Julie et Vincent la tête à l'envers

Le caillou

Le 25/03/10, 16:37

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Desert, désert, désert... Il s’étend devant nous à perte de vue et se déroule lentement au gré des kilomètres parcourus. La Stuart Hway (reliant Adélaïde à Darwin) porte parfaitement son surnom d’Explorer Hway, car ici, perdu au milieu de nul part, il est aisé de se prendre pour des conquérants en quête de terres nouvelles. Si la solitude n’était pas entrecoupée par la rencontre de quelques road trains, le sentiment d’isolement serait absolument total. Il est difficile de dire que la route n’est pas morne, le désert, pourtant splendide, a tout de même le don de lasser les voyageurs les plus enthousiastes. Cependant, ce serait une erreur de penser que nous traversons une terre aride, aux paysages lunaires et répétitifs. Si l’ensemble reste tout de même rude, il existe une infinité de paysages. La terre peut passer en l’espace de quelques centaines de mètres, du rouge le plus profond au jaune le plus vif, en passant par une gamme d’ocres et de marrons virtuellement sans limite. La végétation, également, semble avoir la capacité de créer de véritables oasis de verdures à l’herbe généreuse aux arbres d’un vert profond au beau milieu de l’endroit le plus inattendu. Si vous ajouter à cela d’improbables lacs de sels s’étendant à perte de vue et des rochers surgis de nul part comme tombés un jour du ciel, vous comprendrez pourquoi, même si par moment le temps est un peu long, le voyage ne manque de ravissement pour les yeux.

C’est donc après deux jours pleins de route et une brève escale à Coober Pedy (ville minière aux étranges maisons troglodytiques et aux alentours constellés d’une multitude de trous, vestiges plus ou moins lointains de mines d’opales dont la ville est la capitale mondiale), que nous sommes enfin arrivés à Yulara, complexe touristique créé aux abords du parc naturel « Uluru Kata-Tjuta ». Quel bonheur, de pouvoir nous rendre le soir même au pied du rocher sacré d’Uluru pour admirer le coucher de soleil. Cet imposant morceau de roche haut de plus de 300 mètres dévoile en effet tous ses atours au coucher et au lever du soleil. C’est donc avec émerveillement que nous avons vu ce bloc monumental orange, rougir doucement face aux adieux du soleil, comme pourrait le faire une demoiselle timide en face de son bien aimé. Face à un tel déploiement de splendeur on ne peut être qu’admiratif devant le travail de la nature, et lorsque que le désert baigne dans les couleurs rougeoyantes du couchant et que la végétation se découpe en ombre chinoise, on est comme touché au cœur par la beauté de ce lieu et on comprend alors pourquoi les aborigènes ont fait de cette terre un endroit sacré.

Les yeux pleins de ses images, c’est sans difficulté que nous nous sommes levés le lendemain avant même le soleil, pour voir les deux amoureux de la veille se retrouver et créer à nouveau une féérie de couleurs. Malheureusement, des nuages troubles fêtes sont venus rompre l’idylle et c’est donc un peu penauds que nous nous sommes dirigés vers l’autre site remarquable du parc, les « Kata-Tjuta » (nombreuses têtes). Le site est moins emblématique certes, mais tout aussi magnifique. Une multitude de rochers immenses qui ensemble créaient un réseau de vallées et de canyons dont on peut en explorer une partie. Une longue marche de plus de 7km nous a permis de capturer l’essentiel de la majesté du lieu. Pour finir cette journée plus que remplie, un petit groupe d’entre nous est retourné au rocher d’Uluru pour faire la grande marche de plus de 10km qui fait le tour complet de la « bête ». Encore une expérience magnifique lorsqu’on découvre l’immensité de ce bloc, les cavernes, anciennes demeures des aborigènes ainsi que les peintures aux significations mystérieuses.

Pour conclure ce post, je me contenterais de vous narrer deux anecdotes. La première consiste en faite à vous énumérer les nouveaux animaux que nous allons pouvoir rajouter à notre bestiaire australien : encore des émeus, des aigles, des « diables cornus », des dromadaires, un dingo (au camping) et un serpent mortel, le Brown snake (pas mal ne trouvez vous pas ?).
La seconde, est que nous avons crevé... et oui mes amis, un clou vicieux s’est fixé avec une précision toute chirurgicale dans la rainure du pneu arrière droit, « nous » obligeant à changer la roue (grandement aidé par nos amis) avant de pouvoir reprendre notre périple.

C’est sur ces bonnes paroles que je vous quitte. Nous roulons à présent vers Alice Spring et de nouvelles aventures.

NDLR : Album photo mis à jour.

Sinds de laatste artikel hebben we meer dan 1500 kilometer gereden. Adelaide was de tweede dag niet echt beter dan de eerste dag, dus daar ga ik niets meer over zeggen.

Na Adelaide was onze volgende bestemming Uluru. En dat is dus in het middel van Australië en er is maar een weg om naar daar te gaan, die door de woestijn gaat. Uluru is 1500 km van Adelaide en onderweg is echt niets te zien. Vanaf Port Augusta hebben we geen een echte stad gezien, eigenlijk geen enkel stad. Het enigste dat we tegen gekomen zijn is een naftstation en een camping of en hotel. Elke 100 kilometer is er een naftstation en het beste is om toch elke 200 kilometer voor meer zekerheid.

Een eerste stop in Coober Pedy, een mijnstad hebben ze huizen gebouwd onder de grond tegen de warmte (en ook de koud in de winter en overnacht).

De volgende dag en na een hele lang dag in de auto waren we eindelijk in Yulara. Yulara is juist naast Uluru, de grootste rots van de wereld, 348 meter hoog. Het was heel schoon en wat echt spectaculair is als de zon onder gaat want dan met het licht neemt de rots verschillende kleuren, het is moeilijk om uit te leggen. Dat hebben we dan de eerste dag gedaan. Ik hoop dat we een paar photos kunnen zetten zo dat jullie het kunnen zien. Overdag is de rots al een beetje oker maar als de zon begint onder te gaan wordt hem echt fel oker, bijna oranje, echt heel mooi. Na een korte nacht moesten we de zon zien opkomen want dan zijn er nog heel schone kleuren maar het is niet goed gelukt want er waren een paar wolken. Uluru is geïsoleerde rots en dat maakt hem ook special, Kata Tjuta is een geheel van rotsen 50 kilometer van de vorige. Daar hebben we een wandeling gemaakt, het was heel plezant en heel schoon. Tussen de rotsen door met prachtige kleuren, de oker van de rotsen met een knallende blauwe hemel, veel schone photos.

En na twee dagen in Yulara vetrokken we naar Alice Springs, 21 000 bewoners : heel veel voor een stad in het middel van de woestijn. Eindelijk terug een fatsoenlijke winkel en een beetje lagere prijzen want het is hier echt niet te doen, naft was enorm duur en het eten ook.

Wat interessant is er nog te zeggen? We hebben bergduivels gezien, gaat maar eens kijken het zijn hagedissen maar niet zo als jullie er al gezien hebben, Vincent heeft een slang gezien maar daar was ik niet bij, er waren ook konijnen in de camping maar dat is niet echt typisch van hier, arende en ook dromedarissen. De eerste keer dacht ik dat de dromedarissen geen echte waren maar gisteren hebben we er weeral gezien, dat had ik echt niet verwacht.

En deze morgen hebben we de slechte verrassing gehad van een vlakke band te hebben. Gelukkig waren ons vrienden daar want op mijn reisgenoot moest ik niet tellen. Dus morgen moeten we dat regelen.

PS : Nieuwe photos

Voir les photos : Australie - Ayers Rock ]

Posté par julie-vincent

Doucement mais surement...

Le 20/03/10, 1:19

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Et bien voilà, Adélaïde la douce nous ouvre enfin ses bras. Regardez une carte du pays, regardez la date de notre départ de la Great Ocean Road et vous constaterez facilement qu’il nous a fallut beaucoup, beaucoup trop de jours pour relier ces deux points. Une erreur ne s’est pourtant pas glissée et si du « retard » a été pris dans notre périple, on ne peut pourtant pas dire que ce fût du temps perdu.

Ce laps de temps, en apparence égaré dans le hors monde, a en fait été exploité en recherche d’emploi et en visites... Même si à vrai dire, la recherche d’emploi avait un peu pris le pas sur les visites, surtout que dans certains lieux, les distractions et les paysages ne se prêtaient que peu à l’enthousiasme. Et je précise bien, au cas où, encore une fois, nous avons CHERCHE du travail, car en fait, pour être clair et concis, nous n’avons rien trouvé. Et oui, quelle succession impressionnante d’échecs et de refus (certes polis) qui durant toutes ces journées ont jalonnés notre parcours. Il me faut tout de même ici vous narrer une petite anecdote, sinon cocasse, au moins notable. Le jour de notre départ vers Adélaïde, lassés que nous étions de ne rencontrer sur notre route que des « non », nous tentons malgré tout un dernier numéro dans la cueillette du raisin. « Quoi ? comment ? que dites vous ? vous acceptez de nous prendre ? pour deux semaines ? tous les six ? mais oui pas de problèmes ! à demain ! ». C’est ainsi que RDV fut prit pour le lendemain à l’entrée de notre camping avec la fermière, pour que cette dernière nous guide jusqu’à sa ferme et ses vignes providentielles. Tout heureux que nous étions, la soirée ne fût faite que de rires et de jeux ! Le lendemain donc, c’est levés de bon heure, douchés et bien habillés que nous avons attendu une voiture... Qui jamais ne vint. Après de longues minutes et des appels restés lettres mortes, nous nous sommes résignés à rentrer, la tête basse, avec une foi en l’australien moyen un peu moins forte.

C’est ainsi que nous voici, enfin (j’ai envi de dire) à Adélaïde. Que dire pour la décrire ? Vue du ciel, la vile doit être belle à voir, se constituant de deux blocs cernés par de grands parcs, ils doivent apparaître comme deux îles au milieu d’une lagune de verdure. D’en bas, la partie sud que nous avons visité aujourd’hui n’a en réalité pas grand chose à offrir. Il serait exagéré de dire que la ville n’a pas de « personnalité » mais elle ne possède pas vraiment de charme et les boulevards trop larges, pour les bâtiments souvent trop petits lui donne une allure étrange. Mais certains endroits sont tout de même agréables, et l’atmosphère globalement détendue est fort appréciable.

Avant de vous quitter, il me faut tout de même rajouter un dernier point, le camping est au bord de l’océan, et le matin, la plage déserte est un vrai régal pour les yeux ! (ce petit détail est uniquement là pour vous rappeler que ici, malgré un léger rafraichissement, nous sommes tout de même en short, T-shirt). Sur ce, je vous quitte !

Lang geleden ? Ik weet het wel maar ik heb ook niet veel te vertellen daarom was er hier niet veel te lezen.

Wat is er ondertussen gebeurt? De laatste keer hadden we de great ocean road gedaan en waren werk aan het zoeken. Ondertussen hebben ons vrienden een probleem gehad met hun auto. Zonder werk en met niets te bezoeken besloten we om door te gaan. Maar daar hadden we niet meer geluk, met zes is het moeilijk om werk te vinden en zeker wanneer de seizoen bijna gedaan is. We dachten om de druiven te doen maar het waren alleen maar tafel druiven, maar daar was alles ook al volzet. Toch hadden we een afspraak met een vrouw om druiven te plukken, om acht uren moesten we voor de camping zijn. Maar ze is niet gekomen en ons kans om daar werk te vinden was helemaal gedaan en wij helemaal teleurgesteld. Moe van te zoeken zijn we ten einde tot in Adelaide te gaan en daar drie dagen te blijven.

Adelaide, 1,4 miljoen bewoners, is waarschijnlijk een van de grootste steden die we zullen tegenkomen in de volgende weken. Het is niet echt een speciaal schoon stad, het lijkt echt wel klein en voor het moment hebben we alleen maar het zuid van het stad gezien. We hopen dat morgen het noord schoner zal zijn. We zitten in een hele schone camping tegen de zee (eigenlijk achter de duin).

Zondag vertrekken we naar Alice Springs, de woestijn in... Dus dan zal er ook niet veel gebeuren op de blog. Maar zo vlug als we kunnen laten we wel iets horen.

@ Simon : Inderdaad het regent meer dan ik het zelf dacht. Maar als de zon dan terug schijnt is het vlug heel warm. Voor het moment hebben we redelijk goed weer.

@ Elise : Klein is schoon, weet je dat ondertussen nog niet? En vergeet u mailbox niet Wink

@ Els : De werkplannen? Als er werk is nemen we het maar we moeten nu door, dus we kijken zo en zo maar blijven niet meer vast zitten tot er iets is. We zoeken in andere sectoren niet, fruitteelt is goed als er is anders zullen we moeten wachten.

Voir les photos : Australie - Adelaide ]

Posté par julie-vincent

Trop vite finie !

Le 08/03/10, 9:28

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La great Ocean Road s’est malheureusement achevée trop vite... A peine quelques jours pour commencer à toucher du doigt ses merveilles et voilà que déjà les plages et les falaises laissent la place aux champs et aux pâtures. Mais ne nous précipitons pas ! Le départ de Shep’ fut une vraie belle délivrance et retrouver la route, le vent dans les cheveux et le ronron du moteur une joie immense. Après un bref passage à Melbourne pour régler quelques détails, c’est l’autoroute qui nous attendait... Bien morne descente je dois l’avouer le long de l’interminable baie pour enfin pouvoir rejoindre la mythique route longeant l’océan (appelée sobrement la B100). Les voyageurs très nombreux se succèdent sur ce tapis d’asphalte pour admirer les innombrables plages propices au surf et les criques pleines de charme. Cependant, les trésors de la route ne s’arrêtent pas aux vagues, aux couchés de soleil et au sable fin. A « l’intérieur des terres », nombreux sont les recoins méritant le détour. Les cascades (certes pas impressionnantes mais charmantes), les forêts humides et les points de vue ne manquent pas de ravir les visiteurs aux yeux toujours pétillants de bonheur.

C’est d’ailleurs avec nos compagnons d’infortunes rencontrés à la ferme, partis avant nous, et retrouvés dans un camping au début de la GOR que nous avons vus nos premiers KOALAS dans la forêt du Cape Otway National Park. Etranges créatures que ces animaux, littéralement agglutinés sur les arbres bordant la route et proprement absents au coeur de la forêt. A croire qu’ils se plaisent à poser pour les objectifs tout à la fois surpris, émerveillés et amusés des touristes. Quoi qu’il en soit, cette rencontre avec notre second animal « typiquement australien » n’a pas été pour nous déplaire, et tout le petit groupe s’en est donné à cœur joie et une vraie déferlante de prises de vues s’est abattue sur les peluches assoupies.

Que dire d’autre ? Car après une telle expérience tout aurait du nous paraître fade me direz vous... mais pas du tout ! Car après ça, ce sont les falaises spectaculaires et les fameux 12 apôtres qui ont retenus toute notre attention. Pour commencer, ne nous emballons pas, les 12 apôtres, il faut le préciser, ne sont que 6 (déjà on sent le piège à touristes). 6 impressionnants blocs de pierre isolés dans l’océan par l’érosion. Il faut bien avouer que le spectacle ne manquait pas d’allure, mais les quelques autres recoins moins « médiatisés » n’avaient rien à leurs envier. Ainsi, c’est avec le nez plein de senteur de l’océan et de belles images plein les yeux et la pellicule photo, que nous avons rejoint la minuscule localité de Port Campbell pour la nuit.

Hélas, c’est avec regret que tout le petit groupe, dès le matin suivant s’est dirigé vers le nord pour rejoindre l’état du South Australia (quel paradoxe?!) et prolonger son périple vers Adélaïde. C’est d’ailleurs dès le panneau frontière passé que nous avons vu pour la première fois des EMEUS en liberté (notre bestiaire s’est considérablement enrichi ne trouvez vous pas ?).

Inderdaad de titel is wat we nu denken. Shepparton en de peren plukken gedaan zijn we naar Melbourne vertrokken, en na en korte bezoek zijn we de great ocean road begonnen. Voor ons kleine “Van” zijn de wegen niet altijd gemakkelijk maar nu was het aangenaam om stiletjes te reiden. De great ocean road is ongeveer 200 kilometers lang. Ook al lijkt dat maar een korte afstand wouwen we er van genieten.

Na meer dan 1 maand in het binnenland zagen we eindelijk de zee terug. Hoe zalig was dat niet, met een schitterende blauwe lucht zijn we ons tour begonnen. We hadden afgesproken met de andere Franse die een beetje voor ons waren begonnen. Na een eerste namiddag op de great ocean road hebben we op strand en slaatje gegeten en daarna een plaats gevonden voor de nacht. Naast de zee leek me een perfecte plaats voor de nacht en nog beter voor waker te worden. En inderdaad dat was echt wel plezant. En op ons gemakske zijn we tot in Apollo Bay gereden en daar ons groep terug gevonden. Een hele schone camping tegen de zee en daar waren eindelijk fatsoenlijke douchen.

Wat echt leuk is met de great ocean road is dat de kust heel schoon is maar het binnenland is even schoon. Heel veel bossen, eingelijk “tropicalen” bossen met “water falls” (die worden ken ik echt niet). Na twee wandelingen en veel photos was onze tweede dag op de great ocean road gedaan. (Ha ja die dag hebben we onze tweede kangoeroe gezien).

De deerde dag was niet zo goed omdat het slecht weer was. Omdat het aan het regenen was zijn alleen maar de jongens gaan wandelen. Ondertussen zijn wij (de twee meisjes dus) boodschappen gaan doen voor en omdat we Frankrijk missen besloten we om pannenkoeken te bakken. Hoe eerlijk was dat niet, ook al waren ze redelijk dik toch was het zalig om pannenkoeken te eten.

En de vierde dag was het nog altijd grijs maar toch geen regen niet meer. Die dag hebben we eindelijk de twaalf apostelen gezien. Als jullie kijken wat er te zien is op de great ocean road is dat waarschijnlijk wat als eerste zal uitkomen. In het begin waren er inderdaad twaalf “blokken” maar met de tijd blijven er maar zes over. Toch is het nog altijd schoon om te zien. En daar kortbij zijn heel veel schone plaatsen met kleine strandjes en schone uitzichten.

En dat was het einde van de great ocean road voor ons. Nu zijn we van streek verandert, we zijn nu in South Australia en gaan we hier een beetje werk zoeken. Hier hebben we voor het eerste “emeus” gezien, ik weet echt niet wat dat in nederlands dus probeer dat van het franse woord te vertallen.

Voir les photos : Australie - Naracoorte ]

Posté par julie-vincent

Bientôt la suite

Le 07/03/10, 0:58

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Bientôt la suite...

Voir les photos : Australie - Mooroopna ]

Posté par julie-vincent

On the road again

Le 02/03/10, 8:20

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Et oui, il est grand temps pour nous de faire nos adieux à Shep’ et à la ferme Turnbull pour enfin reprendre notre périple. Après toutes ses aventures il faut quand même dire que le temps était plus que venu de quitter la Goulburn valley et ses tristes paysages. Heureusement que ces derniers jours ont plus été marqués par la détente que par l’ennui.

La ferme nous promettait monts et merveilles pour finalement nous laisser simplement végéter dans un camp miteux en attendant de disposer de nous à sa guise lorsque le besoin s’en ferait sentir. Qu’à cela ne tienne, et plutôt que de nous laisser abattre, avec notre « petit groupe de frenchies », nous avons préféré enchainer les après midi belote-yams et les repas pantagruéliques, pour finalement clôturer notre séjour commun par une journée « visite-recherche d’emploi » dans une vallée viticole non loin d’ici. Ainsi c’est dans un petit convoi de deux véhicules que nous avons tranquillement cheminé en direction de la King valley littéralement envahie de producteurs italiens (toutes les exploitations étant entre les mains de ce qui doit finalement être une extension Australienne de La Cosa Nostra). C’est donc transportés dans la campagne italienne que nous avons découvert cette vallée verdoyante magnifiquement vallonnée et incroyablement paisible. Les champs de vignes, les petits cours d’eau et les zones boisées promettaient un agréable cadre pour rester quelques jours ensembles et faire les vendanges (comme de VRAIS français). Naturellement déçus après notre recherche infructueuse, les sourires ont rapidement repris le dessus, ravis que nous étions de ce changement d’air probablement salvateur à ce moment là.

Le départ de quatre d’entre nous et deux journées de travail plus que moyennes, accompagnées d’une perspective d’emploi pour les prochains jours pour le moins incertaine, ont achevé de nous décider à partir. Demain, sonnera donc le départ pour Adelaïde et probablement d’autres aventures, plus riches en découvertes.

Ik hoor jullie al zeggen : eindelijk!! En ik ben daarmee akkoord. Dus we vertrekken morgen in de voormiddag van Shepparton en ons werk. We zijn hier lang genoeg gebleven en hebben eigenlijk niet zoveel als we wouwen maar het zal genoeg zijn voor een tijdje. Inderdaad alles is niet zo goed geweest als we dachten. Ze hebben heel veel weien maar omdat ze veel werkvolk hebben gaat het heel rap en we wachten meer op werk dan we echt werken. En nu dat we zeker tot maandag moeten wachten besloten we om door te gaan.

We hebben eigenlijk werk gezocht in de buurt met de andere franse, zondag zijn we met ons group vertrokken en 100 kilometers verder gaan zien of ze werk voor ons hadden. Maar de druiven zijn al gedaan dus was dat ook niets. Het was toch en plezante dag omdat we allemaal samen waren en het was daar heel schoon tegenovergesteld met wat we hier al een maand zien.

Dus jullie zullen binnenkort de rest van ons reis kunnen meeleven. Morgen vertrekken we dan terug naar Melbourne, dan de great ocean road tot in Adelaïde en dan zien we wat er dan gebeurt.

En Matthias : ze geven de appelen niet, gewoon op de grond...

Voir les photos : Australie - Mooroopna ]

Posté par julie-vincent
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