blog de magyo

On est partis pour une journée en bus pour aller sur les traces des Vietcongs à Cu Chi et visiter un temple Cao Dai, cette étrange religion dont on vous avait déjà parlé à Hanoi.

Donc le caodaïsme est une religion fondée en 1921 par Ngô Van Chiêu, un vietnamien. Le caodaïsme est un mélange de religions : le confucianisme (comportement moral), le taoïsme (recherche de la plénitude), le bouddhisme, le christianisme et l’Islam. On a visité le plus grand temple de cette religion à Tay Ninh. C’était impressionnant de voir les fidèles venir prier à midi, comme ils le font 4 fois par jour. On peut monter au balcon de ce grand temple coloré, avec ses colonnes en dragons qui supportent une nef immense au centre de laquelle il y a « l’œil » représentant le dieu unique qui voit tout. Des musiciens accompagnent des chanteuses qui se lancent dans une liturgie pendant que les fidèles se prosternent comme on le verrait dans une mosquée. On a même appris que parmi les guides spirituels de cette religion, on trouve par exemple Victor Hugo entre autres.

Après on s’est rendu à Cu Chi, une région rendu célèbre pour la résistance contre les Américains pendant la guerre du Vietnam et son impressionnant réseau de tunnels. En effet les Vietcongs ont creusé ici plus de 200 kilomètres de souterrains, menant jusqu’au Cambodge et à Saigon. Ce qui est très impressionnant, c’est qu’ils ne faisaient pas que circuler dans ces tunnels mais ils vivaient là toute la journée, pendant 20 ans avec un système complexe de salles (cuisines, clinique, salle de conférence... etc) à l’abri du regard des Américains. Les entrées des tunnels étaient cachées sous la végétation et les Vietcongs attaquaient de nuit. Les Américains disaient que c’était l’ennemi invisible qui disparaissait quand on le poursuivait et réapparaissait derrière vous pour vous tuer. Les boyaux étaient minuscules ; on a eu l’expérience de traverser nous même un tunnel (agrandi à taille occidentale, sinon c’est impossible de passer) : claustrophobes, s’abstenir !! Accroupis on touche le plafond, il fait une chaleur étouffante et on s’est rendus très vite mal-à-l’aise.

Après notre plus belle nuit de bus, on débarque à Saigon à 6 heures du matin, un dimanche. Il est bien trop tôt pour le check-in de l’hôtel donc on largue nos sacs pour partir en vadrouille. On commence fort avec le musée de la guerre. Yohann s’est déjà bien renseigné sur la guerre du Vietnam en lisant le livre « la fille de la photo », biographie de Kim Phuc, la petite fille brûlée au napalm dont la photographie a fait le tour du monde. On n’avait pas du tout compris pendant nos cours d’histoire au lycée que les Américains avaient commis un génocide ici, des crimes de guerre... Encore une partie de l’histoire dont l’enseignement scolaire édulcore les actions de l’oncle Sam ! En tout cas, le musée est vraiment trash, en grand coup de photos de tortures, de brûlés au napalm, de victimes malformées par l’agent orange. On peut aussi voir des armes de l’époque, ainsi que des véhicules, avions ou hélicoptères. Après, c’est sûr qu’il y a encore dans le pays et donc dans le musée un fort penchant anti-américain et une propagande communiste. Mais tu as vite fait de choisir ton camp quand tu vois les crimes commis par l’armée américaine. Bref, comme à Phnom Penh, on a sauté les deux pieds directement dans l’histoire et le génocide, à peine arrivés en ville ! Une bonne claque dans la tête pourtant nécessaire. On vous parlera plus longtemps des Vietcongs avec notre message de Cu Chi.
A Saigon, on a aussi fait le palais de la réunification construit après la victoire communiste sur le sud républicain. On a fait le grand marché qui est juste à côté de notre hôtel pour négocier les derniers souvenirs à ramener. On a déambulé dans les rues, visité un temple hindou, découvert les parcs où les gens font du tai chi ou de la gym quand la nuit tombe apportant un peu de fraicheur... etc. Et bizarrement on a aussi mangé des croissants bien français dans une petite boulangerie (où nous écrivons les messages du blog au frais en attendant de partir pour l’aéroport !)

C’est la pause plage de notre voyage au Vietnam. Mission : se reposer avant la jungle de Saigon. On a eu la chance de trouver à l’aéroport un groupe d’Allemands pour partager le transport en taxi jusqu’à Mui Ne qui est quand même à 5 heures de route (pour seulement 250km ce qui fait que la moyenne de vitesse est quand même ridicule !)
Notre hôtel s’appelle La Marina et on a bien choisi : belle chambre à moitié prix, piscine, petit resto... etc. Et en plus ils se sont plantés dans la note finale et on a gagné une nuit gratuite ! On aura passé pas mal de temps à lézarder au bord de la piscine, avec un mango juice ou un banana shake. Faut dire que le village n’est pas non plus très attractif : invasion de Russes, plage sale, peu de restaurants dans notre secteur.
Mais par contre les environs sont à voir. Alors comme d’hab, on loue un motorbike pour visiter. D’abord il y a le village de pêcheurs avec une baie littéralement envahie de petits bateaux et sa criée le matin sur la plage. Il fait vraiment chaud ici, rien à voir avec le centre et le nord du pays. Dès 9 heures, le soleil est écrasant et un vent chaud se lève. Les paysages sont arides et les gens font sécher des petits poissons sur des grilles le long de la route. Et puis, le chemin nous entraîne plus loin vers un bout de Sahara, mirage de dunes de sable rouge ou blanc au milieu du Vietnam.
Les dunes rouges ne sont pas très impressionnantes mais il y a une petite mamie avec son chapeau pointu qui propose aux gens de faire de la luge sur le sable... youhouuu ! Les dunes blanches sont plus marquantes : bien plus grandes, isolées et au bord d’un lac. Il y a quand même les touristes un peu flemmards qui pourrissent le silence en grimpant à bord d’un quad ou d’une jeep pour seulement 100 mètres de dénivelé. Mais quand ils s’éloignent, tu es seul dans cette lumière aveuglante et le souffle brûlant du vent pour seul compagnon. Ça n’est pas immense mais comme tous les déserts, ça laisse une forte impression sur toi.
Yohann a aussi fait quelques nouvelles expériences à Mui Ne. D’abord il a dompté une autruche... enfin l’autruche a dompté Yohann ! C’était vraiment fun et rapide avant la chute. Puis il est parti tout seul faire un tour en scooter. Il a visité un temple et passé un moment avec quelques gamins dans la rue qui voulaient lui vendre leur camelote. Il est resté avec eux une bonne demi-heure, en offrant des bonbons, en prêtant son casque... un bon moment.
Un dernier repas dans notre unique et préféré restaurant avant de partir en bus de nuit pour Saigon. Autant dire que c’est notre pire bus de nuit à notre actif même si on était allongés sur des banquettes. On partager le lit avec un asiat qui a ronflé dans la tronche de Yohann pendant tout le trajet et Mag était coincé contre la porte des toilettes. Encore un grand moment de bus asiatique !

Coup de foudre pour cette petite ville avec ses milliers de lampions colorés. L’ancienne ville est bien restaurée et surtout elle est piétonne, ce qui nous change du capharnaüm citadin habituel. On a passé nos journées à déambuler dans les petites rues, on a fait du shopping, on a trainé et bu des cocktails. On a même découvert que Hoi An regorgeait de tailleurs et on s’est laissé tenter par des fringues sur mesure pour prix dérisoire. Vraiment, On n’a pas grand-chose de culturel mais on a pris le temps de profiter de l’atmosphère de cette ville.
On est aussi allé faire notre traditionnel cours de cuisine. Le professeur était moins bien que les dernières fois, un peu distant mais la cuisine vietnamienne était très sympathique. En plus c’était un cours privé pour juste nous deux donc ça valait le coup.
On a poussé le confort jusqu’à s’offrir un massage dans un spa, avec de l’huile de citronnelle et de la petite musique zen... bref on a beaucoup souffert à Hoi An.
Mais le plus important dans ce séjour, ce sera le moment magique du bingo vietnamien ! Apparemment c’est un jeu assez réputé dans ce pays et ce jeu serait originaire du Vietnam. Au lieu de tirer des numéros, ce sont des cartes représentant des dessins d’oiseaux, de temples... etc. Et surtout les personnes qui tirent les tablettes, le font en entonnant des chants traditionnels. L’animateur était vraiment trop drôle, très inspiré, avec ses grands gestes éloquents, ses mimes... On s’est tellement marrés ! Et puis surtout, on a gagné à notre deuxième partie (Yohann chanceux comme toujours) : une super lanterne et un dvd qu’on découvrira à notre retour.

Encore une nuit de train, enchainée directement sur un vol, pour atterrir à Hue, l’ancienne capitale impériale sous le règne Nguyen.
On a eu dans cette ville le meilleur accueil au Vietnam avec le personnel de notre guesthouse. On est arrivés très tôt et pourtant ils nous ont donné une chambre et offert un petit déjeuner. Et surtout, on a été conviés au repas familial pour le déjeuner. C’était super de manger avec toute l’équipe.
On a visité dans l’après-midi la citadelle impériale qui est enfermée encore dans ses anciens remparts. Il y a plusieurs temples, maisons et bâtiments plutôt bien restaurés. Il y a une cité interdite « rouge » par la couleur des laques qui ornent tous l’intérieur. Pour Mag, ça lui rappelle vraiment l’architecture des palais qu’elle a vus à Pékin.
Le lendemain, on a loué un scooter pour faire la tournée des tombeaux royaux. On a commencé par une pagode et ses jardins. Il y avait un monastère avec quelques moines bouddhistes. Les tombeaux sont plus éloignés de la ville, accessibles par des routes moins praticables. Yohann est passé par des chemins de terre où il y avait juste la place pour les roues du scooter. Bref, on a dû se perdre, parce qu’après avoir tourné une heure sur ces petites routes, on a finalement découvert le tombeau... et un parking de bus, preuve qu’il devait bien y avoir une route pour venir jusque-là ! Le premier tombeau était très ancien, entouré de lacs et de forêt, très paisible. Le second était plus récent et on sentait l’influence occidentale. On se serait cru dans la maison hantée d’Eurodisney. Le dernier était ancien, bordé d’une rivière et de frangipaniers. Pas mal ! On a aussi croisé un village de fabricants d’encens et ils nous ont fait faire à la main quelques bâtonnets.

Pour parvenir dans la région de Sapa, il faut voyager une nuit dans le train couchette. Ça bouge un max mais c’est folklorique et plutôt confortable (c’est sûr... c’est loin d’être le TGV de chez nous !) Notre hôtel est vraiment trop bien avec une chambre presque aussi grand qu’un appartement, avec des lampions et même une fausse cheminée. Et oui, ici il fait plutôt frais parce qu’on a pris de l’altitude et on se trouve dans les montagnes du Nord-Ouest vietnamien.
La région de Spa est réputée pour ses rizières en terrasses et pour ses tribus montagnardes qui vivent dans les villages alentours. Les femmes descendent au marché tous les jours pour vendre leurs broderies et vêtements. Elles portent le costume traditionnel, noir, couvert de broderies colorées, des guêtres faites avec un ruban enroulé autour des mollets, une coiffure particulière avec des peignes et des barrettes en argent et de lourdes boucles d’oreilles (on a même vu une dame avec une oreille déchirée, simplement re-scotchée !) Elles sont très joyeuses et rigolent tout le temps. Elles sur le dos leur bébé enrubanné dans des tissus colorés. Elles font aussi plus vieilles que leur âge ; il semble qu’elles travaillent beaucoup plus que les hommes dans ces tribus.
En tout cas, elles proposent aux touristes de les suivre sur les chemins de montagnes et c’est ce qu’on a fait pendant une après-midi. On a été escortés par Su et Lan (et son bébé), deux copines d’enfance d’environ 35 ans, tout sourires et enthousiastes à l’idée de nous ramener chez elles. On a fait un parcours en montagne, sur des chemins rocailleux et presque sans touristes. On a traversé quelques villages d’agriculteurs et surplombé les rizières en terrasses. Surtout le temps fort de la journée, ça a été le repas chez la mère de Lan. La maison se résumait à une grange avec mur en bâche et sol en terre, toit en tôle, une petite table et un banc (+la TV forcément !) Il y avait plein de petits et on nous a raconté plusieurs coutumes (comme par exemple de bruler le front avec une corne de buffle chauffée pour éloigner les migraines ; ce qui laisse une marque rouge sur le front comme pour Su.) On a partagé le repas de la famille et ils ont insisté pour qu’on boive la happy water ! Un tord-boyau de chez eux. Et pour dire « tchin » ici on dit « yo »
Le lendemain on a loué un motorbike (ça nous manquait depuis la Thaïlande) pour aller voir de plus près les villages de la plaine et leurs rizières. C’était beau mais il y avait un max de touristes et on s’est fait entourer de dizaines de vendeuses déchainées... un peu commercial par rapport à la veille !

Pour une fois on a choisi une excursion organisée pour une croisière sur la baie d’Halong. Un minibus nous a amené jusque là-bas. A peine 160km mais 4 heures au moins de bus, parce qu’entre les arrêts dans des magasins de poterie et surtout la traditionnelle panne de bus à laquelle on est abonnés, tu ne peux pas aller plus vite.
Là aussi le temps est hivernale avec du brouillard et toujours du crachin. On se demande un peu si on pourra voir quelque chose parce que le brouillard semble épais. On embarque sur notre jonque et on a la bonne surprise d’avoir été surclassé en chambre « luxe » avec un petit balcon. Le bateau est plutôt chic avec une armée de serveurs pour les repas et de belles boiseries. Le patron c’est un gars qu’on surnommera « Gérard » tout le long de la croisière en raison de sa ressemblance physique avec un certain acteur français. Il est un peu pédant et les prix des boissons sont surclassés eux aussi visiblement... Bref, on a du perdre le gout du luxe pendant cette année mais on a rencontré un couple de Suisses voyageant en Asie 6 mois et un couple de Français sexagénaires et grands vadrouilleurs bretons, avec qui on a passé un bon weekend.
Le paysage est devenu stupéfiant quand le bateau a commencé à se perdre dans cette baie composée de milliers d’îles minuscules, aux formes improbables et perdues dans la brume. Il y avait un côté mystique avec ces ombres chinoises... On attendait un débarquement de pirates à tout moment sur notre jonque.
On a pu aussi faire quelques activités sympas comme la visite d’une immense grotte riches en stalactites et stalagmites, avec des pierres aux formes imagées (par exemple d’un dragon, ce qui donna le nom à la baie d’Halong « le dragon qui descend sur terre ») C’est la plus grosse grotte qu’on ait jamais vu (18000mètres carrés.) On a aussi fait du kayak dans la baie, en passant sous des arches, en longeant les falaises où les singes sautent d’arbres en arbres. On pouvait mieux voir les coraux dans les fonds très bas avec la marée. On a aussi vu plus la pollution de la baie (bof). On a visité un village de pêcheurs qui vivent sur des maisons flottantes et cultivent les huîtres perlières. C’est difficile d’imaginer qu’ils vivent là, dans ces maisons toutes l’année avec le froid et l’humidité. On a aussi eu droit à une initiation à la pêche aux calamars le soir, sous les spots du bateau. A part Greg (notre pote suisse) on n’a pas ramené grand-chose pour le diner !
Il est temps de repartir ; fini le luxe de la croisière, on débarque avant de reprendre 4 heures de bus pour retourner à Hanoi. Une petite nuit en train nous attend pour rejoindre les montagnes du Nord du Vietnam. Direction Sapa.  

Après ces innombrables heures d’attente dans les aéroports de Queenstown, Auckland et Hong Kong, les formalités de visa... on arrive enfin à Hanoi, première étape de notre voyage au Vietnam. Le temps n’est pas super ici avec un crachin dès notre arrivée (et jusqu’à la fin de notre séjour ici d’ailleurs) ; en même temps niveau pluie on a maintenant de l’entrainement et du matériel ! On avait très envie d’aller se poser mais manque de chance, à l’arrivée à l’hôtel, on nous explique qu’on a été surbooké et qu’on doit changer de guesthouse ! Heureusement on a plutôt gagné au change et notre chambre avait la surface d’un appartement. En plus le plus, le personnel des deux hôtels a vraiment été adorable et se pliait en quatre pour nous. Vraiment l’hospitalité vietnamienne n’est pas une légende.
Après s’être bien reposés et avoir mangé notre première Pho, on se lance dans la visite de la vielle ville. On a vu la cathédrale, un temple sur un lac, la vielle ville surtout avec ses anciennes murailles. Surtout on s’est perdus dans les petites rues animées et les marchés d’épices et autres. Les couloirs sont minuscules et tu as tout juste la place de passer avec ton sac à dos. Les femmes négocient les prix dans les stands ; les hommes jouent dehors à un jeu qui ressemble aux dames avec beaucoup de ferveur. Les étals de légumes et de fruits sont à même le sol. Les vélos surchargés, les petits porteurs avec leurs paniers à balancier, les cuisinières avec leurs charrettes, les scooters qui zigzaguent en klaxonnant... L’ambiance asiatique est de retour dans notre voyage !
On a aussi vu un spectacle de marionnettes dans l’eau, un show traditionnel vietnamien. Une sorte de guignol avec des marionnettes qui progressent sur l’eau et un groupe de musiciens qui comptent des légendes. C’était très coloré, assez poétique et marrant à voir.

Queenstown est la grande ville du Sud, très connue par les sportifs et les amateurs d’adrénaline (rafting, saut à l’éastique...etc) Pour nous, ce sera contemplation et pause dans un hotel un peu chic pour se remettre des aventures dans les fjords et refaire nos sacs pour le Vietnam. Car oui, la Nouvelle Zélande c’est fini. Ca aura été la révélation ce pays et un moment très fort d’y retrouver mes amis.
Donc en route pour un voyage de 48h vers Hanoi, en faisant une courte escale à Hong Kong !
Mag

Soron veut notre peau... encore! La pluie aussi fallait bien s'endouter et regarder les choses en face : un trek de 4 jours dans le "wetland"... faut pas être naïf

Fjordland
Sans aucune comparaison, Fjordland sera ma partie préférée de la Nouvelle Zélande même si son climat inhospitalier a tout fait pour m’en dégouter une partie du séjour !
On est donc à l’extrême Sud-Ouest de la NZ, au pays des Fjords. A en voir les photos, vous en déduirez vite que les Elfes doivent encore y habiter. C’est un paysage de montagnes enneigées, de falaises abruptes, de cascades et de forêts enchantées. C’est très sauvage et la seule petite ville est Te Anau, minuscule. Dès qu’on s’écarte de quelques kilomètres de cette bourgade, on se retrouve seul, au milieu de paysages majestueux.
Le temps est très capricieux et il pleut 200 jours par an à Fjordland. Les forêts sont donc sombres, le sol couvert de mousse et de fougères et les branches croulent sous le lichen grisâtre. Les cascades sont gigantesques et se jettent du haut des falaises dans les fjords. Ici, la nature a repris ses droits. On a l’impression d’être aussi loin que dans l’Alaska du roman Into the wild.
On a gouté à toutes les facettes de ce pays. On a pu faire une croisière magique dans le fjord Milford Sound. On a souffert sur un trek de 4 jours à Kepler track, en étant trempés des pieds à la tête sous une pluie diluvienne. On a eu la neige en plein été. On a aussi découvert des paysages de montagne fantastiques. Si c’était à refaire, je passerais plus de temps ici... et j’achèterais plus de vêtements chauds et waterproof !
Il y aura donc deux albums sr le site pour cette destination hors du commun :
- Milford sound
- Kelper track
Mag