Le 24/07/11, 3:49
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J’ai rendez-vous à 10h sur la Plaza de Armas avec une famille française de passage à Cusco. Malheureusement, il m’est impossible de les trouver dans la foule. Il faut dire que ce matin, la place est particulièrement animée en raison de la cérémonie du hissage du drapeau péruvien qui a lieu tous les dimanches. Dans un premier temps je suppose, que c’est en raison de l’approche des fiestas patrias (ici, la fête nationale s’étale sur deux jours, voilà pourquoi on parle de fêtes au pluriel) que la cérémonie se fait en grandes pompes avec une mise à l’honneur de toutes les forces de l’ordre. Or le défilé a lieu toutes les semaines, sans exception. La vue de tous ces policiers en uniforme arborant si fièrement le drapeau arc-en-ciel me fait sourire. On se croirait dans un clip des Village People. Il ne reste plus qu’à trouver un Indien, un biker, un ouvrier et un Cow-boy.
La cérémonie est pourtant des plus sérieuses. Aux premières notes de l’hymne national, toute l’assistance entonne, la main sur le cœur, « Somos libres, seámoslo siempre » (nous sommes libres, restons-le à jamais). Je suis assez impressionnée par cette démonstration de patriotisme. A mes côtés, un monsieur qui a oublié de retirer son couvre-chef en signe de respect se fait rappeler à l’ordre par un policier. En comparaison avec ce qui se passe en Belgique, cette situation me semble presque surréaliste.
Commence ensuite le défilé militaire. Au micro, un monsieur présente chaque régiment et exhorte le public d’applaudir sa « glorieuse armée ». Ces paroles me font penser à la discussion que j’avais eue quelques jours auparavant avec Marcos et Milagros concernant les rapports de plus en plus tendus entre le Pérou et le Chili. Dans le contexte actuel où le Pérou semble ne pas faire le poids face à un Chili armé jusqu’aux dents et avide de ressources en eau et en gaz, je ne peux m’empêcher de me dire « on se rassure comme on peut ».
En toute logique, la cérémonie se clôture par le hissage du drapeau de la ville. Loin d’être terminé, le programme de la journée se poursuit par un festival de danses traditionnelles. L’ambiance devient tout de suite plus festive. Une dizaine de groupes venus des environs de Cusco exécutent leurs chorégraphies devant un public aux anges. Ces petits jeunes sont pour la plupart bien sympathiques. Et, au plus grand bonheur des touristes (moi, y compris), ils posent pour la photo sans aucune objection. Leurs costumes multicolores sont si beaux, cela serait dommage de ne pas les immortaliser.
Le ciel étant si radieux, je retourne en début d’après-midi me promener en ville et tombe sur une sorte de bal populaire sur la Plaza Regocijo. Un groupe reprend des airs (apparemment) connus. Deux ou trois couples se risquent à quelques pas de danse. L’ambiance me rappelle celle du bal de Huapango à Xilitla en plus bon-enfant et moins imbibé d’alcool. Peu à peu, le groupe fait monter l’ambiance. Les danseurs sont plus nombreux sur la piste improvisée. Même, un touriste asiatique se mêle aux locaux. Il n’a vraiment pas le rythme dans la peau mais son enthousiasme ne peut que forcer l’admiration. Il s’attire les faveurs du public.
Je décide ensuite d’aller explorer le quartier de San Blas particulièrement prisé par les touristes, parait-il. En effet, comment ne pas se laisser prendre au charme de ce labyrinthe de ruelles jalonnées de maisons blanches aux portes et fenêtres bleues ? L’ambiance y est paisible et décontractée. Il n’est pas étonnant que ce soit le point de rendez-vous des artistes du coin et de la jeunesse bohème.
J’ai rendez-vous à 10h sur la Plaza de Armas avec une famille française de passage à Cusco. Malheureusement, il m’est impossible de les trouver dans la foule. Il faut dire que ce matin, la place est particulièrement animée en raison de la cérémonie du hissage du drapeau péruvien qui a lieu tous les dimanches. Dans un premier temps je suppose, que c’est en raison de l’approche des fiestas patrias (ici, la fête nationale s’étale sur deux jours, voilà pourquoi on parle de fêtes au pluriel) que la cérémonie se fait en grandes pompes avec une mise à l’honneur de toutes les forces de l’ordre. Or le défilé a lieu toutes les semaines, sans exception. La vue de tous ces policiers en uniforme arborant si fièrement le drapeau arc-en-ciel me fait sourire. On se croirait dans un clip des Village People. Il ne reste plus qu’à trouver un Indien, un biker, un ouvrier et un Cow-boy.
La cérémonie est pourtant des plus sérieuses. Aux premières notes de l’hymne national, toute l’assistance entonne, la main sur le cœur, « Somos libres, seámoslo siempre » (nous sommes libres, restons-le à jamais). Je suis assez impressionnée par cette démonstration de patriotisme. A mes côtés, un monsieur qui a oublié de retirer son couvre-chef en signe de respect se fait rappeler à l’ordre par un policier. En comparaison avec ce qui se passe en Belgique, cette situation me semble presque surréaliste.
Commence ensuite le défilé militaire. Au micro, un monsieur présente chaque régiment et exhorte le public d’applaudir sa « glorieuse armée ». Ces paroles me font penser à la discussion que j’avais eue quelques jours auparavant avec Marcos et Milagros concernant les rapports de plus en plus tendus entre le Pérou et le Chili. Dans le contexte actuel où le Pérou semble ne pas faire le poids face à un Chili armé jusqu’aux dents et avide de ressources en eau et en gaz, je ne peux m’empêcher de me dire « on se rassure comme on peut ».
En toute logique, la cérémonie se clôture par le hissage du drapeau de la ville. Loin d’être terminé, le programme de la journée se poursuit par un festival de danses traditionnelles. L’ambiance devient tout de suite plus festive. Une dizaine de groupes venus des environs de Cusco exécutent leurs chorégraphies devant un public aux anges. Ces petits jeunes sont pour la plupart bien sympathiques. Et, au plus grand bonheur des touristes (moi, y compris), ils posent pour la photo sans aucune objection. Leurs costumes multicolores sont si beaux, cela serait dommage de ne pas les immortaliser.
Le ciel étant si radieux, je retourne en début d’après-midi me promener en ville et tombe sur une sorte de bal populaire sur la Plaza Regocijo. Un groupe reprend des airs (apparemment) connus. Deux ou trois couples se risquent à quelques pas de danse. L’ambiance me rappelle celle du bal de Huapango à Xilitla en plus bon-enfant et moins imbibé d’alcool. Peu à peu, le groupe fait monter l’ambiance. Les danseurs sont plus nombreux sur la piste improvisée. Même, un touriste asiatique se mêle aux locaux. Il n’a vraiment pas le rythme dans la peau mais son enthousiasme ne peut que forcer l’admiration. Il s’attire les faveurs du public.
Je décide ensuite d’aller explorer le quartier de San Blas particulièrement prisé par les touristes, parait-il. En effet, comment ne pas se laisser prendre au charme de ce labyrinthe de ruelles jalonnées de maisons blanches aux portes et fenêtres bleues ? L’ambiance y est paisible et décontractée. Il n’est pas étonnant que ce soit le point de rendez-vous des artistes du coin et de la jeunesse bohème.