East Story

Paisible réveil dans les White Mountain ce matin, nous bouclons nos bagages et descendons à la recherche de la machine à café.

En chemin je découvre un étrange tableau accroché à l'un des murs du couloir intitulé "Un touriste au réveil".



Avant de prendre la route nous emmenons les Stitch se dégourdir les pattes le long de la rivière, l'occasion de prendre une petite photo souvenir.



Il était prévenu aujourd'hui de visiter la ville de Danvers, anciennement Salem Village, siège de la plus connue des erreurs judiciaires Américaine : Le procès des sorcières de Salem.

Malheureusement, pris par le temps, nous n'aurons pas l'occasion de nous y arrêter, voilà une nouvelle occasion de revenir.

Ainsi donc, nous voilà partis en direction de Boston.

Nous n'avions aucune attente de la visite de cette ville mais, de ce que nous en avons vu aujourd'hui Boston semble très intéressant.



Un habile mélange entre ancien et moderne, une ville où se côtoient immeubles flambant neufs et vieilles batisses du 18ième siècle.



Nous ferons une première approche de la ville en suivant la "Freedom Trail", un parcours balisé d'une ligne rouge peinte au sol sur 6 km et permettant de découvrir l'ensemble des lieux historiques de la ville.



Ce "fil rouge" nous emmènera jusqu'au USS Constitution, l'un des premiers navires de la Navy construit en 1798.

Malgré ses 215 ans, l'USS Constitution est toujours à flot ce qui en fait le plus vieux navire encore en service au monde.



Ce bateau nous rappelle que l'eau nous aura accompagné tout au long de ce voyage: depuis l'Hudson de New York au fleuve Charles à Boston en passant par le Niagara et le Saint-Laurent de Montréal.

On the road again !

Une nouvelle journée de route nous attendait ce jour, il nous aura fallu près de 6 heures pour quitter le Canada et rejoindre notre étape au milieu des White Mountains dans le New Hampshire.

Avant de quitter Québec nous avons fait un petit détour par un immense centre commercial pour y faire notre seul et unique crédit du Canada, le "Capital Expresse", petite montagne russe en plein cœur de la galerie commerciale.





Cette fois c'est partie pour la route, "l'important n'est pas la destination mais le voyage".

En chemin nous hésitons à faire une nouvelle escale :



Mais nous nous ravisons à la vue de la température affichée sur le tableau de bord.

Nous quittons donc le Canada et entrons aux Etats-Unis d'Amérique par l'état du Vermont qui, comme sont nom l'indique est un mont, qui est vert.

Toute notre traversée du Vermont se fera au milieux de montagnes entièrement boisées et peuplées de Caribou (Malheureusement nous n'en verrons pas, pas même écrasé au bord de la route).



Nous en profitons aussi pour prendre en photo notre jolie voiture qui nous aura suivit durant tout ce trip sans nous faire de misère (touchons du bois pour que ce soit encore le cas pour ces derniers miles).



Nous passons la nuit à Lincoln, une petite station de sport d'hiver complètement déserté en cette fin de saison.

En cette période nous ne sommes pas nombreux à faire une halte dans ce village qui, une fois les premiers flocons tombés est prit d'assaut par les skieurs et Snowboarder en tout genre.

Nous trouverons toutefois une petite pizzeria où nous mangerons comme des rois pour une poignée de dollars et un glacier pour y déguster un énoooooooorme cornet de glace, heureusement que j'avais précisé "small".

Demain nous serons à Boston et n'aurons peut-être pas de Wi-fi, ne vous inquiétez donc pas de ne pas avoir d'article sur cette étape demain et samedi, le tout sera posté dès notre retour. Venez tout de même y jeter un oeil, dès fois que ...

Réveil difficile et quelque peu tardif aujourd'hui à Québec, nous ne quittons l'hôtel que vers 10h30 sous un très beau et chaud soleil, qui à dit qu'il faisait toujours froid au Canada ?

Notre hôtel étant situé juste à l'entrée de la vieille ville, nous ne mettrons quelques minutes à rejoindre les principaux points d'intérêt à voir durant cette journée.

Evidement nous commençons par le Château du Frontenac qui, d'ailleurs, guidera notre visite tout au long de la journée puisqu'il est visible d'à peu prêt toute la vieille ville.





De très nombreuses marches nous attendent tout au long de la journée, bien plus que les 495 de la chute de Montmorency.



Nous gagnions le bas de la ville pour y découvrir les jolies et anciennes maison qui nous rappellent les villages de notre vieille Europe.



Au dessus de chaque toit est visible un bout de Frontenac, pas une seule ruelle ne débouche sur un nouveau point de vue sur cet hôtel.



Ayant quitté notre chambre assez tardivement, il est déjà l'heure de dîner, n'est il pas un comble de devoir monter jusqu'au Canada pour pouvoir manger en t-shirt sur une terrasse ?



Après le repas, nous posons pour notre traditionnelle photo devant le monument le plus important de la ville, il faudra penser à compiler toutes celles de ces dernières années.



Florian nous ayant rejoint pour le goûter nous prenons des risques en goûtant une spécialité locale « La queue de Castor », une pâte épaisse et frie, style beignet, recouverte de pleins de choses comme du sirop d'érable, pommes, cannelle,... un délice bien qu'impossible à manger proprement.



Petit détour par les pleines d'Abraham avant de prendre le bac pour traverser le Saint Laurent et admirer la ville de Québec avec un peu plus de recul.





Pas de doute, la ville est bien plus belle que Montréal même si, au final, peu de temps est nécessaire pour en faire le tour.

Cette journée à une ambiance de fin de vacances, demain nous reprenons la route qui nous emmènera doucement vers l'aéroport de Boston samedi.

Nous quittions ce matin, sans regret, la ville de Montréal pour s'enfoncer un peu plus dans les terres en direction de Québec.

Après environs trois heures de routes nous sommes arrivés sur la petite ile d'Orléans, au nord de Québec.

Cette petite île de 5.000 habitants l'été et 2.500 l'hiver vie essentiellement du tourisme.



Les 63 kilomètres de routes entourant l’îlot sont longés de nombreux petits commerces d'artisanat, de cidrerie et d’artisans produisant divers produits à base du célèbre sirop d'érable.

La saison n'ayant pas encore réellement débutée dans la région, la plupart des commerces sont encore fermés à cette période.

Nous aurons toutefois trouvé une toute petite maison où s’arrêter boire un verre et discuter de l’île et de ses habitants avec la patronne du café.

Ici il fait bon vivre, les gens ne ferment pas leurs maison à clef, les barbecue se font entre voisin et chacun connaît la date d'anniversaire des autres villageois, l'occasion pour eux de confectionner ensemble des gâteaux et de préparer des fêtes surprises.

Après avoir passé une bonne heure à parler de tout et de rien nous reprenons la route pour les chutes de Montmorency, à un ou deux kilomètres de là.



Ces dernières sont plus hautes que les chutes du Niagara mais moins réputé car beaucoup moins larges et donc moins impressionnantes.



Il n'empêche que le paysage est sublime.









Nous prenons notre courage à deux mains pour escalader les 495 marches de bois qui nous sépare du haut de là chute.



La moitié du parcours est humide tellement la force de l'eau projette des particules d'eau dans l'air, nous arriverons au sommet bien humides.



Le soleil se couche sur les chutes et nous en profitons un peu avant de quitter les lieux pour rejoindre le centre ville de Québec où nous attends le plus jolie hôtel du séjour, l'hôtel Capitol.



Cyril y à réservé une petite suite histoire de commencer à « fêter » le début de la fin des vacances.

Arrivés sur place nous prenons possession de notre chambre, une très belle chambre très cosi, petite musique d'ambiance et lumières tamisées mais...

Bien que cette chambre soit déjà magnifique, Cyril à un doute et pense qu'il s'agit là d'une chambre normale.

Après vérification sur internet l'hôtel c'est en effet trompé, nous descendons donc le signaler et recevons les clefs de LA bonne chambre.

Là, en effet, plus de doute, c'est bien la suite.

Après s'être installés Florian, notre camarade Strasbourgeois vu pour la dernière fois à Europa Park le mois dernier, nous rejoins pour diner et nous faire découvrir Québec de nuit.



Pour commencer les choses en grand il nous emmène découvrir le Château Frontenac, cet hôtel de luxe, sans doute le plus photographié au monde.



S'en suit une petite visite du vieux Québec, contrairement à Montréal nous pensons que nous apprécierons largement plus cette ville.



Demain rendez-vous est pris avec Florian pour qu'il nous fasse découvrir les coins sympa qu'il aura trouvé depuis sont arrivée il y à dix jours, « suivez le guide ».

Aujourd'hui visite de Montréal.

Nous ne nous sommes pas vraiment extasiés devant les paysages de la ville.

Montréal est une ville qui ressemble beaucoup à une ville moyenne française comme Metz ou Strasbourg.





Bien qu'elle soit jolie, rien n'a vraiment attiré l'objectif de notre appareil photo.

Nous avons débuté notre visite par un passage au pied du Mont Royal, le « Central Park » Montréalais.



S'en est suivi un passage par le Stade Olympique des jeux de 1976.





L'hiver à Montréal étant très rigoureux, un immense réseau de galeries souterraines mesurant une vingtaine de kilomètres (injustement appelé Ville souterraine) permet de rejoindre une bonne partie des bâtiments de la ville de manière à traverser tout le centre et rejoindre les lignes de métro, les commerces et les bureaux sans mettre le nez dehors.



Tout au long de la journée nous avons flâné dans les rues de la ville avant de rejoindre Eric pour discuter, avec l'accent Québécois, de la région, des coutumes et de nos pays respectifs autour d'un repas à « La fabrique à Spaghetti » sur le vieux port de Montréal.

Après avoir mangé un Cheesecake avec Nick, New-Yorkais, après avoir dîné sur le vieux port avec Eric, Québecois, nous retrouverons demain ou après demain Florian, fraîchement débarqué à Québec et pour une durée d'un peu plus d'un an.

La dernière fois que nous avons vu Florian nous étions à Europa Park il y à un mois et nous nous étions dit « A dans un mois, à l'autre bout du monde.

Ce soir, en souvenir de ce second blog nous avons collé les couleurs du Canada sur l’ordinateur qui nous permet de vous faire partager, un peu, chaque jour de notre second Road Trip.

Nous quittons notre étape de Gananoque en direction de Rockport où nous attend le bateau qui nous emmènera en mini-croisière dans l'archipel des 1000 iles sur le lac Saint Laurent.





L'archipel porte bien sont nom puisqu'il s'agit d'un énorme lac parsemé de centaines de petits ilots sur lesquels ont été bâties de grandes villas, de vastes manoirs...



... ou de toutes petites maisons.



Parmi ces manoirs trône le Boldt Castle, ce château qui se situe sur une ile en forme de cœur, porte le nom de son bâtisseur Georges Boldt.



L'ile de cœur, c'est son nom, se trouve sur le territoire américain, ayant pris le bateau au Canada nous seront obligés de passer devant les douaniers de l’immigration.... sur l’île... pour visiter le château.



Georges Boldt, un riche hôtelier qui fit fortune à New York entrepris en 1899 la construction d'un vaste château qui témoignerait de son amour pour son épouse Louise.









Son projet était la construction d'une demeure de 120 pièces qu'il comptait offrir à sa femme le jour de la Saint Valentin.

Malheureusement, Louise, son épouse, décédera brutalement en 1905 avant la fin de la construction du Boldt Castle.

Dévasté par la perte de son épouse Georges Boldt ordonna dès le lendemain l’arrêt des travaux laissant le château inachevé.

Bien que Georges Boldt continuera à fréquenter l'archipel des 1000 iles durant ses vacances, jamais plus il ne mettra les pieds sur l'ile de cœur.

Le château dans lequel il rêvait de pouvoir s'installer avec Louise fut abandonné pendant des décennies et devint un squatte délabré tombant en ruine.

Depuis deux décennies le château reprend vie grâce à sa restauration.





Chaque année de nouvelles salles sont restaurées afin de redonner un peu de grandeur à cette demeure.





Il restera toutefois du travail pour les prochaines décennies puisqu'à l'heure actuelle, seule une poignées de pièces, sur les 120 que comptent la battisse, sont rénovées.



A coup sur, la nuit, lorsque tous les visiteurs ont quitté le domaine, l'esprit de Georges et Louise se retrouvent dans la salle de bal le temps d'une danse qu'ils n'auront jamais eu l'occasion de s'accorder.



Après la visite d'une petite partie de l'archipel nous retournons vers les rives du Canada où nous serons contraints d'attendre, dans le bateau, l'arrivée des douaniers Canadiens pour remplir les formations d'entrée sur le territoire.

Après cette romantique visite nous prenons la route en direction de Montréal.

Il fait très froid et il y à beaucoup de vent mais cela ne nous arrêtera pas pour rejoindre le centre ville où nous avons bien l'intention de goûter la célèbre Poutine.



Bien installé nous faisons la rencontre des premiers Canadiens francophones, réputés pour leur gentillesse ... nous serons servis.

Le petit restaurant est une sorte d'auberge espagnole, un établissement tenu par un groupe de jeunes, on ne sait pas trop combien ils sont, peut être ne le savent ils pas eux même.

Après dix minutes à peine le tutoiement est de mise et le serveur s'installe à table pour discuter, nous cherchions le contact avec les locaux, je pense que nous serrons servis durant ces prochains jours !

Une nouvelle longue journée de route nous attend en direction de Gananoque, nous traverserons une bonne partie de la région de l'Ontario pour rejoindre demain la région du Québec et... hallelulia, enfin entendre parler français. L'anglais va nous manquer pendant une semaine, si si !

En route... enfin... après une demie heure seulement, nous faisons escale à Niagara on the Lake, petit village « typique » situé au croisement de la rivière Niagara et du lac Ontario.



Le village à un petit air de Disney Land avec sa « Main street U.S.A. », l'ambiance qui y règne est d'ailleurs un peu la même, quelques guides en costume d'époque sillonnent la rue pour vous raconter l'histoire du coin.









Ici même les Starbucks se mettent aux couleurs de Niagara on the Lake.



Nous prendrons plaisir, à parcourir les petites ruelles pour admirer les belles maisons des quartiers bourgeois et le lac Ontario débouchant du coin d'une rue.



Nous nous arrêtons devant la vitrine d'une agence immobilière mais après réflexion, nous reviendrons lorsque nous aurons entre 1.500.000 et 3.000.000 de dollars Canadiens (as soon as possible).



Voilà, 4 heures de route nous attendent pour Gananoque.

Arrivés à l'accueil nous faisons le check-in en anglais puis discutons entre nous en français, la dame fini la conversation elle aussi en français, à priori nous n'avions pas été démasqués jusque là, on s'améliore.

Aujourd'hui nous quittons les Etats-Unis d'Amérique direction : le Canada.

Après avoir passé le poste de douane, obtenus un nouveau cachet sur nos passeports, nous rangeons nos dollars Américains pour sortir les très colorés dollars Canadien.

Nous avons pris ce matin la direction de Niagara Falls, les fameuses chutes qui servent, accessoirement, de frontière entre les deux pays.

Arrivés sur place « Welcome to the fabulous Las Vegas » nous nous croyions retournés un an en arrière lors de notre trip dans l'ouest Américain.

L'endroit est évidemment très touristique, les hauteurs des chutes sont encadrées de boutiques, d'hôtels, de casinos, de discothèques et de restaurants.



La « ville » est très fleurie et les complexes restent toutefois tenus à l'écart des chutes, une fois la petite côte séparant la folie du tourisme descendue nous découvrons Niagara Falls.

Les chutes du Niagara sont séparées en deux parties, les petites chutes américaines et les grandes chutes, les plus connues, en fer à cheval.



Nous ne pouvons plus attendre et courrons acheter nos billets pour monter à bord du mythe « Maid of the Myst ».







A bord de ce petit bateau nous approcherons au plus prêt les chutes.

Équipés de nos jolis ponchos bleus qui, finalement ne protègent pas de grand chose, nous affrontons la puissance du courant.





Les photos ne rendent pas l'effet mais je vous promet que la force avec laquelle l'eau dévale les chutes est très impressionnante, les vapeurs d'eau ne nous laissent aucune chance de rester sec.

Le bruit est assourdissant mais cette petite croisière en vaut vraiment la peine, aucune photo ne peux donner d'idée de ce que sont les chutes du Niagara.

Après avoir pris notre douche nous remontons nous sécher au soleil et parcourons le bord des chutes à pieds jusqu'au « fer à cheval », les chutes Canadienne.





Après réflexion... nous pensons ne pas s'être suffisamment approchés des chutes alors... nous passons derrières ces dernières.

A l'aide d'une ascenseur creusé dans la roche nous descendons à 38 mètres en dessous du niveau le plus haut de la chute pour en arriver au pied.

Ici un long tunnel rejoint deux alcôves creusées juste derrière la chute.



Un peu plus loin une station d'observation permet d'admirer les chutes au plus proche, à leur pied et à peine à quelques mètres du point de chute.





Si le Maid of the Mist était une douche, « Journey Behind de Falls » serait une machine à laver industrielle.



Après avoir découvert ce que la nature a, à nouveau, créée nous retournons dans ce mini Las Vegas pour manger.

Ici nous commençons à entendre parler ce qui ressemble à du Français, je ne suis pas certain que nous comprendrons plus le français Québecois à l'anglais.

Les chutes étant éclairées par de puissants spots lumineux et colorés nous patientons jusque 21 heures en jouant une petite partie de Mini-Golf fluorescent.



Malheureusement à 21 heures la pluie à fait sa réapparition et empêche la vapeur d'eau, provoquée par les chutes, de s'évacuer, les lumières sur les chutes sont donc quasiment invisible et nous préférons rentrer avant d'attraper froid.



Pas de regret, cette journée aura été très excitante et... humide.

En bonus aujourd'hui, un petit 360 degré des chutes du Niagara.

Aujourd'hui, grosse journée ... de route...

Nous avons profité de la matinée pour marcher jusqu'aux rives du Potomac pour prendre quelques photos du Wategate.

Le Watergate est un complexe de boutiques, d’hôtel et de bureaux qui servit, en 1972, de cadre au scandale du même nom.

Le président Nixon commandita la mise sur écoute du parti démocrate qui avait son quartier général dans l'hôtel de l'immeuble.

Nixon fut obligé de démissionner après que l'affaire fut mise à jour par les médias.



Nous poursuivons notre chemin vers Georgestown, le quartier très chic de Washington D.C. où se trouve la maison de J.F.Kennedy.



Après cette visite éclaire, en route pour Williamsport, 4 heures de routes plus loin.



La journée se terminera par un passage par la laverie de l'hôtel pour laver le linge de cette première semaine !

Nouvelle, et cette fois, belle journée à Washington D.C., le soleil à fait sa réapparition.

C'est fou ce qu'une belle journée ensoleillée peux avoir comme effet sur le ressenti que l'ont à d'une ville.

La capitale qui, hier, semblait terne, mal entretenue et triste reprend aujourd'hui des couleurs.

Nous marchons donc vers le Smithonian Castle (Institut Jefferson dans la série tv "Bones"), ici rien de bien passionnant à visiter, juste la beauté du bâtiment.



Notre véritable première visite de la journée sera le musée de l'air et de l'espace, il faut savoir qu'au Smithonian l'entrée de tous les musée est entièrement gratuite sans restriction d'age ou de nationalité, nous pouvons donc librement entrer dans chacun d'eux sans même se soucier de savoir si la visite en vaut la peine.

Ici encore ce sera le cas, un immense musée où sont entreposés des avions de toutes tailles dont certains venus d'un autre temps.



Après une visite qui aura durée environs deux heures nous nous approchons des Archives Nationales qui, pour moi, sera le point culminant de cette visite à Washington D.C., la découverte de la déclaration d'indépendance et la constitution des Etats-Unis d'Amérique.

« Malheureusement » la rotonde où sont exposés ces cinq documents (la constitution est composée de quatre pages) ne peut être photographiée pour éviter au maximum de détériorer ces précieuses reliques.

Mais pour vous donner une idée de ce que peux être ce lieux, Google est notre ami :



La rotonde est composée de cinq vitrines dont les trois figurant sur la photo ci-dessus, la vitrine de gauche abrite la Déclaration d'Indépendance, la vitrine du milieux accueille les quatre pages de la Constitution quant à celle de droite : la Charte des droits (dont je n'avais par contre jamais entendu parler).

Tout ces documents ont été signés dans l'Indepedence Hall que nous avons visité il y à quelques jours à Philadelphie.

Wouaw, nous y sommes, nous ne savons pas pourquoi nous sommes venus ici, nous ne savons pas pourquoi cela nous impressionne autant mais on ne peux faire autrement qu'être heureux d'avoir la chance de contempler ces vieux bouts de parchemin et d'imaginer le bruit des plumes grattant le papier le 4 juillet 1776.

Continuons dans la série «Tu vois, un jour... - j'ai visité le Capitol ».







C'est ici que les lois Américaines sont votées, c'est ici que les plus grands discours ont été récités, c'est aussi ici que le cercueil de chacun des Présidents est présenté au monde à leur décès.

Une centaine de statues d'illustres personnages ornent les salles du Capitol, chaque état à le droit de soumettre deux statues en bronze ou en marbre et commémorant la mémoire d'une personne ayant participé d'une manière ou d'une autre à la grandeur de leur état.

Parmi elles, la statue de Rosa Parks (entourée des cordons rouge), récemment inaugurée par le Président Barack Obama Himself.





S'en suivra la visite de la bibliothèque du congrès puis un bref passage devant le siège du FBI avant de retourner voir si le dispositif de sécurité entourant la Maison Blanche à été levé.





Coup de chance, nous pouvons aujourd'hui marcher sur Pennsylvania Avenue pour nous retrouver... à vingt mètres de la porte d'entrée de la White House.



Jamais je n'aurais imaginé que nous puissions nous en approcher autant, au delà des grillages à peine quelques mètres nous séparent d'un bâtiment aussi important que celui-là.

Tellement proche qu'il semble faux, on pourrait croire à une maquette grandeur nature mais en fait non, il s'agit bien de la vraie, nous avons l'impression d'être invités à prendre le café dans l'un de ses salons feutrés... quoi qu'on va peut-être éviter si l'ont veux rentrer entier... et vivants.



Voilà, notre visite de Washington D.C. s’arrête là avec cette impression d'avoir, à notre façon, participé à ce mythe que sont les Etats-Unis d'Amérique et de s'être tenus debout dans « des endroits qui comptent ».

Notre arrivée sur Washington D.C. aura été quelque peu stressante et chaotique à cause d'une météo et d'un GPS qui deviennent tous deux capricieux.

Il n'aura quasiment pas cessé de pleuvoir toute la journée sur la route et sur la capitale et notre GPS a décidé de nous emmener ailleurs que prévu... nous nous sommes presque attendus à ce que la voix robotisée du petit boîtier nous indique « Au prochain carrefour tournez à droite puis... démerdez vous ».

Une fois la voiture garée nous nous sommes équipés pour affronter les trombes d'eaux qui se sont abattues jusque tard dans l'après midi.

Bien sur nous ne pouvions débuter notre visite par un autre monument que la Maison Blanche.



Malheureusement, la Présidente de la Corée du Sud étant en visite à la Maison Blanche pour parler avec Barack Obama de la menace venant de la Corée du Nord.

Nous n'avons pas pu approcher la Maison Blanche qui était aujourd'hui protégée par un trèèèèès important dispositif de sécurité, nous tenterons à nouveau notre chance demain en espérant que le quartier soit plus calme et que nous puissions approcher les grilles.



La pluie se faisant trop insistante nous nous sommes réfugiés dans deux des très nombreux musées qui longent le Mall partant du Lincoln Mémorial au Capitol.

Nous débutons alors par le musée de l'histoire de l'Amérique, un véritable reliquaire où sont visibles de nombreux objets très précieux de l'histoire des Etats-Unis comme par exemple le chapeau que portait Abraham Lincoln le soir de son assassinat, les robes des First Lady le jour de l'investiture de leur maris (la mienne n'y est pas encore), des véhicules en tout genre,...

Notre deuxième visite est consacrée au musée d'histoire naturelle, ce dernier est très moderne et intéressant à l'inverse de celui de New York visité il y à quelque jours.



Au milieu de l'une des salles consacrées aux pierres précieuses et minéraux trône le Diamant Hope, l'un des plus précieux, et connu de tout les diamants existant.

Il est connu pour son extrême pureté et sa très mystérieuse histoire.

La légende raconte que toutes les personnes qui en ont été propriétaires sont mortes dans d'étranges circonstances, Marie-Antoinette la première qui... en perdit la tête !



La pluie s'étant calmée nous nous aventurons de monuments en monuments à la rencontre des illustres personnages pour qui sont dédiés ces mémoriaux.



Le plus connu et important reste le Lincoln Mémorial, cette imposante statue représentant le Président Abraham Lincoln assit, le regard stricte, en le regardant on ne peux que se dire que « ce mec, il a la classe ».









Excusez nos têtes de chiens mouillés, il pleut !

Nous terminons cette première journée par le Mémorial en l'honneur de Martin Luther King Jr. avant de regagner l’hôtel en espérant que le temps s'améliore demain.

Aujourd'hui nous avions rendez-vous avec l'histoire, la très récente mais pourtant déjà longue histoire des Etats-Unis d'Amérique.

Direction Philadelphie, berceau de l'Amérique, c'est ici que se situe l'« Independence Hall » le bâtiment dans lequel furent signé, respectivement, en 1776 et 1787 la fameuse Déclaration d'Indépendance et la Constitution des Etats-Unis par Georges Washington, Benjamin Franklin et 12 autres représentants de colonies.



Le rez de chaussée se visite, après avoir été fouillé, par petit groupe d'une vingtaine de personne et en compagnie d'un ranger, le lieu est hautement symbolique, historique et fragile.

Deux principales salles du complexe peuvent être visitées.

La première salle est celle où fût rédigée et débattue la constitution.



La seconde salle quand à elle fut LA pièce où furent signé les deux documents, sans doute, les plus connus du monde.




Même si nous ne sommes pas américains nous nous sentons privilégiés de se tenir là, dans cette pièce.



Quelques mètres seulement nous séparent de la chaise sur laquelle était assit Georges Washington, premier Président des Etats-Unis d'Amérique.

Sur cette chaise est gravée un soleil dont Benjamin Franklin parla ainsi : « Je l'ai souvent... au cours de cette session... regardé... sans être capable de dire s’il se couchait ou se levait ; mais maintenant, enfin, je suis content de savoir qu’il est le lever et non pas le coucher du soleil »

Dans le bâtiment voisin se trouvent trois pages du projet de Constitution, raturées dans les marges ainsi que l'encrier qui servit à la signature de la Déclaration, celui dans lequel Georges Washington et Benjamin Franklin trempèrent leur plume pour faire de ces colonies la première puissance mondiale qu'est aujourd'hui l'Amérique.



L'independence Hall figure sur le billet de 100 dollars.



Autre grand symbole de l'Amérique : la « Liberty Bell », ancienne cloche se situant alors dans la tour de l'Independence Hall, cette dernière sonna pour annoncer la première lecture publique de la Déclaration d'Indépendance.





Fiers d'avoir pu pénétrer et voir ces deux grands monuments nous poursuivons notre visite en direction d'une sculpture très connue (on ne sait pas trop pourquoi), de Robert Indiana appellée LOVE et située dans le ... Love Park.



Demain direction Washington D.C. après avoir passé la nuit dans la ville de Havre de Grace, petit village au bord de l'eau où il semble faire bon vivre, les pieds dans l'eau.

Un havre de paix à Havre de Grace.

Aujourd'hui, pas de beaux monuments, pas de grands building, juste de grands, de très grands coaster dont Kingda Ka et El Toro.

Mais avant cela, petite question scientifique : « Quel effet provoque, au premier rang, une accélération de 206km/h en 3,5 secondes sur le corps humain ? », (réponse en bas de page).

Nous n'avons pas grand chose à raconter sur cette journée qui n'aura été qu'un enchaînement de montagne russes, une douzaine pour ce parc de Six Flags Great Adventure.

Grace à elles, le compteur des montagnes russes testées s'élève environs à 170 pour Anthony et plus de 200 pour Cyril.









Voici enfin Kingda Ka, les habitués des Power Point reçus au boulot la reconnaîtrons sûrement puisqu'elle figure souvent parmi les choses les plus insolites, les plus folles et les plus impressionnantes.



206 km/h en 3,5 secondes pour une hauteur de 139 m et une chute de 127 m, la plus haute du monde et la deuxième plus rapide !



Les quelques chiffres indiqués ci-dessus nous amène à répondre à la question « Quel effet provoque, au premier rang, une accélération de 206km/h en 3,5 secondes sur le corps humain ? » :

Réponse : un lifting complet du visage !

Nous voici déjà arrivés au dernier jour de la première étape de notre road trip, d'ici quelques heures nous aurons quitté New York avec, une nouvelle fois, des souvenirs pleins la tête.

Mais avant cela, direction Greenwich Village à la recherche de la High line.





La High Line est une ancienne voie de chemin de fer qui s'étend aujourd'hui sur 2km pour former une promenade verdoyante slalomant entre immeubles et anciens entrepôts.

Il nous aura, une fois de plus, fallu marcher un long moment dans les rues de New York, l'occasion de revoir la façade de l'immeuble ayant servi de résidence aux 6 amis de la série « Friends ».



Alors qu'il y à trois ans il était impossible de trouver quoi que ce soit à manger aux alentours de la High Line, le quartier est désormais plein de vie.



La High Line à re-dynamisé le quartier et les commerces ont réinvesti ces lieux autrefois abandonnés.







Une fois notre promenade terminé nous prenons le metro en direction de Time Square où nous retrouvons Nick, notre correspondant New Yorkais depuis trois ans qui nous a promis de nous emmener déguster le meilleur Cheesecake de New York.



Ce fut l'occasion de perfectionner notre anglais et de s'apercevoir qu'au bout d'une dizaine de minutes à peine nous ne nous rendions même plus compte que nous parlions une autre langue.

Voilà, il est temps de partir, nous rentrons à l’hôtel récupérer nos bagages et nous nous engouffrons dans le métro direction l'aéroport pour prendre possession de la voiture qui nous emmènera à la découverte de l'est américain.



Après des débuts un peu difficile, le temps de prendre ses marques, nous filons sur l'autoroute, en route vers de nouvelles aventures.

Le réveil commence déjà à se faire difficile, New York n'est pas la ville la plus reposante et les nuits y semblent toujours trop courtes.

Ce matin direction Central Park, le poumon de la ville, un espace de calme où, une fois passée la grille, l'agitation et le bruit de la ville disparaissent.



Quelques mètres suffisent pour que plus aucun immeuble ne soit visible derrière les milliers d'arbres plantés dans cet espace vert de près de 4 km².



Nous nous promenons tranquillement mais nous avons un but, trouver la statue de Balto, héros national mais aussi héros d'un dessin animé de mon enfance !



La matinée sera ensuite consacrée à la visite du Museum d'histoire naturelle, vous savez, celui dans lequel les animaux et personnages prennent vie la nuit dans le film « Une nuit au musée ».



Quelle déception, ce musée ouvert en 1877 est resté figé en ... 1877.

Des vitrines poussiéreuses, des salles d'exposition même pas digne d'un musée de village, des installations dépassées, bruyant comme un hall de gare.





Nous qui pensions y passer plusieurs heures avons bouclé la visite en deux heures, à la sortie même les klaxons des taxis et les moteurs vrombissants des grosses américaines semblaient plus silencieux que les centaines de gosses qui courraient et se chamaillaient dans les allées du musée.

Nous traversons Central Park pour rejoindre le Metropolitan Museum, en reposant nos tympans par la même occasion.

Petit détour par Belvedere Castle pour nous remémorer quelques bons souvenirs avec les amis avec qui nous étions venus en 2010.



Puis nous arrivons au Met.



Si l'art vous intéresse un minimum, courez-y.

Ici chacune des œuvres, aussi petite soit-elle, est soigneusement mise en valeur dans l'une des très nombreuses salles.

Des temples égyptiens, des maisons, de petits salons à la française, y sont entièrement reconstitués.

Au détour d'une galerie nous y découvrirons l'une ou l'autre œuvre connue, Picasso, Modigliani, Monet, Pollok.



Au détour d'une autre nous tomberons nez à nez avec une armée de cavaliers en armure ou de statues monumentales.



Seule déception de la visite, la fermeture exceptionnelle du Temple de Dendur.

Après avoir parcouru le musée de long en large nous montons au 86ieme étage de l'Empire State Building, toujours plus haut, toujours plus fort.











La journée se termine une nouvelle fois sur Time Square où nos pieds demandent l'asile politique.



20 heures, nous rentrons enfin à l’hôtel pour un peu de repos bien mérité «Qui veux aller loin ménage sa monture ».

Quel plaisir d'ouvrir les rideaux de notre chambre et de redécouvrir Manhattan, il est 8h et nous nous préparons doucement à débuter notre journée par un petit déjeuner dans le hall de l'hotel.

Direction le pont de Brooklyn où nous marchons le long des quais, le soleil est au rendez-vous et nous attraperont même un coup de soleil (pour ceux qui ne se souviennent plus de ce qu'est le soleil, faites une recherche sur google).





A la mi-journée nous arrivons dans le quartier des finances où nous avons réservé notre visite du mémorial 9/11.

Nous y découvrons deux immenses fontaines construites à l'emplacement exacte des tours du World Trade Center détruites lors des attentats de 2001.



L'eau s'y écoule en cascade dans un trou dont on ne peux voir le fond., l'endroit est calme et très reposant même s'il y règne l'ambiance morbide de la commercialisation d'un événement aussi tragique que celui là, tout est bon pour faire de l'argent, y compris dans la boutique souvenir à la sortie du mémorial.

A quelques mètres de là, la nouvelle tour principale du World Trade Center est toujours en construction, la dernière fois que nous l'avions vu seuls les quelques dix premiers étages étaient construits, aujourd'hui elle s'élance fièrement vers le ciel.



Après avoir passé un long moment à contempler ce magnifique mémorial et à y lire le nom de quelque uns des milliers de victimes, nous prenons la direction du Rockfeller Center.



En à peine quelques secondes nous voici arrivés au 67ieme étage de cette tour dont la terrase panoramique offre une vue de Central Park à couper le souffle.





Il n'y à que depuis le toit de ces grattes-ciels que l'ont peux prendre conscience de l'immensité de la ville.





Le temps de quelques photos souvenirs et il est déjà temps de marcher vers Broadway où nous avons réservé nos places pour la comédie musicale Chicago !





Nous l'attendions avec impatience après en avoir vu l'adaptation au cinema, malheureusement nous en sortons un peu déçus, bien trop cher pour le résultat.

Évidemment nous avons passé un bon moment, évidemment le spectacle était chouette et valait la peine d'être vu mais... à prix égal ce spectacle ne valait largement par ceux du Cirque du Soleil que nous avions eu la chance de voir en Floride et à Las Vegas les années précédentes.

Quoi qu'il en soit, dans la liste des choses à faire une fois dans sa vie nous pouvons désormais cocher la case «voir une comédie musicale à Broadway.

Enfin nous reprenons le chemin de l’hôtel pour gagner notre lit, le décalage horaire se fait toujours ressentir et la fatigue aura bientôt raison de nous.