Voyage Indonesie 2014

Ce matin, nous avions rendez-vous à 7h30 avec nos amis pour une balade dans les rizières aux alentours d'Ubud. Nous démarrons très tot le matin car la température grimpe très très vite...
Il faut dire que nous sommes vraiment gatés par la météo depuis notre arrivée... Soleil et ciel bleu de rigueur tous les jours avec environ 30 degrés... Ils avaient prédit quelques averses deux jours auparavant mais soit elle s’est évaporée avant de nous tomber dessus, soit ils sont mauvais dans leurs prévisions 

Sur le chemin, par hasard, nous sommes passés devant un temple qui nous semblait très beau de l'extérieur. Une fois à l'intérieur, nous étions tous complètement séduits par la beauté de ce temple. Beaucoup de fidèles viennent durant la journée pour y déposer des offrandes très bien décorées.








C'est le plus beau temple que nous ayons vu jusqu'à maintenant. Très bien décoré, riche en couleurs et en sculptures.
Nous avons ensuite repris notre balade, il faisait très chaud et nous avons fait une pause dans un café situé au milieu des rizières... On commence vraiment à prendre cool à la vie à Bali... Vivre au rythme des envies et des rencontres... sans aucun stress...




En revenant sur Ubud, nous nous sommes arrêtés au marché et nous avons dégusté plusieurs fruits frais indonésiens... Un pur moment découverte 

Après un petit repas de midi dans un super resto végétarien où nous nous sommes régalés avec notre plat et notre jus de citron à la menthe (c'est comme un mojito mais sans alcool ^^), nous nous sommes séparés pour nous reposer au bord de la piscine.




À 16h, nous nous sommes rendus au Spa pour un « petit » moment de détente où nous avions réservé pour 4h de massage. Nous avons commencé par un massage complet du corps, puis ensuite un scrub, puis un bain de fleurs, suivi par un soin du visage et enfin un soin des cheveux à l'avocat pour terminer. On a même eu le thé et un repas au choix à la fin...
Ceci pour même pas 40 euros alors pourquoi se priver 

Après cet agréable moment de détente, nous avons rejoint nos amis pour boire notre dernier verre tous ensemble vu que nous allons prendre des directions différentes. L'endroit était sympa, nous discutions, tout en étant confortablement installés avec un indonésien qui jouait et chantait des morceaux de rock connus.

Nous avons vraiment adopté le rythme et la douceur de vivre Balinaise
Après un réveil tout en douceur et un petit déjeuner tiré en longueur, nous nous sommes posés sur un transat le temps que le personnel termine de nettoyer notre villa ^^
Après une petite lessive à la main pour valentine (et oui même au bout du monde certaines tâches ménagères ne nous lâchent pas...), nous avons pris la route pour le centre d'Ubud afin d'aller nous promener dans la monkey forest.
Cette forêt cache trois temples et deux cimetières au sein desquels vivent environs 600 macaques que l'on peut observer dans leur milieu naturel.
Ces macaques à longue queue vivent en trois grands groupes et ils utilisent différentes parties de la forêt. Parfois des conflits éclatent quand deux groupes se retrouvent dans le même secteur.










Après cette balade, nous commencions à avoir un petit creux. Nous nous sommes donc posés dans un petit resto sympa du centre et avons pris notre repas avec un dessert vraiment à notre aise car il était presque 15h quand nous sommes repartis 

En fin d'après-midi, Valentine a été à son cours de Yoga et moi j’en ai profité pour aller me détendre au Spa avec un bon petit massage (sans m’endormir cette fois)

Le soir, nous avons rejoints Solenn, Émilie et Rick afin de manger un petit morceau tous ensemble.
Une hollandais et un français se sont joint à nous et nous avons passé une agréable soirée tous ensemble à faire connaissance et à nous raconter nos voyages et nos anecdotes respectifs.

C'est reparti pour une nouvelle journée au paradis
Aujourd'hui nous avions prévu d'aller au lac Batur en scooter puis de rentrer en fin d'après-midi afin que Valentine puisse suivre son cours de yoga...
En traversant Ubud, nous avons pu nous rendre compte de la richesse de l'artisanat de cette ville. Les artisants se regroupent par quartiers. Près de notre hôtel, ce sont des artistes peintres qui s'y sont installés et dans une autre partie de la ville, ce sont des sculpteurs sur bois.

En chemin, au détour d’un petit embouteillage, nous avons découvert les plus belles rizières jamais aperçues... Nous nous sommes arrêtés prendre un verre tellement la vue était superbe...







Nous étions confortablement installés (couchés) dans d'énormes fauteuils avec un jus de fruits chacun tout en observant ces magnifiques rizières en terrasse.
Nous avons dû nous forcer à reprendre la route car nous n'avions plus aucune envie de quitter ce magnifique endroit.
Sur la route pour le lac Batur, nous nous sommes faits arrêter par la police pour un contrôle des papiers. Heureusement j’avais bien mon permis de conduire français et international sur moi. Car c’est bien connu que les policiers soient corrompus et qu’ils essayent d’extorquer quelques billets avec n’importe quelle excuse bidon... Heureusement, le policier était relativement sympa, il a regardé mon permis sous tous les anglais mais nous a laissé repartir 

La route qui mène au lac était bordée de champs d'orangers à perte de vue et de petites échoppes qui vendent des oranges et pleins d'autres fruits.

Une fois arrivés au point de vue, nous pouvions observer les 3 cratères, l'énorme coulée de lave datant de quelques années et en contre bas, le lac Batur. Magnifique vue !!!




Sur la route du retour, nous nous sommes arrêtés au hasard dans un temple très fréquenté par les Balinais.
Dans une petite cour, il y avait un bassin avec des fontaines sacrées. Une cinquantaine de balinais faisaient la file dans le bassin, attendant leur tour dans l’eau froide pour passer un à un sous les fontaines.
Dans une autre partie du temple, il y avait d'autres locaux qui venaient faire des offrandes et se recueillir.





Alors que nous allions nous remettre en route, nous avons croisé nos amies françaises et le hollandais. Après s'être raconté nos derniers jours, nous avons convenu de nous retrouver le soir même pour manger ensemble.

Comme nous avions tardé un peu à nous remettre en route et que le trafic était important, nous sommes arrivés en retard à Ubud pour le cours de yoga de Valentine.
Nous avons donc changé le programme et nous sommes allés tous les deux nous faire masser.
1h30 de massage de la tête aux pieds ! Un vrai moment de détente !!! Tellement détendu que je suis tombé endormi au milieu du massage 

Le soir, nous avons pris un verre avec nos amies françaises avant d'aller manger un morceau tous ensemble.
Nous avons ensuite terminé la soirée dans un bar conseillé par notre ami Thomas. Un indonésien mettait l’ambiance en réinterprétant des grands tubes de la chanson.
Nous discutions et rigolions tellement ensemble que nous n’avons pas vu l’heure et nous avons fait la fermeture du bar à 2h... 

Pour cette nouvelle journée, nous avons décidé de nous reposer et de prendre du bon temps dans ce magnifique hôtel... Car nous avons oublié de vous raconter la surprise qui nous attendait hier soir en arrivant... 
Nous sommes dans un hôtel avec 12 chambres... ou plutôt villas qui sont entourées chacune d’un petit jardin boisé et fleuri délimité par un mur d’enceintes... La chambre tout comme la salle de bain est très spacieuse et propre...













Nous avions ce lieu magique rien que pour nous. On dirait qu’ils ont privatisé l’hôtel pour nous car vu que c’est la saison basse, nous n’avons croisé personne ce matin au déjeuner, ni à la piscine, ni le midi...

Après notre petit déjeuné, nous nous sommes donc reposés au bord de la piscine avec un bouquin.

Nous étions seul sur des transats face à la piscine à débordement avec une vue magnifique sur les rizières et le tout accompagné d'une petite musique balinaise envoutante... En un mot : le PARADIS!!!
Après le repas, j’ai eu besoin d'une petite sieste pour me remettre de cette matinée chargée et Val en a profité pour continuer ses lectures du matin.

Vers 15h, nous avons pris la route pour le centre d'Ubud et nous avons été frappé par le nombre de touristes qui circulent dans les rues...alors que nous avions eu l'hôtel pour nous tout seul depuis notre arrivée.
J’ai déposé Valentine pour son cours de Yoga et je suis parti voir pour un massage à une adresse au milieu des rizières en dehors de la ville... Malheureusement, pas de place mais j’ai bu un verre tranquillement pour profiter de la vue 






Valentine a pour sa part apprécié son cours de Yoga dans un endroit plein de charme et qui respirait la tranquillité.

Pour le repas du soir, nous avions envie de quelque chose d'européen pour changer  J’ai trouvé une excellente adresse avec un restaurant italien avec pizzas cuites au feu de bois à la déco très soignée et avec des serveurs accueillants et serviables (comme tout le monde ici).

Aujourd'hui, nous décidons d'aller nous balader en scooter afin de visiter la région des lacs sur les hauteurs de Munduk. Lors de l'ascension, nous avons vite regretté de ne pas avoir pris un pull car les températures étaient beaucoup plus fraîches en altitude.
La végétation est vraiment très riche et variée dans cette partie de l'île.
Il est vraiment très agréable de s'y balader à pied ou en scooter.
Sur la route, nous avons croisé des dizaines de singes sauvages qui attendaient patiemment le passage des touristes afin de savourer quelques bananes et cacahuètes.







Nous avons continué à rouler jusqu'au temple Pura Ulun Danu Bratan qui a la particularité d’être sur le lac entouré d’eau...(sauf en ce moment car il y a moins d’eau)






Par contre, nous avons eu la chance d'observer de nombreux Balinais venus bénir leurs offrandes.

Ici les offrandes se composent d’une petite composition de fleurs, d'un bâton d'encens, d'un peu de riz ou d'un autre aliment et d'eau bénite. Ils emportent ensuite le tout chez eux pour le placer dans leur lieu de culte. Ils viennent ici en famille et chargent le tout à l'arrière de leur pickup qui a été spécialement été aménagé en autel pour l'occasion.
Nous avons ensuite repris la route vers les sources d'eau chaudes mais en chemin nous avons fait une petite halte au marché. Il était très agréable de se balader au milieu des étals de fruits et légumes, d'épices et d'ustensiles de cuisines en tous genres.






Là, nous avons rencontré un jeune Balinais qui vendait des montres. Il a attiré notre attention en nous disant dans un français parfait "liquidation totale, tout doit disparaître!" Il nous a ensuite décrit chaque montre avec humour en français. Quand nous lui avons demandé où il avait appris à parler comme ça, il nous a répondu que c'était à force de côtoyer les touristes. Il nous disait également pouvoir parler espagnol, italien, russe, polonais et flamand ! Nous n'avons donc pas pu nous empêcher de le tester en néerlandais et à notre grande surprise, il se débrouillait presque aussi bien qu'en français !! Ce jeune homme était incroyable, ce fut une agréable rencontre... Son sourire et sa gentillesse nous donnaient presque envie de lui acheter une montre dont nous n'avions pas besoin.

Après avoir fait le plein de fruits et de crackers (chips à la farine de riz recouverts des cacahuètes ou d'autres épices), nous revoilà prêts à repartir.
Cette balade au milieu des villages Balinais loin des hauts lieux touristiques fut merveilleuse. Sur la route des sources, nous avons emprunté des chemins de campagnes à travers les rizières et des petits villages paisibles. Nous avons été frappés par le nombre de lieu dédié au culte.
Un mur d'enceintes entoure plusieurs maisons et chaque petite enceinte possède son lieu de culte. Il s'agit souvent d'un ensemble de plusieurs monuments, le tout faisant souvent +/- 10 m2 et il est parfois même plus grand que leur maison elle-même.




Une fois arrivés aux sources d'eaux chaudes, il y avait un bassin public et plusieurs petites cabanes avec des bassins privatifs remplis d’eau chaude. Nous n’avons pas trop trainé car nous devions retourner sur Munduk récupérer nos affaires. Nous quittons donc ce charmant village de montagne pour nous diriger vers Ubud... dont on nous a tant parlé...

Premier matin où nous ne sommes pas obligés de mettre le réveil... Enfin les vraies vacances qui commencent
Après un bon petit déjeuner, que nous avons pu, pour une fois, prendre à notre aise... Nous voilà partis pour une balade dans les rizières et les champs de café, cacao et clous de girofle à la recherche des cascades de Munduk.


C'était agréable de nous promener dans la fraîcheur de cette jungle avec l'odeur du clou de girofle qui embaumait l'air.

Nous nous sommes arrêtés pour boire un café chez une habitante qui avait une petite épicerie sur le bord du chemin. Elle nous a expliqué que c’est la pleine saison de la récolte et pendant que les hommes montent à la cime des arbres pour la cueillette, les femmes séparent l'épice des branches et la font sécher au soleil.





L'après-midi, j’en ai profité pour faire une petite sieste pendant que Valentine lisait sur la terrasse. Nous avons fait ensuite une deuxième balade en direction de la "piscine naturelle". Au début, nous étions seul à profiter de ce petit bassin mais après 1h, nous nous sommes retrouvés entourés d'une petite dizaine d'enfants qui venaient pour se baigner, s'amuser entres amis ou pour se laver.





Cette première journée à Bali nous a beaucoup plu. Les gens sont aimables, souriants, joyeux comme nulle part ailleurs. Tout le monde nous salue en nous croisant dans la rue, les gens sont super accueillants et plus beaucoup plus aimables et moins stressés qu'à Java. L’expression « Bali : le pays du sourire » prend tout son sens ici. Le patron de l'hôtel nous disait que c'était leur religion, l'hindouisme, qui leur inculquait ça depuis leur plus jeune âge.

A peine arrivés à Bali, nous sommes déjà sous son charme...

0h45 : le réveil a été très difficile !! Nous voilà partis avec nos 3 amis rencontrés hier pour l'ascension du volcan Kawah ljen et ses fameuses flammes bleues.
Dès le début de l'ascension, nous avons compris que ça n'allait pas être simple et qu’il fallait le mériter...
Dans le noir complet avec seulement l’éclairage de petites torches, l’estomac vide et quelques heures de sommeil, ça montait encore et encore avec une pente toujours plus abrupte... Après 600m de dénivelé et une bonne heure et demi de marche, nous atteignons enfin le sommet du cratère.
A peine arrivés, une odeur prenante avec les vapeurs de souffre nous empêchait déjà de respirer normalement, nous étions obligés de nous couvrir la bouche et le nez...
Nous avons descendu un chemin escarpé jusqu’au fond du cratère pour nous rapprocher de plus près afin d’observer ce curieux phénomène tout à fait surnaturel.

Nous découvrons alors un décor de fin du monde avec d’énormes nuages de fumée blanche et de la roche d’où sortait de la lave et des flammes bleues... (C’est en fait le souffre qui s’échappe à l’état gazeux du cratère et qui s’enflamme au contact de l’air, se liquéfie et produit ces flammes de couleur bleue dans l’obscurité)


C’est un spectacle tout à fait saisissant mais l’air est irrespirable et irrite fortement la gorge et les yeux... Chose encore plus surprenante, nous découvrons que des mineurs travaillent juste là, même au milieu de la nuit, pour casser et récolter des blocs de souffre avec des masques de fortune ou rien pour certains...

Ne pouvant rester plus longtemps, nous décidons de remonter sur la crête afin d’y observer le lever du soleil... Nous découvrons alors à la lumière du jour cet énorme cratère avec cette mine de souffre à ciel ouvert et un grand lac acide juste à côté...




Nous prenons notre petit déjeuner tout en contemplant cette vue exceptionnelle.
En redescendant, nous croisons des mineurs qui remontent du cratère avec des paniers remplis de blocs de pierre. Encore plus improbable, lors d’une pesée à mi-chemin où nous prenions un thé, un des mineurs portaient 91Kg sur le dos (enfin sur une seule épaule !!!!).


Nous avions déjà du mal à escalader pour remonter le cratère sans rien sur le dos...mais eux ils le font plusieurs fois par jour après avec entre 70 et 100Kg !!! Ils travaillent dans des conditions extrêmes et sont rémunérés presque rien : 5 centimes d'euro le Kg !!!. Ils vendent des petites figurines en souffre ou demandent des biscuits pour améliorer leur quotidien difficile...
Nous sommes autant surpris et marqués par la vue magnifique qu’offre ce volcan mais aussi par la vie difficile de ces mineurs...

Après être redescendus pas aussi facilement que nous le pensions car ça glissait énormément (Valentine a remporté le concours du plus grand nombre de gamelle ), nous avons retrouvé notre chauffeur pour rejoindre le ferry pour Bali.


La traversée a duré à peine 30 minutes et nous avons pris un minibus et un bémo (camionnette typique indonésienne) avant d'arriver 3h plus tard à Munduk. C’est un petit village peu touristique perché dans les hauteurs de Bali et d'où partent de nombreuses randonnées.

L'hôtel que nous avons réservé se situe au milieu d'une végétation luxuriante et de notre chambre, nous avons une vue magnifique sur la vallée couverte de rizières, de vergers,...

Nous avons décidé de remettre la visite de ce village à plus tard car nous sommes épuisés par cette semaine sur l'île de Java. Nous avons donc pris une bonne douche (pour enlever la poussière et l'odeur de soufre qui est partout sur nous) et nous avons fait une petite sieste afin de récupérer un peu... Elle a finalement duré 4 heures car nous étions crevés après les 8 heures de sommeil sur les 2 dernières nuits....

La nuit fut très courte et très froide... Nous avions fait rendez-vous avec le groupe à 3h30. Nous avons mis 1h15 à pied dans le noir complet avec nos torches pour atteindre le premier point d'observation d'où nous avons pu observer le lever du soleil. Quel spectacle magnifique nous avons découvert au fur et à mesure que la lumière du jour s'intensifiait et éclairait les monts avoisinants !


Nous distinguions d'abord un premier volcan au premier plan (le Batok), ensuite le cratère impressionnant du mont Bromo et enfin un troisième volcan (Gunung Semeru) en arrière-plan, le tout se trouvant entouré d'une plaine remplie de cendres et de sable volcanique. Nous avons également été surpris par la fumée qui s'échappait des volcans. Les volcans ne sont plus vraiment actifs pour l’instant, il y a seulement une petite colonne de fumée qui s’échappe de chacun d’eux. Mais il y a encore quelques années, cela était encore plus impressionnant car il y avait de gros grondements et il était possible d’observer régulièrement durant la journée des explosions qui sortaient du cratère.


Une fois le soleil levé, nous sommes montés au deuxième point de vue afin d'encore mieux voir le centre du cratère. Nous avons bien fait de procéder de la sorte et de ne pas réserver l'excursion en jeep car du premier point de vu où nous étions, nous pouvions apercevoir la cinquantaine de touristes qui se trouvaient plus haut alors que nous nous n'étions une petite dizaine. Lorsque nous sommes arrivés au deuxième point de vue, tous les touristes avaient déjà repris la route avec leur jeep pour se rendre dans le cratère.



Nous avons hésité à nous rendre sur la crête du cratère à pied mais après notre petit déj, nous avons finalement opté pour reprendre la route immédiatement car il nous restait encore 8h de route avant de rejoindre le mont Kawah ljen que nous irons découvrir cette nuit.

Après 1h30 de minibus, nous revoilà redescendus au terminal de bus direction le Kawah ljen.
Content d'être arrivés tôt à la gare, nous montons dans un bus dont le chauffeur nous dit qu'il allait démarrer dans 20minutes. Nous avons finalement dû attendre 1h30 avant qu'il ne parte car le bus tardait à se remplir... Et cela dans un bus sans airco mais nous n’avions pas d’autres solutions... Cette fois ci, nous avons même eu droit à une chanteuse de karaoké durant le trajet. Ce fût très folklorique 
Après 3h de trajet durant lequel nous avons pu faire connaissance avec deux françaises et un hollandais, nous sommes arrivés au terminus d'où nous devons encore prendre une voiture pour Pos Palduding (village d'où part le trek pour le mont Kawah ljen).
Nous décidons de partir tous ensemble afin de partager les frais mais arrivés là-haut, à notre grande surprise, il n'y avait qu'un seul hôtel ouvert avec une seule chambre qui était déjà occupée par un autre couple de touristes.
Après avoir fait le tour du village, nous avons dû nous résigner à redescendre au village précédent à 30’ où nous avons soupé, pris une bonne douche bien méritée (vu que la veille les douches communes ne donnaient vraiment pas envie) et nous nous sommes aussitôt couchés afin de récupérer de la journée d'aujourd'hui et car il ne nous restait plus que 4h de sommeil avant le trek de cette nuit.

Réveil à 4h45 pour prendre le train à 6h50 vers Surabaya.
Le train nous a permis de passer à travers la campagne et d'observer les nombreux agriculteurs occupés de travailler dans les champs. Ici pas de tracteur, ni aucune autre machine moderne, tout se fait à la main. Ce spectacle m'a fait repenser à cette vieille dame que nous observions depuis notre guesthouse à Yogykarta qui passait sa journée dans sa rizière avec quelques autres agriculteurs à agiter un bâton, tirer sur des cordes où pendait des conserves et à crier afin de faire fuir les oiseaux de son champ.



Dans le train, nous avons retrouvé cette organisation propre aux pays d'Asie. Comme dans les pays que nous avons déjà visités, les moyens de transport offrent de nombreux emplois car dans les trains, vous avez un contrôleur, une personne qui l'accompagne afin de cocher le nom des passagers et tenir les documents, deux agents de sécurité et enfin de nombreux vendeurs de la compagnie qui arpentent le train.
Dans les bus, c’est la même chose, il y a les rabatteurs, le chauffeur, celui qui est chargé de placer et faire payer les passagers ainsi que les très nombreux vendeurs à la sauvette qui sautent dans le bus sur la route et même des chanteurs ou musiciens le temps d’une chanson avant de redescendre en ayant récoltant quelques pièces ou cigarettes...

Cinq heures plus tard, nous voilà arrivés à Surabaya où nous avons rejoint le terminal de bus où comme à chaque fois des rabatteurs nous alpaguent afin de prendre leur bus plutôt qu'un autre. C’est toujours un parcours du combattant pour ne pas se faire avoir... Ils essayent soit de nous faire monter dans un bus qui part bien plus tard, ou dans le bus le plus long qui s’arrête partout alors qu’il y a un direct, de nous arnaquer sur le prix, de nous dire que le bus part dans 15’ alors qu’il part 2h plus tard ou seulement une fois qu’il est complet... Bref, il faut ruser comme eux pour ne pas tomber dans leurs pièges 
A côté de cela, c’est une ambiance agréable car il y a énormément de monde et beaucoup d’animation. On se sent parfois un peu seuls car nous sommes les seuls touristes mais les indonésiens sont super agréables et souriants. Même si parfois ils ne parlent que quelques mots d’anglais, nous arrivons à nous comprendre et à rigoler ensemble.
Après trois heures de bus (sans clim cette fois), nous sommes arrivés au terminal de Probbolingo vers 15h30. Il nous fallait encore ralier le village de Cemoro Lawang. Aucun bus public, seuls des vans privés montent dans la montagne...une fois remplis...

Nous avons pris notre mal en patience en prenant un thé pour attendre d’autres personnes. Finalement, d’autres touristes sont arrivés plus tard, nous étions 8 donc nous pensions donc que nous pourrions nous mettre en route.
Mais le chauffeur refusait toujours car il voulait rentabiliser son Van au maximum et vu qu’il savait que c’était notre seule solution pour monter au village, il nous a proposé de payer le prix global...
Finalement, il était déjà 18h, il faisait nuit... nous n’avions pas vraiment d’autres choix que de payer son prix....
Nous en avons profité pour faire la connaissance d’un couple belge de Louvain, un couple de Franco-mexicain qui vit en nouvelle Zélande ainsi qu’un allemand et un indonésien.
Une fois arrivés en haut, la température avait considérablement chuté et nous avons trouvé pour la nuit une chambre des plus sommaires avec 2 petits lits simples et des matelas de 5cm d’épaisseur... Le luxe 
Ensuite, nous nous sommes retrouvés pour manger tous ensemble et organiser notre journée du lendemain jusqu’au mont Bromo.

Après une bonne nuit de sommeil, nous voilà repartis pour une nouvelle journée de découvertes et surtout impatients d'aller découvrir cet ancien temple bouddhiste dont on nous en a tant parlé.

Nous avons donc décidé d'y être pour l'ouverture des portes à 6h, ce qui veut dire levé à 4h30 (l’appel à la prière de 4h m’a servi de réveil mais pas pour Valentine... Elle était tellement fatiguée qu’elle n’a rien entendu...).
Nous avons emmené le petit déjeuner avec nous et pris la route vers 5h. Le point positif est qu'à cette heure-là, le trafic est beaucoup moins important et qu'il fait surtout moins chaud.
Lors d'un arrêt au feu rouge, nous croisons un javanais qui parle avec nous et qui nous a pris pour des fous lorsqu'on lui a dit qu'on allait à Borobudur en scooter. Il y a en effet 40km de route mais ça ne nous effraie pas ! Ce n'est pas ça qui arrêtera des bikers tels que nous
45 minutes plus tard nous voilà arrivés au Borobudur Candi (temple). Juste le temps d'avaler notre petit déjeuner avant l'ouverture des portes. Et nous voilà face à cet immense et magnifique temple qui a survécu aux éruptions volcaniques, aux bombes des terroristes et au séisme de 2006. Enfin, il a toutefois dû subir quelques restaurations avant d'être à nouveau si majestueux car pendant de nombreuses années, il fut abandonné (suite au déclin du bouddhisme) et ensevelit sous une couche de cendres volcaniques.
Ce n'est qu'au 19ème siècle que le site fut déblayé et au 20ème siècle qu'il fût restauré par les néerlandais. Comme le temple s'affaissait, ils ont dû enlever une grande partie des pierres pour ensuite refaire les fondations avant de reconstruire l’édifice.

On nous avait prévenus qu'à partir de 7h le temple commençait à être pris d'assaut par de nombreux touristes et cela s'est confirmé! Ça valait donc la peine de se lever si tôt car nous avons eu la chance d'avoir ce lieu magique pour nous et quelques autres touristes pendant 1h. Cela nous a permis de faire de nombreuses photos sans avoir dix autres personnes sur les clichés.








On nous avait également prévenus que nous allions être très sollicités pour poser sur des photos avec des visiteurs venus de régions excentrées de Java, qui n'ont jamais vu d'étrangers en chair et en os.



Ce fut marrant de prendre la pose avec des inconnus qui étaient tous fous de se photographier avec nous. Nous étions de vraies stars Vers 9h, nous avons repris la route pour visiter un autre temple et un monastère juste à côté de Borobudur. Ce monastère est un petit havre de paix où nous avons pu nous balader tranquillement sans l'agitation de centaines d'autres touristes autour de nous.


Sur la route du retour, nous nous sommes d'abord arrêtés dans un petit resto où nous avons mangé le fameux nasi goreng (riz sauté) entourés d'autres indonésiens qui prenaient leur repas de midi. On s’est régalé mais quelle ne fut pas notre surprise en recevant l’addition... 18000roupies à deux avec 2 boissons...soit 1,2€ 



Nous sommes ensuite retournés à la guesthouse afin de faire une petite sieste, car les kilomètres en scooter nous ont quand même bien fatigués. Nous avons parcouru pas moins de 250km en 2 jours 
En fin d'après-midi, nous avons repris la route pour le centre de Yogyakarta afin de réserver notre billet de train pour demain et pour manger un petit morceau. Notre choix s'est porté sur un petit resto conseillé dans le lonely planet.
Finalement, nous sommes rentrés afin de boucler les valises et de se reposer au maximum avant notre longue journée de transport vers le mont Bromo.

Ce qui nous a marqué le plus de ces trois jours à Yogyakarta, ce sont les restos de rue que nous trouvons partout sur les trottoirs de la ville. Des restaurants s'improvisent partout sous des tentes de fortune ou juste avec des paillasses jetées au sol et même le long des boulevards à 6 voies.
Une deuxième chose qui nous a frappés dès notre arrivée est le trafic important et le nombre de deux roues. Apres ces quelques jours, nous comprenons mieux pourquoi ils sont si nombreux. Si vous n'avez pas de deux roues, vous perdez énormément de temps dans les embouteillages.
Le trafic est tellement important que certains magasins paient même quelqu'un pour stopper la circulation afin que les clients puissent se garer ou repartir.

Enfin, notre guesthouse... Un petit coin de calme et de paradis à l’écart de la ville et de toute cette effervescence. Le personnel y est très sympa et donne de bons conseils.