Le 20/10/11, 6:35
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Ce matin, j’ai un rendez-vous avec plusieurs responsables de l’Académie des Beaux-Arts. Mon idée est de faire de notre « hospedaje » une sorte d’hôtel boutique où les élèves de l’école pourraient exposer leurs œuvres dans l’objectif de les vendre à nos visiteurs. La proposition semble plaire à mes interlocuteurs qui me font différentes suggestions en ce sens. Nous sommes sur la même longueur d’onde mais il y a cependant un petit bémol, d’ordre pécunier. La collaboration ne pourra se réaliser que si nous finançons le matériel. Je me doutais bien que d’une manière ou d’une autre, nous devrions mettre la main au portefeuille. Maintenant, il faut voir dans quelle mesure nous pouvons le faire. Malgré ce point négatif, je reste emballée par ce projet, convaincue que chacune des parties aurait beaucoup à gagner dans ce genre d’association.
Nous consacrons une bonne partie de l’après-midi à acheter des ustensiles pour équiper la cuisine de la casita verde. Comme Rosita et moi sommes les deux seules femmes au bureau, c’est évidemment à nous que la mission est confiée. On change difficilement les vieilles mentalités... Mais, à vrai dire, je suis bien contente d’être accompagnée de Rosa qui doit être bien plus à l’aise que moi au fourneau et qui a l’air de savoir de quoi elle parle. Il est juste intéressant de voir comment ses choix sont influencés par la cuisine péruvienne. Elle considère comme primordiaux certains articles que personnellement je n’aurais même pas regardés. Etant donné que Rosa s’est débrouillée pour que nous soyons largement en dessous du budget prévu, je ne la freine pas dans ses achats. De plus, puisque la maison est destinée à un public international, il faut essayer d’adopter une certaine ouverture d’esprit. D’autres étrangers estimeront peut-être aussi le sucrier comme un must...