Le 18/09/11, 4:24
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Comme bien souvent, c’est un dimanche de congé peu productif. En fin de journée, je reçois un SMS d’Anabel qui boit un verre en compagnie de quelques Couch Surfers au Paddy’s. Il est temps de se bouger un peu... Lorenzo, le compatriote belge que j’avais rencontré la veille, est présent avec toute sa clique : ces deux compagnons de voyages, Marie et Stefan, mais aussi deux autres petits jeunes qui voyagent également en van et les ont rejoints aujourd’hui, Arturo, le Liméen et Mateo, le Brésilien. Il est déjà tard et nos estomacs crient famine. Lorenzo et Arturo nous invitent tous (ou plutôt toutes car parmi ceux qui ne voyagent pas dans un des deux vans, il n’y a que des filles) à manger « chez eux ». Cela sent le plan foireux mais je suis trop curieuse, je veux voir ce qui est depuis plus de cinq ans la maison de Lorenzo. Il nous montre « la bête » devant laquelle il pose fièrement pour la photo. C’est à ce moment que je me rends compte qu’il a un peu des airs de François l’Embrouille.
Arrivés sur le parking de la station essence, c’est un peu le règne de la débrouille. Il faut trouver des sièges pour tout le monde, faire cuire des pâtes pour une dizaine de personnes sur un petit réchaud à gaz dans une casserole minuscule. Au final, c’est surtout drôle. Lorenzo emmitoufle toutes les filles dans des couvertures ou de grands ponchos, Arturo et Mateo assurent la sono. Le patron de la station râle un peu mais on s’en fout. Je crois que j’ai rarement mangé des pâtes aussi mauvaises, cela ne vaut pas les macaronis au Pélardon de l’Ardêche. Mais cela fait partie du trip et je pense que je me souviendrai longtemps de cette soirée en compagnie de ces fous du volant.
Après cela, nous décidons de redescendre au London Town où a lieu un concert. Nous entrons dans le bar avec notre propre bouteille de bière. Arturo file quelques pièces à la serveuse pour qu’elle nous fournisse quelques verres. En Belgique, on se serait déjà fait jeter il y a longtemps. Le groupe n’est franchement pas terrible. Le chanteur, surtout, laisse à désirer.