Le 15/09/11, 3:41
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La cote sud : de Paracas à Nasca
Nous avons quitté Lima, la ville grise pour arriver à Paracas, un peu plus au sud sur la cote. Et surprise, un grand soleil nous attendait, ça faisait du bien ! (bon, ca se voit pas vraiment sur les photos car il faisait gris le jour de la visite ;(
Pourquoi Paracas ? Pour visiter les iles Bellestas, la réserve naturelle de Paracas et voir tout plein d’oiseaux et d’animaux.
Nous voilà partis en bateau avec une bonne vingtaine de touristes pour explorer ces iles qui ne sont que des gros rochers.
On passe d’abord devant une immense dune sur laquelle on peut apercevoir un énorme dessin : une sorte de chandelier ou de cactus de 150m de haut et de 50m de large. Personne n’en connait vraiment la signification. On arrive ensuite près des iles où l’on admire des milliers d’oiseaux, des mini pingouins, des lions de mer, des pélicans. Et aussi beaucoup de guano ou merde d’oiseaux que les Péruviens utilisaient en fertilisants.
A noter que le guano fut la première richesse du pays a la fin du 19eme siècle... Tout de même ! Au retour, nous aurons la chance d’apercevoir des dauphins nageant à quelques mètres de nous.
Ensuite, on a mis les pieds dans un coin assez surprenant, une oasis encerclée de grandes dunes à Huacachina.
C’est normalement l’archétype des sites pour gringos, musique house à fond les balons dans les bars etc. C’était sympa d’y aller après la haute saison. Les principales attractions pour gringos, ce sont le tour en buggie dans les dunes et le sandboarding (très éco friendly tout ça). Mais c’était très sympa même si au 1er décollage du buggie sur une dune, Carole a cru que le conducteur avait pété un plomb.
Ensuite, j’ai mis à contribution ma semaine de snowboarding pour dompter les dunes sur ma planche (non, en fait ce n’était pas si simple que ça et j’ai mangé un peu de sable).
Carole s’est contentée de descendre sur le ventre (contrairement a ce que pourrait faire croire la photo) pour quelques sensations et du sable dans bouche !
Place à Nazca : j’arrive là-bas avec des étoiles dans les yeux en me disant que ça allait être vraiment sympa de découvrir ces gigantesque dessins (animaux, plantes, figures géométriques) dans le désert. Il n’existe que quelques hypothèses sur leur origine mystérieuse. La plus reconnue est celle d’un gigantesque calendrier astronomique. Ces dessins ne sont visibles qu’en avion.
Hélas 120$ par personnes pour 30 min de vol dans un petit coucou, ça nous a rapidement refroidis...
On a donc trainé notre peine pour visiter des sépultures Nazca qui contiennent de jolies momies rasta (il fait très sec dans cette région donc les dread locks ont tenu bon).
Par contre il y a encore du boulot à faire sur la conservation du site car on voyait des os émerger à nos pieds...
Bien décidé à voir quand même quelques dessins, on s’est rabattu vers la solution ultra cheap : le Mirador pour seulement 2 soles (50 cent d’euros). Au moins on aura vu 2 dessins (un arbre et une main) et la vue était à la hauteur de l’investissement. A vous de deviner quel est le dessin ci-dessous.
reponse : ceci est une main...
A suivre tres prochainement, un des plus grands canyons au monde, un couvent, la capitale des Incas et des ruines perchees sur une montagne. Ca vous met l'eau a la bouche ?
On est un peu en retard sur le blog et nous partons des ce soir vers la Bolivie.
Bises
Nous avons quitté Lima, la ville grise pour arriver à Paracas, un peu plus au sud sur la cote. Et surprise, un grand soleil nous attendait, ça faisait du bien ! (bon, ca se voit pas vraiment sur les photos car il faisait gris le jour de la visite ;(
Pourquoi Paracas ? Pour visiter les iles Bellestas, la réserve naturelle de Paracas et voir tout plein d’oiseaux et d’animaux.
Nous voilà partis en bateau avec une bonne vingtaine de touristes pour explorer ces iles qui ne sont que des gros rochers.
On passe d’abord devant une immense dune sur laquelle on peut apercevoir un énorme dessin : une sorte de chandelier ou de cactus de 150m de haut et de 50m de large. Personne n’en connait vraiment la signification. On arrive ensuite près des iles où l’on admire des milliers d’oiseaux, des mini pingouins, des lions de mer, des pélicans. Et aussi beaucoup de guano ou merde d’oiseaux que les Péruviens utilisaient en fertilisants.
A noter que le guano fut la première richesse du pays a la fin du 19eme siècle... Tout de même ! Au retour, nous aurons la chance d’apercevoir des dauphins nageant à quelques mètres de nous.
Ensuite, on a mis les pieds dans un coin assez surprenant, une oasis encerclée de grandes dunes à Huacachina.
C’est normalement l’archétype des sites pour gringos, musique house à fond les balons dans les bars etc. C’était sympa d’y aller après la haute saison. Les principales attractions pour gringos, ce sont le tour en buggie dans les dunes et le sandboarding (très éco friendly tout ça). Mais c’était très sympa même si au 1er décollage du buggie sur une dune, Carole a cru que le conducteur avait pété un plomb.
Ensuite, j’ai mis à contribution ma semaine de snowboarding pour dompter les dunes sur ma planche (non, en fait ce n’était pas si simple que ça et j’ai mangé un peu de sable).
Carole s’est contentée de descendre sur le ventre (contrairement a ce que pourrait faire croire la photo) pour quelques sensations et du sable dans bouche !
Place à Nazca : j’arrive là-bas avec des étoiles dans les yeux en me disant que ça allait être vraiment sympa de découvrir ces gigantesque dessins (animaux, plantes, figures géométriques) dans le désert. Il n’existe que quelques hypothèses sur leur origine mystérieuse. La plus reconnue est celle d’un gigantesque calendrier astronomique. Ces dessins ne sont visibles qu’en avion.
Hélas 120$ par personnes pour 30 min de vol dans un petit coucou, ça nous a rapidement refroidis...
On a donc trainé notre peine pour visiter des sépultures Nazca qui contiennent de jolies momies rasta (il fait très sec dans cette région donc les dread locks ont tenu bon).
Par contre il y a encore du boulot à faire sur la conservation du site car on voyait des os émerger à nos pieds...
Bien décidé à voir quand même quelques dessins, on s’est rabattu vers la solution ultra cheap : le Mirador pour seulement 2 soles (50 cent d’euros). Au moins on aura vu 2 dessins (un arbre et une main) et la vue était à la hauteur de l’investissement. A vous de deviner quel est le dessin ci-dessous.
reponse : ceci est une main...
A suivre tres prochainement, un des plus grands canyons au monde, un couvent, la capitale des Incas et des ruines perchees sur une montagne. Ca vous met l'eau a la bouche ?
On est un peu en retard sur le blog et nous partons des ce soir vers la Bolivie.
Bises