blog de Benoit family

Amis lecteurs,

C’est notre dernier jour sur Sydney et en Australie, et comme pour atténuer notre léger blues, le temps est superbe.

Comme convenu, je laisse Christine et les enfants et je file seul dans la ville. Mon rendez-vous à BridgeClimb n’est qu’à 12h00. Je traverse le quartier animé de King X avant de me rendre à Hyde Park où je me prélasse au soleil. Je rejoins ensuite le quartier des Rocks, berceau de la ville, célèbre pour ses petites rues, son marché et ses artistes de rues. On y trouve aussi de sympathiques musées et galeries d’exposition d’art. En fin de matinée, j’y prends un wrapp artisanal qui fût excellent, avant de pousser la porte de BridgeClimb.

C’est parti, je vais gravir Harbour Bridge et m’offrir pour cette dernière journée un panorama d’exception. La virée dure 3h30, et notre groupe guidé par un australien très funny, longe, traverse, grimpe dans cette structure métallique, et atteint le sommet du célèbre pont. Le plaisir de cette balade insolite est à l’instar de la vue sur Sydney. L’océan, la baie, la city, l’opéra, le port, et tant d’autres points de repères de la ville sont visibles simultanément sous un ciel limpide. Le groupe prend le temps de profiter de ce moment de plénitude. Les sourires sont sur tous les visages, autant pour le comique de notre guide que pour le plaisir ressenti. Puis nous redescendons, et quittons le site sans oublier notre magnifique diplôme !
Avec les enfants, nous prenons le bus 380, direction Bondy beach le paradis des surfers. Nous passons un bon moment sur la plage à les regarder puis nous déjeunons dans un snack, pas donné le quartier mais ils ont des jus de fruits frais excellent ! L’après-midi nous prenons la direction du chemin côtier avec l’idée de suivre la falaise jusqu’à Watson Bay. Pas vraiment faisable, des maisons sont construites au bord et nous obligent à revenir sur la route. Finalement, nous irons en bus et nous ferons le tour de la pointe à pied, la vue est à couper le souffle sur l’entrée de la baie. La fin de journée se passera sur une plage les pieds dans l’eau à faire des châteaux de sable jusqu’au coucher du soleil que nous avons dans l’axe ...

Nous terminons notre séjour australien par un dîner au Arts-Café où nous savourons une dernière fois les steack-sandwichs et autres beef burgers size XXL.

Avec Christine, nous nous couchons le cœur à la fois triste et heureux. Nous reviendrons, c’est certain. Demain, nous partons vers la Nouvelle Calédonie. Levé 4h30 du matin ! Bonne nuit.

Aparté financier : Sachez pour information, que notre principe d’alimentation qui alterne restaurants, pique-nique et courses/cuisine dans les appartements nous permets à ce jour une moyenne de 82 euros par jour à 5 sachant que les petits déjeuners ne sont pas inclus. C’est un excellent compromis qui nous permet de rester en deçà de notre budget initial moyen quotidien.

Amis lecteurs,

Nous avions pris l’option MyMulti Ticket one week pour les transports sur Sydney, ce qui nous permet d’aller partout en métro, en bus et en ferries. C’était le meilleur compromis, le pass nous revenant trop cher. Nous savions où aller et le bus touristique ne nous servait à rien cette fois.

Pendant que Christine et les enfants passent une matinée au calme, je pars vers Bondi Beach. Les surfeurs sont au rendez-vous ainsi que bon nombre de sportifs. La plage est très belle et la parcourir est un plaisir, d’autant que le temps est superbe. Je pousse ensuite jusqu’à Watson’s Bay. Ce lieu est incontournable puisqu’il offre une vue sur l’océan du haut des falaises qui délimitent l’entrée de la baie de Sydney. Puis il suffit de se retourner pour admirer la baie et le panorama exceptionnel de la city. A ne surtout pas manquer ! Je rejoins ensuite Christine.

Nous partons en fin de matinée déjeuner au Scary Canary et puis nous rejoignons Circular Quai pour prendre le ferry direction Taronga zoo.
Traversée rapide mais toujours magique de la baie, nous passons près de l’opéra et nous avons une vue magnifique sur le pont.

En face, un bus nous emmène à l’entrée du zoo et nous partons nous promener dans un des plus beau zoo que nous avons jamais vu avec des vues panoramiques à couper le souffle sur Sydney.

Sans énumérer tous les animaux disons que nous retiendrons une panoplie de reptiles en tous genres, du dragon de Komodo à la minuscule reinette vert fluo en passant par les pythons. Nous apprenons à cette occasion que 11 des serpents les plus venimeux se trouve en Australie.

Nous parcourons les allées : les fauves sont visiblement en pleine forme, une grande troupe de chimpanzés, des girafes, des éléphants, des zèbres, ...

Malheureusement la fermeture approche et nous devrons accélérer le mouvement pour admirer TAZ le diable de Tasmanie, l’ornithorynque, les kangourous, l’émeu et les animaux nocturnes d’Australie sans oublier les koalas toujours aussi séducteurs.

Le retour par le ferry nous offrira un coucher de soleil sur la baie et encore une journée pleine de beaux souvenirs qui s’achève.

Demain sera notre dernière journée en Australie, déjà ! Le temps passe trop vite.

(suite) – Harbour Bridge & Royal Botanic Gardens

Amis lecteurs,

Les rythmes différant ce matin après un skype très sympathique mais matinal, Bruno part réserver une excursion pour escalader le pont et nous zonons un peu avant de partir pour le quartier chinois.

Arrivés au Paddy’s market, je constate que nous aurions dû passer par là hier pour les souvenirs...Tant pis, nous tournons dans ce marché couvert en riant et en achetant quelques babioles ainsi que des fruits. Vraiment, il vaut le détour mais pour ce qu’il vaut : un marché d’objets hétéroclites et pas chers.

Nous déjeunons dans un restaurant en famille le SCARY CANARI au croisement de Kent Street et de Druitt street. Une superbe note pour cet endroit, un pub, où tout ce que l’on nous sert est excellent. Un bravo au chef ! Le tout pour un prix imbattable.

Nous passons ensuite au musée de l'opale. Plus qu'une boutique cet espace vous présente des collections d'opales et vous donne des explications sur ses origines Il y a même des fossiles de dinosaures opalisés. Ils peuvent aussi pour des groupes, sur réservation, projeter un film. Vous les trouverez sur Pitt street avant le croisement avec Bridge street. Les opales sont magnifiques et les bijoux modernes et originaux.

Une anecdote à leur sujet, Thomas voulait une opale brute pour sa collection mais les pierres polies étaient trop chères pour cet usage. Très malheureux (çà se voyait ) il redescend avec nous dans la rue et au croisement la vendeuse nous rattrape avec une pierre brute contenant une inclusion d'opale et elle nous dit qu'elle a raconté à son patron et il lui a de suite donné cette pierre pour Thomas. Nous ne savons que dire tant les australiens nous surprennent par leur accueil, leur simplicité et leur gentillesse.

Après avoir réservé mon escalade sur Harbour Bridge, je file vers le quartier historique de Sydney, les Rocks. Toujours aussi pittoresque, je flâne dans ce quartier paisible avant de descendre sur Circular Quai. Dans l’après-midi, je profite de l’opéra, d’Harbour Bridge et de la vue superbe qu’offre le jardin botanique sur la baie depuis la city jusqu’à Taronga zoo. Ce jardin est une merveille de verdure et de tranquillité. Je finis ma virée en remontant par la Cathédrale St Mary, puis en traversant little Italia où nous allons dîner ce soir.

Le restaurant italien dans lequel nous mangeons est fort sympathique. Il s’agit du Travota qui se situe rue Stanley à la frontière entre East Sydney et Woolloomooloo. Le rapport qualité/prix est correct, et nous y passons un excellent moment.

Demain, la journée est dédiée à Taronga zoo, qui se situe de l’autre côté de la baie. En ce qui me concerne, je prévoie un levé assez matinal pour aller du côté du Bondi Beach. Je rejoindrai Christine et les enfants en ville en fin de matinée.

Amis lecteurs,

Retour à une ville que nous apprécions particulièrement, aujourd’hui malgré le temps maussade nous allons sur Darling Harbor à pied. L’hôtel étant très bien situé une bonne marche et nous y sommes. Nous sacrifions au passage au rite de l’achat des souvenirs, à la joie de la vendeuse, nous en achetons pas mal.

Sur la promenade, nous jouons quelques instants avec les jeux d’eau et la pluie nous chassant, nous décidons, au point info, de passer l’après-midi à l’aquarium. Bon, comme pas mal de gens car nous constaterons qu’il y a foule. L’aquarium est toujours aussi intéressant mais évitez la foule si vous pouvez, surtout les groupes d’asiatiques, ils sont vraiment pénibles et bruyants. Nous restons quand même émerveillés devant les dugongs, les requins, un bout de dos d’ornithorynque et les milliers de poissons tropicaux.

Aparté sur Quantas :
Nous avions déjà une très bonne impression sur cette compagnie, les vols internationaux ou intérieurs ont toujours été ponctuels avec un très bon service à bord, gentillesse, courtoisie, rien à redire.

L’épisode que nous venons de vivre ne fait qu’ajouter à ce sentiment :
notre fils Thomas a oublié un livre auquel il tenait dans un avion entre Ayers Rock et Alice Springs. Nous avons, sans espoir mais pour lui faire plaisir, fait appeler Quantas par le réceptionniste de l’hôtel à Sydney. Le soir même une personne (Frances) rappelait pour expliquer qu’elle tenait le livre à notre disposition, il nous restait à lui envoyer une enveloppe prépayée pour que le livre retourne en France. Incroyable non ?

Dans cette histoire, il y a aussi la gentillesse de l’employé de la poste qui a décodé nos explications et nous a aidés à préparer cet envoi. Où que nous soyons, nous sommes frappés par la serviabilité des australiens.

Amis lecteurs,

Levé matinal dans le froid glacial du désert. Nous tournons enfin le bouton pour chauffer les chambres...

Départ pour l’aéroport d’Ayers Rock et envol pour Alice Springs. De là, nous sautons dans un autre avion qui nous mène à Sydney. Avec le décalage horaire, nous atterrissons à 16h30. Nous sommes dans notre hôtel à 17h30. La nuit vient de tomber, la température est plutôt agréable et le ciel très clément.
Et là l’incroyable et l’improbable se produisent. Oui, nous logeons dans le même hôtel que lors de notre premier séjour en 1996 : Arts Hotel. Il a changé de nom (Sullivan à l’époque), a été entièrement rénové, mais c’est bien le même établissement, c’est un signe ...du destin.

Nous prenons nos quartiers, puis allons dîner au pub qui jouxte l’hôtel, le Arts Cafe dans Oxford Street. Nous ne pouvons que vous recommander cette adresse tant son rapport qualité prix est incroyable.
A demain

Amis lecteurs,

Levé matinal dans la fraicheur habituelle du désert. Nous prenons directement la route pour Uluru (Ayers Rock) distant de 300 km. La route est, comme depuis que nous nous déplaçons en voiture dans cette contrée lointaine, un immense ruban de bitume se déployant au loin. Le compteur est bloqué à 120 km/h, et de temps à autre pour rompre la monotonie, un véhicule lent fait irruption.

Nous faisons une pause au 2/3 du trajet. Avec Bastien et Thomas, nous marchons vers une immense étendue d’eau asséchée et recouverte d’une croute de sel. De l’autre côté de la route, le mont Conner surgit tel un géant au milieu du désert.

Nous filons ensuite directement jusqu’à Uluru. L’exceptionnel rocher apparaît devant nous. Le spectacle est sublime.

Après le pique-nique, j’entreprends seul le tour du rocher. Christine et les enfants préfèrent une balade plus cool. Chaque instant de cette marche de 3 heures est un pur bonheur. Les mots me manquent pour vous exprimer le ressenti. Ce lieu sacré et mythique, je vous souhaite de le voir comme je l’ai vu.

Et puis, le clou du spectacle, le sunset sur Uluru en fin d’après-midi... Je quitte le site le cœur serré, les yeux rivés sur ce rocher que plus rien ni personne ne pourra me faire oublier.

Pour des raisons de croyance, de culture et de tradition, les aborigènes ne souhaitent pas que le rocher sacré soit escaladé. Pour ces mêmes raisons, certaines parties du rocher ne doivent pas être photographiées. Bien entendu, des troupeaux entiers de touristes grimpent le rocher au péril de leur vie (35 morts à ce jour) et n’oublient pas de bien prendre en photo les parois sacrées. Sans commentaire.

Nous dinons dans un take-away au Pioneer Lodge, bof sans plus pour ne pas dire moins. La structure est simple et il faut tourner le bouton au-dessus de l’interrupteur pour mettre en marche le chauffage. Ce qui vous évitera peut-être de passer comme nous, une nuit très froide, inutilement...Nous étions probablement fatigués !

Le pioneer est un hôtel « budget » plutôt auberge de jeunesse donc une bonne ambiance avec une salle commune très sympa, un bar et des jeux mais pour le reste c’est basic, sachez-le.

Demain est une journée de transition. Nous quittons le centre rouge pour Sydney, un moment très attendu par Christine qui adore cette cité.

Amis lecteurs,

Levé matinal dans le froid. Il ne fait que 3° et du givre s’est déposé sur le capot de la voiture. Le temps est superbe, et la pluie est la seule absente de notre séjour. Pourvu que cela dure !

Départ pour 4h de route et 240km dont une majeure partie sur de la piste en latérite. C’est très roulant en fait puisque Bruno fait des pointes à 140 lorsque la piste est bien lisse sinon les rebonds amusent les enfants qui en prime ont l’impression de faire du « manège » Il en faut peu mais cela les détend. Aujourd’hui se présente sous de meilleurs auspices qu’hier.

Arrivés sur Kings Canyon nous partons faire une marche de 3h (6km) autour du site. Passée la montée sévère d’entrée de jeu, la vue est grandiose sur un paysage de western. Des rochers rouges nous entourent, nous circulons dans des petits cirques qui s’enchainent et s’ouvrent sur des points de vue, des « lookout » fabuleux.

Bruno et Bastien descendent tout en bas, dans le jardin d’Eden, un havre de paix au fond du canyon, où règnent en maître oiseaux, végétation luxuriante, roches ocres et eaux calmes ... nous restons sur le haut du canyon.

A la fin fatigués mais heureux, nous prenons nos chambres au Kings Canyon resort et là miracle, un spa dans chaque chambre. Les filles, nous nous offrons le luxe d’un bain au milieu du désert !

La soirée se passe au Cafe & BBQ Pioneers , un mix entre restaurant et cafétéria (on commande au comptoir puis une serveuse amène les plats sur notre table). Nous y mangeons très bien mais pas assez pour les garçons qui prendront du rab de frites ! (En cause la taille de la pizza semble-t’il )

Retour sous les étoiles où nous nous amusons à faire chercher la grande ourse à Thomas (et oui il n’a pas trouvé, normal, mais il a bien marché sans avoir peur des dingos). Nous finissons par une explication sur le ciel dans l’hémisphère sud sous un magnifique rideau d’étoiles. Dans le désert, elles brillent encore plus et nous en profitons pour les admirer.

Nous avons pris le bon rythme, voiture le matin puis randos après le pique-nique. Nous attaquerons demain de la même manière.

Au lit après une longue et magnifique journée, à demain pour le clou du désert : Uluru.

Amis lecteurs,

La journée débute par un petit coucou via Skype avec la maison où réside le cousin de Christine. Tout va pour le mieux en France. Dehors, il fait encore beau, mais la température est glaciale : 4° ! Nous sortons les doudounes du sac destiné à la Nouvelle Zélande. Heureusement que nous l’avons gardé avec nous.

Nous prenons la route plein ouest, vers Glen Helen, qui n’est distante que de 130 km d’Alice Springs. Pas de piste au programme, mais une multitude d’arrêts le long de la route : Simpsons Gap, Ellery Creek Big Hole, Serpentine Gorge, Ochre Pits et enfin Ormiston Gorge. Les sites ne sont pas exceptionnels et les quelques promenades sous le soleil et l’air sec peu motivantes.

Tout de même, la Dolomite Walk à Ellery et la superbe vue des gorges d’Ormiston viennent égayer une journée un peu morose où nos jeunes ont plutôt le blues.

Nous arrivons à Glen Helen en milieu d’après-midi. Comment vous décrire ce site ? Au pied d’une superbe paroi rocheuse, où coule une rivière, le site est resté dans son jus. Le confort n’est pas de mise, mais l’ambiance familiale donne une chaleur sans pareil. Le temps semble s’être arrêté.

Après avoir admiré le sunset sur la paroi avec nos doudounes sur le dos, nous allons dans la pièce commune, admirer les photos aériennes, le feu de cheminée, et pour d’autres s’agacer sur une partie de cartes.
Durant une bonne demi-heure, j’échange avec un sympathique couple d’australien.

Nous mangeons sur place, dans le restaurant qui est d’ailleurs excellent mais très cher. L’ambiance est électrique à l’image de la journée...

Lors d'un retour vers la chambre, Christine et Thomas verront un dingo passer à quelques mètres d'eux. Animal impressionnant par la taille et l'impression de force qu'il dégage, il laissera à Thomas une appréhension latente.

Nous découvrons ce jour là que nous aurions dû faire ample provision d'eau à Alice Springs car ici et le long de la route, elle n'est pas potable. A certains arrêts, il est possible d'y mettre des cachets pour la rendre potable mais nous n'en avons pas. Défaut de préparation de notre part..Il ne nous en coutera qu'au porte-monnaie mais cela nous rappelle qu'ici, nous ne sommes pas dans notre confort et notre sécurité habituels. Sauvage l'Australie, surtout le pays des pionniers, surtout ne pas l'oublier

Vers 21h30, alors tout le monde file au lit pour un repos salvateur, je reste un moment seul avec ma bière dans la salle commune pour profiter du concert que donne l’incontournable Chris Aronsten... J’y étais !

Demain, nous prenons la piste pour Kings Canyon.

Amis lecteurs,

Après un vol de deux heures sans histoire, arrivée à Alice Springs porte d’entrée du centre rouge. Un oasis au milieu d’une chaine de montagne. Beaucoup d’ambiance ici, les festivals sont nombreux et un peu dégenté (courses en tout genre : camion, buggy, chevaux, chameaux, cochons, ...).
Il fait encore et toujours aussi beau, mais la température matinale est froide.
Nous passons par le Desert Park pour en apprendre un maximum sur la flore et la faune, heureusement car nous verrons très peu d’animaux durant nos balades et nous n’imaginions pas l’étendu des espèces présentes dans le désert.

Nous déjeunons sur Alice Springs, dans un restaurant de la rue piétonne à l’excellent rapport qualité/prix. Après quelques courses, pendant lesquelles une superbe brune aux yeux bleus me donne rendez-vous dans son restaurant le soir même, nous rentrons au resort Chiffley, histoire de profiter du free wifi et de se reposer.

Vers 17h00, nous filons au sommet d’Anzac Hill, où se situe un mémorial. De la haut, une vue imprenable sur Alice Springs et sur le désert environnant s’offre à nous. Nous y restons jusqu’au coucher du soleil. Le spectacle est féerique.

Puis nous filons vers le Montie’s, restaurant de la jolie dame, dans lequel nous mangerons formidablement bien et pour un prix raisonnable. L’ambiance est jeune et hyper décontractée, dans un dédale de pièce et une immense terrasse. La musique et les décors délirants sont partout. A faire !

Vers 21h00, nous rentrons de bonne humeur pour dormir. Demain, direction Glen Helen in the middle of nowhere...

Amis lecteurs,

Nous nous en doutions mais c’est confirmé cette journée est trop ambitieuse et elle s’avèrera frustrante.

Nous avons bien dormi et nous nous séparons en deux groupes, Bruno et Bastien partent faire une marche de plusieurs heures dans les gorges de Katherine, nous restons aux abords de la structure d’accueil de Nitmilut. Nous irons en haut de la falaise dominant la Katherine River pour profiter d’un magnifique point de vue puis retour vers la piscine.

Impossible de profiter de la beauté de cette rivière sans un bateau or tout est complet, canoé compris, depuis longtemps.

Nous repartons direction Litchfield park après un pique-nique mouvementé : un rapace vient voler le sandwich de Bruno dans ses mains ! Plus de peur que de mal, juste un coup d’aile heureusement. Du coup on abrège en surveillant les alentours. Visiblement, ils sont coutumiers du fait.

La route est longue et monotone : de Road train (Un tracteur et trois voire quatre remorques) en Road train nous arrivons vers 16h au parc. C’est trop tard ! Nous ne verrons rien à part une termitière géante de 5 mètres de haut. Pour des bestioles de 2mm ça fait un chef d’œuvre impressionnant.

Finalement on trace sur Darwin pour une soirée au Hog’s Breath Café très sympa. Ce soir il y a de l’ambiance.

C'est notre premier regret, nous dirons à l'agence que cette boucle n'est pas faisable sans réserver d'excursion à l'avance et qu'il vaut mieux aller directement sur Litchfield pour en profiter, avec en prime moins de kilomètre à faire.

Couchés tôt car demain on quitte l’hôtel à 5h30 direction l’aéroport.
A demain.

Amis lecteurs,

Départ de Kakadu lodge, qui au passage est un excellent lieu de séjour, pour la Yellow Water. Nous avons rendez-vous à 9h pour une croisière commentée le long de cette rivière.

Arrivée en avance, nous nous précipitons sur le spray anti-moustique pour gagner notre bataille avec les moustiques. Une Aussie nous raconte que ceux de Suède où elle a accompagné une excursion étaient tellement gros que son groupe les avait baptisés les B52 ! Au passage, elle nous montre la photo d’un énorme crocodile...qui dérive tout près de nous...

Comment décrire cette croisière ? Ce fut un moment magique où notre guide nous fit découvrir la faune et la flore au rythme de la rivière, calmement, musicalement même puisqu’il nous fit entendre le son du Digiridoo, instrument de musique aborigène. Nous avons vu des crocos (dont un énorme à un mètre à peine du bateau, il dormait sur la rive), des oiseaux de plusieurs espèces, un dingo. Le plus étonnant fut l’approche de ces animaux au plus près, en douceur ce qui nous a permis d’en profiter.

Après nous avons pris la route direction Pine Creek, nous avons fait un détour de 10 km de piste au milieu des termitières géantes puis empruntés un sentier jalonné de Beware of the crocodiles (Et oui ici, ce n’est pas « Attention au chien », c’est une question d’hémisphère sans doute  ) pour le pique-nique dans les gorges de Barramundi (Maguk).

Que dire de Pine Creek sinon que c’est juste un arrêt pour s’abreuver dans un décor typiquement pionnier de l’Outback (Le cow-boy mais d’ici) Il y a quelques vestiges du passé : outils de la mine, vieille locomotive, bâtiment de l’époque mais sans plus.

Nous doublons et croisons sur la route des road-trains impressionnants qui roulent à peine moins vite que nous !

Arrivée à Katherine, grande ville cette fois, passage au point information puis route vers le camping sur le site de Nitmiluk où les enfants sont à 18h dans la piscine. Le chalet est extrêmement bien équipé (deux chambres et tout le confort).

Diner puis repos bien mérité. Ce fut une longue journée, celle de demain nous ramènera vers Darwin et je crains qu’elle ne soit plus frustrante encore. Le rythme de ce parcours serait à revoir tellement il y a de sites à voir.

Amis lecteurs,

Cet immense parc national propose une grande variété de spectacles naturels.

Notre choix s’est orienté vers Ubirr, pour ses fresques Aborigènes millénaires, et son point de vue inoubliable. Comment vous faire imaginer cette vision à 360° ? D’un côté les Wetlands, de l’autre la forêt, et d’un autre encore les parois rocheuses, le tout à perte de vue, sous un ciel uniformément bleu contrastant majestueusement avec le vert de la nature et l’ocre des rochers !!! Pas l’ombre d’une trace de la présence de l’homme dans cette nature sauvage et préservée, superbe héritage légué par les Aborigènes.
Les rangers sont sur le site et nous donnent (quand on les comprend ...), de précieuses informations. Nous poursuivons notre matinée par une courte balade dans la forêt, et le long de la East Alligator River, qui nous permettra de voir quelques crocodiles sauvages à quelques mètres de nous. Même plus peur !
Enfin, avec Bastien, nous faisons une dernière virée autour d’un rocher nommé Bardedjildji, habitat typique des tribus Aborigènes.

Après avoir déjeuné aux bungalows, nous partons passer l’après-midi à Nourlangie. Nous visitons le site d’Anbangbang Gallery, similaire à celui d’Ubirr, avec ses fresques Aborigènes et son superbe point de vue, moins spectaculaire que le matinal. Puis nous filons vers Anbangbang Billabong, exceptionnel site de wetland, bleu roi encadré d’un écrin verdâtre d’arbres tropicaux, sur fond de paroi rocheuse ocre. La photo prise n’y rendra rien. Il faut le voir ! Une multitude d’oiseaux sauvages peuplent ce paradis. Le spectacle est grandiose.

Nous terminons notre journée par Nawurlandja, rocher du haut duquel nous aurons une vue à couper le souffle. Cette nature est un ravissement permanent pour nos sens. De plus, il fait un temps exceptionnel.

Nous rentrons au Kakadu Lodge, où comme à l’accoutumée, les enfants filent dans la piscine. Nous nous mettons au rythme Aussie, à savoir le levé très tôt et le couché tôt afin de profiter au maximum des heures d’ensoleillement.

Il est exactement 21h05 au moment où j’écris cette ligne synonyme d’extinction des feux. Demain, nous faisons route vers Katherine. Bonne nuit amis lecteurs.

Amis lecteurs,

Après une courte nuit, nous nous levons pour prendre la route de Kakadu. Christine assure la logistique alimentaire pendant que je récupère la voiture de location (une essence gourmande, dommage !).

Nous quittons Darwin (Rien à visiter c'est juste une escale) vers 9h30, en direction de l’Est . Vers 11h00, nous arrivons sur les bords de l’Adélaïde River sur laquelle nous embarquons pour aller voir de près l’incontournable crocodile. Nous ne serons pas déçus, car l’immense prédateur sauvage est omniprésent, et s’offre à nous comme ne pouvions mieux l’espérer grâce à quelques bons morceaux de viande. De superbes rapaces tournoient également à proximité du bateau.

Nous pique niquons dans les Wetlands, à côté d’un immense plan d’eau abritant de nombreux oiseaux dont des pélicans. Le ciel est sans nuage et il fait très chaud. Les Wetlands nous offrent un paysage superbe, d’énormes buffles qui broutent paisiblement, et des termitières géantes.

Nous arrivons dans le parc de Kakadu en milieu d’après-midi. Nous prenons nos quartiers dans 2 bungalows au Kakadu Lodge, sympathique camping à l’ambiance très décontractée.

Nous achetons notre pass pour le parc de Kakadu auprès des rangers au Bowali Visitor Centre, que nous visiterons par la même occasion. La projection d’un film nous en apprend beaucoup sur cette région inondée intégralement en janvier (durant le wet) où la faune nombreuse mais invisible nous apparait dans toute sa splendeur. A voir pour connaitre les deux visages du parc.
Fatigués, les enfants finissent leur journée dans la piscine. La soirée est calme et courte. Demain, nous nous levons tôt pour aller voir la nature exceptionnelle du parc.

20h00. Extinction des feux.

Amis lecteurs,

En milieu de matinée, nous quittons notre adorable Reef Retreat pour Cairns que nous atteignons 30 minutes plus tard.

Nous prenons la direction du port et du bord de mer. Il fait chaud, et Thomas a un coup de fatigue. Nous nous arrêtons sur le « lagoon » du front de mer, piscine publique gratuite dans laquelle Thomas s’amuse et se rafraichit. Avec Bastien, nous flânons le long de la mer.

Nous avons l’adresse d’un Steack House, dans lequel nous déjeunons à l’occasion de nos 17 ans de mariage. Le Hog’s Café est excellent, mais cher. Christine, Océane et Thomas passeront l’après-midi dans les parcs de bord de mer. Quant à Bastien et moi, nous nous promènerons et ferons des pauses, du port (Yachts exceptionnels) jusqu’au bout de l’esplanade de bord de mer. A cette occasion, j’ai pu échanger longuement avec mon fils, comme il ne nous arrive jamais de le faire.

A choisir, nous aurions dû rester plus longtemps sur Palm Cove et ne venir sur Cairns qu’à midi. En dehors des magasins et de l’esplanade, peu de chose à voir.

Avant la nuit, nous nous dirigeons vers l’aéroport. Nous embarquons pour Darwin que nous atteignons à 22h40.

Notre transfert nous attend, et nous conduit vers notre Resort en ville. Nous sommes déçus par cette structure très peu confortable, et peu spacieuse pour une famille de 5 personnes. Ce n’est que pour une courte nuit, donc ...
0h00, tout le monde dort.

Amis lecteurs,

Au volant de notre monstre, nous voilà partis en direction de Kuranda, petit village aborigène niché dans les montagnes de l’arrière-pays de Cairns. Toutes les conditions sont réunis pour passer une bonne journée : soleil, température idéale et en forme !

Pour accéder à Kuranda, nous prenons un train touristique au départ de Smithfield. Cette ligne, construite au XIXème siècle pour l’exploitation aurifère, serpente dans la montagne où s’y succèdent de nombreux ouvrages d’art ouvrant de temps à autre sur une vue exceptionnelle vers la vallée et l’océan. Peu avant notre arrivée, le train fait halte en gare pour offrir aux voyageurs le spectacle des chutes de Barron.

A l’arrivée du train nous partons vers la rivière faire une balade qui nous fera passer par la « jungle » pleine de bruit d’animaux, un régal pour les enfants.

Deux heures après, nous voici à Kuranda. Autant dire que l’authenticité n’est plus de mise. Le village est aujourd’hui un sanctuaire pour touriste. Si la culture aborigène y est omniprésente, on y trouve cependant de nombreuses échoppes vestimentaires, de bibelots en tout genre ou de souvenirs. Sans oublier, les restaurants, et les mini parcs animaliers, option que nous retiendrons.

Après le déjeuner, dans un restaurant fort sympathique tenu par un français (cocorico), nous nous rendons dans un centre de protection de chauve-souris (Présentation par une passionnée qui manipule ces magnifiques animaux devant notre nez dont un bébé, trop cool dixit Thomas). Puis nous visitons un petit parc d’animaux locaux. Nous avons la chance d’y voir crocodiles, koalas, kangourous et wombats. Mieux encore, l’enclos des kangourous est ouvert au public, donc gratouilles et caresses. Mieux encore, un soigneur passe à côté de nous avec un adorable koala dans les bras et nous demande si l’on souhaite le « scratch » ! C’est doux ...dur dur de le quitter.

Nous quittons Kuranda via le skyrail, extraordinaire télécabine d’environ 12 km surplombant la forêt tropicale. Nous y verrons une végétation incroyable, 2 crocodiles au bord d’une rivière et quelques kangourous. Avec le recul, nous aurions dû passer au centre d’information plutôt que par l’hôtel. Nous aurions pu l’organiser seuls et optimiser le coût. Leçon enregistrée pour la prochaine fois !

De retour au Reef Retreat, je file avec les enfants à la piscine et au spa. Notre séjour dans la région touche à sa fin. Demain, nous allons sur Cairns, manger au Salt house SteackHouse, histoire de fêter dignement nos 17 ans de mariage !

Amis lecteurs,

Comme prévu, ce fut une journée au calme.

Les enfants ont dormi jusqu’à 10h, récupérant ainsi une grande partie de la fatigue accumulée. De notre côté, nous nous sommes levés bien plus tôt car nous avions un RdV avec la France via Skype. Ce fut un fiasco, internet ne voulant désespérément pas fonctionner.

Mais je n’avais pas tout perdu ! En filant sur la superbe plage quasi déserte, j’ai eu la chance d’y voir un océan calme, bleu, sous le soleil levant, dans une ambiance très sereine. Le monde appartient bien à ceux qui se lèvent tôt.

Nous avons passé le début de la journée à la plage. Puis nous voulions faire une virée en forêt. Mais, renseignements pris, nous avons changé d’avis à cause de la présence de bon nombre de serpent potentiellement dangereux et au caractère affirmé ...

Nous sommes finalement partis vers Clifton Beach via le joli petit sentier côtier, qui traverse quelques mangroves, longe des eaux marécageuses d’une forêt plutôt dense, et surtout où tous les 100 mètres un superbe panneau nous avertit que des crocodiles vivent dans cette zone et que nous risquons tout simplement une attaque mortelle. You’re welcome !!! La prévention va bien entendu au-delà de la réalité du risque encouru.

En fin d’après-midi, avec Bastien et Océane, nous terminons notre journée dans la piscine et le spa.

Demain, nous allons sur Kuranda, village Aborigène perché sur les hauteurs de Cairns.

Amis lecteurs,

Comment vous résumer une journée comme celle-ci sans vous faire pâlir ? Magnifique est le mot !

Après une grosse nuit de sommeil, nous nous levons frais, mais encore décalés. Nous avons régulièrement des coups de pompe, mais ils sont passagers. Au demeurant, le moral est excellent et les enfants sont contents.
Nous partons à 7h30 dans le minibus qui nous attend, piloté par un chauffeur particulièrement sympathique, en direction de Port Douglas que nous atteignons 40 minutes plus tard. Il n’y a pas un nuage, et la température est parfaite.

Nous sommes les premiers à grimper sur un grand catamaran, géré par un captain’ vieil habitué du récif et un jeune Callum tout sourire. Nos 2 hôtes sont très agréables, et seront tout au long de la virée à nos petits soins. Le café nous attends, et arrivent 7 autres personnes, 3 adultes et 4 jeunes. Ambiance décontractée garantie ! C’était un choix de ne pas embarquer sur un charter afin de pouvoir découvrir un spot préservé et respecté.
Le bateau s’ébranle, et nous partons en direction de la grande barrière que nous atteignons 2 heures après. Bronzage, repos, détente, échanges conviviaux en anglais sont les maîtres mots.
S’ensuivent les baignades, les poissons, le corail ... ce n’est pas racontable, c’est à vivre !

Pour vous mettre l’eau à la bouche, nous sommes ancrés au-dessus d’un massif de corail d’une variété incroyable des couleurs riches et spectaculaires comme le bleu cobalt... avec peu de fond , un à dix mètres, où nous approcherons une multitude de poissons multicolores de toutes tailles, de l’alevin au poisson perroquet ENORME (surtout dans un masque ) dans une eau à 25° où nous pourrions nager jusqu’au soir...ça y est vous y êtes ? Et bien c’est encore mieux que ça !

Le déjeuner est excellent : grillades à base de poissons frais, le bateau confortable et très spacieux. Une petite balade commentée sur la barrière de corail, ses merveilles et ses fragilités et malheureusement nous remontons à bord.

Le retour est à l’instar de l’aller, parsemé de petites attentions : fruits frais, crackers et fromage, serviette chaude pour le final !
Nous finissons la journée tous ensemble dans la piscine et le spa. Alors ? Qu’en pensez-vous ?

21h15. Les enfants sont couchés car encore sous l’effet du décalage. Nous n’allons pas faire de vieux os non plus. Demain au programme, farniente, plage et /ou balade. Ca va être dur ...

Amis lecteurs,

Nous arrivons à Cairns vers midi heure locale, il fait très beau et chaud. Nous sommes fatigués et décalés. Nous y prenons notre voiture de location, bien trop grosse par rapport à nos besoins. La conduite à gauche est finalement bien moins complexe qu’il n’y paraît.

Nous arrivons à Palm Cove, à 30km environ au nord de Cairns dans un 3 pièces équipés au Reef Retreat. Nous y sommes merveilleusement bien accueillis. L’appartement est remarquable : propre, spacieux et idéalement situé à 154 mètres de la plage. Piscine et spa sont à notre disposition. Bref, rien à redire.

En revanche, les restaurants ou snack du bord de mer sont hors de prix. Nous prenons un fish and chips histoire de limiter la douloureuse. Quoi qu’il en soit, nous avions prévu de faire quelques courses afin de manger plus équilibré pendant ces 4 jours. Un peu dépaysant les produits mais pas tant que çà finalement, il est possible d’acheter ce que l’on a l’habitude de consommer en Europe y compris fruits et légumes mais peu de choix en produits laitiers.

Notre installation et les courses sont pliées vers 17h00. Océane dort dans sa chambre, j’accompagne les garçons à la piscine.

Nous dînons, puis vers 21h00, extinction des feux, car tout le monde est HS. D’autant que nous avons rendez-vous le lendemain matin à 7h30 à la réception pour filer vers la grande barrière.

21h02, un silence de cathédrale règne dans l’appartement.