Nouvelle, et cette fois, belle journée à Washington D.C., le soleil à fait sa réapparition.
C'est fou ce qu'une belle journée ensoleillée peux avoir comme effet sur le ressenti que l'ont à d'une ville.
La capitale qui, hier, semblait terne, mal entretenue et triste reprend aujourd'hui des couleurs.
Nous marchons donc vers le Smithonian Castle (Institut Jefferson dans la série tv "Bones"), ici rien de bien passionnant à visiter, juste la beauté du bâtiment.
Notre véritable première visite de la journée sera le musée de l'air et de l'espace, il faut savoir qu'au Smithonian l'entrée de tous les musée est entièrement gratuite sans restriction d'age ou de nationalité, nous pouvons donc librement entrer dans chacun d'eux sans même se soucier de savoir si la visite en vaut la peine.
Ici encore ce sera le cas, un immense musée où sont entreposés des avions de toutes tailles dont certains venus d'un autre temps.
Après une visite qui aura durée environs deux heures nous nous approchons des Archives Nationales qui, pour moi, sera le point culminant de cette visite à Washington D.C., la découverte de la déclaration d'indépendance et la constitution des Etats-Unis d'Amérique.
« Malheureusement » la rotonde où sont exposés ces cinq documents (la constitution est composée de quatre pages) ne peut être photographiée pour éviter au maximum de détériorer ces précieuses reliques.
Mais pour vous donner une idée de ce que peux être ce lieux, Google est notre ami :
La rotonde est composée de cinq vitrines dont les trois figurant sur la photo ci-dessus, la vitrine de gauche abrite la Déclaration d'Indépendance, la vitrine du milieux accueille les quatre pages de la Constitution quant à celle de droite : la Charte des droits (dont je n'avais par contre jamais entendu parler).
Tout ces documents ont été signés dans l'Indepedence Hall que nous avons visité il y à quelques jours à Philadelphie.
Wouaw, nous y sommes, nous ne savons pas pourquoi nous sommes venus ici, nous ne savons pas pourquoi cela nous impressionne autant mais on ne peux faire autrement qu'être heureux d'avoir la chance de contempler ces vieux bouts de parchemin et d'imaginer le bruit des plumes grattant le papier le 4 juillet 1776.
Continuons dans la série «Tu vois, un jour... - j'ai visité le Capitol ».
C'est ici que les lois Américaines sont votées, c'est ici que les plus grands discours ont été récités, c'est aussi ici que le cercueil de chacun des Présidents est présenté au monde à leur décès.
Une centaine de statues d'illustres personnages ornent les salles du Capitol, chaque état à le droit de soumettre deux statues en bronze ou en marbre et commémorant la mémoire d'une personne ayant participé d'une manière ou d'une autre à la grandeur de leur état.
Parmi elles, la statue de Rosa Parks (entourée des cordons rouge), récemment inaugurée par le Président Barack Obama Himself.
S'en suivra la visite de la bibliothèque du congrès puis un bref passage devant le siège du FBI avant de retourner voir si le dispositif de sécurité entourant la Maison Blanche à été levé.
Coup de chance, nous pouvons aujourd'hui marcher sur Pennsylvania Avenue pour nous retrouver... à vingt mètres de la porte d'entrée de la White House.
Jamais je n'aurais imaginé que nous puissions nous en approcher autant, au delà des grillages à peine quelques mètres nous séparent d'un bâtiment aussi important que celui-là.
Tellement proche qu'il semble faux, on pourrait croire à une maquette grandeur nature mais en fait non, il s'agit bien de la vraie, nous avons l'impression d'être invités à prendre le café dans l'un de ses salons feutrés... quoi qu'on va peut-être éviter si l'ont veux rentrer entier... et vivants.
Voilà, notre visite de Washington D.C. s’arrête là avec cette impression d'avoir, à notre façon, participé à ce mythe que sont les Etats-Unis d'Amérique et de s'être tenus debout dans « des endroits qui comptent ».