailler leur propre bijou. Leur prof est très sympa et malgré la barrière de la langue, il arrive à leur expliquer et à leur faire tailler leur morceau de jade selon la forme voulue.

Le soir ce sera soirée pizza avec les jeunes qui logent au backpaper du coin, ambiance garantie. Bruno y retrouve un jeune auto-stoppeur rencontré dans l’après-midi. Français il travaille à Sydney et prend ses vacances en nouvelle Zélande, comme de nombreux jeunes croisés le long de notre route, il n’a pas l’intention de revenir en France. L’Australie et la nouvelle Zélande ont des programmes d’accueil et d’insertion des jeunes très efficaces.

Demain, nous allons faire la balade du glacier puis nous traçons la route vers Wanaka.

Amis lecteurs,

La pluie ce matin encore mais en régime d’averse, nous décidons d’aller à ShantyTown un village qui reconstitue la vie des pionniers.

On s’y croirait dès l’accueil franchi, on se trouve dans un village reconstitué (quelquefois à partir de bâtiments d’origine déplacés à cet endroit) et des enfants en tenue d’écolier de l’époque, venus en journée d’immersion à l’école du village, ajoutent à l’authenticité.

Une locomotive à vapeur (une vrai..) nous emmène pour une courte balade dans la foret mais une averse nous empêche de profiter du paysage. Au retour l’arrêt à une scierie, nous hallucine, nous apprenons que les néo-zélandais ont complètement déboisé leur ile pour exporter le bois principalement, ce qui explique les forêts replantés que nous avons croisés depuis notre arrivée et les immenses parcs à mouton.

Ensuite les enfants se transforment en chercheur d’or, un cours rapide sur l’art et la manière de manier la batte et ils s’attèlent à la tâche. A l’arrivée quelques poussières d’or qu’ils emporteront en souvenir de ce moment.

Nous déambulons dans toutes les boutiques emplis d’objet d’une autre époque. L’atmosphère est très bien retraduite, la banque est chic avec ses boiseries luisantes, je n’aimerais pas faire un séjour à l’hôpital encore moins chez le dentiste..., les carcasses chez le boucher font plus vrai que nature., bref on s’y croirait et la matinée passe très vite.

Pour le déjeuner, nous allons dans un restaurant du centre ville ambiance familiale qui nous offre un panel sur les habitants et leurs habitudes, pas de touriste en vue.

L’après-midi nous nous séparons en deux groupes, Bruno et Bastien décident d’affronter l’averse et d’aller voir les pancakes, j’emmène les enfants au centre aquatique, quitte à être mouillés autant que l’eau soit chaude.
Nous passons un très bon moment à jouer et à des cendre les toboggans. Nous improvisons une partie de volley avec des enfants de Greymouth, Thomas arrive à se faire comprendre sans parler anglais avec son équipe, nous nous amusons bien.

Retour à l’hôtel à pied 15mn avant une averse qui ressemble à nos pluies cévenoles, chance... La soirée s'annonce calme, une clé USB nous permet de regarder Le prénom en français sur l'immense TV du salon, on se croirait au ciné !

Parenthèse la clé USB est vraiment indispensable en voyage pour changer de média facilement et utiliser les ordis en libre service...

Départ pour Franz Josef et son glacier demain.

Amis lecteurs,

Ce matin, nous sommes partis de l’hôtel White Morph vers 9 h 30, pour rejoindre en voiture la ville de Greymouth.

Nous avons effectué 4 harassantes heures de voiture, dont une bonne partie sous la pluie, et nous nous sommes arrêtés le midi pour manger dans un restaurant japonais au col de Lewis pass, le Maruia springs Thermal Resort. Malheureusement nous avons dû nous contenter de snack, ils n’ouvrent pas le midi en cette saison..

Nous sommes sortis du restaurant sous la pluie, et celle-ci s’était à peine arrêtée lorsque nous sommes enfin arrivés à destination à 2 h 45 heure locale. Nous disposons d’un petit appartement bien équipé, et une fois les bagages déchargés, tout le monde a pu se reposer pendant le reste de l’après-midi.

Demain nous avons prévu de nous transformer en chercheur d’or, à nous les pépites !

Amis lecteurs,

Départ ce matin pour 2h de route environ, nous avons rendez-vous à 12h45 sur la marina de Kaikoura pour prendre le bateau. Nous avions fait cette réservation hier depuis l’embarcadère du ferry, cette excursion étant très prisée, il faut anticiper.

Kaikoura est une toute petite agglomération qui s’est redressée économiquement à la fin des années 80 avec l’idée d’un chef Maori : créer cette activité de Whale Watch et çà a fonctionné. Le tourisme s’est développé au départ autour des cachalots et s’est diversifiée.

Nous déjeunons rapidement au take away du coin (les hamburgers sont très bons le reste bof), nous passons à la pharmacie prendre les pilules magiques contre le mal de mer d’Océane et direction le point de rendez-vous pour un briefing sur la sécurité. Un bus nous emmène à la marina où se trouve les bateaux, on est très loin de l’entreprise artisanale d’il y a 20 ans où les sorties se faisaient en canot pneumatiques.

Après- 20 mn en mer chance nous apercevons notre premier dos de cachalot. Il restera peu de temps en surface et nous verrons sa queue s’élever dans un dernier salut lorsqu’il plongera.

Notre guide nous explique diapo à l’appui la morphologie des cachalots pour nous faire patienter, nous repartons en chasse. Peu de temps après ce sont des dauphins qui viendront « faire la course » avec le bateau. Ils sont des centaines d’après le capitaine, je veux bien le croire tellement cela bondit et fuse dans tous les sens. Le dauphin ici est noir et blanc et plus petit que le grand dauphin commun. En revanche il est très agile et rapide.

Nous repartons pour un autre arrêt où nous admirons les albatros et essayons d’attirer les cachalots avec un enregistrement de femelle (et oui ici ce sont les males qui squattent, l’eau semble trop froide pour ces dames). Sans succès, nous repartons et là bingo. Un cachalot nous offrira 10 bonnes minutes le spectacle de son souffle avant de sonder dans les profondeurs. Tout bonnement magique.

Après quelques galipettes de dauphin, nous rentrons à la joie des garçons malmenés par la virée en mer. La prochaine fois ce sera pilule pour tous !
La fin d’après-midi sera consacrée au repos et à internet, diner dans un restaurant indien et au lit.

Demain, nous traversons les montagnes vers l’ouest et la route sera longue.

Amis lecteurs,

Réveil matinal et nous arrivons sans souci de circulation (normal c’est dimanche) à l’embarcadère. Il faut y être une heure avant et nous attendons donc avant d’embarquer.

Il y a peu de monde, nous comprenons pourquoi une fois à bord en fait la majeure partie des passagers embarquent avec leurs voitures et nous les retrouverons sur le pont.

Le temps est beau et la traversée dure 3h et s’effectue dans des conditions idéales avec le soleil, nous admirons la sortie de Wellington et l’arrivée dans la baie de Picton.

Arrivés en début d’après-midi nous récupérons la voiture de location et filons faire une balade vers le « snout » : le museau. Bruno et Bastien prenne l’option « tout à pied » et vont jusqu’à la superbe vue proposée au bout du chemin sur Queen Charlotte Sound. Je prends la voiture pour monter sur la crête avec les plus jeunes. Nous avons le beau temps, la vue et une bonne ambiance.

Retour sur Picton, je fais le tour de la ville très petite mais sympathique, un détour par la Library pour le Wifi et je déniche notre restaurant pour ce soir, un indien pour changer. Délicieux, chacun y trouvera son compte et cela nous changera du « fish and chips » qui semble être le plat de base ici !

Demain départ pour Kaikoura à la rencontre des cachalots.

Amis lecteurs,

Nous partons ce matin en direction du Cable Car, malheureusement fermé pour travaux. Il réouvrira l’après-midi, nous décidons d’avancer notre tour de la presqu’ile par Marine drive.

Le tour fait 30 km, nous nous arrêtons une première fois à Breaker Bay où nous montons sur les hauteurs jusqu’aux anciens bunkers. Un aire est consacré à la mémoire du chef maori Kupe qui avec sa tribu découvrit la nouvelle Zélande. La vue est superbe.

Nous repartons pour boucler le tour et notre second arrêt sera pour Owhiro Bay à la rencontre des otaries à fourrure. Le ciel est menaçant mais nous jouons à cache-cache avec l’averse et nous arrivons à rester du côté ensoleillé tout l’après-midi. Nous allons marcher le long de la baie sur 4km pour finalement dépasser une crête et arriver sur la colonie permanente d’otaries qui se trouve à la pointe. Pas farouches, elles se laissent photographier pendant leur bain de soleil. Nous apprenons qu’elles sont 80 à 150 ici en permanence, sans les compter, effectivement elles sont très nombreuses et de toutes tailles.

Retour en fin d’après-midi sur Wellington, nous sortons le soir pour diner dans une pizzeria sur Cuba Street. Effectivement, le quartier où nous allons est très animé en ce samedi soir, l’ambiance est jeune et sympathique. Elle nous rappelle le Montpellier que nous avons connu pendant nos études. Wellington compte 200.000 habitants et de nombreuses universités.
Je découvre un bouquiniste que je vous recommande : Pegasus Book dans Cuba Mall Rien que la boutique vaut le détour, le propriétaire est des plus sympas et accueillant et le must il a des livres dans toutes les langues.

Nous rentrons pour préparer nos sacs, demain nous prenons le ferry pour Picton assez tôt.

Amis lecteurs,

La grisaille est au rendez-vous ce matin. Mais la chance est de notre côté car sur Wellington, le temps est bien mieux. Nous prenons donc la route pour boucler les 320 km qui nous sépare de la capitale.

La route est longue et pénible. Entre les villes à traverser, les travaux sur la route, les camions très nombreux et le nombre incalculable de limitation de vitesse, nous mettrons au total 4h30 pour arriver au centre de Wellington.
Nous faisons une pause à Paraparaumu Beach pour le déjeuner. Cette petite station balnéaire, située à environ 50 km au nord de Wellington, et pile en face de l’île Kapiti, qui abrite de nombreux kiwis est un haut lieu de villégiature des retraités du pays. Le Jan’s, situé au bord de l’océan nous accueille dans un décor très simple. Nous y mangeons très bien, de bons produits et pour un prix très raisonnable. Une adresse à retenir.

Puis, nous filons vers Wellington. Le Mercure Hotel est en hauteur, à 15 minutes à pieds du centre-ville. Il est fonctionnel, mais un poil vieillissant.

Nos bagages déposés, nous partons directement pour le Te Papa. Ce musée, gratuit (il fonctionne sur donation), est le musée national présentant l’histoire et la géographie de la nouvelle Zélande sur 3 niveaux et deux autres niveaux sont consacrés à des expositions d’œuvres d’art. Nous nous sommes concentrés sur la faune, le volcanisme et l’histoire Maori. Les expositions sont interactives avec des animations 3D voir 4D et elles passionnent même les enfants. Une maisonnette permet de revivre le tremblement de terre de 1987, un film retrace la capture, l’étude et la conservation d’un calamar géant présenté dans une vitrine, un simulateur vous emmène au fond des océans pour étudier les volcans sous-marins, etc ...
Christine et les enfants fatigués décident de rentrer à l’hôtel. Quant à moi, je pars vers le Cable Car, célèbre funiculaire de la ville. Au sommet, j’observe un moment la vue de nuit sur la ville. Puis je redescends par ce même Cable Car en échangeant sur la ville avec une charmante autochtone aux cheveux bleus et à la tenue manga. Erika m’indique notamment où se trouve le quartier animé de Wellington (Cuba Street).

Le soir, nous dînons dans un superbe Steak House de Willis Street (Le Crazy Horse). Certes le prix est élevé, mais la viande est incomparable et le service impeccable.

Demain, nous projetons de grimper au Cable car tous ensemble le matin, puis d’aller voir les otaries à Owhiro Bay l’après-midi.

Amis lecteurs,

Nous prenons la route tôt le matin car nous avons rendez-vous avec une lady à 10h15 précise.

Pas de brouillard mais un temps gris nous accompagne. Nous arrivons au parc de Wai O Tapu vers 9h30, juste le temps de faire le tour des cratères aux couleurs fabuleuses. Ce parc est réputé pour cela et c’est mérité. Chaque couleur est due à la composition du dépôt et elles sont éclatantes. En revanche, bien que belles elles sont intouchables de par leur température ou leur acidité.

A 10h précise nous sommes au pied d’un des plus grand geyser connu, Lady Knox qui de manière provoqué soufflera son eau bouillante à plusieurs mètres de haut.

Nous repartons ensuite pour le sud, sur une route vallonnée au travers de prairie et de bois.

Arrivés dans l’après-midi à Napier avec le soleil par chance, nous nous installons au Guest appartment et nous filons en ville. Celle-ci a été entièrement détruite en 1930 par un tremblement de terre, elle a donc été reconstruite dans le style art déco de l’époque. Le centre est petit mais très bien entretenu et coloré, nous flânons au bord de l’océan.

Au programme demain : la route vers Wellington.

Amis lecteurs,

Ce matin encore, le brouillard est là. On ne voit pas grand-chose dehors, comme hier. A notre arrivée sur le site de Waimangu il est toujours présent. Etant donné qu’il y a des points de vue, et que la balade se fait en aller/retour sur le même chemin, nous décidons d’aller au fond de la vallée en attendant que le brouillard se lève.

Avec Bastien, nous y allons à pieds. Christine s’y rends en bus avec les 2 plus jeunes. Waimangu est très bien aménagé, en banc, lieu de pique-nique, sanitaire. Au bout du chemin, on tombe sur le lac, qu’il est possible de parcourir en bateau, et miracle, le brouillard s’est dissipé.

Le site est grandiose et résultat d’une spectaculaire éruption de 1886. Les vestiges sont nombreux : un lac d’eau chaude à 50°, d’où coule un ruisseau d’eau chaude ; plusieurs cratères dont le fameux Inferno et son eau bleu pâle très chaude et au Ph de 2,1, sans oublier les innombrables curiosités liées à la géothermie (fumeroles, eaux bouillonnantes, mini geyser, et autres concrétions de métaux issus des eaux chaudes). Vos sens seront mis à l’épreuve, y compris le toucher si vous testez sur les abords du chemin uniquement la température de l’eau. En plus, nous disposons d’un papier explicatif en français. A faire !

A l’instar de Hells Gate, attention si vous avez des enfants. Les garde-fous sont symboliques et un drame serait vite survenu.
Notre virée a duré 3 heures et nous sommes affamés. Le restaurant du site n’offre pas grand-chose, et nous décidons de manger sur Rotorua, au Wendy’s. Il s’agit encore d’un fastfood que l’on nous a conseillé. Et bien, nous le déconseillons.

Le reste de l’après-midi est en mode quartier libre. Les garçons souhaitent zoner au resort. Avec Christine et Océane, nous achetons quelques souvenirs, car demain, nous quittons déjà Rotorua pour poursuivre notre route vers le sud.

Au passage, nous ferons un stop à Wai-O-Tapu et à Taupo. Nous rejoindrons ensuite Napier.

Amis lecteurs,

Ce matin, le brouillard est là. On ne voit pas grand-chose dehors. Comme nous l’avons décidé, nous partons vers le site géothermique de Hells Gate. Seul hic, le brouillard est épais et l’on y voit rien. Nous décidons de revenir en début d’après-midi.

Nous filons donc sur la route d’Hamilton pour faire un tour de Zorb. What is Zorb ? Et bien, il s’agit d’une énorme boule transparente (4 mètres de diamètre environ) dans laquelle on vous enferme, et qui est lancée du haut d’une côte. Il y a 3 parcours au choix, et le mode sec ou avec eau chaude.
Les enfants et Christine choisissent avec courage l’option eau chaude ! C’est manifestement très ludique, et malgré les 7° dehors, ils sont en maillot de bain... La descente est assez rapide et la sortie plutôt comique. De mon côté, je reste sur le côté au sec en mode reporter. Sachez que c’est une activité assez onéreuse.

Séchés et rhabillés, retour au Marama Resort pour le déjeuner. Le seul inconvénient de notre résidence est sa distance de Rotorua. Situé à 15 km au nord de la ville, il est isolé et le moindre déplacement se traduit par 30 km et une heure de route. Nous avons de fait parcouru par mal de distance avec notre V6 essence qui mange 11 litres au 100.

Retour à Hells Gate en début d’après-midi avec un grand soleil. Le site est rempli de petite curiosité géothermique. Des eaux bouillantes qui jaillissent de nulle part, des piscines qui bouillonnent, une cascade d’eau chaude, des mini-cratères de boues bouillantes, des champs de soufre et j’en oublie. La fumée est partout et l’odeur s’accroche à nous. C’est à voir absolument. Cependant, attention, tous les sites de ce type ne présentent pas de véritable garde-fou pour les enfants. La prudence est plus que de mise pour éviter le drame.

Enfin, vers 17h00, une navette nous prendre en charge pour nous déposer au village Maori de Mitaï, pour assister à une présentation culturelle. Et là aussi, ça chauffe ! Malgré une température glaciale, les valeureux guerriers Maori au torse nu, arrivés en pirogue, et 2 jeunes femmes nous donnent un spectacle époustouflant d’énergie. Les danses Maori servent d’entraînement physique, et le célèbre Haka n’a d’autre utilité que de motiver les hommes pour le combat à venir. Autant vous dire que ce n’est pas mou. Je dois même avouer que c’est très impressionnant et que le respect et le silence s’imposent devant un tel spectacle.

Nous aurons aussi droit à des chants superbes et des explications fournies sur les us et coutumes de cette culture indigène. Enfin, nous clôturons la soirée avec un excellent repas cuit sur des pierres chaudes.
Dernière chose avant notre départ, un adorable opossum posté dans un arbre, nous montre sa frimousse.
Demain, au programme, la vallée de Waimangu.

Amis lecteurs,

Je récupère notre voiture de location, un superbe V6 essence (argh ... !), spacieux et confortable. Le temps est magnifique, et nous prenons la route pour Rotorua. Contrairement à l’Australie, les routes dans la région sont moins roulantes. Nous mettons 3 heures pour boucler les 230 km.

La ville est d’une taille modeste, au bord d’un grand lac. Nous constatons immédiatement une odeur caractéristique de soufre qui règne un peu partout. Nous mangeons le midi dans un fast-food renommé en Nouvelle Zélande, au nom peu encourageant : Le Burger Fuel. C’est excellent, nous vous le conseillons.
Puis nous prenons les clés de notre petite maison au Marama Resort qui borde le lac. C’est très confortable, au calme, spacieux. Nous y sommes très bien installés.
Puis, direction le Skyline, on monte par un télécabine en haut de la colline qui domine Roturoa (nous offrant une vue imprenable sur le lac et la ville) puis nous prenons chacun une luge à patins et à roues pour nous offrir une partie de rigolade sur des pistes en ciment. C’est très ludique et les enfants s’amusent comme des fous. A faire au moins une fois !

En revanche, l’hiver est bien là, et malgré un soleil radieux, il fait froid. Nous allons dans le centre de Rotorua faire le tour de quelques bassins de boues et eaux bouillantes au parc Kuirau qui est gratuit. Nous y prenons un bain de pieds dans une eau chaude. Du coup, nous filons vers le Polynesian Spa, histoire de pouvoir nous immerger complètement.

Nous optons pour la formule famille avec les enfants. Il y a d’autres options plus sympathiques, notamment au bord du lac. Quoi qu’il en soit, nous avons 3 bassins à ciel ouvert à notre disposition et il n’y a quasiment personne. L’eau y est respectivement à 33, 37 et 40°. Difficile d’aller au-delà, c’est déjà trop chaud ! Après un tel bain, les muscles et le corps sont détendus. La zen attitude est de mise.

Pour finir quelques courses au Pak’n Save, grande surface au rapport qualité prix imbattable, avant le retour dans notre adorable resort pour une soirée détente.

Demain, au programme, un tour de Zorb, le Hells Gate et soirée au Mitaï.

Amis lecteurs,

Levé très matinal (4h30) pour attraper notre avion. La nuit a été catastrophique ! Nous avons très mal dormi à cause du linge que nous devons sécher et qui ne sèche pas (machine HS ou inefficace), sans oublier la boîte de nuit en bas qui nous saoule jusqu’à 4h00 du matin. Pour couronner le tout il pleut...

Notre avion est à l’heure et nous dépose sans encombre à Auckland en fin de matinée. Les formalités sont assez longues, mais nous voilà sous le soleil en route vers notre hôtel.
Nous avons un appartement très confortable au 13ème étage du Grand Chancelor face à la baie d’Auckland. C’est très appréciable.

Avec Bastien, je pars dans le centre d’Auckland qui s’avère être très petit et sans intérêt majeur. Hormis le quai qui s’ouvre sur la baie, la Sky-tower, et le quartier de Parnell et ses vieilles maisons du XIXème, le reste ne présente aucun intérêt. C’est une ville moderne qui s’étale à n’en plus finir.

Fatigué par la nuit courte et le voyage, nous mangeons assez tôt dans un chinois. Les asiatiques sont omniprésents ici. Extinction des feux très tôt pour récupérer. Demain, nous filons au sud-est vers Rotorua, capitale de la géothermie.