Le 04/08/11, 1:01
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Ce 13 Juillet, une nouvelle étape va nous conduire de Québec ville à Montréal... Nous quittons donc définitivement l’hôtel Econolodge de Boischatel, non sans avoir noté de très bonnes appréciations sur cet hôtel charmant, après un copieux petit déjeuner. Nous passons dire « au revoir » aux belles chutes de Montmorency (même si elles ne sont pas celles que nous attendons tous avec impatience...) et nous dirigeons via le réseau autoroutier au nord de la ville de Québec afin de rejoindre la route 138 qui longe toujours le Saint Laurent, plus en amont (et cela depuis 1874, autrefois appelé le chemin du Roy...). Le routard m’a promis quelques belles vues...
Et une fois encore nous ne sommes pas déçus...
Premier arrêt prés de Cap-Santé (ça ne s’invente pas pour un médecin !!!) ou nous trouvons sans difficultés la passe migratoire à saumons. C’est quoi donc que cela... Eh bien, figurez-vous que la très sérieuse Corporation de restauration de la Jacques Cartier (la rivière Jacques Cartier... Oui c’est vrai on retrouve son nom partout à celui là... Mais il a tant fait pour le Québec...). Donc je vous explique...
Le saumon de l’Atlantique remonte pour frayer et se reproduire jusqu’à la rivière ou il a vu le jour, et cela plusieurs fois dans sa vie (à l’inverse du saumon du pacifique qui ne le fait qu’une seule fois puis meurt...). Pour cela vous avez en tête les fabuleuses images diffusées régulièrement sur Planète où l’on voit les saumons sauter pour franchir les cascades et remonter le courant jusqu’à leur lieu de naissance... Non ? Ben on voit que vous ne passez pas certaines de vos nuits devant le petit écran, à attendre le travail... A moins que vous ne préfériez la Une avec la chasse au gabion dans le marais poitevin... Ouaih ! Chacun son exotisme. Bon, il n’empêche que le saumon de l’Atlantique, il veut remonter le Saint Laurent, et certaines de ses rivières (dont la Jacques Cartier) pour aller y faire sa petite affaire... et cela depuis des siècles... Mais voilà que l’homme a trouvé utile d’utiliser le puissant courant de ces mêmes rivières pour fabriquer notre fée Electricité... résultat: en quelques décennies, les rivières se sont vidées de leurs hôtes naturels, dont les saumons, dont par ailleurs nous sommes très friands. Alors si nous voulons continuer à nous goinfrer de saumons autres que ceux élevés à grand coup de ***... Il fallait trouver une solution pour repeupler les rivières à saumon du Québec. Et c’est cela qui est réalisé ici à Cap Santé... Les saumons qui tentent de remonter la rivière sont capturés dans de grands réservoirs, puis transportés dans ces mêmes réservoirs remplis d’eau (et de saumons) à dos de 4X4, quelques 150 kms en amont, au-delà des barrages de la rivière Jacques Cartier.
Sur le site, nous trouvons un charmant jeune homme, employé de cette même corporation de restauration, qui nous explique tout cela, dans un québécois parfait, et nous apprend même à distinguer le saumon male du saumon femelle. Je vous explique, même si cela est peut-être un peu difficile à replacer dans une conversation... Au niveau de la bouche... Quoi vous vous attendiez à autre chose ??? Non, mais c’est sérieux ce que je vous dis là... Donc au niveau de la bouche, sur sa lèvre inférieure, le male possède une petite excroissance... qui donne un aspect de crochet à cette lèvre inférieure...
Bon les photos étaient difficiles à prendre... Il s’agit d’une œuvre écologique... Notre guide n’a pas sorti les poissons de l’eau pour nous permettre de faire de belles photos... Si vous voulez les voir mieux, il faudra faire comme nous, et y aller directement... (infos p171 du routard 2011 Québec que nous remercions encore une fois...).
Nous poursuivons notre route, enchantés de nos petites trouvailles, et l’idée du saumon nous ayant mis en appétit... nous faisons une étape pique-nique à Deschambault, ravissant petit village côtier du Saint Laurent, où la place de l’église, jouxtant la magnifique mairie et l’ancien couvent, nous offrent une vue bien sympathique. Une petite promenade nous conduit sur les hauteurs surplombant le fleuve, dont le courant à ce niveau se fait plus vif, voir même tempêtueux, nécessitant une écluse pour que les bateaux puissent remonter jusqu’au lac Ontario (et ce ne sera pas la seule...).
De nombreux autres villages suivent, mais nous ne pouvons les visiter tous... Nous parvenons en fin de journée aux alentours de Montréal, dont le réseau autoroutier est impressionnant, même pour un « ancien » parigot comme l’est Salva... A plusieurs endroits, il a dénombré jusqu’à 10 voies de front... sans compter ceux qui vont dans le sens inverse (donc 20 voies!!!)... Heureusement, les indications sont très faciles à suivre, et puis nous avons Mme GPS (même si elle ne tape sur les nerfs quelque fois avec sa prononciation idiote...).
Nous trouvons donc sans difficulté notre hôtel situé à Laval, sur la deuxième île à côté de celle de Montréal. Quoi ? Vous ne saviez pas que Montréal se situe sur une île ??? Vous pourriez réviser un peu... mais la visite ce sera pour le prochain article... Nous, nous commençons notre découverte en allant nous offrir un « bon » diner chez Scores : une sorte de restaurant avec un buffet de soupe, salades, et fruits à volonté... Pour le reste c’est à la carte : hamburgers, ou poulet sous toutes ses versions... Cela n’avait pas prétention à être du gastronomique nous plus, vu notre budget...
Bon... Allez... Mes lecteurs préférés je vous laisse... Pour vous écrire la suite de notre périple !
Bises à tous
Agnès
Et une fois encore nous ne sommes pas déçus...
Premier arrêt prés de Cap-Santé (ça ne s’invente pas pour un médecin !!!) ou nous trouvons sans difficultés la passe migratoire à saumons. C’est quoi donc que cela... Eh bien, figurez-vous que la très sérieuse Corporation de restauration de la Jacques Cartier (la rivière Jacques Cartier... Oui c’est vrai on retrouve son nom partout à celui là... Mais il a tant fait pour le Québec...). Donc je vous explique...
Le saumon de l’Atlantique remonte pour frayer et se reproduire jusqu’à la rivière ou il a vu le jour, et cela plusieurs fois dans sa vie (à l’inverse du saumon du pacifique qui ne le fait qu’une seule fois puis meurt...). Pour cela vous avez en tête les fabuleuses images diffusées régulièrement sur Planète où l’on voit les saumons sauter pour franchir les cascades et remonter le courant jusqu’à leur lieu de naissance... Non ? Ben on voit que vous ne passez pas certaines de vos nuits devant le petit écran, à attendre le travail... A moins que vous ne préfériez la Une avec la chasse au gabion dans le marais poitevin... Ouaih ! Chacun son exotisme. Bon, il n’empêche que le saumon de l’Atlantique, il veut remonter le Saint Laurent, et certaines de ses rivières (dont la Jacques Cartier) pour aller y faire sa petite affaire... et cela depuis des siècles... Mais voilà que l’homme a trouvé utile d’utiliser le puissant courant de ces mêmes rivières pour fabriquer notre fée Electricité... résultat: en quelques décennies, les rivières se sont vidées de leurs hôtes naturels, dont les saumons, dont par ailleurs nous sommes très friands. Alors si nous voulons continuer à nous goinfrer de saumons autres que ceux élevés à grand coup de ***... Il fallait trouver une solution pour repeupler les rivières à saumon du Québec. Et c’est cela qui est réalisé ici à Cap Santé... Les saumons qui tentent de remonter la rivière sont capturés dans de grands réservoirs, puis transportés dans ces mêmes réservoirs remplis d’eau (et de saumons) à dos de 4X4, quelques 150 kms en amont, au-delà des barrages de la rivière Jacques Cartier.
Sur le site, nous trouvons un charmant jeune homme, employé de cette même corporation de restauration, qui nous explique tout cela, dans un québécois parfait, et nous apprend même à distinguer le saumon male du saumon femelle. Je vous explique, même si cela est peut-être un peu difficile à replacer dans une conversation... Au niveau de la bouche... Quoi vous vous attendiez à autre chose ??? Non, mais c’est sérieux ce que je vous dis là... Donc au niveau de la bouche, sur sa lèvre inférieure, le male possède une petite excroissance... qui donne un aspect de crochet à cette lèvre inférieure...
Bon les photos étaient difficiles à prendre... Il s’agit d’une œuvre écologique... Notre guide n’a pas sorti les poissons de l’eau pour nous permettre de faire de belles photos... Si vous voulez les voir mieux, il faudra faire comme nous, et y aller directement... (infos p171 du routard 2011 Québec que nous remercions encore une fois...).
Nous poursuivons notre route, enchantés de nos petites trouvailles, et l’idée du saumon nous ayant mis en appétit... nous faisons une étape pique-nique à Deschambault, ravissant petit village côtier du Saint Laurent, où la place de l’église, jouxtant la magnifique mairie et l’ancien couvent, nous offrent une vue bien sympathique. Une petite promenade nous conduit sur les hauteurs surplombant le fleuve, dont le courant à ce niveau se fait plus vif, voir même tempêtueux, nécessitant une écluse pour que les bateaux puissent remonter jusqu’au lac Ontario (et ce ne sera pas la seule...).
De nombreux autres villages suivent, mais nous ne pouvons les visiter tous... Nous parvenons en fin de journée aux alentours de Montréal, dont le réseau autoroutier est impressionnant, même pour un « ancien » parigot comme l’est Salva... A plusieurs endroits, il a dénombré jusqu’à 10 voies de front... sans compter ceux qui vont dans le sens inverse (donc 20 voies!!!)... Heureusement, les indications sont très faciles à suivre, et puis nous avons Mme GPS (même si elle ne tape sur les nerfs quelque fois avec sa prononciation idiote...).
Nous trouvons donc sans difficulté notre hôtel situé à Laval, sur la deuxième île à côté de celle de Montréal. Quoi ? Vous ne saviez pas que Montréal se situe sur une île ??? Vous pourriez réviser un peu... mais la visite ce sera pour le prochain article... Nous, nous commençons notre découverte en allant nous offrir un « bon » diner chez Scores : une sorte de restaurant avec un buffet de soupe, salades, et fruits à volonté... Pour le reste c’est à la carte : hamburgers, ou poulet sous toutes ses versions... Cela n’avait pas prétention à être du gastronomique nous plus, vu notre budget...
Bon... Allez... Mes lecteurs préférés je vous laisse... Pour vous écrire la suite de notre périple !
Bises à tous
Agnès