Le 05/08/11, 23:05
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Bonjour les amis... Aujourd'hui au programme : visite de la ville de Montréal...
Le réseau des transports en commun est pratique, et notre réceptionniste nous indique un parking proche d’une station de métro à proximité. Il nous déconseille (comme le Routard) d’aller à Montréal en voiture (circulation, stationnement...) et nous décidons d’une bonne nuit de repos avant de nous attaquer à la visite à pied de la ville pour le 14 Juillet (qui n’est bien sûr pas Fête Nationale ici...) Toutefois le guichetier du métro n’a pas manqué de nous en faire la remarque... (Apparemment notre accent québécois laisse encore à désirer, et nous ne pouvons dissimuler nos origines... Nous sommes d’ailleurs, toujours, chaleureusement salués...)
Munis de nos tickets pour la journée, nous prenons la ligne 2 (il n’y en a que 4 au total) pour changer à Berri et rejoindre Longueuil-Université de Sherbrooke. Non pas que nous ayons décidé d’inscrire les enfants à l’université, mais pour rejoindre l’aéroport de Longueuil, où Alexandre souhaite visiter l’école de pilote d’avion Cargair. Il avait rencontré sa directrice au Salon des Métiers de l’Aviation au Bourget, qui l’avait gentiment invité à visiter leur école... Ben voyons !!! Et les parents Stella qui ne savent pas refuser grand-chose à leurs rejetons se retrouvent à chercher l’école Cargair... Donc après le métro, le bus... mais là stupeur : le billet à la journée n’est pas valable, dans cette zone de banlieue... Il faut racheter un ticket : 3,60 dollars canadiens, par personne et par voyage... Nous décidons donc, un peu abruptement, que seuls Alexandre et moi ferions la visite, pendant que les autres nous attendent dans la gare routière, certes bien aménagée, mais bon...
Et dans le bus nouvelle déception : le plan de la ligne n’est pas affiché... Nous allons bien vers l’aéroport puisque c’est le terminus... mais à quel arrêt descendre?... Encore une fois, c’est la gentillesse et le contact humain qui viennent à notre secours... Au fur et à mesure que nous progressons, le bus se vide gentiment, et le chauffeur, qui nous a entendu parler en français, « avec accent », fini par nous demander où nous voulons aller... Il pousse le professionnalisme, et la gentillesse, jusqu’à nous indiquer l’arrêt le plus proche de l’école, le moment où nous devons descendre, et où prendre le bus pour le retour... C’est vrai que ces explications sont précieuses, car ici, rien ne matérialise l’arrêt de bus, si ce n’est quelqu’un qui attend en pleine rue, avec un tout petit panneau fiché sur un simple poteau électrique... mais des panneaux et des poteaux, il y en a tant... Eux ne se formalisent pas avec la pollution visuelle, et l’enfouissement des lignes...
La visite de l’école, effectuée avec l’un des instructeurs, est un moment très agréable (certes, un peu entachée par l’idée que les autres nous attendent dans un hall de gare...), et les renseignements fournis très précieux, si un jour Alexandre doit intégrer cette école... Retour par la même ligne de bus, et retrouvailles avec notre équipe hautement perfectionnée dans les jeux « à quoi tu penses? », « la vache qui tâche », et « je te donne un shamalow »... Salva vous fera un article spécial, si vous souhaitez plus de renseignements à ce sujet...
Après quelques sandwichs (l’effort intellectuel, ça creuse...), nous prenons la direction de la station Viau (ligne 1, donc re-changement à Berri,... un peu notre station Des Halles à Paris), pour aller visiter le parc olympique, la tour de Montréal et le Biodôme.
Ici aussi, il a fallu faire un choix parmi les nombreux sites à visiter. Celui-ci a retenu notre attention de par la proximité des 3 infrastructures contigües (toutes trois issues du site des Jeux Olympiques de Montréal de 1976,... souvenez-vous,... quand Nadia Comaneci nous a été révélée...), et la possibilité de rejoindre éventuellement le Jardin botanique avec son insectarium tout proche, si nous en avons le temps...
Nous commençons par le Biodôme, crée dans l’enceinte de l’ancien vélodrome, en réutilisant l’ancienne piste de compétition inclinée à 45°... Insoupçonnable aujourd’hui, lorsque l’on progresse dans ce zoo, où sont reconstitués 5 écosystèmes d’Amérique: la forêt tropicale, la forêt laurentienne, le Saint-Laurent marin, l’Arctique et l’Antarctique... Une visite passionnante, pour laquelle il est impossible de vous montrer toutes les photos prises par nos reporters... En voici tout de même quelques-unes, parmi les plus remarquables... (cherchez l’intrus...)
Oiseau Spatule
Loutre
Lynx
Macareux Moine
Espèce mutante ?
La tour de Montréal, également appelée l’Observatoire est la plus haute tour inclinée du monde, dans un tout autre genre que celle de Pise. Les deux sites sont absolument incomparables, tant ils diffèrent par leurs origines, leur construction (ici, l’inclinaison est volontaire et fruit de savants calculs de rapports de forces et de masses, dont je vous fais grâce...), et l’esthétique... Quelques chiffres tout de même : élévation de 175m au-dessus du sol, avec un angle de 45° (5° pour La Tour de Pise) ; construite en béton jusqu’à 92m, puis en acier jusqu’au sommet qui représente une masse de 8000 tonnes.
L’infrastructure en béton, pesant 158000 tonnes, descendant à une dizaine de mètres sous le niveau du sol. Les deux infrastructures béton et acier sont jointes de façon permanente et immuable, avec un point de gravité au cœur de l’énorme tripode...
Un impressionnant ascenseur-funiculaire vitré à deux niveaux circule sur la dorsale de la tour grâce à 266m de rails et 600m de câbles. Il grimpe à la vitesse de 2m par secondes et c’est le seul au monde à circuler sur une structure courbée et inclinée. Grâce à un système hydraulique, la cabine demeure horizontale, et nous révèle un panorama époustouflant lorsqu’elle sort brusquement de la base tripode de la tour pour nous mener au sommet.
Nous pouvons faire le tour de l’Observatoire, cette gigantesque passerelle de verre surplombant la ville. Grâce à un système de photos prises en 3D, et aux explications écrites autour de la passerelle, nous découvrons les principaux sites de Montréal... (le panorama peut s’étendre jusqu’à 80 km par temps clair)
En descendant, nous faisons un petit tour au Centre sportif avec ses piscines olympiques, ouvertes au public et où s’entrainent les équipes nationales de sports aquatiques...
Il se fait déjà tard, et nous voulons faire un petit tour dans le quartier du Vieux Montréal, ne pouvant nous contenter d’une visite « dans les airs » de cette sympathique ville, qui grouille de belles adresses...
Nous sortons du métro à la station Place d’Armes près du Palais des Congrès et par la rue Saint François Xavier, nous découvrons la Basilique Notre-Dame, église néo-gothique inaugurée en 1829, au cœur du quartier historique. Vous voulez quelques anecdotes au sujet de cet édifice, dont nous ne pouvons pas voir l’intérieur (pourtant remarquable, semble-t-il avec ses vitraux qui retracent l’histoire religieuse de Montréal, son gigantesque retable, la chaire, l’orgue de 17000 tuyaux et surtout son sol en pente douce vers le fleuve, l’architecte ayant respecté l’inclinaison naturelle du terrain) ?... Cela concerne une personnalité québécoise très connue... Vous ne voyez pas... Un indice : René... Et oui ! C’est dans cette église que Céline DION a dit oui à René pour la vie en 1994... Plus culturel... C’est également un des sites choisi par Pavarotti pour réaliser l’un de ses enregistrements publics.
Elle fait face à la Place d’Armes (formidable condensé de toutes les périodes de l’histoire de Montréal), avec le bel immeuble de la première banque canadienne ( 1817, dont il est malheureusement impossible de voir le hall intérieur avec son plafond de 25m de haut et ses 32 colonnes corinthiennes, du fait de l’horaire de fermeture de ce musée), et s’entoure de buildings (dont le premier gratte-ciel au Canada : le New-York Life, inauguré en 1888, avec son ascenseur pour gravir les 8 étages... Une grande première à l’époque...) Une grande première pour nous également... car c’est la première fois que nous sommes au pied de l’un de ses monstres de verre et de béton... Impressionnant...Il est difficile d’exprimer avec des mots ce que l’on ressent... La sensation d’être tout petit...
En progressant dans la rue Notre-Dame, nous en découvrons un qui ressemble à l’Empire State Building (mais en plus petit selon notre guide préféré...). Il s’agit de l’édifice Aldred....
Mais le spectacle est également dans la rue... Avec le ballet des voitures et notamment des limousines et hummers (désolé, je n’en connais pas l’orthographe...) qui ravissent les jeunes de l’équipée...
Viennent ensuite le palais de justice, l’hôtel de ville (érigé en 1872, c’est de son balcon que le Général de Gaulle, alors président de la France a lancé son combien célèbre « Vive le Québec libre ! »), puis demi-tour vers la rue Saint Vincent et la rue Saint Amable avec ces petites échoppes d’artisans et galeries jouxtant la place Jacques Cartier envahie de touristes, de saltimbanques ou amuseurs publics, avec ses restaurants et son animation sympathique. Cette place crée au début du 19°s, dominée par un monument à l’amiral Nelson, devint rapidement et demeure un des lieux les plus animés de la ville.
Nous descendons jusqu’à la rue Saint Paul, la plus ancienne rue de Montréal, le Marché Bon-Secours, bel édifice à splendide dôme argenté (symbole du Vieux-Montréal) qui abrite une galerie marchande haut de gamme (notamment nombreuses boutiques de créateurs québécois, canadiens et autochtones). Mais c’est l’histoire de ce site inauguré en 1847 qui est surprenante, puisqu’ici se succédèrent plusieurs hôtels victimes d’incendies, puis le Théâtre Royal, dont les vestiges sont enterrés sous le marché actuel... Il servit même d’hôtel de ville...
Nous remontons vers le Château Ramezay, qui pourrait décevoir les français par la petitesse de sa taille... Nous nous attendions à voir un vrai château, (comme chez nous, qui impose, dans tous les sens et en premier lieu par la taille...), eh bien non ! Ce château-ci est plutôt petit, voir très petit (nous dirions une demeure...). Ceci dit, il s’agit tout de même de l’ancienne résidence des gouverneurs de Montréal... Donc rien de royal là-dedans... Résidence de prestige, récemment rénovée, premier édifice classé monument historique au Québec, le château possède certainement un cachet bien particulier, associé aux Jardins de la Nouvelle-France et abrite de très belles collections et boiseries anciennes. Ce Musée historique de Montréal propose de revivre 500 ans d’histoire au Canada...
(je suis désolée, pas de photos, car la nuit tombe... et nous ne sommes pas suffisamment équipés pour vous faire les photos en nocturne...)
D’ailleurs nous ne tardons pas à regagner le métro à la station Champs de Mars (alors là, nous n’avons rien trouvé pour nous rappeler notre magnifique Champs de Mars parisien...). Ici, eurent lieu plusieurs rassemblements historiques, au pied des murs de pierre des fortifications qui enserrèrent la ville jusqu’au début du 19°s.
Pour notre part nous rentrons à l’hôtel à Laval après être passé une nouvelle fois chez Scores, profiter du buffet à volonté et des portions généreuses...
Ne vous y fiez pas, malgré quelques comparaisons défavorables (liées à l’utilisation de mots similaires), la ville de Montréal est une ville superbe, et nous n’avons qu’une envie : celle d’y revenir plus longtemps pour visiter de façon plus approfondie les beautés qu’elle possède, agrémentées d’une ambiance fort sympathique...
En attendant ce jour, je retourne à mes occupations ménagères... Ce n'est pas parce que nous changeons de maison que nous n'avons plus rien
à faire... A bientôt
Agnès
Le réseau des transports en commun est pratique, et notre réceptionniste nous indique un parking proche d’une station de métro à proximité. Il nous déconseille (comme le Routard) d’aller à Montréal en voiture (circulation, stationnement...) et nous décidons d’une bonne nuit de repos avant de nous attaquer à la visite à pied de la ville pour le 14 Juillet (qui n’est bien sûr pas Fête Nationale ici...) Toutefois le guichetier du métro n’a pas manqué de nous en faire la remarque... (Apparemment notre accent québécois laisse encore à désirer, et nous ne pouvons dissimuler nos origines... Nous sommes d’ailleurs, toujours, chaleureusement salués...)
Munis de nos tickets pour la journée, nous prenons la ligne 2 (il n’y en a que 4 au total) pour changer à Berri et rejoindre Longueuil-Université de Sherbrooke. Non pas que nous ayons décidé d’inscrire les enfants à l’université, mais pour rejoindre l’aéroport de Longueuil, où Alexandre souhaite visiter l’école de pilote d’avion Cargair. Il avait rencontré sa directrice au Salon des Métiers de l’Aviation au Bourget, qui l’avait gentiment invité à visiter leur école... Ben voyons !!! Et les parents Stella qui ne savent pas refuser grand-chose à leurs rejetons se retrouvent à chercher l’école Cargair... Donc après le métro, le bus... mais là stupeur : le billet à la journée n’est pas valable, dans cette zone de banlieue... Il faut racheter un ticket : 3,60 dollars canadiens, par personne et par voyage... Nous décidons donc, un peu abruptement, que seuls Alexandre et moi ferions la visite, pendant que les autres nous attendent dans la gare routière, certes bien aménagée, mais bon...
Et dans le bus nouvelle déception : le plan de la ligne n’est pas affiché... Nous allons bien vers l’aéroport puisque c’est le terminus... mais à quel arrêt descendre?... Encore une fois, c’est la gentillesse et le contact humain qui viennent à notre secours... Au fur et à mesure que nous progressons, le bus se vide gentiment, et le chauffeur, qui nous a entendu parler en français, « avec accent », fini par nous demander où nous voulons aller... Il pousse le professionnalisme, et la gentillesse, jusqu’à nous indiquer l’arrêt le plus proche de l’école, le moment où nous devons descendre, et où prendre le bus pour le retour... C’est vrai que ces explications sont précieuses, car ici, rien ne matérialise l’arrêt de bus, si ce n’est quelqu’un qui attend en pleine rue, avec un tout petit panneau fiché sur un simple poteau électrique... mais des panneaux et des poteaux, il y en a tant... Eux ne se formalisent pas avec la pollution visuelle, et l’enfouissement des lignes...
La visite de l’école, effectuée avec l’un des instructeurs, est un moment très agréable (certes, un peu entachée par l’idée que les autres nous attendent dans un hall de gare...), et les renseignements fournis très précieux, si un jour Alexandre doit intégrer cette école... Retour par la même ligne de bus, et retrouvailles avec notre équipe hautement perfectionnée dans les jeux « à quoi tu penses? », « la vache qui tâche », et « je te donne un shamalow »... Salva vous fera un article spécial, si vous souhaitez plus de renseignements à ce sujet...
Après quelques sandwichs (l’effort intellectuel, ça creuse...), nous prenons la direction de la station Viau (ligne 1, donc re-changement à Berri,... un peu notre station Des Halles à Paris), pour aller visiter le parc olympique, la tour de Montréal et le Biodôme.
Ici aussi, il a fallu faire un choix parmi les nombreux sites à visiter. Celui-ci a retenu notre attention de par la proximité des 3 infrastructures contigües (toutes trois issues du site des Jeux Olympiques de Montréal de 1976,... souvenez-vous,... quand Nadia Comaneci nous a été révélée...), et la possibilité de rejoindre éventuellement le Jardin botanique avec son insectarium tout proche, si nous en avons le temps...
Nous commençons par le Biodôme, crée dans l’enceinte de l’ancien vélodrome, en réutilisant l’ancienne piste de compétition inclinée à 45°... Insoupçonnable aujourd’hui, lorsque l’on progresse dans ce zoo, où sont reconstitués 5 écosystèmes d’Amérique: la forêt tropicale, la forêt laurentienne, le Saint-Laurent marin, l’Arctique et l’Antarctique... Une visite passionnante, pour laquelle il est impossible de vous montrer toutes les photos prises par nos reporters... En voici tout de même quelques-unes, parmi les plus remarquables... (cherchez l’intrus...)
Oiseau Spatule
Loutre
Lynx
Macareux Moine
Espèce mutante ?
La tour de Montréal, également appelée l’Observatoire est la plus haute tour inclinée du monde, dans un tout autre genre que celle de Pise. Les deux sites sont absolument incomparables, tant ils diffèrent par leurs origines, leur construction (ici, l’inclinaison est volontaire et fruit de savants calculs de rapports de forces et de masses, dont je vous fais grâce...), et l’esthétique... Quelques chiffres tout de même : élévation de 175m au-dessus du sol, avec un angle de 45° (5° pour La Tour de Pise) ; construite en béton jusqu’à 92m, puis en acier jusqu’au sommet qui représente une masse de 8000 tonnes.
L’infrastructure en béton, pesant 158000 tonnes, descendant à une dizaine de mètres sous le niveau du sol. Les deux infrastructures béton et acier sont jointes de façon permanente et immuable, avec un point de gravité au cœur de l’énorme tripode...
Un impressionnant ascenseur-funiculaire vitré à deux niveaux circule sur la dorsale de la tour grâce à 266m de rails et 600m de câbles. Il grimpe à la vitesse de 2m par secondes et c’est le seul au monde à circuler sur une structure courbée et inclinée. Grâce à un système hydraulique, la cabine demeure horizontale, et nous révèle un panorama époustouflant lorsqu’elle sort brusquement de la base tripode de la tour pour nous mener au sommet.
Nous pouvons faire le tour de l’Observatoire, cette gigantesque passerelle de verre surplombant la ville. Grâce à un système de photos prises en 3D, et aux explications écrites autour de la passerelle, nous découvrons les principaux sites de Montréal... (le panorama peut s’étendre jusqu’à 80 km par temps clair)
En descendant, nous faisons un petit tour au Centre sportif avec ses piscines olympiques, ouvertes au public et où s’entrainent les équipes nationales de sports aquatiques...
Il se fait déjà tard, et nous voulons faire un petit tour dans le quartier du Vieux Montréal, ne pouvant nous contenter d’une visite « dans les airs » de cette sympathique ville, qui grouille de belles adresses...
Nous sortons du métro à la station Place d’Armes près du Palais des Congrès et par la rue Saint François Xavier, nous découvrons la Basilique Notre-Dame, église néo-gothique inaugurée en 1829, au cœur du quartier historique. Vous voulez quelques anecdotes au sujet de cet édifice, dont nous ne pouvons pas voir l’intérieur (pourtant remarquable, semble-t-il avec ses vitraux qui retracent l’histoire religieuse de Montréal, son gigantesque retable, la chaire, l’orgue de 17000 tuyaux et surtout son sol en pente douce vers le fleuve, l’architecte ayant respecté l’inclinaison naturelle du terrain) ?... Cela concerne une personnalité québécoise très connue... Vous ne voyez pas... Un indice : René... Et oui ! C’est dans cette église que Céline DION a dit oui à René pour la vie en 1994... Plus culturel... C’est également un des sites choisi par Pavarotti pour réaliser l’un de ses enregistrements publics.
Elle fait face à la Place d’Armes (formidable condensé de toutes les périodes de l’histoire de Montréal), avec le bel immeuble de la première banque canadienne ( 1817, dont il est malheureusement impossible de voir le hall intérieur avec son plafond de 25m de haut et ses 32 colonnes corinthiennes, du fait de l’horaire de fermeture de ce musée), et s’entoure de buildings (dont le premier gratte-ciel au Canada : le New-York Life, inauguré en 1888, avec son ascenseur pour gravir les 8 étages... Une grande première à l’époque...) Une grande première pour nous également... car c’est la première fois que nous sommes au pied de l’un de ses monstres de verre et de béton... Impressionnant...Il est difficile d’exprimer avec des mots ce que l’on ressent... La sensation d’être tout petit...
En progressant dans la rue Notre-Dame, nous en découvrons un qui ressemble à l’Empire State Building (mais en plus petit selon notre guide préféré...). Il s’agit de l’édifice Aldred....
Mais le spectacle est également dans la rue... Avec le ballet des voitures et notamment des limousines et hummers (désolé, je n’en connais pas l’orthographe...) qui ravissent les jeunes de l’équipée...
Viennent ensuite le palais de justice, l’hôtel de ville (érigé en 1872, c’est de son balcon que le Général de Gaulle, alors président de la France a lancé son combien célèbre « Vive le Québec libre ! »), puis demi-tour vers la rue Saint Vincent et la rue Saint Amable avec ces petites échoppes d’artisans et galeries jouxtant la place Jacques Cartier envahie de touristes, de saltimbanques ou amuseurs publics, avec ses restaurants et son animation sympathique. Cette place crée au début du 19°s, dominée par un monument à l’amiral Nelson, devint rapidement et demeure un des lieux les plus animés de la ville.
Nous descendons jusqu’à la rue Saint Paul, la plus ancienne rue de Montréal, le Marché Bon-Secours, bel édifice à splendide dôme argenté (symbole du Vieux-Montréal) qui abrite une galerie marchande haut de gamme (notamment nombreuses boutiques de créateurs québécois, canadiens et autochtones). Mais c’est l’histoire de ce site inauguré en 1847 qui est surprenante, puisqu’ici se succédèrent plusieurs hôtels victimes d’incendies, puis le Théâtre Royal, dont les vestiges sont enterrés sous le marché actuel... Il servit même d’hôtel de ville...
Nous remontons vers le Château Ramezay, qui pourrait décevoir les français par la petitesse de sa taille... Nous nous attendions à voir un vrai château, (comme chez nous, qui impose, dans tous les sens et en premier lieu par la taille...), eh bien non ! Ce château-ci est plutôt petit, voir très petit (nous dirions une demeure...). Ceci dit, il s’agit tout de même de l’ancienne résidence des gouverneurs de Montréal... Donc rien de royal là-dedans... Résidence de prestige, récemment rénovée, premier édifice classé monument historique au Québec, le château possède certainement un cachet bien particulier, associé aux Jardins de la Nouvelle-France et abrite de très belles collections et boiseries anciennes. Ce Musée historique de Montréal propose de revivre 500 ans d’histoire au Canada...
(je suis désolée, pas de photos, car la nuit tombe... et nous ne sommes pas suffisamment équipés pour vous faire les photos en nocturne...)
D’ailleurs nous ne tardons pas à regagner le métro à la station Champs de Mars (alors là, nous n’avons rien trouvé pour nous rappeler notre magnifique Champs de Mars parisien...). Ici, eurent lieu plusieurs rassemblements historiques, au pied des murs de pierre des fortifications qui enserrèrent la ville jusqu’au début du 19°s.
Pour notre part nous rentrons à l’hôtel à Laval après être passé une nouvelle fois chez Scores, profiter du buffet à volonté et des portions généreuses...
Ne vous y fiez pas, malgré quelques comparaisons défavorables (liées à l’utilisation de mots similaires), la ville de Montréal est une ville superbe, et nous n’avons qu’une envie : celle d’y revenir plus longtemps pour visiter de façon plus approfondie les beautés qu’elle possède, agrémentées d’une ambiance fort sympathique...
En attendant ce jour, je retourne à mes occupations ménagères... Ce n'est pas parce que nous changeons de maison que nous n'avons plus rien
à faire... A bientôt
Agnès