Tiens ! Et si on allait faire un tour ?!

Après la jungle et la pampa de Rurrenabaque, c'est pour faire une petite halte que nous nous arrêtons à Coroico. Malheureusement, nous n'aurons eu que du mauvais temps et n'aurons pas pu faire grand chose à part nous reposer !!!

C'est donc le lendemain que nous partons pour La Paz, capitale de la Bolivie et capitale économique la plus haute du monde. Nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre ayant eu beaucoup d'avis négatifs contre quelques avis positifs.

En premier lieu, nous sommes surpris !! La Paz est une ville impressionnante construite dans une cuvette entourée de montagnes et s'étendant sur environ 800m de dénivelé. C'est géant !
Les premiers jours sont consacrés à une petite visite du centre et aux emplettes ! Et oui, deux rues proches de notre hôtel concentrent un nombre impressionnant de boutiques artisanales de souvenirs, le marchandage est facile et du coup nous y allons bon train !!
Les gens ou voitures ne sont pas oppressants pour une ville de cette taille, il y fait assez beau et assez bon, et nous penchons pour un avis favorable de La Paz. Nous, nous nous y sentons plutôt bien, décidemmnt nous n'aurons pas de points négatifs concernant la Bolivie !!!












Différentes agences proposent des tas de tours ... La descente de la route de la mort en VTT, des treks, mais aussi l'ascension du Huayna Potosi à 6088m qui nous trottent dans la tête depuis quelques temps maintenant. Malheureusement le budget commence à se faire serrer et nous ne devons en choisir qu'une ... Faux problèmes, le choix sera vite fait, nous tenterons l'ascension !
Un rêve pour Rémi ... Pour Lalie, on ne sais pas trop ... De la folie ? Vouloir tester ses limites ? Le goût du défi ? Bref, après avoir fait plusieurs agences, nous optons pour l'agence « Huayna Potosi » dirigée par un médecin spécialiste des questions d'altitude.

Nous partons donc lundi 25 mars pour trois jours qui resteront gravés comme pour l'instant l'expérience la plus folle jamais vécue.

Le premier jour consistera d'abord à aller essayer et choisir notre super équipement d'alpiniste non loin de l'agence ... Veste, polaire, sur pantalon, gants, chaussures, guêtres, crampons, piolet, baudrier, frontale, nous sommes fins équipés ! Puis, c'est petit à petit que nous nous dirigeons vers ... LA BETE !!








Nous arrivons à notre premier refuge pour manger le repas de midi. Nous sommes à 4700m et pour l'instant tout se passe plutôt bien ! Après le repas, nous faisons nos sacs et allons faire une petite séance d'entraînement sur la glace à 4850m. Notre guide, Eduardo nous apprend alors le maniement du piolet et des crampons sur un glacier. Très crispés au début, nous finissons par bien nous régaler !!!








Mardi, le deuxième jour, nous passons la matinée au refuge, à se reposer, bien manger pour prendre des forces et préparer à nouveau notre sac que nous amènerons au deuxième et dernier refuge de l'agence : Duvets, trousse de toilette et tout le matériel cité plus haut qui nous sera utile le troisième jour. Nous hésitons à prendre un porteur, mais le problème est vite résolu ! N'ayant pas été prévenus de cette possibilité, nous n'avons pas d'argent sur nous. C'est pas grave, on est les plus forts !
C'est donc à midi que nous mettons notre sac sur le dos et que nous partons pour notre ultime refuge ! 3H30 de marche qui nous amèneront à 5300m ... Tiens, l'air est plus frais ici !!
La fin de la marche s'apparentait plus à de l'escalade dans de gros cailloux qu'à une randonnée. Difficile, glissant, mais doucement, un pied devant l'autre nous finissons par en venir à bout. Déjà dur pour Lalie, il faudra prendre des forces pour le troisième jour !!








N'ayant toujours pas mal à la tête, nous sommes plutôt dans de bonnes conditions pour passer la nuit ! Une soupe et des pâtes à 17h et nous nous mettons au lit à 17h30 !! Et oui, le réveil est prévu à minuit pour un départ à 1h du matin !
La nuit fut courte et nous n'avons pas l'impression d'avoir dormi ... peut être 1h ... Normal selon le guide et les gens avec qui nous en avons parlé.




A minuit, debout ! Nous ouvrons la porte du refuge et là ... SURPRIIISE ... de la neige de partout  Environ 5 ou 7 cm de neige tombé pendant la nuit... et il continue de neiger ... Rémi se demande s'il faut partir mais ça n'a pas l'air d'inquiéter le guide... Après tout, c'est lui le pro ! Mais avec du recul nous n'aurions certainement pas du partir.




Nous avalons un thé, mettons notre équipement au complet et partons un peu après une heure pour 788m d'ascension et tenter d'atteindre le sommet pour y admirer le lever du soleil. Nous trouvons assez rapidement notre rythme, avançons à vitesse d'escargot pour ne pas trop nous fatiguer et mettre de nouveau toutes les chances de notre côté. Nous admirons rapidement les lumières de La Paz et El Alto endormis dans un silence total ... C'est magnifique.




Notre ascension ne se passera pas au mieux ... En effet, nous sommes en cordée et Eduardo notre guide, ne se met pas du tout à notre rythme. Rémi est obligé de tirer sur la corde le reliant à lui pour le faire ralentir ... Un peu étonnant quand on se dit que c'est quand même au guide de s'adapter au rythme des touristes ... Et au bout de deux heures, les réflexions commencent ... Nous sommes à son goût trop lents pour atteindre le sommet pour le lever du soleil et nous conseille même un peu après de faire demi tour ... Non mais on est où là ? Dès qu'il croise un collègue, il lui fait remarquer qu'on est que à cette altitude, que c'est lent, et il nous le dira clairement lorsqu'on fera une pose pour boire un coup ... Ce qui aura valu une bonne gueulante pousser par Rémi à 5500 m à environ 4h du matin ... A noter que en colère, Rémi peut très très bien parler espagnol ... :s
On lui dit alors qu'on veut aller au maximum, et que ce n'est pas une course ! Après tout, il le sait très bien, nous ne sommes pas des alpinistes !

Puis l'ascension continue ... Nous sommes à présents, tels des robots ne réfléchissant pas si ce n'est à mettre un pied devant l'autre. N'écoutant plus notre corps, nous voulons juste aller le plus loin possible. La neige tout fraîche fait qu'à certains moments, lorsque nous faisons un pas, nous reculons de 30cm. Pour la fatigue et le moral, nous ne sommes pas au top du top !

A 4h15 du matin, nous allons mettre les exercices appris lundi en pratique ! Nous voilà face à un mur ... Planter le piolet, puis bien planter les crampons, planter le piolet ... etc ... pour arriver en haut. Finalement beaucoup plus fatiguant que pour l'exercice ! En plus d'être plus haut nous sommes dans la neige toute fraîche et plus dans la glace, c'est donc très souvent que nos pieds glissent ou que le piolet n'est pas très rassurant ... Une belle frayeur pour Lalie ... Nous nous apercevons alors qu'à aucun moment Eduardo nous a montré les consignes de sécurité comme comment planter le piolet en cas de chute de l'un de nous pour l'assurer .... Heureusement, nous avions des notions suite au volcan grimpé à Pucon au Chili et à l'expérience « Mont Blanc » de Rémi il y a quelques années.

C'est quelques mètres plus loin que Lalie craque. Elle s'arrête une première fois, l'essouflement commence à être important, la poitrine se resserre, ses jambes tremblent. Sous les encouragement de Rémi (mais certainement pas ceux du guide), elle se relève une première fois. Deux pas, et c'est le nouvel arrêt. Ça commence à être très dur, les nerfs lâchent et elle commence à pleurer. Rémi lui dit de penser à la descente et lui demande si elle peut aller plus loin. Toujours aucun mot du guide qui regarde la scène comme il regarderait la télé. Le troisième arrêt permet à Rémi de prendre la décision, nous n'irons pas plus loin. Lalie est à bout de force et est allé jusqu'à son maximum. C'est donc à 5650m environ que nous faisons demi tour.

La descente dans la neige est éprouvante mais nous pouvons apercevoir de jolis crevasses, finalement impressionnantes ! Au premier refuge, nous insistons au près de notre guide pour attendre le lever du soleil avant d'entamer la descente vers le refuge situé à 4700m. Cela nous permet de souffler un peu et d'admirer les montagnes enneigés aux alentours sous des couleurs rouges et orangées magnifiques. Une belle récompense tout de même.










Etant donné qu'il avait neiger toute la nuit, la descente de la deuxième partie avec les pierres était très dangereuse et très glissante. Nous l'avons fait remarquer à notre guide qui nous a affirmer que ce n'était pas dangereux avant de glisser lui même et faire une chute ...
Après une belle chute de Lalie, qui c'est pris le piolet dans le menton (rien de grave, ce sera probablement juste un bleu ou une bosse, mais ça aurait pu être pire) ... Deuxième gueulante sur le guide pour lui dire que ce n'était vraiment pas normal. Sa réponse très drôle aura fini d'énerver Rémi .... "qu'est ce que je peux y faire maintenant" !!








Nous en voulons à l'agence et au guide qui nous ont quand même fait partir alors qu'ils connaissaient les conditions météo. Ils nous l'ont confirmé à notre retour quand ils nous ont dit « oui c'est vrai, mauvais temps prévu toute la semaine" ... Ce qu'ils nous n'avaient évidemment pas dit avant le départ !

Ce jour là, nous étions 5 à monter, 2 ont abandonnés avant nous, puis nous et le dernier nous ne savons même pas si il a réussi à atteindre le sommet ... D'habitude 80% des gens montent...

Bref, même si nous ne sommes pas sûr que nous aurions réussi à atteindre le sommet, et que Lalie ne sait pas si elle aurait eu la force d'aller plus loin, de meilleures conditions auraient rendu tout cela peut être un peu plus facile. De toute façon nous n'en saurons jamais rien et ne regrettons en rien cette belle expérience, qui nous a permis de jouer aux alpinistes, d'admirer de splendides paysages, de donner le maximum de nous même et de tester nos limites.

Les agences de Rurrenabaque, en plus des séjours dans la jungle, proposent un deuxième type de tours : la Pampas. Contrairement à la Selva (jungle) plus axée sur la flore, ce tour a comme objectif la recherche et l'observation de tas d'animaux supers chouettes. Très difficile de faire un choix entre les deux, nous décidons de nous faire plaisir afin de ne rien regretter et d'y aller ! On sait, la vie est très dure pour nous

Après tous les sous laissés à l'agence pour le tour dans la jungle, nous décidons de prendre parmi les moins chers possibles pour la pampa. Ce sera un tour à maximum 8, en dortoirs, et sûrement un peu moins propre. Si ce n'est que ça ...

Nous partons donc le 17 mars pour 3 jours de folie !
La première journée se passera surtout dans les transports. 5H de voiture pour aller jusque Santa Rosa (était prévu 3 heures de 4x4 ...). Puis après un bon repas c'est 3 heures de pyrogue sur le rio Yucuma qui nous conduiront jusque notre campement.

Nous croiserons déjà lors de ce premier voyage un caiman, plusieurs tortures, de beaux oiseaux dont des « Serere », oiseaux existant depuis l'époque des dinosaures qui ne peuvent pas voler plus de 50m. Un rio beaucoup plus paisible, et des paysages encore somptueux.














Peu avant d'arriver nous nous arrêtons tout prêt d'un arbre pour observer des petites singes les « Chichilo amarillo ». Très mignons et surtout très curieux, nous assistons rapidement à un joli spectacle de singes se sautant dessus ou faisant de jolis salto ou chutes !! On aura même eu l'occasion de leur donner à manger !! A savoir, il suffit de dé serrer un peu la main, et hop, le singe s'enfuit avec la banane !










Puis c'est l'arrivée au campement et la découverte de notre dortoir. Nous retrouvons rapidement nos hamacs, élément indispensable de la région ! Effectivement des dortoirs et des sanitaires plus sales, mais après tout on est en Amazonie, et pas là pour avoir du luxe !






Après avoir installé nos packtages, le temps d'une douche, d'admirer un joli coucher de soleil et manger notre bon repas, que c'est reparti. La lampe torche, l'anti-moustique et nous partons à la recherche des caimans dans la nuit ... Quelle idée les chercher la nuit vous nous direz ? Et bien tout simplement car avec la lumière de notre lampe torche, les yeux de nos compagnons apparaissent rouges ! C'est donc dans un nuage de moustique que nous trouverons un caiman caché dans ses herbes hautes ! Très rigolo !!




Après une bonne nuit ... 5h30, il est temps de se lever ! Encore et toujours du produit contre les moustiques et c'est parti pour cette fois admirer le lever de soleil dans un petit espace du Rio, entouré d'arbres et donnant une vue superbe. Quel bonheur de se réveiller doucement dans un silence des plus parfait (à part bien sûr les bruits de l'Amazonie) et devant un tel paysage ...




Nous revenons petit déjeuner et nous préparer cette fois pour ... la chasse d'Anacondas !! Rien n'est sûr et apparemment ce n'est pas tout le monde qui a la chance d'en voir, mais notre guide qui se surnomme Rambo est top, et nous y croyons ! Nous enfilons les bottes et avec un autre groupe, écoutons les recommandations d'usage : bien chercher à la base des arbres, dans les herbes hautes, se séparer pour avoir plus de chances et l'appeler si nous en croisons un !






Tels de vrais aventuriers nous voilà parti dans notre quête !! Excitant et un peu effrayant en même temps






Après avoir croiser une tête de Capybara certainement dévorer par un puma selon notre guide et avoir observer un crâne de vache ...






... Eniard, juste derrière Lalie appelle à l'aide. En se retournant on le voit littéralement se jeter par terre, plonger tel un chasseur dans des herbes hautes et on l'entend crier : « J'en ai un, j'en ai un, venez m'aider ». Ni une ni deux, c'est Rémi qui arrive et qui choppe l'anaconda sans trop se poser de questions. Quelques secondes plus tard, il est attrapé !! Notre guide est tout excité, le met sur les épaules de Rémi et nous dit de retourner vers la pyrogue pour la séance photo ! C'est donc tout naturellement que Rémi passera quelques minutes l'anaconda autour du cou ... arg !






Et c'est parti pour la séance photo !








C'est plein d'adrénaline que nous rentrons au campement manger et se reposer un peu. Dans l'après midi, comme si la journée n'avait pas déjà été complètement ouf, Eniard nous emmène ... nager avec les dauphins roses !! Bas oui, quoi de plus normal !

Arrivés à l'endroit propice, territoire des dauphins roses, qui a priori signifie qu'il n'y a ni crocos ni piranha ... nous en appercevons deux ! Nous nous jetons à l'eau, mais hormis le fait de savoir que nous nous baignons pas très loin, nous ne les approcherons pas de plus près !! Mais quand même, complètement fou !




Puis, nous continuer à monter le rio vers les montagnes. La végétation change, et les arbres sont de plus en plus haut. Il faut être attentifs, cette fois nous guettons un « Pelisoso ». Un animal solitaire vivant dans les arbres, végétarien, et passant la majorité de son temps à dormir. Difficile à voir car il est exactement de la couleur de son arbre ! Encore une fois, nous en voyons un, apparemment une chance ! C'est vraiment cool !






Pour bien finir la journée, c'est encore un beau coucher de soleil que nous observerons sur un endroit sec de la pampa, point de ralliement de toutes les agences et donc de tous les touristes !!! Tiens, ben oui, il n'y a pas que des animaux ici !!!

Pour le lendemain, l'agence nous avait annoncer une pêche de piranhas. Notre guide nous explique que à cette période, l'eau du rio complètement marron défavorise cette activité et que nous avons très peu de chance d'en attraper. Il nous propose à la place de chercher des caimans « negro », caimans pouvant aller jusque 9 mètres, les plus grands et les plus dangereux accessoirement. Quelques minutes après être monter dans la pyrogue, nous en croisons déjà un de 5 mètres ... brrr, c'est impressionnant quand même !!!

Il nous amène ensuite dans un autre campement afin de nous montrer les crânes de différents puma, jaguar, crocos, dauphins et autres ...




... Et la surprise, deux beaux caimans, dont LE caiman negro qu'il estime à 5m. Afin de rendre cela encore plus ouf, voilà qu'il accroche un bout de poulet sur un fil de pêche et qu'il donne à manger à ce même croco ... bas oui voyons ! Encore une expérience dingue !!










Nous rentrons à notre campement et c'est déjà l'heure du retour ... snif ! 2H de pyrogues pour nous ramener à Santa Rosa, qui sont (encore!) l'occasion de voir tortues, oiseaux, caimans et dauphins roses ...

C'est donc des souvenirs plein la tête que nous rentrons à Rurrenabaque absolument ravis de cette expérience. Merci à l'agence « Sunset Travel » qui nous a permis de vivre tous ces moments incroyables ! Comme quoi, ce n'est pas parce que le tour est le moins cher qu'il est moins bien ... Bien au contraire dans notre cas !!!

Nous avons également appris grâce à cette agence qu'il existe une troisième possibilité pour faire le trajet Rurrenabaque – La Paz à travers la route de la mort ... Autre que l'avion qui coûte assez cher, ou le bus que nous qualifierons d'assez dangereux, il est possible de prendre plusieurs minibus, ou ce genre de monospaces qui ne part qu'une fois rempli. Facile à trouver aux terminaux.
En effet, le trajet se fait en trois étapes :
1. Rurrenabaque – Yucumo
2. Yucumo – Caranavi
3. Caranavi – La Paz

Un bon compromis entre la peur de tomber dans un ravin plus qu'impressionnant et y laisser tous ses sous ! Le trajet dure également environ 15h, sachant qu'en bus c'est 24h ... A bon entendeur ...

Avis à tous : La connexion n'étant pas également répartie en Bolivie, nous avons eu un grand temps sans messages sur le blog. Ainsi, attention, il y en a 3 nouveaux !

Après avoir démarché de nombreuses agences afin de faire un tour dans la jungle amazonienne, nous choisissons l'agence « San Miguel del Bala », recommandée par le Lonely Planet et nous vendant un programme qui nous intéressait plutôt bien. Elle est plus cher que d'autres mais vaut visiblement le détour.

Nous embarquons donc pour 3 jours dans la jungle. Le matin du départ nous apprenons que notre « tour privé juste pour nous », accueille deux nouvelles recrues, Gaelle française, et Gabrielle suisse.

Et c'est parti ! Pour rejoindre notre premier campement, nous embarquons dans une pyrogue à moteur et voguons durant une petite heure sur le Rio Beni. C'est incroyable, on se croirait dans le film « un Indien dans la ville », super rigolo !! Un courant aussi étonnant qu'impressionant et des arbres gigantesques à perte de vue. Le campement est très chouette et nous sommes accueillis par un super jus d'orange. Nous découvrons notre cabane caché dans la jungle, rien que pour nous, luxueuse presque !! Des moustiquaires à la place des murs permettent d'avoir une superbe vue sans se faire bouffer par les insectes !













Pour la première matinée, nous allons faire un petit tour dans le village voisin, le village « San Miguel del Bala ». Nous passons d'abord voir une habitante tresser des feuilles de palmier à grande vitesse. Nous partageons des pamplemousses et des caramboles de l'arbre voisin, quand notre guide attrape une machette ... Nous allons faire du sirop de canne à sucre ! Cool !














Direction d'abord le champ afin de nous couper chacun notre canne à sucre. L'utilisation de la machette est assez incertaine pour Lalie, mais elle s'en sort finalement !






Puis nous nous dirigeons vers « LA » machine !




Mode d'emploi : pendant qu'une personne insère la canne à sucre entre deux gros cylindres, les autres font tourner ces mêmes cylindres à l'aide d'une grande manivelle. Rigolo mais fatiguant !! Mine de rien, il fait vraiment chaud et chaque effort nous fait perdre des litres de sueurs ! Mais après l'effort, le réconfort, et c'est un succulent sirop de canne à sucre que nous dégustons.










L'après midi, c'est munis de nos bottes que nous irons nous ballader dans un canyon. Humide, sombre et étroit, ce sera quand même une chouette promenade, évitant de se prendre une chauve souris en pleine tête ou encore de se retrouver de l'eau plein les bottes ... Enfin, ça se sera raté pour Rémi ayant glisser sur un petit tronc d'arbre et se retrouvant de l'eau jusqu'aux genoux ... Comment ça glisser serait une spécialité de Rémi ???








La première nuit dans la jungle sera orageuse et c'est sous un véritable déluge que nous nous endormons. Avec une seule préoccupation, pourvu que le rio ne monte pas trop haut et ne nous coince pas ici !!!

Le lendemain, nous rejoignons notre deuxième campement, plus profond dans la jungle et au cœur du parc national Madidi, apparement un des plus beaux parcs d'Amérique du sud. Le temps est nuageux et il nous faudra enlever nos chaussures pour traverser certaines flaques apparues cette nuit.














Matin et après midi, nous ferons de chouettes ballades et observerons pleins d'arbres et de plantes tels que : un champ de riz, des bananiers, des orangers, des cocotiers, des citronniers, l'abre à ail, goutterons des fèves de cacao, et le bois d'un arbre qui serait efficace contre les maux de ventre ...










... mais aussi un arbre dont des racines repoussent au fil des ans, se plantant plus loin que les précédentes, créeant ainsi un véritable arbre qui marche !!!




... nous croiserons également une plante qui quand elle est broyée et mélangée à de l'eau donne une jolie teinture pourpre !








Pendant la ballade, notre guide, ayant pitié de nous portant notre bouteille à la main, nous fabriquera un super porte bouteille en liane !!




Même si la jungle est plus connue pour son côté flore que son côté faune nous pourrons observer quelques insectes, de superbes perroquets, quelques singes, et sur le rio croiser un caiman et deux « Capybaras ».
















Ces trois jours auront été vraiment supers pour la découverte de la jungle où tout est plus grand, mais nous sommes assez déçus par l'agence proposant un programme que nous qualifierons « pour vieux » avec finalement plus de temps de pause et de sieste dans les hamacs que de temps ballade et découverte. C'est contents de retrouver une douche chaude que nous passerons la nuit à Rurrenabaque.

Après Cochabamba, c'est l'étape que nous redoutons au même titre que nous attendons : Rurrenabaque, ville située aux portes de l'Amazonie et point de départ d'une éventuelle excursion dans la forêt amazonienne !!!! Et quel trajet ...

Notre trajet se fera en deux étapes :
un bus nous conduisant à La Paz (environ 7h de route)
puis un avion de La Paz à Rurrenabaque
Il est bien entendu possible de relier La Paz à Rurrenabaque par la route et donc en bus, mais le trajet (alors d'une vingtaine d'heures) se fait sur « la route de la mort », route très étroite ne permettant pas deux bus de se croiser sur toute sa longueur et accessoirement lieu de nombreux accidents de bus ou camions ... Il était donc plus onéreux mais plus sage de prendre la solution « avion » (de 40 min au passage ...)

En partant à 8h30 de Cochabamba, il est alors possible, si on compte 7 heures, d'avoir l'avion de 16h50 le jour même ... oui, mais ponctualité ne rime pas avec Bolivie !

Nous partons presque à l'heure mais au bout de quelques minutes, à peine le premier péage passé, un bazar sans nom. C'est l'occasion d'y voir d'étranges véhicules ...




La route est apparement bloqué laissant libre cours à l'imagination des automobilistes pour forcer le passage, klaxonner, passer par des endroits improbables bloquant qui se rouve malheureusement là ... Au milieu de tout ça, un policier ... sifflant veinement et agitant les bras d'une façon très peu énergique. Sans résultats aucun, c'est notre co chauffeur qui descendra du bus et fera la circulation ... avec succès ! Comme quoi, un peu de culot suffit, pas seulement l'uniforme kaki ...




Une fois le bus sorti de ce rond point embouteillé, il prend une autre route, également bouchée. Parfait ... Il fait rapidement demi tour et nous demande 5 bolivianos de plus. Le bus se transforme alors en poulailler, tout le monde cri, chacun y va de son opinion. Nous, nous comprenons seulement « retour », « terminal » ... aie. Il nous faudra alors quelques minutes supplémentaires pour comprendre que le chauffeur fait demi tour pour mieux repartir par un autre endroit. L'asphalte se transforme alors en piste chère à notre cœur ! 1H de perdu ... et nous croyons toujours en l'avion ! Sur un malentendu ...

Nouveau petit problème ... Arrivé à un endroit de travaux, une nouvelle fois, bloqués. Cependant, cette fois, une petite voie de substitution contourne les engins de travaux par la droite ... Mais un bus d'une bonne cinquantaine de personne sur des trous et des bosses ... et ben ça ne passe pas ! Qu' à cela ne tienne, nous n'avons qu'à tous descendre du bus pour l'alléger ! Pendant ce temps deux trois hommes mettent des gros cailloux sur la piste et la pelleteuse arrive pour mettre de la terre par dessus ... la route est difficile, pas de problème ! Refaisons là !!!






Et c'est lorsqu'une camionette nous double que nous nous rendons compte qu'il y a un troisième passage ... en continuant dans l'herbe nous pouvons rejoindre plus loin la piste ! Ni une ni deux, le bus redémarre alors que nous n'avons pas encore eu le temps d'y descendre ! Et c'est toutes les personnes déjà en bas qui lui courent après. Une scène très comique !
Ce qui est génial, c'est que tout cela se vit dans la bonne humeur et le fou rire général et que chacun mettra la main à la patte ... Pensant être tranquille, et ben non !!!! alors que les gens remontent dans le bus ... tiens, ça sent pas très bon ! Et oui, un vieux monsieur, dans tout ça avait du marcher dans une crotte et était en train de recrépir le bus ... C'est pas possible, on les aura toutes eu !
Pas de souci, le chauffeur sort une brosse, un sceau et en moins de deux, plus une trace ! Comme quoi, toujours avoir un sceau d'eau et une brosse dans son bus !
Et c'est reparti, quand notre voisine prend un fou rire, la dame de derrière parle de « mauvaise chance » ...

A peine quelques mètres plus loin ... Cette fois c'est foutu, nous ne l'aurons pas notre avion !! Un camion coincé sur une deuxième petite route de substitution de travaux. Ni une ni deux, le chauffeur et le co chauffeur vont l'aider ... les gros cailloux mis au milieu de la route, l'aider à la manœuvre ... Mais sans succès, le camion réussi seulement à se mettre au bord de la route au bout d'un certain temps pour laisser passer les voitures alors accumuler de chaque côté.




Le reste du trajet se déroulera presque sans encombres. Des arrêts par ci par là, une route montagneuse sous la pluie et dans un épais brouillard, et nous arriverons toujours sous la pluie à La Paz à 18h30 ... 3h plus tard que prévu ... L'avion ce sera pour demain. A 4000m et sous la pluie, choc thermique assuré ! Par chance, le bus passe à côté de l'aéroport et nous y dépose pour acheter les billets ! On partira le lendemain à 11h.

Après une nuit passé à La Paz, c'est l'heure du décollage ! Un vieux coucou de 18 places et tout petit nous attend sur la piste. Euh ... c'est vraiment plus sûr qu'en bus ???












Les 40 minutes de vol se dérouleront dans un bruit sourd et fort, adrmirant les sommets entourant la Paz puis la forêt amazonienne à perte de vue ainsi que le « Rio Beni ». Contents d'atterir car peu rassurés pendant le vol, nous regrettons vite notre pantalon et haut à manche longue !! Une chaleur intense à Rurrenabaque !! Deuxième choc termique en moins de 24 heures, nickel !














Quel trajet !!!!! Mais .... C'EST CA LE ROCK !!!

Tout compte fait nous avons réussi notre calcul, nous sommes à Rurrenabaque le mardi 12 mars au soir afin de fêter nos deux ans. Et oui, plutôt pas mal de faire cette soirée aux portes de l'Amazonie non ? Pas commun Une très bonne soirée à boire une petite bière dans les hamacs de l'hôtel (hamac élément indispensable ici visiblement!) ...






des caipirina ...






et deux bons plats mexicains très épicés (un peu trop pour rémi ) dans un petit restaurant très calme !






Une très bonne soirée

C'est quittant Santa Cruz sans regrets, que nous rejoignons la ville de Cochabamba. Un trajet de nuit, sous une chaleur très forte mais avec de la place pour les jambes, alors un trajet positif !
Nous sommes réveillés par une pluie battante avec un bus à l'arrêt pendant plusieurs heures ... Peut être à cause du temps ... Ce qui ne serait pas plus mal ! C'est donc avec 3h30 de retard que nous arrivons à Cochabamba.

Une ville plutôt sympa ...


















... et possédant « El Cristo de la Concordia », statue du Christ de 34m et quelques dépassant ainsi celle de Rio de Janeiro !!! Et oui ! La statue du christ la plus haute du monde ! PAF !
























Nous n'aurons passé que le week end à Cochabamba filant demain vers La Paz et espérant prendre un vol très rapidement pour Rurrenabaque se trouvant aux portes de l'Amazonie ... et ainsi point de départ d'un séjour certainement super mais flippant dans cette grande forêt !!!!!

Après Samaipata, nous voilà à Santa Cruz où nous rejoignons Sam et Marc, les deux sudistes rencontrés à Salta en Argentine. C'est dans un super hôtel que nous les rejoignons où le confort et le luxe nous ferons le plus grand bien ! Super petit déjeuner, piscine dont nous profiterons, espaces communs très chouettes ...






Santa Cruz, n'aura pas été un endroit très accrocheur ... une jolie place et une très belle cathédrale mais c'est tout ce que nous retiendrons ... Elle était sur notre route, mais ne méritera pas qu'on s'y attarde ...












Nous décidons, toujours accompagnés de nos acolytes de partir le mercredi direction San Jose de Chiquitos afin d'y voir les missions jésuites, encore « intactes » contrairement à la majorité des missions argentines ou paraguayéennes. Et pour cela, un nouveau transport : le train !
Et on peut vous dire que nos chers « ter » français peuvent aller se rhabiller ! Clim, sièges confortables, télé, wagon restaurant ... Enfin un trajet en train, depuis le temps que nous l'attendions ! Notons juste le passage entre deux wagons et sa planche de bois un peu précaire

Et c'est le lendemain que nous pourrons admirer une très jolie église et son musée associé. Rapidement fait, nous partons nous ballader dans les alentours et rencontrons un jeune bolivien, Alexandre qui s'improvisera notre guide et passera la journée avec nous. D'abord les ruines de l'ancienne « Santa Cruz » qui se déplacera suite aux invasions espagnoles, puis un chemin nous amènant à un super point de vue !

C'est sous la grosse chaleur que nous rentrons à San José de Chiquitos attendre notre bus qui nous ramènera à Santa Cruz. Très chouettes missions même si nous n'avons vu qu'un village... Peut être aurions nous du en faire plus pour nous rendre compte ... Notre route continue

C'est sous une averse et un peu à contre cœur que nous quittons Sucre où nous aurons passer de très bons moments. Mais le voyage continue, nous n'allons quand même pas nous installer là

Ce sera notre premier voyage de nuit en Bolivie. Nous montons donc dans un petit bus, aux sièges à moitié cassés mais en ayant pris le soin de réserver les places au premier rang afin d'avoir un peu plus de place pour les jambes. Pas folle la bête ! Des les premières minutes, nous voilà engagés dans une route de montagne aux virages très marqués ... un petit arrêt devant une sorte d'église de bord de route, un jeune travaillant dans le bus descend brûler des cierges et le chauffeur exécute quelques signes de croix ... pourvu que ce ne soit pas pour nous ....:s
Le trajet se déroulera bien et nous arriverons à 6h30 à Samaipata, simple arrêt dans notre périple nous permettant de visiter « El Fuerte », l'un des plus importants monuments archéologiques de l'époque pré colombienne et donc le principal attrait des alentours. El Fuerte est la plus grande roche découpée au monde.

Nous partons à 7h le samedi et rentrons pour manger à midi. Petite rando assez chouette dans des chemins tout autres, aux grands arbres verts. La visite du fort durera environ 1 heure, de jolies ruines et un travail impressionant pour graver la roche ...


























Le lendemain, dimanche, c'est dans un petit bus, encore plus « basique » que ceux déjà pris que nous nous dirigeons vers Santa Cruz. En effet, c'est sans soute et les portes se fermant à peine que nous faisons les trois heures de trajet les sacs sur les genoux !

Lundi matin c'est parti ! Ana nous guidera jusque mardi soir à travers les très beaux paysages de Bolivie jusqu'au petit village de Maragua où nous passerons la nuit chez l'habitant ... Un chouette programme en perspective !

Nous avons rendez vous à 8h30 au « p'tit parisien », le temps de prendre nos sandwichs (rillettes, pâté, saucisson, on ne se refait pas!), d'acheter des feuilles de coca et du sucre pour les personnes chez qui nous dormirons ce soir (un sac de coca aussi pour nous bien évidemment) et poser nos affaires inutiles pour le trek. Un au revoir à Christian et nous nous dirigeons vers un « micro », petit bus de ville. Il nous amène rapidement à la périphérie de Sucre, où un autre type de transport assez insolite nous attend : le camion !
Attention, ce n'est pas un camion tel que celui qui nous avait pris en stop au Chili, non non non, c'est un camion destiné au transport de personnes ... Quand nous arrivons, il y en a deux. Un rouge, un vert. Ana choisit rapidement le vert, après avoir vu l'état des pneus quasi déchirés du rouge... que c'est une bonne idée ! Nous voilà, près à monter dans cette grosse remorque en bois, rafistolée pour que toutes les planches tiennent bien les une aux autres, avec déjà une bonne trentaine de personnes assises dedans. Une fois à l'intérieur, nous rebaptisons ce camion ... en bétaillère. D'ailleurs réflexion faite, Ana nous affirme qu'une fois, deux taureaux étaient gentillement avec eux dans le camion ! A la bonne heure !

C'est une fois plein, que le camion décide de partir ... Nous estimons être une cinquantaine dans une dizaine de mètres carré ... Des femmes, des enfants, des hommes, des vieillards ... Certains assis comme ils peuvent, d'autres debouts, d'autres à califourchon sur le haut de la remorque ... Mais chacun trouve sa place ! Très drôle et hors du commun pour nous, mais quand on réfléchit que eux prennent ce transport par souci d'argent et très régulièrement (moins cher que le bus ... sans blague ...), cela fait un peu plus réfléchir !






Après quelques km, nous voilà rapidement à un péage. A peine arrêtés, un bon nombre de femmes arrivent avec des bassines remplies de boissons, hamburgers, œufs patates viandes cuisinés, ou autre mets de mais pour nous les vendre. Et ça marche du tonnerre ... Des « tamales » (met de mais) volent dans la remorque, contre quelques pièces. Un joli spectacle. Une policière en profite également pour demander aux jeunes à califourchons en haut de la remorque de descendre, trop dangereux en cas d'accident ... C'est vrai que nous, debout dans notre remorque ouverte, on ne risque rien en cas d'accident !!! :s




Au bout d'un moment, nous reprenons enfin la route ! (Le chauffeur aurait oublier un papier important, ce qui nous a coincé au péage). Nous descendons 35km plus loin de Sucre à l'église de « Chataquila ». Et quelle descente ... pour faire arrêter le camion, il suffit de siffler ... Rémi commence pour nous faire descendre et c'est toute la remorque qui se met à siffler ... surprenant ! Drôle ! Trajet unique en son genre !

Après avoir pris quelques photos de cette jolie église et déposé deux trois feuilles de coca devant la vierge, nous voilà en train d'amorcer une jolie descente de 600m de dénivelé sur le « Chemin des Incas ». Un panorama encore une fois spectaculaire. Ana en profite pour nous montrer des plantes médicinales comme « la mounia » servant à soulager les maux de ventre bu en tisane, ou encore une permettant de soigner une plaie infectée ou encore de la citronelle !

Après un bon pic nic près du village de « Chaunaca », nous voilà entamant une série de montées et de descentes à travers les montagnes, toujours aussi splendides ... 4h un peu dur pour Lalie on ne vous le cache pas et de jolis coups de soleil en perspective ! Après un épisode d'orage et de grêles on assiste à de nouveaux rituels inconnus ... Des feux fait par les villageois permettant de repousser l'orage ou encore des pétards lancés en l'air pour éloigner la grêle ... Pourquoi pas, il faudra qu'on essaye ça !
















Nous voilà arrivés au village de Maragua regroupant 60 familles. Ce lieu est également appelé « Cratère de Maragua ». Tout autour du village, les montagnes forment un cratère avec de très belles formes circulaires ... Plusieurs théories : un volcan qui aurait explosé, le crash d'une météorite ou un ancien lac. Pas de version officielle ... A vous de choisir celle qui vous plaira

Nous visiterons le village demain matin, pour l'instant, il est temps de trouver une maison !! Ana frappe chez « Tomassa » et son père « Carlos ». Elle nous ouvre avec un grand sourire. Nous sentons tout de suite que nous allons passé une très bonne soirée.

Une petite visite de la maison ...



La cour,





Le point d'eau, unique point d'eau de la maison



Les coins cuisine, extérieur et intérieur





... et un enclos avec une vingtaine de moutons qu'ils tuent en fonction de leur besoin en viande !



Un bon thé accompagné de pain quand nous arrivons, puis après discussions c'est rapidement l'heure de manger ! Des patates, des pâtes et une grenade que nous partageons pour le dessert ! Nous serons bien rassasiés ! Il faut insister au près de Tomassa, très timide, pour qu'elle mange avec nous, mais on y arrive ! Puis c'est l'heure de faire les lits ... encore un bon moment ! Ana nous amène dans notre chambre, une grande pièce ... sans rien ! Et c'est parti ! Nous installons une grande bâche et la recouvrons de peaux de moutons, notre matelas...



Puis nous recouvrons cet ensemble de grandes couvertures et y ajoutons nos sacs de couchage !! C'est parfait, ce n'est même pas trop dur, nous allons bien dormir !



Dernière mission ... Mission toilette ... il s'agit de sortir de la maison et se trouver un petit coin, où on veut autour de la place ... pas de toilettes, pas de petites cabanes ... l'aventure

Après une bonne nuit et un bon petit déjeuner fait de pain, de beurre et d'oeufs brouillés, Tomassa nous montre les tissus qu'elle fabrique et sa façon de tisser, pendant que son père (80ans) désherbe le champs de patates ... Son tissage, un travail de titan, c'est vraiment impressionant ! Puis c'est l'heure des au revoir ! Merci Carlos et Merci Tomassa !






Nous partons visiter le village ... La « gorge du diable » d'abord, un décor digne d'Indiana Jones. Trop cool ! Puis l'école (regroupant les hameaux aux alentours) et le futur internat près à accueillir les élèves habitant trop loin. Les matelas viennent juste d'arriver ! 15 professeurs ... Ce qui fait des classes d'une dizaines d'élèves loin des quotats de la ville. Ana nous apprend que le président, Morales, fait énormément pour la campagne, des fois plus que pour la ville.
En effet, les paysans ont beucoup plus de droits depuis sa présidence ... ils sont propriétaires de leur terre, peuvent prendre l'avion ... et le plus beau, attention, ont le droit de manger dans les restaurants en même temps que les touristes ...




















Puis, nous reprenons le même chemin qu'hier, pour rejoindre la route nous menant à Sucre. Nous retrouvons donc notre endroit pic nic d'hier et attendons ... Il est 14h, un bus devrait passé à 16h, mais si quelque chose arrive avant (camion, camionnette), nous sautons dedans.
C'est finalement le bus de 16h que nous prenons ... Encore un bus unique en son genre ... Du plastique à la place d'une grande fenêtre, des appuis têtes déchirés ... de nombreux arrêts pour redresser les sacs de patates se trouvant dans la soute et venant taper contre la porte ... une route belle, très belle, mais aussi assez effrayante ! Les roues du bus ne passent vraiment pas loin de la falaise ... le croisement de deux bus se fait assez délicat ... Puis c'est le brouillard épais ... Enfin un chemin encore impressionnant ...








Arrivés en périphérie de Sucre ... ça ne s'arrêtera jamais !! Le taxi ... un joli taxi toyota ... Mais, il y a un truc un peu bizarre .... Bas oui, pourquoi le tableau de bord est à droite, alors que le volan est à gauche ... Tout simplement parce que le chauffeur a déplacé les pédales et le volan de sa vieille voiture pour la mettre à jour ... A savoir qu'en Bolivie les voitures coûtent extrêmement cher ... Un taxi, qui correspond à peu près à la voiture la plus pourri qui existe va coûter entre 5000 et 7000 dollars selon ce que nous ont dit Ana et Christian ... Normal pour un pays comme la Bolivie non ?

Enfin, ce fut deux jours incroyables que nous attendions depuis longtemps !! Très contents et très fatigués (les trajets ou la rando?), nous partons nous reposer après une bonne bière de chez Christian bien entendu