Le 24/09/14, 17:09
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0h45 : le réveil a été très difficile !! Nous voilà partis avec nos 3 amis rencontrés hier pour l'ascension du volcan Kawah ljen et ses fameuses flammes bleues.
Dès le début de l'ascension, nous avons compris que ça n'allait pas être simple et qu’il fallait le mériter...
Dans le noir complet avec seulement l’éclairage de petites torches, l’estomac vide et quelques heures de sommeil, ça montait encore et encore avec une pente toujours plus abrupte... Après 600m de dénivelé et une bonne heure et demi de marche, nous atteignons enfin le sommet du cratère.
A peine arrivés, une odeur prenante avec les vapeurs de souffre nous empêchait déjà de respirer normalement, nous étions obligés de nous couvrir la bouche et le nez...
Nous avons descendu un chemin escarpé jusqu’au fond du cratère pour nous rapprocher de plus près afin d’observer ce curieux phénomène tout à fait surnaturel.
Nous découvrons alors un décor de fin du monde avec d’énormes nuages de fumée blanche et de la roche d’où sortait de la lave et des flammes bleues... (C’est en fait le souffre qui s’échappe à l’état gazeux du cratère et qui s’enflamme au contact de l’air, se liquéfie et produit ces flammes de couleur bleue dans l’obscurité)
C’est un spectacle tout à fait saisissant mais l’air est irrespirable et irrite fortement la gorge et les yeux... Chose encore plus surprenante, nous découvrons que des mineurs travaillent juste là, même au milieu de la nuit, pour casser et récolter des blocs de souffre avec des masques de fortune ou rien pour certains...
Ne pouvant rester plus longtemps, nous décidons de remonter sur la crête afin d’y observer le lever du soleil... Nous découvrons alors à la lumière du jour cet énorme cratère avec cette mine de souffre à ciel ouvert et un grand lac acide juste à côté...
Nous prenons notre petit déjeuner tout en contemplant cette vue exceptionnelle.
En redescendant, nous croisons des mineurs qui remontent du cratère avec des paniers remplis de blocs de pierre. Encore plus improbable, lors d’une pesée à mi-chemin où nous prenions un thé, un des mineurs portaient 91Kg sur le dos (enfin sur une seule épaule !!!!).
Nous avions déjà du mal à escalader pour remonter le cratère sans rien sur le dos...mais eux ils le font plusieurs fois par jour après avec entre 70 et 100Kg !!! Ils travaillent dans des conditions extrêmes et sont rémunérés presque rien : 5 centimes d'euro le Kg !!!. Ils vendent des petites figurines en souffre ou demandent des biscuits pour améliorer leur quotidien difficile...
Nous sommes autant surpris et marqués par la vue magnifique qu’offre ce volcan mais aussi par la vie difficile de ces mineurs...
Après être redescendus pas aussi facilement que nous le pensions car ça glissait énormément (Valentine a remporté le concours du plus grand nombre de gamelle ), nous avons retrouvé notre chauffeur pour rejoindre le ferry pour Bali.
La traversée a duré à peine 30 minutes et nous avons pris un minibus et un bémo (camionnette typique indonésienne) avant d'arriver 3h plus tard à Munduk. C’est un petit village peu touristique perché dans les hauteurs de Bali et d'où partent de nombreuses randonnées.
L'hôtel que nous avons réservé se situe au milieu d'une végétation luxuriante et de notre chambre, nous avons une vue magnifique sur la vallée couverte de rizières, de vergers,...
Nous avons décidé de remettre la visite de ce village à plus tard car nous sommes épuisés par cette semaine sur l'île de Java. Nous avons donc pris une bonne douche (pour enlever la poussière et l'odeur de soufre qui est partout sur nous) et nous avons fait une petite sieste afin de récupérer un peu... Elle a finalement duré 4 heures car nous étions crevés après les 8 heures de sommeil sur les 2 dernières nuits....
Dès le début de l'ascension, nous avons compris que ça n'allait pas être simple et qu’il fallait le mériter...
Dans le noir complet avec seulement l’éclairage de petites torches, l’estomac vide et quelques heures de sommeil, ça montait encore et encore avec une pente toujours plus abrupte... Après 600m de dénivelé et une bonne heure et demi de marche, nous atteignons enfin le sommet du cratère.
A peine arrivés, une odeur prenante avec les vapeurs de souffre nous empêchait déjà de respirer normalement, nous étions obligés de nous couvrir la bouche et le nez...
Nous avons descendu un chemin escarpé jusqu’au fond du cratère pour nous rapprocher de plus près afin d’observer ce curieux phénomène tout à fait surnaturel.
Nous découvrons alors un décor de fin du monde avec d’énormes nuages de fumée blanche et de la roche d’où sortait de la lave et des flammes bleues... (C’est en fait le souffre qui s’échappe à l’état gazeux du cratère et qui s’enflamme au contact de l’air, se liquéfie et produit ces flammes de couleur bleue dans l’obscurité)
C’est un spectacle tout à fait saisissant mais l’air est irrespirable et irrite fortement la gorge et les yeux... Chose encore plus surprenante, nous découvrons que des mineurs travaillent juste là, même au milieu de la nuit, pour casser et récolter des blocs de souffre avec des masques de fortune ou rien pour certains...
Ne pouvant rester plus longtemps, nous décidons de remonter sur la crête afin d’y observer le lever du soleil... Nous découvrons alors à la lumière du jour cet énorme cratère avec cette mine de souffre à ciel ouvert et un grand lac acide juste à côté...
Nous prenons notre petit déjeuner tout en contemplant cette vue exceptionnelle.
En redescendant, nous croisons des mineurs qui remontent du cratère avec des paniers remplis de blocs de pierre. Encore plus improbable, lors d’une pesée à mi-chemin où nous prenions un thé, un des mineurs portaient 91Kg sur le dos (enfin sur une seule épaule !!!!).
Nous avions déjà du mal à escalader pour remonter le cratère sans rien sur le dos...mais eux ils le font plusieurs fois par jour après avec entre 70 et 100Kg !!! Ils travaillent dans des conditions extrêmes et sont rémunérés presque rien : 5 centimes d'euro le Kg !!!. Ils vendent des petites figurines en souffre ou demandent des biscuits pour améliorer leur quotidien difficile...
Nous sommes autant surpris et marqués par la vue magnifique qu’offre ce volcan mais aussi par la vie difficile de ces mineurs...
Après être redescendus pas aussi facilement que nous le pensions car ça glissait énormément (Valentine a remporté le concours du plus grand nombre de gamelle ), nous avons retrouvé notre chauffeur pour rejoindre le ferry pour Bali.
La traversée a duré à peine 30 minutes et nous avons pris un minibus et un bémo (camionnette typique indonésienne) avant d'arriver 3h plus tard à Munduk. C’est un petit village peu touristique perché dans les hauteurs de Bali et d'où partent de nombreuses randonnées.
L'hôtel que nous avons réservé se situe au milieu d'une végétation luxuriante et de notre chambre, nous avons une vue magnifique sur la vallée couverte de rizières, de vergers,...
Nous avons décidé de remettre la visite de ce village à plus tard car nous sommes épuisés par cette semaine sur l'île de Java. Nous avons donc pris une bonne douche (pour enlever la poussière et l'odeur de soufre qui est partout sur nous) et nous avons fait une petite sieste afin de récupérer un peu... Elle a finalement duré 4 heures car nous étions crevés après les 8 heures de sommeil sur les 2 dernières nuits....