Le 22/09/11, 4:30
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Vers 14h30, j’ai rendez-vous en ville avec Lorenzo pour faire un « truc ». Comme n’y l’un ni l’autre n’a un budget illimité, nous nous contentons d’un petit resto bon marché et d’une visite (gratuite) au musée du chocolat. Il est clair qu’avec Lorenzo, on ne passe pas inaperçus. Premièrement, c’est une sacrée pièce d’homme(surtout en comparaison avec les Cusquénien) et puis il n’a pas sa langue dans sa poche. A peine sommes-nous arrivés au musée, qu’il « informe » notre steward que, nous, nous sommes Belges et que donc, en matière de chocolat, on ne nous la fait pas...
Mais ce genre de petites extravagances n’en rendent pas Lorenzo moins intéressant. Nous discutons beaucoup. Il me raconte comment il a tout abandonné pour se lancer dans son voyage autour du monde. Il m’explique aussi les difficultés rencontrées avec les autorités belges qui ont fini par le déclarer sans domicile fixe puisqu’il n’occupe pas effectivement son petit appartement en Belgique. Il me donne également son avis sur les relations entre Péruviens et Occidentaux. Et me fait remarquer qu’alors que, pour une fille, il est très facile d’avoir une aventure sans trop d’implication avec un Péruvien, pour un garçon, c’est un peu plus compliqué. « Les Péruviennes, il faut les payer ou les marier ». Il n’a peut-être pas tort.