blog de Benoit family

Amis lecteurs,

Aujourd’hui nous avons une journée de transit, nous retournons à Nouméa avant de décoller demain matin pour Auckland.
Nous en profitons pour refaire les bagages et laver du linge (eh oui c’est quelque fois nécessaire) et faire un petit bilan.

A cette époque de l'année, le temps est trop incertain pour faire un séjour plage et farniente. Au demeurant, le lagon reste notre plus beau souvenir.

Avec le recul, nous pensons qu'il ne faut pas se déplacer autant ici mais plutôt choisir quelques lieux et mieux en profiter. Les activités ici demandent une préparation qui est incompatible avec de l'itinérant. Il faut entrer en contact avec les tribus pour organiser les visites et activités.

Demain, nous allons retrouver l'hiver, le vrai mais d'autres découvertes et ce sera avec grand plaisir.

Amis lecteurs,

Levés avec la pluie, nous décidons de forcer le destin et nous partons vers le sud de l’ile, Mu et sa plage où nous pourrions voir des tortues. Premier arrêt à Luengoni, première tentative de baignade sous la pluie, c’est l’échec pas de visibilité et il fait froid, nous repartons. Un détour pour les falaises, l’horizon est bouché, nous filons vers l’autre coté en espérant une éclaircie. Le moral est en berne, le temps n’aura vraiment pas été clément ces deux dernières semaines contrairement à nos projets.

Nous arrivons à la plage la plus sauvage de l’ile par un chemin de plusieurs kilomètres dans la forêt tropicale dense et visiblement sauvage. Un panneau nous souligne que nous arrivons sur un site privilégié, prière de le laisser intact.

Nous pique-niquons sur la plage et nous allons nous baigner dans les rochers à marée basse. Il y a peu de visibilité, nous verrons quelques gros poissons mais du haut des rochers, pas de tortues, pas de baleine à l’horizon.. mais une plage magnifique qui s’offrira à nous sous ses plus belles couleurs sous un rayon de soleil qui arrivera à percer les nuages. Comme quoi il fallait tenter notre chance, nous passerons une agréable fin d’après-midi et nous partirons avec une meilleure impression de Lifou.

Demain fin du voyage en nouvelle Calédonie, nous plions bagage et revenons vers Nouméa.

Amis lecteurs,

Nous récupérons une Clio ce matin, difficile de s’y caser, nous avions pris l’habitude des SUV (on a des problèmes de riches...), direction le nord de l’ile où un aquarium naturel existe, nous devrions pouvoir y échapper aux dents de la mer.

L’ile étant plus petite que prévue, nous arrivons très vite sur place et nous faisons un détour par la chapelle ND de Lourdes, bien nous en a pris, non seulement la vue est magnifique mais nous avons la chance de voir des baleines dans la baie en dessous.

Pour notre plus grand plaisir, nous en voyons même une sauter sur le dos, quel spectacle ! Impossible de la chopper en revanche en photo, les souvenirs seront dans notre tête.

La baignade est sympathique, quoique ne valant pas celle de l’ile aux pins, la marée descendant, nous remontons à l’abri des coraux.

Mauvaise surprise au retour le magasin le plus proche est fermé nous ferons juste un détour vers un point de vue sur les falaises avant de filer sur Wé faire nos courses pour le pique-nique.

Thomas retrouve un copain déjà croisé à Koulnoue à l’hôtel, il a un grand frère de 15 ans et les jeunes passent l’après-midi ensemble en bord de plage.

De mon côté, j’abandonne femme et enfants pour partir seul vers la grotte du diable. Je me retrouve perdu au fin fond du nord-est de Lifou, et un kanak particulièrement loquace et intéressant me sert de guide dans cet endroit isolé. La grotte est un ancien récif de corail creusé par la mer. Les salles sont immenses et furent utilisées par les locaux pour se réfugier lors de conflit. Par ailleurs, de nombreux ossements humains sont présents dans des cavités.

Bien que sympathique, la visite reste banale. En revanche, que dire de tout ce que me montre le guide dans cette nature généreuse à qui sait l’écouter (Banian, crabe cocotier, vanille, avocat, mandarine et j’en oublie, sans parler des techniques de pêche de chasse !). Une véritable encyclopédie du vivre en autarcie en Calédonie. Et puis, il m’indique un mini-sentier pentu. Je pars seul, et me retrouve 10 minutes après au milieu d’une forêt ultra dense, en hauteur face à l’océan qui claque sur des falaises. Robinson n’a qu’à bien se tenir !

A mon retour à Wé, il fait nuit et faim. Ce soir ce sera pizza, très bonnes et demain, nous projetons d’aller nager avec les tortues.

Amis lecteurs,

Départ matinal pour Nouméa où nous arrivons sous un grand soleil, ce sera le meilleur ensoleillement depuis notre arrivée.

Passage au marché où nous sommes désormais des habitués, à la poste pour envoyer un colis qui arrivera dans 3 mois en France (de ma faute j’ai acheté des épices sans me rappeler que nous ne pouvions les emporter en Nouvelle-Zélande...), quelques courses et nous filons à la plage pour déjeuner.
Les enfants veulent retourner à Kendu Beach dommage quand nous arrivons c’est le tournoi inter sports des écoles de l’ile ! On piquenique quand même mais loin du calme rêvé.

Le vol pour Lifou est pour 17h40 après nous arrivons sur l’ile. Dans l’aérogare, nous assistons à un concert à cappella d’un groupe de personne disant au revoir à certaines d’entre elles. C’est tout bonnement magnifique, j’en ai le frisson.

Arrivée à l’hôtel, le cocktail d’accueil ne fait pas passer le temps couvert et la « mauvaise nouvelle », un requin blanc s’approche des côtes : baignade interdite.

Nous dinons au restaurant de l’hôtel mais nous avons froid, bref le moral est en berne ce soir.

Allez cela ira mieux demain ! 

Amis lecteurs,

Aujourd’hui chacun fait ce qui lui plait, la matinée commence bien il fait beau et nous vaquons sur le resort pour finalement tous nous retrouver dans un kayak. L’eau est cristalline, nous voyons les coraux et les poissons sans masque depuis le bateau. Nous allons faire le tour de la baie tranquillement loin des croisiéristes arrivés ce matin.

Nous avons trouvé sur la plage une barrière ce matin et nous avons vite compris qu’elle empêchait les personnes de l’extérieur, en l’occurrence les croisiéristes, d’envahir le resort. Nous passons « de l’autre côté » pour aller déjeuner dans les baraques qui se sont montées exprès pour les croisiéristes. Nous achetons de la langouste grillée sur place, de la noix de coco fraiche, du riz coco en déambulant de place en place. Nous assistons aussi à un mini spectacle de danse mélanésienne, leurs chants sont envoutants.

Pour le soir nous achetons un poisson grillé que nous allons choisir sur le barbecue Eh oui entier et tout frais péché du lagon ! Ce sera un poisson perroquet qui s’avèrera délicieux.

Le ciel se couvre, nous rentrons lasser de la foule. Un peu de farniente pour finir l’après-midi et nous nous retrouverons le soir au bar pour un cocktail bien mérité. Le barman nous offre un spectacle de jonglerie très sympathique, la discussion s’engage avec lui et le directeur de l’hôtel, la soirée s’étire agréablement.

Demain, nous quitterons l’ile aux pins avec regrets c’est sûr mais Lifou nous offrira d’autres bons moments, à suivre.

Amis lecteurs,

Levés avec le soleil (c’est très tôt ici !) nous prenons un délicieux petit dej les pieds dans l’eau... Et oui, nous découvrons ce matin à notre réveil que nous sommes dans un petit paradis : mer cristalline, sable blanc poudreux et cocotiers.

Nous embarquons sur une pirogue style ancien mais revisitée (avec un moteur d’appoint ) pour la remontée de la baie d’Upi célèbre pour ses eaux turquoises et ses ilots coralliens qui semblent flotter.

Le ciel est menaçant, une pluie fine nous accueille à notre arrivée avec un lit de vase, nous sommes à marée basse et le moral chute un peu mais on se lance dans la traversée de la forêt pour atteindre Oro avec bon cœur.
Arrivée de l’autre côté c’est le doute personne ne sait où se trouve la fameuse piscine naturelle vantée par l’agence ?? Bastien trouvera une personne qui nous indique le chemin : nous remontons un bras de mer à sec, le soleil est revenu et nous savons que nous sommes arrivés lorsque nous entendons un « beautiful » sortant du cœur de quelqu’un devant nous.

Comment expliquer cette carte postale ?? Nous arrivons ciel bleu sur une immense plage de sable blanc qui conduit à une piscine (un bras de mer fermé) turquoise avec les palmiers et les pins en toile de fond... A voir absolument.
Nous passons deux heures à admirer les poissons multicolores et les bénitiers aux couleurs fluo entre un et trois mètres de fond.

L’heure du déjeuner approchant, nous nous mettons en quête du restaurant chez Kou Gny Sur les indications de quelqu’un encore une fois (et oui les panneaux sont rares quelques rubans de tissu pendent bien par ci par là mais difficile de les interpréter) nous remontons un bras de mer à sec pour arriver sur une autre plage Nous y trouvons quelques cabanes puis ...enfin notre restaurant du bout du monde. Nous déjeunons simplement mais c’est frais et bon sous les palmiers sans langouste, il n’y en a plus mais c’est possible.

Retour par le même chemin, nous repartons d’Oro en minibus et rentrons en milieu d’après-midi.

Le soir diner bougna, ici il est excellent (ah ah qu’est que c’est ? c’est le plat national, l’équivalent de notre daube, chaque cuisinier a le sien et c’est un plat de viande ou de poisson cuit dans une feuille en papillote avec des légumes – courgette spaghetti, igname, P de terre, coco).

Demain, visite de la baie voisine et quartier libre pour tous.

Amis lecteurs,

Nous quittons Sarraméa vers 9h00 et roulons directement vers Nouméa que nous atteignons à 10h30. Nous faisons un stop au marché que nous connaissons déjà pour prendre quelques fruits et souvenirs.

Puis, nous pique-niquons sur une table à anse Vata où le soleil joue à cache-cache avec les nuages. Bien rassasiés, nous nous dirigeons vers l’aquarium que nous avions manqué lors de notre première venue sur Nouméa.
L’entrée est de 2000 francs, soit 17 euros seulement pour nous 5 ! J’avoue que le tarif m’a un peu fait tiquer et j’entre avec un a priori qui n’est pas des plus favorables. Et bien j’avais tort, et même affreusement tort. Cet aquarium s’est avéré être un des plus remarquables que je n’ai jamais vu et je ne peux que recommander à tout visiteur de Nouméa de surtout ne pas le manquer.

Je vous conseille 13h comme heure de visite sauf le lundi car c’est l’heure du repas pour les poissons et le soigneur est très intéressant à écouter sans compter le spectacle dans les bassins. Chaque bassin à un thème et nous passons de la mangrove au torrent puis par l’herbier et petit à petit au lagon. Les poissons sont variés, nombreux très bien visibles et les espèces locales.

Nous y verrons par exemple une anguille de belle taille, des tricots rayés, des bébés requins léopards, des nautiles, des poissons phosphorescents, des requins à pointe noires de différentes tailles.

Des panneaux expliquent les habitats, les coraux, les cocotiers, les herbiers...le tout dans des allées très larges où on circule avec aise.
Après un stop dans un bar glacier de la baie des citrons qui offre le free wifi, nous allons vers le petit aérodrome Magenta de Nouméa. Notre ATR est bien là pour nous emmener vers l’île des pins. Il vaut mieux toujours vérifier que les vols sont confirmés. L’enregistrement est assez folklorique, avec des locaux chargeant des glacières remplies de morceaux de viande, des plantes dans des sacs plastiques et des bagages hétéroclites qui jonchent le sol. Dépaysement garanti !

Nous arrivons sur l’île de nuit vers 18h20, et à notre hôtel vers 18h45. La soirée est assez courte et nous nous couchons vers 22h00 car nous avons rendez-vous à 7h45 à la réception pour une balade qui s’annonce formidable. A suivre...

Amis lecteurs,

Ce matin, Christine, Océane et Bastien partent pour une balade à cheval. Un moyen très agréable de découvrir la vallée, bien sûr ce sont des chevaux faciles mais ils ont le pied sûr et nous grimpons par des chemins tortueux jusqu’à un point de vue superbe sur les monts environnants, les forêts et le fond de la vallée.

Ce sera l’occasion d’en apprendre énormément sur le pays, notre guide connait bien sa région et il nous fait découvrir les différentes essences, les arbres fruitier. Il nous raconte comment sont arrivés les cerfs, le café et autres en Nouvelle Calédonie lors des différentes périodes de l’histoire du caillou. Les habitants sont auto suffisants, un bout de terre et ils cultivent, chassent, pêchent sans problème tout au long de l’année. L’ile étant peu peuplée, il y a de la place pour tous.

De mon côté, je pars avec Thomas faire un tour de quad en pleine nature. Guidés par un local plutôt rugueux quoique sympathique, nous roulons une heure et demie dans des chemins à la déclivité parfois très impressionnante. Le sommet offre un panorama vers l’océan et sur les monts alentours. La nature est totale, car hormis avec ce genre d’engin, à cheval ou à pieds, impossible de monter jusqu’ici. Le tour se termine dans la bonne humeur après la traversée de quelques zones bien boueuses. Thomas s’est régalé, et moi j’ai les épaules un peu éprouvées par la manipulation de la puissante machine !

Après déjeuner, les filles montent jusqu’au « trou feuillet » une retenue d’eau dans un ruisseau avec un toboggan naturel. L’eau est glacée, dommage, nous aurions bien piquées une tête. A la place, nous partons découvrir une plantation perdue en haut du col au bout d’une piste qui m’offre un bout de conduite un peu tendue avec les ornières et la pluie qui a rendu la terre glissante. En haut, nous sommes accueillis par un jeune très sympathique, il nous accompagne auprès des cagous, les oiseaux endémiques de l’île, dont ils ont un couple en garde. Attention ce sont des oiseaux carnivores et dangereux semble-t-il , leur bec est effectivement très pointu. Nous découvrons aussi leur production locale de confitures et nous repartons avec du curcuma et du curry fabrication locale.

Diner : pizza – A noter une excellente adresse à La foa : pizza Brousse – accueil excellent – pizza copieuse et d’un bon prix.

Demain direction Nouméa et envol vers l’ile aux pins pour de nouvelles aventures

Amis lecteurs,

Nous nous levons avec un temps exceptionnel ! Petit déjeuner de rêve, avec une mer d’huile reflétant l’aube et le ciel bleu, pris sur une terrasse où les oiseaux viennent chiper quelques miettes, au milieu des cocotiers plantés sur un parterre d’herbe grasse et vert tendre.

Bien lestés, et comme convenu, nous montons dans nos kayaks depuis la base nautique de Hienghène. Bastien et Océane d’un côté, Christine, Thomas et moi de l’autre. A l’assaut de l’océan et de ses vagues matinales de 5 à 10 centimètres, nous voguons vers la fameuse poule couveuse, particulièrement ressemblante, puis vers le sphinx.

Nous ferons 1h15 de navigation sous un ciel radieux et les enfants s’amusent après que nous ayons transféré en pleine mer notre passager sur leur canoë.
Départ après le déjeuner, nous avons décidé d’aller au plus court cette fois pour ne pas rouler trop longtemps. Premier stop pour de l’essence, plus de diesel, ça commence bien... On pousse plus loin et nous achetons des fruits en plus de faire le plein au village suivant.

Ici, chaque habitant met devant sa maison sur un petit étal, les fruits et légumes « de son jardin » et on peut les acheter en passant. Certains laissent même les prix et une boite pour déposer l’argent ! On est loin de la France.

La route est meilleure et nous roulons bien via Kone en direction de La Foa. En revanche, le temps se gâte et nous ne ferons pas de stop à la plage de Poé, on essaie une plage à La Foa, catastrophe c’est l’attaque des moustiques qui nous chasse. Nous décidons d’aller à l’hôtel directement et nous trouvons assez facilement le Sarraméa évasion tout au fond d’une vallée. C’est un hôtel trois étoiles d’un très bon standing, nous dinons au restaurant en écoutant un groupe de jazz local, une très bonne fin de soirée finalement.

Demain, nous nous séparons en deux groupes, l’un a choisi l’équitation, l’autre le quad.

Amis lecteurs,

C’est avec un soleil radieux que débute cette journée. Le programme est ultra simple, c’est quartier libre. Dans la matinée, nous nous sommes baladés dans les environs de la structure, ainsi que sur la plage. Avec le soleil, le décor est particulièrement remarquable dans ce qui fut ni plus ni moins que le club med !

Chacun organise sa journée à sa guise. En ce qui me concerne, j’opte pour une balade accompagné de Bastien au col de Wivaek qui culmine à 300 mètres, puis vers le rivage et les roches de Lindéralique. Nous nous régalons avec le point de vue sur le lagon et ses îlots, la poule couveuse, le sphinx, la baie de Hienghene et les roches abruptes de Lindéralique qui bordent l’océan.
Que dire aussi de ce calme reposant, des gens super sympas qui vivent ici. A ce propos, n’hésitez pas à faire signe à tout le monde, et quand je dis tout le monde, c’est tout le monde ; piéton, cycliste, automobiliste ou quiconque que vous croisez, y compris les gendarmes au bord de la route. Et oui, je l’ai fait, yes !

De son côté Christine accompagne Thomas à la piscine. Trop fraiche, Thomas se rabat avec 2 autres gamins vers le terrain de tennis.

La petite troupe est un poil épuisée après cette journée, surtout les hommes )) Demain matin, nous allons faire un tour de kayak autour de la poule couveuse avant de prendre la direction de Sarraméa plus à l’intérieur des terres.

Amis lecteurs,

La pluie nous accompagne aujourd’hui et la journée se présente bof ...
PIM nous prenons un gravillon dans le pare-brise en nous trompant de route, au lieu d’aller à PAM, nous nous retrouvons à faire 100 bornes de plus sur la roue de POUM (et ce n’est pas une blague)

Aucun panneau les quelques qui existent sont très discrets et nous ratons le croisement. Arrivé à la fin de la route (POUM) nous nous rendons compte de notre erreur et faisons demi-tour, les routes sont défoncées et le panneau de limitation à 110km/h nous fait rire ! Seul un pilote de rallye doit se le permettre et encore...

Ici le paysage ressemble à de la moyenne montagne, les routes serpentent, parfois un gué ou un rétrécissement nous permet de passer les nombreux cours d’eau qui descendent des montagnes.

Nous attendons le village de Ouega avant le col où soi-disant il y a la meilleure vue sur le lagon et bien nous cherchons encore ce soir... Nous sommes passés de l’autre coté de l’ile sans voir ce village et le point de vue n’était pas vraiment signalé, si bien que nous avons douté jusqu’au moment où nous avons dû nous rendre à l’évidence, nous étions à Pouebo sur la plage de Mamathe, là où nous souhaitions pique-niquer.

Cette plage symbolique puisque découverte par Cook et lieu de la première messe sur l’ile, nous avons failli la rater. Elle n’était indiquée que par une pancarte en bois dès plus insignifiante. Au-demeurant elle est très belle et doit être sublime avec le beau temps. Là nous trouverons un arbre parapluie pour déjeuner rapidement avant de reprendre la route.
Fatigués nous arrivons au bac (le dernier de Nouvelle Calédonie) et nous offrons quelques minutes de détente pour la traversée.

Hienghene enfin, re-belote impossible de trouver l’hôtel ... Pour résumer on va dire qu’ici les distances et le temps ne sont pas à la même échelle !
Le village de Koulnoue comme Hienghene sont magnifiques et digne des photos de magazine mais là il pleut et le vent souffle en tempête alors nous verrons demain si nous pouvons en profiter un peu.

Amis lecteurs,

Nous quittons Nouméa direction le nord de grande terre avec un ciel gris. Nous atteignons Bourail en milieu de journée. Il y a une formation rocheuse en de bonhomme considéré comme le gardien de la région par les tribus locales. Toute la falaise s’effondre autour de lui mais il résiste contre vent et marée.

Nous allons un peu plus loin sur la plage de Poé pour pique-niquer et nous y passons un agréable après-midi autour d’un feu de camp, les enfants jouant à Robinson sur la plage, en effet il n’y a personne.

Le lagon s’offre à nous dommage que la météo ne soit pas plus clémente.
Passage au retour par la plage des tortues vertes (elles viennent y pondre à la saison) Cet endroit est étonnant, les arbres semblant sortir de Jurassic parc ! De ce côté pas de récif protecteur, les vagues claquent sur la plage en de beaux rouleaux.

Nous finissons la route jusqu’à Kone en fin d’après-midi, les paysages ressemblant à des prairies, nous pourrions nous croire en métropole. Décidemment, grande terre offre des facettes multiples.

L’hôtel Koniambo nous accueille dans un village tout neuf, sortit de terre pour accueillir la nouvelle mine. Cet hôtel, où le personnel est charmant, est mal isolé phoniquement, proche de la route et de l’aérodrome. Le buffet est cher et plutôt moyen, bref moyen sans plus.

Demain nous partons direction la pointe de l’ile et Hienghene sur l’autre côté de l’ile, plus tropical semble t’il. A suivre...

Amis lecteurs,

Toujours pas d’internet sur l’ile, la visite du correspondant de l’agence nous apprend que la nouvelle Calédonie est encore peu développée qu’il n’y a pas encore de commerces partout et que sur Lifou, il manque d’essence et de gaz actuellement... Comment imaginer pour des métros, la vie des iliens ?
Nous partons vers Mont dore au feeling (j’ai oublié la carte et il n’y a quasiment aucune indication sur les routes) et nous arrivons dans un col à la fontaine de la source Mont–dore (à Plum en fait). Nous remplissons nos bouteilles comme plusieurs kanakes, l’eau est délicieuse.

Nous repartons sur une route de montagne, le paysage change rapidement et la terre prend une couleur rouge brique. Les panoramas sont vertigineux, nous voyons une mine à ciel ouvert, un observatoire nous offre une vue sur les sommets allant de l’émeraude au rouge sang, nous découvrons le sud de l’ile.
Les routes ne manquent pas de piquant non plus car nous sommes amenés à traverser des gués, un pont à voie unique au-dessus d’une rivière tumultueuse, des côtes à 15% le tout sans barrière de sécurité. Il vaut mieux avoir un 4x4 et surtout se renseigner sur la météo, circuler par mauvais temps relève de l’imprudence totale sans compter les camions qui déboulent sans s'arrêter (priorité au plus gros ici )

Un couple d’expat rencontré sur la route nous explique que nous ne pourrons pas aller aux sources chaudes, nous sommes sur le mauvais versant, de plus c’est une excursion de plusieurs heures à pied ou en bateau pour remonter la rivière. Sur cette ile, ils nous confirment que nous ne pourrons guère faire des excursions par nous même, il nous faudra organiser nos sorties avec les locaux.

Nous l’envisageons pour aller voir les baleines et pour des randonnées dans le nord.

Finalement, nous arrivons au « port » de Prony, déçus par l’endroit, nous pique-niquons dans le coffre de la voiture (pas glop) et nous décidons de repartir pour Nouméa et la plage.

Bruno a une excellente idée avant de partir, pousser jusqu’au village où nous découvrons un site préservé, avec quelques cabanes et surtout des vestiges du bagne disséminés dans une végétation luxuriante qui nous offre une jolie balade d’une heure en bordure de lagon. A voir absolument sans compter qu’il y a des lieux de pique-nique fabuleux .

Retour sur Nouméa, nous galérons un peu pour trouver la plage de Kendu Beach, à côté de l’université, un très bel endroit à explorer mais les nuages nous cachent le soleil, nous rentrons préparer notre départ pour Kone.

Amis lecteurs,

Après un petit déjeuner avec vu sur le soleil levant sur la baie des Citrons, nous allons au centre-ville du côté de la baie de Moselle. Après avoir traversé la rue principale où va débuter le défilé du 14 juillet..., nous atteignons les bâtiments octogonaux au toit bleu abritant le marché de Nouméa.
Peu de touristes et beaucoup de produits locaux, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Christine et Bastien s’en donnent à cœur joie sur les fruits et légumes frais. Les prix sont imbattables. Nous repartons avec bananes, choux blanc, tomates, papaye, fruits de la passion, miel, ananas, concombre, avocat, pomelos, gros radis et mandarines pour 17 euros. Dans un stand Bastien trouve enfin la dent de requin qu’il cherche depuis le début du séjour.

Nous avions dans l’idée de finir la matinée à l’aquarium qui s’est avéré être fermé. Et oui, nous sommes le 14 juillet. Pourtant, en repassant devant en fin d’après-midi, il était ouvert. On s’est loupé en beauté.

En tout début d’après-midi, nous prenons le taxi-boat avec masques, tubas et palmes. Il nous dépose sur L’ilot canards, qui comme son nom l’indique n’héberge aucun canard. C’est un minuscule îlot depuis lequel on accède à un sentier sous-marin particulièrement riche et pour cause, il se situe en plein cœur d’une réserve.

Bastien et Christine s’y lancent. Thomas n’a pu en profiter, son masque étant trop grand. Océane et moi restant sur la plage, l’une étant un peu enrhumée, l’autre ne souhaitant pas se lancer dans une eau à 22°. De plus le temps est variable, alternant soleil radieux et gros nuages sous lesquels la température est vraiment fraîche.

La nouvelle Calédonie se situe dans le pacifique dans le triangle où l’on recense le plus d’espèces aquatiques, la balade est fantastique aux milieux de toute sorte de poisson (certains étant même un peu trop familier) nous slalomons au-dessus du récif de corail dans les tons bleus chatoyants. Nous ne verrons pas le requin et les tortues, l’eau est trop trouble dans l’après-midi mais il y a de quoi s’émerveiller sans être un excellent apnéiste. Peu de risque ici, il faut seulement rester à l’écart des coraux très urticants), des cônes (coquillages mortels) et des tricots rayés (petits serpents marin venimeux mais peu agressif).

Après ces quelques heures très agréables, faites de jeux sur la plage pour les plus jeunes, rencontre avec un passionné de la mer pour Madame et Bastien, et zonage total sur transat pour moi, nous retournons sur Nouméa en taxi-boat.

Le jeune bénévole qui explique le sentier sous-marin est un étudiant qui se révèle une mine d’information. Il nous parle de sa passion, les tortues mais aussi des coraux. Nous apprenons ce qu’est un corail, qui sont ses prédateurs et les impacts des changements météo sur les massifs du lagon. Il nous donne aussi plein de tuyaux en ce qui concerne la visite de l’ile et de Lifou, je note car nous comptons bien exploiter ces renseignements.

Une nouvelle soirée au calme dans notre bel appartement débute. Je décide de sortir voir le feu d’artifice. Thomas et Océane motivés m’accompagnent. Seul hic, le centre-ville m’apparaît bien désertique. Et pour cause, les festivités étaient le 13 et ne comportaient pas de feu d’artifice. Second loupé de la journée.

Demain, nous allons vers le sud, admirer la terre rouge et la baie de Prony.

Amis lecteurs,

Après un levé ultra-matinal, nous nous envolons vers Nouméa. Au moment du décollage, un dernier regard sur la baie de Sydney au sunrise.

Nous arrivons à Tontouta, 50 km au nord de Nouméa à 11h00. Et là, pour être radical, le changement est radical ! Fini les doudounes, fini la conduite à gauche, fini le dollar, fini l’anglais et fini le rythme anglo-saxon...

Nous récupérons donc nos bagages vers 11h50 et notre voiture de location vers 12h45... Keep cool Bruno, tu es dans les îles ! Nous arrivons sur Nouméa vers 13h30. Le ciel est plutôt clément, avec une alternance de soleil et de nuages blancs, voire gris et il fait bon au soleil et frais à l’ombre.

Après un déjeuner dans un restaurant italien qui fait face à la baie des citrons, un petit tour sur anse Vata et installation dans notre super appartement du Casa Del Sole. Nous sommes au neuvième étage avec une vue imprenable sur Nouméa et la baie des citrons ! L’appartement est grand, confortable et les transats de la terrasse me tendent les bras. Pendant ce temps, Bastien tente le coiffeur local.

Nous partons ensuite en ville, histoire d’aller au point info (trop tard !), et de faire nos courses. L’utilisation de franc pacifique est un poil angoissante car la moindre babiole vaut plusieurs centaines de francs. Le change est de 119,33 CFP pour 1 euro. Bref, notre déjeuner a couté 7500 CFP et notre modeste caddie vaut environ 16000 CFP.

Soirée au calme et dîner avec du pain, oui du PAIN, enfin du PAIN ! Tout le monde est HS. Vers 21h00, extinction des feux. Demain, au programme, le marché de Nouméa pour faire le plein de produits frais et locaux. Ensuite nous irons sur l’Ile aux Canards.